Chapitre 13
Ecrit par St Daniel
*Les chronique de Saint Daniel*
Titre : *SECRET du CŒUR*
Auteur : *Saint Daniel*
Chapitre 13
Le matin était calme, mais une atmosphère de tension latente flottait dans l’air. Léa, encore groggy de la veille, était en train de siroter son café quand son téléphone sonne. Elle jets un coup d’œil à l’écran et reconnu le nom de Thomas, un ami de Lucas.
Thomas : Léa, c’est Thomas. J’ai une nouvelle assez choquante. Sandra est partie. Elle a abandonné son bébé entre les mains de Lucas.
Léa (stupéfaite) : Quoi ?! Sandra a fait quoi ? Comment est-ce possible ? Tu es sûr de ce que tu dis ?
Thomas : Oui, c’est ce que j’ai entendu. Elle est partie avec un homme qu’elle a rencontré récemment. Je pensais que tu devais le savoir.
Léa : Merci, Thomas. Je vais en parler à Lucas tout de suite. La pute la ! J’en étais sûr et mes intuitions ne me trompent jamais !!
Léa raccroche, se sentant submergée par l’information. Elle prit une profonde inspiration et compose le numéro de son frère.
Léa (sérieuse) : Lucas, c’est Léa. J’ai quelque chose de très important à te dire.
Lucas (inquiet) : Qu’est-ce qui se passe, Léa ? Tu sembles stressée.
Léa : J’ai reçu un appel de Thomas. Sandra est partie et elle a abandonné ? Elle te l’a laissé !?
Lucas : Non, ce n’est pas ça. Pourquoi ferait-elle ça ?
Léa : Je ne sais pas, mais c’est ce que je sais. J’avais ce pressentiment, Lucas.
Lucas, soupirant : Ne t’inquiète pas, nous allons gérer ça. Amélie et moi, en était au courant. D’ailleurs c’est nous même avec les bébés qui l’avait amené jusqu’à l’aviation.
Léa : Lucas, je ne pense pas que vous prouviez gérer ça seuls. Je vais appeler maman pour voir ce que nous pouvons faire. Vous avez besoin de soutien.
Lucas : Non ! N’appelle pas maman.
Têtu qu’elle est Léa raccroche et prit son téléphone pour appeler leur mère. Elle savait que la situation nécessitait plus que des mots réconfortants.
Léa : Maman, c’est Léa. J’ai des nouvelles importantes et troublantes.
Mère : Qu’est-ce qui se passe, chérie ? Tu sembles bouleversée.
Léa : Sandra est partie et a abandonné son bébé chez Lucas et Amélie. Ils sont complètement sous le choc et ne savent pas comment gérer ça.
Mère (choquée) : Quoi ? Mon Dieu, je savais que ces filles vont gâché la vie de mon fils adorée.
Léa : Je ne sais pas, mais ils ont besoin de notre aide. Que pouvons-nous faire pour les soutenir ?
Mère : Nous devons absolument intervenir. Je vais préparer mes affaires et venir immédiatement. Toi reste tranquille.
Pendant ce temps, Lucas et Amélie étaient à la maison, essayant de voir quoi dire à la maman de Lucas.
Lucas : Amélie, nous devons rester calmes et froid et dire que c’est notre décision. Nous ne pouvons pas laisser cette situation nous submerger. Ne…
Amélie (larmes aux yeux) : Je sais, Lucas, mais c’est tellement difficile. Nous avons déjà tant à gérer.
Alors qu’ils discutaient le téléphone de Lucas sonne à nouveau et il annonce à Amelie qu’il doit vite se rendre au studio.
Lucas : Et tu arranges ce visage. Je te préfère souriante. Faut faire vite pour ne pas être en retard au boulot. On se voit le soir.
Le soleil venait à peine de se lever lorsque la mère de Lucas, Helene, arrive chez lui. Lucas était parti tôt pour une réunion avec son producteur, laissant Amélie seule à la maison avec les enfants. Helene entre sans frapper, sa colère palpable.
Helene : (furieuse) Amélie ! Où es-tu ?
Amélie (sortant de la chambre avec les deux bébés dans les bras) : Bonjour, Maman.
Helene (accusatrice) : Ne joue pas à l’innocente avec moi. Depuis que tu es entrée dans la vie de mon fils, tout est allé de mal en pire. Il n’a jamais eu autant de problèmes avant de te rencontrer.
Amélie : Je ne comprends pas, Maman. Lucas et moi, avions tout pesée avant d’accepter que Sandra… Nous ferons de notre mieux…
Helene : (haussant la voix) Faire de votre mieux ? Regarde autour de toi ! Sandra a abandonné son enfant ici, et toi avec ton enfant... Lucas est submergé par tout cela. C’est à cause de toi que sa vie est devenue un chaos.
Amélie (les larmes aux yeux) : Ce n’est pas juste, Helene. Nous allons faire de notre mieux pour offrir une vie stable à ces enfants.
Helene : Non, ce n’est pas suffisant. Tu dois partir. Prends ces enfants et quitte cette maison immédiatement. Je veux que mon fils jouisse de sa jeunesse. Il n’est pas question qu’il gâche sa jeunesse pour des putes comme vous. Toi et ton amie qui savent pas fermer votre cuisse venez pas lui donner le…
Amélie (désespérée) : Mais, où vais-je aller ? Je n’ai nulle part où aller avec mes bébés.
Helene (impassible) : Ce n’est pas mon problème. Prends tes bébés et sors de cette maison. Je ne veux plus te voir ici.
Amélie, les larmes roulant sur ses joues, n’eut pas le choix. Elle se dirige vers la porte sans plus rien dire, les deux bébés dans les bras, sans même avoir le temps de prendre ses bagages. Elle sort de la maison, le cœur lourd, se demandant comment elle va s’en sortir.
Amélie, épuisée et désemparée, avance lentement le long de la route, les deux bébés dans les bras. Elle savait qu’elle devait trouver un endroit sûr pour eux, mais elle ne savait pas où aller. Finalement, elle aperçoit un arbre majestueux et décide de s’y asseoir, espérant calmer les bébés qui pleuraient.
Amélie (murmurant aux bébés) : Chut, mes petits, tout ira bien. Maman trouvera une solution.
Après quelques minutes, elle se souvient de la voisine chez qui Sandra avait laissé les bébés une fois. Peut-être qu’elle pourrait les garder le temps qu’Amélie trouve une solution. Décidée, elle se lève et se dirige vers la maison de la voisine.
Elle frappe à la porte, espérant que la voisine serait compréhensive.
Voisine (ouvrant la porte) : Bonjour, Amélie. Que se passe-t-il ?
Amélie (les larmes aux yeux) : Bonjour. J’ai un gros problème. Pourriez-vous, s’il vous plaît, garder les bébés juste pour quelques heures ? J’ai besoin d’aller au travail.
Voisine (hésitante) : Je… je suppose que je peux les garder pour un moment. Mais tu dois revenir rapidement.
Amélie (soulagée) : Merci, merci beaucoup. Je reviendrai dès que possible.
Amélie se précipite ensuite vers son travail, mais elle sait qu’elle est en retard. Elle entre dans le bâtiment, espérant que son patron comprendra sa situation. Malheureusement, dès qu’elle franchit la porte, elle voit le regard sévère de son patron.
Patron (furieux) : Amélie, vous êtes en retard. C’est la troisième fois ce mois-ci.
Amélie (suppliant) : Je suis désolée, monsieur. J’ai eu une situation d’urgence avec mes enfants. Je promets que cela ne se reproduira plus.
Patron (intransigeant) : Des excuses, toujours des excuses. Nous ne pouvons pas nous permettre des employés non fiables. Vous êtes renvoyée.
Amélie (désespérée) : Non, s’il vous plaît ! Je ne peux pas perdre ce travail. J’ai vraiment besoin de cet emploi pour subvenir aux besoins de mes enfants.
Patron : Ma décision est prise. Récupérez vos affaires et quittez les lieux immédiatement.
Amélie quitte le bâtiment, la tête basse, et retourne chez la voisine pour récupérer les bébés. Elle frappe doucement à la porte.
Voisine : Amélie, déjà de retour ?
Amélie (en larmes) : Oui… J’ai perdu mon emploi. Merci de m’avoir aidée.
Voisine (compatissante) : Oh non, je suis désolée d’entendre ça. Prends les bébés, et si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas à demander.
Amélie retourne sous l’arbre où elle s’était assise plus tôt, les bébés dans les bras, réfléchissant à ce qu’elle allait faire maintenant. Elle savait que la situation était désespérée, mais elle devait trouver une solution pour ses enfants.
Le soir vers 19h, Lucas revenait à la maison, impatient de partager les bonnes nouvelles de sa réunion avec Amélie. Il entre dans la maison et remarque immédiatement l’absence d’Amélie et des enfants. Il tourne la tête et retrouve sa maman qui venant de la cuisine.
Lucas (inquiet) : Maman, où est Amélie ? Où sont les enfants ?
Helene : (calmement) Je les ai mis dehors, Lucas. Ils sont partis.
Lucas (choqué) : Quoi ?! Pourquoi as-tu fait ça ?!
Helene (défensive) : Parce qu’elle te détruit, Lucas. Depuis qu’elle est là, ta vie est devenue un enfer.
Lucas, sans perdre une seconde, courut dehors à la recherche d’Amélie. Il savait qu’elle n’avait nulle part où aller et que les enfants avaient besoin de protection. Il parcourut les rues, demandant aux passants s’ils avaient vu une jeune femme avec deux bébés.
Après des heures de recherche, Lucas finit par revenir à la maison, très en colère. Son cœur lourd de culpabilité, il dévisage sa mère sans dire un mot qui pourrait lui apporter malheur. Il reste silencieux malgré les mots qui se bousculent dans sa tête. Il est là, debout, quand soudain on toque à la porte. C’est Amélie.
Lucas (essoufflé) : Amélie ! Je suis tellement désolé. Je ne savais pas que ma mère ferait une chose pareille.
Amélie : T’inquiète pas, Lucas. Je suis juste venue te demander un dernier service. S’il te plaît, tu peux te rendre dans la chambre où je couchais et me retirer une petite boîte dans l’armoire ? S’il te plaît.
Lucas (déterminé) : Nous trouverons une solution, Amélie. Je ne te laisserai pas tomber. Viens, rentre à la maison et nous allons parler à ma mère.
Amélie : Non. Je suis bien ici. Et puis, tu sais quoi ? Ta mère a raison après tout. C’est une mère aussi. Et elle ne veut que ton bonheur.
Lucas reste figé un moment, observant Amélie avec une douleur visible dans ses yeux. Il hésite, puis finit par hocher la tête, respectant la décision d’Amélie.
Lucas (soupirant) : Je comprends, mais sache que tu n’es pas seule. Je vais aller chercher ta boîte.
Il entre dans la maison, passe devant sa mère sans un mot, et se dirige vers la chambre d’Amélie. Pendant ce temps, Amélie reste dehors, les bébés dans les bras, essayant de contenir ses émotions.
Lucas trouve rapidement la petite boîte dans l’armoire et revient dehors. Il tend la boîte à Amélie, son regard plein de regret et de promesses non dites.
Lucas : Voici ta boîte. Je suis désolé pour tout. Je ferai de mon mieux pour arranger les choses.
Amélie (avec un faible sourire) : Merci, Lucas. Prends soin de toi. Et merci pour tout ce que tu as fait.
Amélie se retourne, tenant fermement la boîte et les bébés, et commence à marcher vers une destination incertaine. Lucas reste là, la regardant s’éloigner, son cœur se brisant un peu plus à chaque pas qu’elle fait.
Lucas (ferme) : Maman, tu n’avais pas le droit de faire ça. Amélie et les enfants sont ma famille. Si tu ne peux pas l’accepter, c’est toi qui devras partir.
Helene : Comment oses-tu me parler ainsi ?
Lucas (résolu) : Je parle pour ma famille, maman. Amélie et les enfants sont ma priorité. Si tu ne peux pas comprendre ça, alors tu devras partir.
Helene : Ta famille ? Ta famille c’est moi ! Ton père et et sœur.
À suivre…
Chapitre 14
A lire ???? prochainement
Secret du cœur, une chronique de Saint Daniel.
Contact +22898430534
*Les chronique de Saint Daniel*