Chapitre 13 : Enfin la justice a été faite
Ecrit par Fleurie
°°° Yasmine °°°
Plus de trente minutes déjà que j’attend Alain, le commissaire qui m’a aidé à régler mon cas. Il est un ami avec lequel j’ai fréquenté. Le lendemain après qu’ils aient vidé notre maison, je suis allé reprendre mes biens mais c’était inutile.
~~~~~ Flash-back un mois plutôt ~~~~~
J’ouvre avec fracas le portail du domicile de mes beaux parents. Heureusement pour moi, ils sont tous assis dans la cour riant aux éclats à je ne sais quoi.
Moi ( froide ) : Bonjour
Eux ( me lorgnant avec leurs mauvais yeux ) : …
Moi : Je suis venue récupérer ce que vous m’avez pris.
Belle-sœur ( tapant dans les mains ) : Mais regardez moi cette moins que rien. Tu as du culot dites donc, de quel droit te permets tu de débarquer chez nous sans invitation, et de surcroît dire des sottises.
Moi ( indifférente à ses mots ) : Je ne suis pas venue pour me disputer avec toi, rendez moi juste mes effets.
Je la dépasse pour aller vérifier par moi-même mais elle me barre le chemin.
Belle-sœur : Où penses tu aller comme ça, hein ?
Moi : Laisses moi passer.
Jusqu’à cet instant aucun d’eux n’a daigné piper mots, tant mieux car je les aurais tous mis à leur place. S’en est fini de la stupide Yasmine qui acceptait tout, et qui se faisait marcher dessus.
Je la dépasse et me dirige vers leur salon, je traverse le couloir et que ne fut pas ma surprise, de constater que mes effets sont bel et bien chez eux.
Moi : Je vous avertis en même temps, que celà soit clair entre nous. Je veux tous mes effets et maintenant.
L’oncle : Yasmine ne sais tu pas encore que tout nous revient ? Tu parles et c’est toi qui a la grande gueule. ( Désignant le portail) Je te prie de bien vouloir prendre le portail comme tu es venue.
Moi : La maison que votre frère a perdu en pariant est la seule chose qu’il possédait. Mais comme vous pouvez le constater il l’a perdu. Vous pourrez aller voir le gérant du club pour le récupérer.
L’oncle : tu ne peux pas venir ici et nous manquez de respect, je ne suis pas ton égal, ( me montrant ses cheveux grisonnants ) tu m’as bien regardé ?
Moi ( riant ) : C’est toi qui le voit ainsi. Tu es âgé n’est-ce pas, alors agis comme tel tchip. Au lieu de travailler et de réaliser vos choses, vous n’attendez que la mort de vos frères, pour vous accaparer de leurs biens, honte à vous.
L’oncle ( vert de colère ) : Aller sors d’ici Yasmine, et vite.
Moi : Un homme averti vaut mieux que plusieurs. Vous l’aurez voulu. J’ai essayé à ce qu’on règle tout ceci à l’amiable, mais apparemment vous aimez que ce soit par la force. Vous aurez de mes nouvelles.
J’ai tourné mes talons pour quitter le nid de ces vautours tchip.
Deux jours plus tard, je me suis rendue au commissariat de Cotonou porter plainte pour un cambriolage par mes beaux parents. Le Seigneur sait vraiment faire ses choses. J’ai rencontré un ami qui m’a aidé, il a promis tout me rendre. Je devais également lui fournir tous les papiers et reçus ayant mon nom et qui démontrent que tout m’appartient.
Deux semaines après que ma plainte soit déposée, j’étais tranquillement assise chez moi lorsque j’entendis quelqu’un cogner à la porte.
Moi : Entrez
Alain : Bonsoir Yasmine, comme promis tous tes effets sont là.
J’ai sauté de joie. Effectivement il avait raison. Dehors j’ai vu un grand véhicule duquel différents hommes déchargeaient mes affaires.
Moi ( folle de joie ) : Merci infiniment Alain.
Lui : Je peux t’assurer qu’ils ne viendront plus t’embêter. Tu dois savoir que ton feu mari n’a pas rédigé son testament avant de mourir. Cependant tes enfants étant légitimes, c’est-à-dire qu’ils sont conçus dans le mariage, tout vous revient de droit, à toi et tes enfants. Alors vous n’avez plus rien à craindre.
Moi : Tu as beaucoup fait pour moi.
Lui : Je t’en prie, je n’ai fait que mon devoir.
Moi : Fais comme chez toi, que puis je te servir ?
Lui ( regardant sa montre ) : Je dois y aller, on prendra ce verre un de ces jours.
Moi : Une fois encore merci.
C’est ainsi que j’ai pu récupérer toutes mes affaires. J’aurais tellement voulu voir le visage de ces aigris et leur montrer combien je me réjouis en ce moment tchip.
~~~~~ Fin du flash-back ~~~~~
Il fait enfin son entrée dans le restaurant.
Moi : Alain tu en as mis du temps.
Lui : Excuse moi Yas, j’étais bloqué dans un embouteillage.
Le serveur est venu et nous avons passé nos commandes.
Moi : Je te serai éternellement reconnaissante pour l’aide que tu m’as apportée. Sans toi je ne sais pas ce qui serait passé.
Lui : Arrête de me remercier autant. On s’est vu il y a belle lurette, qu’es tu devenue ?
Moi : Je n’ai rien d’intéressant à raconter sur ma vie Alain.
[ Sonnerie message ]
<< Tu penses avoir gagné, laisse moi te dire que tu peux être sur tes gardes Yasmine. N’importe quoi peut arriver, à toi ou à ta famille, à n’importe quel moment. Tu as osé t'opposer à nous, à bon entendeur >> .
Alain : Tu es pâle, tout va bien, une mauvaise nouvelle ?
Moi : Non , ce n’est rien de grave.
Je ne dois absolument plus le déranger, il en a fait assez. Je ferais mieux de gérer cette fois ci toute seule.
Le serveur a apporté nos plats et nous mangeons en parlant du bon vieux temps.
….. Quelque part dans Libreville …..
°°° Lilly °°°
Il est midi passé à ma montre, l’heure de ma pause. Je suis tellement à fond dans mon dossier que je n’ai pas vu l’heure filer. Mon estomac gargouille, quand j’y pense, je n’ai pratiquement rien avalé hier soir.
Je sors de mon bureau et me dirige vers un restaurant non loin de l’entreprise.
Une fois installée, je passe ma commande. En attendant mon plat, je me souviens que je dois appeler Louna.
Je lance l’appel, et elle décroche à la troisième sonnerie.
Moi : Allô sœurette
Elle : Comment va ma grande ?
Moi : On gère comme on peut princesse. Dis j’aurais appris ce qui s’est passé avec maman et nos oncles.
Elle : Oui mais tout est rentré à présent dans l’ordre. On a tout repris Lilly.
Moi : Que Dieu soit loué. Au fait as-tu pensé à ma proposition ?
Elle : Oui et ça me fait beaucoup plaisir que tu aies pensé à moi.
Moi : C’est le moins que je puisse faire. Réfléchis bien, quand tu auras décidé de la date, préviens moi.
Elle : Okay Lilly à tout moment.
Le serveur se dirige vers moi avec un plateau, dont le plat émane une odeur très appétissante.
Moi : Je te laisse c’est ma pause, je dois vite me dépêcher et retourner au travail. En plus j’ai une faim de loup.
Elle ( me taquinant ) : Tu aimes trop manger toi.
Moi : Je te ressemble krkrkrkr.
Elle : Oui c’est ça, C’est maintenant moi qui suis gourmande.
Moi : Bye Lou, bisous.
Clic.
Je déguste mon plat et finis satisfaite comme toujours. Ils savent bien cuisiner ici, raison pour laquelle ce restaurant est mon préféré.
….. Le lendemain …..
°°° Louna °°°
Les rayons solaires se sont frayés un passage, à travers la vitre de ma chambre pour venir s’écraser sur mon visage. Je m’étire paresseusement dans le lit. Je n’ai aucune envie de me lever.
Aujourd’hui, c’est mon anniversaire, je n’ai rien prévu. Je remercie Dieu pour sa bonté, de m’avoir permis de voir ce jour.
[ Sonnerie message ]
<< Bonjour mon amour, je te souhaite un joyeux anniversaire. Que ce jour fasse que ta journée soit particulière qu’une journée habituelle. Je te souhaite une journée remplie de rires, de fous rires, des petits bonheur et d’amour. Je t’aime et t’embrasse très fort. >>
Un large sourire s’affiche sur mon visage. Je lui répond, au même moment maman fait son apparition avec Lilou dans ma chambre. Elle pose un plateau à mon chevet.
Elle : Joyeux anniversaire princesse.
Lilou : Lou Joyeux anniversaire.
Je me lève pour les prendre dans mes bras avant de m’asseoir pour goûter à mon petit déjeuner.
Moi ( souriant ) : Merci à vous, c’est vraiment gentil de votre part.
Maman et Lilou m’ont souhaité leurs vœux avant de disparaître dans le couloir.
Je sors de la douche quand mon téléphone se met à sonner.
Moi : Allô ma puce.
Amira : Comment va l’heureuse du jour ?
Moi : Bien ma chérie.
Elle : Happy Birthday sweetheart.
Moi : Merci ma belle.
Elle : Lou pourrais tu passer me voir ?
Moi : Je m’apprête et je te rejoins.
Elle : Ça marche à plus alors.
Clic.
Je sonne une, deux fois avant de voir Amira m’ouvrir le portail. On se fait un smack et nous nous dirigeons vers l’intérieur. Ses parents ont une belle maison. Ils ne sont pas riches, mais leur demeure est chaleureuse et très accueillante.
Nous avons choisi de rester sur la terrasse.
Moi : J’ai comme l’impression que tu me caches quelque chose Amira.
Elle : Non Lou que crois tu ? N’ai- je pas le droit de passer du temps avec ma meilleure amie, en plus à ton jour d’anniversaire ?
Moi : Si tu le dis.
Elle : Alors dis moi comment penses tu célébrer, c’est ton jour.
Moi : Je sais pas ma belle, on est ensemble c’est ce qui compte.
Nous avons passé un bon après midi entre filles et j’ai décidé de rentrer chez moi. Une fois rentrée je tombe de sommeil et m’affale sur le lit.
….. Quelques heures plus tard …..
Je me lève et constate qu’il y a un paquet posé près de moi. Je l’ouvre et vois un message qui me dit de mettre la robe et de venir au dehors.
En sortant de la chambre, je fus surprise. Toute la maison est magnifiquement décorée. De belles lumières multicolores brillent dans tous les coins.
Eux ( en chœur ) : Surprise !
Plusieurs tables et chaises sont disposées dans la cour. Il y a un coin pour le Dj qui anime déjà la maison. Je vois que tout le monde est là, pour une surprise s’en est une.
Eux : Joyeux anniversaire Louna.
Mourad ( se rapprochant de moi ) : Tu es splendide bébé.
Moi ( émue ) : Merci pour la robe, tu as fait tout ça pour moi ?
Lui : Que ne ferais je pas pour ma princesse ?
Moi : Merci à vous tous pour cette belle surprise, je suis vraiment émue.
Maman ( me prenant dans ses bras ) : Tu le mérites chérie.
Tout le monde était là Amira, Adil, quelques autres camarades de classe et certains collègues de maman.
Nous avons mangé, bu et dansé toute la nuit.
La fête a été tout simplement belle.
C’est toujours un plaisir de partager ces moments parmi ceux qu’on aime.