Chapitre 13

Ecrit par Jojo D

Encore désolé pour cette longue attente, j’ai été frappé par le syndrome de la page blanche et ça n’a pas été facile, encore désolé et bonne lecture a vous les amours…

 

Martin

 

         Quand je les vus descendre les escaliers de sa boutique j’ai eu comme un haut le cœur, Dieu qu’elle est belle, d’un teint noir bien propre et bien entretenue ; ça se voit qu’elle sait prendre soin d’elle mais si elle m’en donne l’occasion je vais prendre soin d’elle a la puissance maximale, elle sera encore plus éblouissante que ça… [Secouant la tête de gauche à droite], faudrait que je me concentre, je n’ai pas envie d’avoir un accident parce que je pense a une femme assise près de moi, néanmoins je jette un petit coup d’œil dans sa direction et je vois qu’elle a la tête adossé à la vitre les yeux clos ; elle doit vraiment être fatigué, je ne vais donc pas lui prendre beaucoup de son temps…

          Je gare enfin devant le Tereffic Coffee situé à Sable, je sors du côté conducteur à toute vitesse afin d’aller lui ouvrir la portière ; Dieu, si Albert me voyais il me prendrait pour un « mou-mou » parce que ça fait des années que je n’ai plus effectué un tel acte de galanterie même pas pour ma femme, Pff…  Une fois installé nous passons commande je me permets encore de la regardé ; Seigneur, je vous ai déjà dit qu’elle est belle, elle incarne la beauté naturelle a l’état brute…

Moi : (la dévorant du regard) comment était ta journée ?

Suzy : (me regardant a peine) fatiguant comme toujours, j’avais dans l’espoir d’aller me reposer mais tu en a décidé autrement…

Moi : (sourire contrit) je sais, et je m’en excuse…

Suzy : pas grave, nous sommes déjà la donc autant en profité…

Moi : tu as raison… (Quelques minutes de blanc) Isabelle t’a bien remis ma carte n’es-ce pas ??

Suzy : (la bouche pleine) oui, et… ???

Moi : et pourquoi tu ne m’as pas fait signe... j’espérais ton appel…

Suzy : en ce qui concerne ta carte je l’es jeter dès qu’elle a touché la paume de ma main. Toi aussi tu as eu ma carte donc tu pouvais aussi me faire signe mais tu ne l’as pas fait alors nous somme quittes… (dit-elle avec humeur)

Moi : (souriant) tu as raison, j’aurais bien pu mais étant en période de fêtes je me devais d’être avec ma famille (dis-je honnête)

Suzy : ah je comprends… (dit-elle avec un sourire contrit)

        Nous continuons à manger dans un calme un peu pesant. A vrai dire je ne sais trop quoi lui dire ; vous y croyez, moi Martin Etoua, bientôt 50 ans je manque quoi dire à une jeune femme [sourire], on aura vraiment tout vu sur cette terre…

Moi : j’avais perdu espoir de te revoir…

Suzy : (relevant la tête) mais tu avais ma carte donc on aurait fini par se voir… (Dit-elle perdu)

Moi : (souriant) oh, je ne parle pas de la réception à l’hôtel Ibis, avant ca on s’était déjà rencontré…

Suzy : (perdu) ah bon ? Quand ?

Moi : on s’était rencontré… rencontré c’est un bien grand mot, je t’avais aperçu un soir au niveau du collège Alfred Saker, je me suis arrêté pour te demander de monter avec moi et tu m’as traité de sectaire… (Dis-je en riant)

 

Suzy

 

       Je le regarde perdu ; quand quelqu’un m’énerve ou me dérange un peu je le traite de sectaire donc maintenant faudrait que je me rappelle mais avec mon cerveau d’oiseau ci ca seras pas facile. Si c’était vers collège Alfred Saker c’est qu’automatiquement je sortais de la boutique de maman. Je fouille dans ma mémoire pendant quelques minutes avant de trouver…

Moi : (criant presque) NON !!! Ne me dit pas que c’était toi ??

Martin : (riant) oui, c’était bien moi…  Et c’était la première fois qu’une femme me traitait de sectaire…

Moi : (riant de la situation) avoue aussi que ton comportement ressemblait à celui d’un sectaire… Tu vois une fille en route en pleine nuit et tu lui demande d’entré dans ta voiture ?? Si ton  enfant agis comme ça est ce que ça te ferais plaisir ??

Martin : (réfléchissant) tu as raison…  (dit-il au bout d’un moment)

         Nous avons continué de parler de tout et de rien, je dois avouer qu’il est de bonne compagnie et de temps en temps je surpris ces regards instants et doux sur moi, je fis comme de rien n’était et une fois nos commandes finis il a régler la note et nous sommes sorties. Arrivé dans la voiture il me demande mon adresse et roule en direction de mon immeuble dans le silence. Une fois arrivé il refait le tour afin de m’ouvrir la portière…

Moi : bon bah merci pour cette soirée…

Martin : (souriant) tu ne m’invite pas à entrer ? Ou bien tu as peur du sectaire que je suis (dit-il amusé)

Moi : (riant) même pas… Aller viens avec moi…

        Je lui ais demande d’entré dans sa voiture afin de se garée dans le parking de l’immeuble puis nous sommes montés. Je n’ai pas trop envie de le faire monter, honnêtement j’ai vraiment sommeil  mais je dois au moins me montré poli avec lui surtout qu’il se pourrait qu’il devienne mon « homme »….

         Une fois au salon, je l’installe, lui donne des rafraichissements et m’excuse auprès de lui afin d’aller me rafraichir parce que j’ai l’impression que mon corps colle, j’ai beau être dans la clim mais quand tu sors un peu de la boutique c’est comme une descente en enfer donc imaginer un peu. Une fois la douche prise je porte un short de jogging avec un démembré noir sans soutient bien-sûr ; Quoi ? Ce n’est pas parce qu’il y’a quelqu’un chez moi que je ne dois pas me mettre à l’aise, passe ma coiffure sous le filet et pars retrouver Martin au salon, quand il remarque ma présence ces yeux s’agrandissent de choque ; surement à cause de mon habilement, je n’en fais pas cas et pars prendre place en face de lui…

Moi : désolé de t’avoir fait attendre j’avais besoin de e rafraichir un peu…

Martin : (toussant) ne t’inquiète pas pour moi, je te comprends…

Moi : (me tournant les pouces) heu… Il y’a le reste de Ndolè que je fais hier, je vais aller… (Dis-je en me levant)

Martin : (se levant à son tour et s’approchant de moi ce qui me fais reculer jusqu’à buté contre le mur du salon) ne te dérange pas pour moi… Tu sais ce qui m’emmène ici chez toi Suzy et je ne vais pas y aller par 4 chemin…  je te veux…

Moi : …

Martin : je te veux corps et âme… Je veux être le seul et l’unique et je ferais de tes désirs une réalité…  (Dit il me dévorant du regard)

       Venez voir Obah trembler devant Martin. Il dégage une certaine présence presque effrayante….

Moi : (reprenant l’usage de la parole) c’est valable aussi pour toi… Je veux être la seule…

Martin : (se détachant de moi) au moins sur ce point nous sommes d’accord. (Déposant sa carte sur la table) au dos tu y trouveras mon numéro personnel, tu m’appelle quand tu veux sauf aux heures tardives …

Moi : ok

      Il se tourne et s’en va. Le type ci a trop de charisme et je me dois de tuer ca sinon je vais avoir à faire a un Paul version acte 2 et moi je ne veux plus de ça. Anyway je le laisse faire son show aujourd’hui mais qu’il ne pense pas que ça sera tous les jours comme ça. Je ferme ma porte à clé et je pars chauffé mon Ndolè, une fois fini je pars me couché. Je pense que ma nouvelle aventure vient de commencer…. 

 

Deux mois plus tard…

 

         Je croyais que Paul était riche mais je me rends compte qu’il n’atteint même pas le demi-carreau de Martin. Mama l’homme si dépense l’argent comme s’il s’agissait des cailloux, au moindre petit problème d’argent que je soumets par téléphone il ne tarde pas à me faire un dépôt dans mon compte qu’il a lui-même ouvert pour ne pas avoir à me faire marcher avec du liquide. Je lui ai parlé du voyage que je devais faire a Dubaï pour faire des achats pour ma boutique et il m’a donné rendez-vous à son lieu de travail, le chèque qu’il m’a remis m’a fait tourner la tête à l’envers tellement c’était exorbitant et ça m’a permis de bien faire les achats pour ma boutique et de faire du tourisme sans me soucier de mes fonds.  La chose qui me dérange encore un peu c’est le fait qu’en 2 mois nous n’avons pas encore couché ensemble, pas que je ne veuille pas mais le truc c’est que depuis la dernière fois nous nous voyons soit à son bureau soit dans des restaurants chic mais il n’a plus remis les pieds chez moi mais bon ça ne me dérange pas du moment qu’il ne se comporte pas comme Paul moi ça me vas…

 

           Je suis actuellement chez Isabelle ou nous prenons du bon temps, contrairement à moi qui marche d’homme à homme elle au moins sa vie de se coté est stable et je n’en reviens toujours pas de ce qu’elle me dit

Moi : (dépassé) dit moi que tu blagues ?

Isa : du tout, je suis très sérieuse…

Moi : et tu penses que être sa deuxième femme c’est la solution ?

Isa : (me regardant dans les yeux) je l’aime Obah…

       Vous avez compris,  l’homme d’Isabelle lui a demandé en mariage et Nyamazok à accepter sous prétexte qu’elle est amoureuse ; le maboulisme de la fille ci me fait peur, elle sait bien que notre devise est de mettre les sentiments de côté mais aujourd’hui elle me sort ouvertement qu’elle se marie avec lui parce qu’elle « l’aime », les bêtises comme ça….

Moi : tu sais très bien comment notre monde fonctionne et ce que nous devons faire mais d’où sort tu avec cette histoire d’amour et de deuxième femme  ??

Isa : (baissant la tête) ce n’était pas prévu Suzy, il m’aime je le sens et moi aussi… C’est vrai je n’avais pas prévu tout ça mais qu’es ce que tu veux que j’y fasse ? L’amour ne se commande pas…

Moi : dit moi sincèrement, tu es amoureuse de lui ou bien de tout ce qu’il peut t’offrir ?

Isa : (me regardant dans les yeux) les deux… Je l’aime vraiment mais je ne suis pas insensible au luxe qu’il peut m’offrir à avec son argent…

Moi : (m’enfonçant encore plus dans mon siège) je ne sais même plus quoi dire… Et c’est pour quand ??

Isa : 1 mois grand max, après la dote nous ferons le mariage civil…

Moi : hum et tu fais comment de ta mère ?

Isa : (déterminer) ce n’est pas à elle de prendre l’argent de la dote mais mes oncles paternelle, ça fait longtemps que son avis ne compte plus dans ma vie mais le tien compte, tu es déjà comme ma sœur et je veux savoir que tu es de mon côté… (dit-elle la voix suppliante)

Moi : (soufflant) es ce que j’ai le choix ? Ta décision est déjà prise…

 

[Sonnerie de Téléphone]

 

Moi : « Allo ?? »

       : « Tu es ou ? »

Moi : « Martin qu’es ce qu’il y’a ? »

Martin : « je suis devant ta porte donc dépêche toi de rentré, je t’attends »

Moi : « tu es devant la porte de qui ? Et tu attends qui ? »

Martin : « toi évidement, fait vite stp »

Moi : «  et bien tu attendras longtemps, tu ne m’a pas informé de ta venue donc ne me presse pas parce que je ne compte pas rentrer maintenant… »

Martin : « et je fais comment ? » (dit-il visiblement de mauvaise humeur)

Moi : « bah fait comme tu veux, ça te regarde… »

 

[Click]

 

Isa : qu’es ce qu’il y’a ?

Moi : ce n’est pas Martin, le gars débarque chez moi sans me prévenir et m’ordonne de rentré, il est bien ?

Isa : et où est le problème ? Rentre donc…

Moi : même pas, je ne vais plus laisser un homme me commander comme Paul l’a fait, maintenant c’est à moi de mener la danse et non le contraire donc c’est son problème, s’il est fatigué de m’attendre qu’il rentre et me laisse tranquille parce que je ne compte pas rentrer maintenant…

Isa : toi norh ! Ta part me dépasse, j’espère seulement que tu sais ce que tu  fais…  

       N’importe quoi ! S’il veut ressembler à Paul eh bien il ne sait pas ce qui l’attend parce que je ne compte plus me laisser faire…  C’est une heure plus tard que je rentre chez. Je suis surprise de trouvé sa voiture garée dans le parking de mon immeuble, je le vois installer dans la voiture en pianotant sur son téléphone et je le dépasse ; je sais qu’il m’a vu et qu’il va me suivre. Une fois chez moi je laisse la porte ouverte derrière moi afin qu’il puisse entrer et je me dirige vers ma chambre, je suis en train de mettre ma coiffure dans le filet quand j’entends la porte claqué et j’entends des pas se dirigé vers ma chambre…

Martin : (hurlant) ça veut dire quoi ça Obah ? Tu me laisses poireauter devant ta porte pendant que tu es dehors à faire je ne sais quoi…

Moi : …

Martin : méfie-toi Obah, tu ne me connais pas…

Moi : Etoua je suis fatigué, si tu es venu ici pour hurlé quand tu auras fini faut partir pardon mais si ce n’est pas le cas, calme toi et dit moi la raison de ta venue…

Martin : et c’est tout ce que tu trouves à dire…  ?

Moi : (le coupant) et tu veux que je dise quoi ? Tu viens chez moi sans prévenir et tu t’attends à ce que je rapplique la minute qui suit ? Eh bien tu as menti Etoua !!! Pour venir chez moi tu me préviens, n’arrive pas à l’improviste et tu commences à me hurler dessus a tout bout de champs…

        Je ne prête plus attention à lui et je me déshabille afin d’aller prendre ma douche, les foutaises comme ça, Paul numéro 2 ne viendra plus dans ma vie, ou je m’impose ou rien du tout…  Je suis en train de me laver quand je sens deux mains puissantes se poser sur mes hanches et me collé à lui, je veux continuer à me laver quand il m’arrache le gant des mains et entreprend de me faire ma toilette surtout aux endroits les plus sensible de mon corps…

Martin : je suis désolé… Je te promets que ça ne se reproduiras plus… (dit-il en passant le gant entre mes jambes)

       Quand il juge qu’il a fini de me torturer, il me rince et me porte pour me déposer délicatement sur le lit, à voir son érection je sais déjà ce qui va suivre et ce n’est pas pour me déplaire, ça fait bien longtemps que quelqu’un n’es pas passé là. Il enfile un préservatif a la hâte et viens me rejoindre sur le lit… Je vais vous laisser parce que les vraies choses sont sur le point de commencer… 

Ma vie, Mon Karma...