Chapitre 13 : Kasseim, tu dois rentrer.

Ecrit par La Vie d'Ielle

Chapitre 13 : Kasseim, tu dois rentrer 





**Anne-Lily 





Elle ne dit rien. 

Elle ne répond pas mais je l'entends quand même, elle pleure. De joie ou de peine ?

Je ne peux m'empêcher aussi de couler des larmes tellement sa voix m'a manqué, on aurait dit une éternité. 



Moi  : Maman ? 


Maman  : Tu as accouché quand ?


Moi ( essuyant mes larmes )  : Ça fait quatre jours. 


Maman : Ça s'est bien passé  ? 


Moi  ( souriant )  :  Oui. 


Maman  : Je... Je suis heureuse pour toi, félicitations  !


Moi : Merci Maman. 


Silence... 


Moi ( regardant amoureusement Luc )  : Son prénom c'est Luc. 


Maman : Beau prénom. 


Moi : Maman tu viendras me voir  ?


Maman  : Je ne sais pas Anne-Lily. 


Moi  : Même pour voir le petit. 


Maman : Anne... 


Moi : Maman tu manque. Ça fait huit mois que je ne t'ai pas vu, huit mois que je ne t'ai pas écouté. J'ai besoin de toi, j'ai besoin de te voir, te sentir, te savoir à côté de moi.  Je t'en prie  ! 


Maman : Je ne te promets rien, je n'ai pas de repos ici. 


Moi : Fais moi venir alors. 


Maman : Non, surtout pas.  Tu as bien mieux là-bas qu'ici. 


Moi  : Mais qu'est-ce qui t'arrive maman ? Je ne te comprends pas et je ne te reconnais pas maman. A quel moment as-tu cesser d'être ma mère ? J'ai quitté la maison quasiment de force, tu n'as rien. Durant huit mois tu n'as pas appelé, rien. Aujourd'hui je te dis que je viens d'accoucher, je te dis que tu me manque,  je te dis de venir voir ton petit fils et ce que tu trouve à me dire c'est je ne te promets rien ? Qu'est-ce qui se passe maman ? C'est moi, Anne-Lily... A quel moment as-tu cessé de m'aimer  ? 


Maman : Je dois te laisser.  


Elle a raccroché sans me dire au-revoir. 

Je suis restée là à regarder le téléphone. 

Je ne comprends pas ce qui arrive à maman,  je ne la reconnais pas du tout. Je suis son enfant quand même, pourquoi s comporte-t-elle ainsi avec moi  ? 

Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter son désintéressement ? 

Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter sa froideur  ?

Qu'est-ce que j'ai fait pour que la vie s'acharne ainsi sur moi  ? 

Ma propre mère est presqu'en train de me renier, de me rayer de sa vie.  

Est-ce que c'est ce qu'ils voulaient ? 

M'exclure afin de Se retrouver uniquement entre eux,  en famille ?


Je ne sais pas ce que j'ai bien pu faire de mal par le passé pour que le rendu soit aussi dur pour moi. 


Cynthia : Ça va ?


Moi : Ouais. 


Cynthia : Sûre  ?


Moi : Bien sûr que non mais que puis-je te dire  ?


Cynthia  : Elle ne viendra pas alors  ?


Moi  : Je n'espère pas en tout cas. 


Cynthia : Navrée !


Moi  : A quel moment les choses ont aussi Mal tourner Cynthia ? J'ai toujours été droite, j'ai tout fait pour l'être en tout cas et je ne comprends pas ce qui se passe actuellement.  A quel moment la vie, qui pourtant me souriait toujours, est aujourd'hui mauvaise envers moi  ? J'ai l'impression que la terre est maudite pour moi, que je suis maudite. 


Cynthia : Ne dis plus jamais ça. 


Moi : Mais regarde ma vie. 


Cynthia : Oui, je la regarde et je vois quelque chose de merveilleux,  un avenir merveilleux. Je vois une belle jeune femme se battant pour elle mais aussi et surtout pour son enfant. Je te vois toi AL, aussi radieuse et rayonnante que tu l'as toujours été.  Il faut toujours une période de turbulence dans la vie mais saches que c'est pour un temps. Tu es actuellement en train de faire un voyage, il t'a des arrêts mais ces arrêts ne représentent nullement la fin du trajet.  Je reste convaincue que des choses meilleures se feront pour toi. Tu as mal que ga famille te fasse cela mais laisse tout ça  derrière et essaies de rebondir. Suffit toi de ce que nous, nous t'aimons et sommes toujours là. Tu n'es plus seule,  tu l'as lui et tu dois désormais vivre pour lui alors ne t'arrête pas sur le comportement de ta mère ou d'un quelconque membre de ta famille.  Tu vas y arriver, j'y crois. 


Moi : C'est ce genre de paroles qui me boostent. Quand je le regarde, je pense pareille et je me dis que désormais c'est lui ma motivation. Tu as raison, je dois pouvoir laisser tout ceci à  côté et vivre et me concentrer sur la vie que je veux construire avec lui. Je serai son père et sa mère, je serai son amour tout comme il est le mien. Quant à  toi Cynthia, merci d'être là. 


Oui... 

Sa présence m'apaise tellement. 

Elle me soutient beaucoup, c'est ma soeur. 

En parlant de soeur,  Mira... Je n'ai aucune nouvelles. Je ne comprends pas comment et pourquoi elle a nourri une telle haine, un tel ressenti envers moi. Elle aurait pu venir m'en parler. Je n'ai jamais gonflé mon coeur d'orgueil du fait que les parents me prenaient toujours pour exemple, jamais. 

Pourquoi pense-t-elle que je le faisais exprès ? 

Je n'ai jamais dit à quelqu'un de m'apprécier moi. 

Son comportement me désole mais bon,  je dois éliminer toute cette désolation de mon coeur et me concentrer à mon fils. 

En parlant de lui, on est rentré ça fait deux jours déjà. Jusque là, il n'embête pas. Il ne pleure que quand il veut être changer ou quand il a faim. Pour le reste, c'est limite. 

Par contre il y'a une partie de l'accouchement que j'ai envie de fuir, l'eau chaude. Eeeeeehhhh, maman ne me rate pas avec hein. L'eau là, c'est la mort. D'abord même qui a inventé ça ? Les blancs ne font pas ça pourtant. 

Qui a aussi dit que c'est à peine sorti de l'hôpital qu'on fait  ça ? Les mères vraiment, toujours dans la tradition. Quand je pense qu'elle touche l'eau là on dirait elle est froide tchuips  !!




**Marc 






Je viens de voir Nelly en train de danser très collée-serrée avec le garçon qui est venu la chercher tout à l'heure à la maison. J'ai voulu simplement aller vers elle a tiré et la ramener à la maison mais bon, il fallait que je me calme. Ce n'est pas ma copine, je ne vais pas l'épouser donc il faut que je la laisse vivre tranquillement. Jusqu'à quand vais-je l'étouffer et l'empêcher de respirer correctement  ? Elle a 23 ans, c'est une femme et elle a le droit d'avoir petit ami.  Elle a ce droit mais c'est juste que depuis le décès de mon aîné je suis un peu borné sur certaines choses dans une relation c'est un peu comme un choc et maintenant je surveille trop de choses. J'ai tellement de choses en tête, tellement de choses que je veux éviter et Tellement de choses qui me font peur.

Bref !  

Je n'ai même pas mis du temps, de toutes les façons je n'étais pas venu durer. Dès que j'ai fini, je suis directement rentrer chez moi. 


Je n'ai rien que ma famille ici. 

Port-Gentil représente le milieu stricte de ma vie. 

Quand je suis à Libreville, je peux m'amuser et faire ce que je veux en toute liberté.

Parfois j'ai juste envie d'aller m'installer là-bas mais bon....


Je suis allé dormir et c'est uniquement à 18h que je me suis réveillé parce que Nelly frappait à la porte.


Moi ( cédant le passage )  : Que fais-tu ici ? Tu étais sensée venir ici ?


Nelly ( entrant  )  : Non, c'est juste que j'aime de te parler. 


Je suis allé jusqu'au salon, j'ai pris place et je l'ai regardé.


Moi : Dis-moi. 


Nelly : 

Je n'ai pas grand chose à te dire mais j'ai vraiment envie de te dire ça quand même.


Moi : Je t'écoute. 


Nelly : C'est par rapport à tout à l'heure, je sais que tu nous as vu. Je sais que tu nous as vu et je sais aussi que cela ne t'a pas plu. Je n'avais pas trop de choix, il me fallait absolument garder cette relation secrète afin d'éviter toute confrontation avec toi tellement tes réactions me font peur. Je suis une grande fille Ya Marc, j'ai le droit de vivre des relations telles que des filles de mon âge. Je ne vais pas rester enfermée et étouffée juste pour te faire plaisir. J'ai le droit de sortir m'amuser, de faire des rencontres et de passer du temps avec mon petit ami car oui, c'est lui mon petit ami. Je ne dis pas que tu ne dois pas t'inquiéter pour moi et que tu ne dois pas donner ton avis sur certaines choses, je dis juste que j'ai besoin d'un peu d'espace. J'ai besoin que tu me laisses un peu faire mes propres choix et vivre selon que je le veux et quitte à ce que je me cogne alors j'aurais appris à mes dépens.


Moi : C'est tout ?


Nelly : Oui. 


Moi : Okay. 


Nelly : Okay ?


Moi : Oui. 


Nelly : Simplement ? Tu n'es pas en colère  ?


Moi : Pourquoi serais-je en colère Nelly ? Tu viens très bien de le dire, tu es une grande fille il faut que je te libère un peu. Je t'avoue que oui, à l'instant où je vous ai vu j'ai juste eu envie de te tirer par le bras et t'emmener hors de cet endroit mais j'ai soufflé j'ai soupiré et j'ai dit qu'il  est temps que je te laisse un peu tranquille. Tu es une grande fille, tu as 23 ans et c'est normal que tu connaisses ce genre de sorties, c'est normal que tu veuilles te divertir et c'est surtout normal que tu ai un petit ami donc mieux je te laisse. Je ne vais pas t'épouser donc mieux je te laisse faire tes choix et vivre un peu sans pourtant m'effacer. 


Je la vois esquissé un sourire. 


Nelly : Merci. 


Moi : Il est sérieux ?


Nelly : Jusque là, tout va bien, 


Moi : Il a intérêt sinon il devait voir.  Si il déconne un seul jour, une seule seconde,  je vais me charger de lui et le faire enfermer. 


Nelly ( souriant )  ; C'est un bon garçon. 


Moi : Hum...  Vous avez des rapports ? 


Son sourire a disparu, son visage se décompose, elle est toute pâle désormais. 


Moi  : Ne me regarde pas comme ça, tu as bien dit que tu es une grande fille donc il n'y a aucun sujet tabou. Tu m'as dit que c'est ton petit ami moi je veux savoir si vous avez des rapports et si vous vous protéger. 


Nelly : Je ne peux pas parler de ça avec toi ( gênée ). 


Moi : Pourquoi pas ?


Nelly' : Tu es mon grand frère. 


Moi : Et ?


Nelly : Il faut que je rentre, maman doit m'attendre. 


Ummm !!

Je sais qu'elle cherche juste une excuse pour rentrer à la maison afin d'éviter cette conversation. Elle a dit que c'est une grande, qu'elle assume maintenant jusqu'au bout..


En tous les cas, à partir d'aujourd'hui, ce garçon je l'aurais à l'oeil et à la loupe.


Je l'ai regardé se lever et prendre la porte mais je l'ai finalement accompagner prendre un taxi. Avec tout ce qui se passe dans ce pays,  vigilance obligatoirement. Journée comme soirée, il faut rester prudent. J'ai regardé la Bouille de chaque conducteur avant de me décider à  la laisser partir. 

J'ai pris la plaque Et je l'ai laissé partir puis je suis retourné chez moi. 

Être sur terre et à pog c'est vraiment l'ennui, je n'ai rien à faire.  C'est pour cela que parfois je demande moi-même à remonter même si ce n'est pas encore mon temps. La fatigue et l'ennui du pays fatiguent. C'est pour cela même que je descends toujours et d'abord à Libreville histoire de prendre une dose de fun avant de rentrer. 





**Éric 




_Un an plus tard




Papa : Kasseim  ? 


Moi ( regardant Kadir )  :  Papa ?


Papa : Tu répète ce que tu as dit ?


Moi : Je ne veux pas rentrer tout de suite papa... J'ai mes affaires ici et il faut je sois là. 


Papa : Parce que tes affaires sont plus importantes que ta famille  ?


Moi  : Papa ... 


Papa  : Je dois te voir au Maroc dès le retour de Kadir. 


Moi  : Hein ?


Maman : Éric ta soeur se marie, il faut être là aussi voyons. 


Moi : Je sais maman et je serai là, je ne comprends pas pourquoi papa veut absolument que je rentre maintenant. 


Papa : Parce que je ne vois pas ce que tu fais à glander là-bas. Tu as des affaires okay tu dois rentrer aussi chez toi de temps en temps, tu peux les gérer d'ici tes affaires.  Kadir rentre dans quatre jours, je dois te voir ici dans quatre jours avec ton frère. Il y'a la famille de Nabil qui est là, ne me fais pas passer pour un idiot. 


Moi : C'est qui Nabil ? Quel est le rapport entre Nabil, sa famille et mon retour. 


Papa : C'est ta femme. 


Moi : Hadha hu madha  ( c'est  quoi )  ? 


Papa  : Kasseim  ?


Moi : Non papa ! Ça, c'est votre affaire parce que je n'ai rien à gérer avec cette famille et encore moins cette Nabil que je ne connais pas. 


Papa : Je vais pardonner ton écart et réitéré ce que j'ai déjà dit,  dans quatre jours,  je dois te voir ici. 


Moi  : Mais ... 


Maman : Éric  ?


Moi : Maman, passe moi papa s'il te plait. 


Maman : 'ant taerif waldak ( tu connais ton père ). 


Moi ( sentant la colère montrer )   : Et alors ?  Est-ce qu'il se rend seulement que je ne suis plus un petit garçon  ? 


Maman : Justement ! A toi de venir le lui rappeler. Dans quatre jours comme il l'a dit, tu rentre d'accord  ? 


Moi  : ... 


Maman : Kasseim  ?


Moi  : J'ai compris maman. 


Maman : Voilà,  c'est mieux.  Kasseim,  tu dois rentrer. Je vous laisse d'accord  ?


Clic !


Je regarde Kadir qui souris, ça m'énerve franchement. Il a souvent quoi papa à vouloir tout gérer  ? Qu'il gère sa vie,  ses affaires, Maman et il peut même gérer Kadir mais pas moi. 

Je ne supporte pas être surveillé et acculé. 


Kadir c'est mon jumeau, il vit au Maroc. 

On y vit tous d'ailleurs sauf que j'ai eu envie de changer d'air et je suis bien content de l'avoir fait vu que j'ai rencontré Mira. 


Moi : Qu'est-ce qui te fait ainsi sourire Kadir  ?


Kadir ( se calant dans le fauteuil )  : Non non, rien. 


Moi : Parle, je sais qu'il y'a quelque chose,  que tu veux dire quelque chose. 


Kadir : Pourquoi tu ne veux pas rentrer  ?


Moi  : Ce n'est même pas que je ne veux pas rentrer, c'est juste que je ne veux pas rentrer et laisser certaines ainsi et c'est quoi cette histoire de Nabil  ?


Kadir  : C'est la fille d'oncle Hadir,  l'ami de papa.  Tu ne te rappelle pas ?


Moi : Si mais pourquoi il veut la caser avec moi  ? Qui leur a dit qu'on choisit pour moi  ?


Kadir  : Vas demander a ton père. 


Moi : Tout ça des de votre faute à  Hamira et toi, vous l'avez laissé gérer vos vies et maintenant il pense faire de même avec moi. 


Kadir  : C'est  mon père Éric. 


Moi : Je le sais et je le suis aussi sauf que je ne peux pas le laisser faire des choix aussi primordiaux dans ma vie.  Quelqu'un a choisi maman pour lui ? Non,  pourquoi veut-il alors le faire pour nous ?


Kadir : C'est le grand Kasseim, tu sais comment il est. 


Moi : Je sais aussi comment je suis.  


Kadir : Mais ce n'est pas un mauvais morceau aussi. 


Moi : J'ai déjà mon parfait morceau, je n'en veux pas d'autres. 


Kadir : Pffff ! Tu fais quelle comparaison là  ?  C'est d'une gamine de 21 ans que tu parle. 


Moi : Elle a 22 ans. 


Kadir : Tu en as 27 ans Kasseim. 


Moi : Je le sais Kasseim. Elle est plus mature que le pense. 


Kadir : Parce qu'elle te fait des prouesses entre quatre murs  ?


Moi : Parce que c'est ça une relation tu pense  ?


Kadir  : Que je sache, tu es resté avec elle parce qu'elle te satisfait puissance beaucoup non  ?


Moi : C'était ça au début mais ça a longtemps changé maintenant. 


Oui, au début avec Mira c'était comme ça et pour ça mais les choses ont largement changées depuis. 

Ça fait deux ans aujourd'hui qu'on est ensemble, je ne serai pas resté aussi longtemps si ce n'était que purement sexe... J'ai appris à apprécier sa folie. 

22 ans Okay mais cela m'importe peu, ce n'est pas comme si j'étais dans la trentaine aussi. Je n'ai que 27 ans donc... 


Kadir : Je n'y crois pas en tout cas. Les filles d'autres cultures franchement... Surtout les gabonaises. 


Moi : Mais tu n'es pas obligé de le croire aussi, il agit de ma relation et les avis extérieurs sont nocifs. Il faut arrêter les idées reçues, tu n'as pas touché pour voir. 


Kadir : Oh si et je te l'accorde, au lit elles sont imprenables surtout les filles de l'ethnie... Comment ça se dit encore ...  ( réfléchissant )  ? Bref,  je ne sais plus... Celles qui ont les reins apprêtés


Moi ( amusé )  : Reins apprêtés ? T'es bête. Tu parle des filles Punu. 


Kadir : Très bien, elles  !


Moi  : Mira ne l'est pas mais franchement hein... 


Kadir : Si c'est le sexe, tu peux toujours épouser Nabil et gérer la petite là. 


Moi : Il faut changer Kadir. 


Kadir : Rentrons et admire ce que papa te propose. J'ai épousé une femme qu'il a choisi et je ne m'en plains pas, c'est une bonne femme. 


Moi : C'est bien pour toi. 


On a continué à  discuter un peu mais en langue. 

On a entendu la porte s'ouvrir et automatiquement on a levé la tête... Mira 


Mira ( enlevant sa chaussure )  : C'est moi bé... Hein ( nous regardant ). 


Un début de conséque...