Chapitre 13 : Aucune illusion
Ecrit par Dalyanabil
Chapitre 13 : Aucune
illusion
Idiote, idiote, idiote. Je dis
toujours aux gens n’ayez JAMAIS de
pensées négatives a votre égard et pourtant oui je suis une IDIOTE.
J’ai carrément arrête de
respirer quand je l’ai vu tellement il m’ébloui et pendant tout notre
entrainement qui à durer une heure j’ai dû me faire violence pour ne pas le
dévorer des yeux comme une ado devant un chanteur de rock ou un acteur de
cinéma.
Mais le comble sachant que je
ne peux pas être a côte de lui sans perdre mes moyens j’ai quand même accepté
de passe la journée avec lui et au lieu de prendre ma journée pour me détendre
je suis en train de stressé comme une collégienne à son premier rencard avec un
mec sur qui elle craque depuis la primaire.
Pourquoi je n’ai pas dit non
et bien parce que malgré tout ça je veux être à côte de lui, il m’intrigue, me
fascine.
Je veux apprendre à le
connaitre, je veux savoir si il prend du café au matin et comment, ce qui le
fait rire, ses mimiques, je veux avoir le droit de juste le regarde sans avoir
à me justifier. Heuuuu pour le job évidemment, il n’y a pas de mal à bien
connaitre mon associé/boss right ?
J’ai finir par trouve quoi me
mettre une longue jupe forme paysanne à imprime que je mets avec un petit haut
blanc. Un sautoir couleur or et médaillon jaune, plusieurs bracelets à
l’indienne, des pieds nu marron et un sac bandoulière en perle. Make up nude et
pour mes cheveux un wash and go qui fait ressortir mon afro.
On sonne à ma porte je sais
que c’est lui.
-
Salam Ash (je le salue en ouvrant ma porte)
-
Walaikoum salam Sabine
-
… WOUHH (ok je dois arrêter d’avoir ce genre de
réactions en plus je réalise que je l’ai dit à voix haute quand je le vois
sourire) je l’ai dit à voix haute ?
-
(Il sourit de toutes ses dents et il est encore
plus beau et il fait ce truc avec ses sourcils trop canon) Quoi ? (il
prend un air taquin et reprend) Waouhhh oui krrrrr, tu es magnifique aussi.
-
Humm (je prends un air taquin aussi et lui réponds)
qui te dis que c’était un compliment ?
-
Ce n’en était pas un ? (Il me dévisage
l’air de dire alors ?)
-
(et je ne me sens ni la force ni l’envie de lui
mentir) ok c’était un compliment
-
Hum (il a air tout triste d’un coup) c’est
juste le physique Sabine, juste le physique (l’expression sur son visage à
disparue aussi vite qu’elle est apparue) On y va ?
-
Oui, attends que je prenne mes affaires (j’attrape
mon ultime accessoire pour déambule dans les rues de Libreville mes lunettes de
soleil et ferme après moi)
Il y’a moins de tension entre
nous, pendant tout le trajet jusqu’à l’entrée de l’hôtel on plaisante et
rigole. Une fois dehors je lui pose la question qui me brule les lèvres depuis
qu’il m’a invité.
-
On va ou ?
-
Tu m’as bien dit que c’était ta première fois à
Libreville ?
-
Oui
-
Moi c’est ma troisième fois mais à chaque fois
je fais le minimum
-
Pourquoi ? Je croyais que quand tu allais
quelque part tu mettais un point d’honneur à voir le plus possible
-
C’est ce que j’ai toujours fais mais ici mon
emploi du temps est toujours serre et de plus visite tout seul ce n’est pas
drôle
-
Ahahah
j’approuve, alors joue les touristes mais faudra quand même qu’on parle
business
-
Krrrrrrrr qui t’as dit qu’on ne le fait pas
déjà
-
Hein ??? (je le regarde genre, tu les
invite a joué au touriste, petit déjeuner, bref flirte parce qu’on flirte là
si ?)
-
J’aime connaître les personnes avec qui je fais
affaire
-
Ok
Un grosse Mercedes se gare
devant nous pendant qu’on attend le taxi du moins c’est ce que je croyais, Ash
m’ouvre la portière et me fait signe d’entrer
-
Je croyais qu’on allait prendre le taxi
-
Et être bloque dans la circulation de Libreville
avec leur chauffeur de taxi impoli là ? (fait –il en prenant l’accent
gabonais)
-
Krrrrrrrr (je vois notre chauffer sourire dans
le rétroviseur)
-
Je te présente Salif, il va nous servi de guide
aujourd’hui il connait les réseaux de la ville
-
Enchante Salif, Sabine
-
Bonsoir M’me (réponds-t-il avec un fort accent
gabonais) m’ssieur à raison je vais vous amenez partout partout.
Salif est un grand noir et
super méga baraque, le genre que si il te touche tu vas sauf que sentir ça sur
ton corps (=tu vas avoir très mal : argot Africain), je dirais sans me
trompe qu’il est sénégalais.
-
… (Ash et moi rions de concert)
-
Tu connais un bon resto pas loin ?
-
Oui m’ssieur, on y fait le m’lleur riz sénégalais
de tout Libreville
-
Riz sénégalais ? Hummm moi ça me vas
(dis-je en me retournant vers Ash)
-
Ok
On se dirige donc vers un
restaurant situé au quartier Nombakele, pendant tout le trajet on papote avec
notre guide qui nous parle de Libreville, commente les quartiers et nous parle
de la culture urbaine. Ça fait 20ans qu’il s’est installé à Libreville et à
monte sa société de location de voiture et à investir dans l’immobilier dans sa
terre d’accueil et chez lui. Je l’écoute nous raconte son histoire avec fierté
car dans ses moment là je me rends compte à quel point il est important
d’investir et de développé l’Afrique.
Il nous dépose au restaurant,
le décor oscille entre le traditionnel et le moderne mais reste très chic et
colore.
J’aime d’emblée le choix des
couleurs chaudes et cette atmosphère familiale. J’ai tout à coup l’impression
d’être à un de ses buffets de famille que ma mère organise les dimanches mais
en plus grand comite. Je commande du riz sénégalais et lui un poulet yassa avec
des bananes plantain et des jus, et on parle à bâton rompu de l’économie en Afrique,
des possibilités de développements, de l’investissement éthique et durable.
Je constate d’ailleurs que
c’est un sujet qui nous tient à cœur tous les deux on s’accorde pour dire que
quand on fait des affaires le but premier c’est de fait des bénéfices mais sans
pour autant oublie ses principes et trop parie sur le court terme.
Quand on a finis par sortir du
restaurant il est 17h30 et Salif nous propose pour termine notre soirée de nous
faire admire un couche de soleil et c’est comme ça qu’il nous conduit en bord
de mer, une fois sur place on commande des boissons et nous installons a une
table sur la terrasse un peu à l’écart un peu à l’écart et comme tout à l’heure
notre guide s’est éclipsé.
La brise est légère et aérienne,
on entent les vagues s’écrase sur le sable blanc l’eau s’étant a perte de vue
devant nous et pendant que le ciel se teinte de touche d’ocre, pour la première
fois depuis longtemps je me sens heureuse en compagnie d’un homme je ne vais
pas vous remâche ma théorique du bonheur enfin peut être plus tard mais en se moment
je jette un coup d’œil furtif à Ash il est de profil et plus magnifique tu
meurs. Comme si il se savait observe il se tourne vers moi je rougis et retourne
ma tête vers ce coucher de soleil majestueux et savoure le moment.
On reste silencieux pendant 5
bonne minute après le spectacle a juste sirote nos boissons quand Ash me
demande tout à coup :
-C’est qui Kevin ?