Chapitre 13 : L'ouverture du testament
Ecrit par Fleurie
Trois semaines plus tard
°°° Bastath °°°
Je me promène dans la grande chambre à coucher, elle est juste magnifique. De la fenêtre, il y a une belle vue sur la rue. C’est un joli appartement neuf, moderne, très lumineux, dans une petite résidence très calme, sécurisée avec place de parking privé, situé au premier étage, dans le centre ville. Il est composé d'une salle de séjour, d’une salle à manger avec coin cuisine équipée moderne.
Je pense que j’ai enfin trouvé ce qu’il me faut. Il m’a fallu trois semaines. J’ai parcouru presque toutes les résidences de Cotonou, lol.
Moi ( regardant le jeune homme ) : Je crois que je prendrai celui-ci. Il me plaît beaucoup et c’est calme ici.
Lui ( notant dans son carnet ) : Okay madame, vous allez me suivre pour remplir les formalités.
Moi : Bien sûr.
Je l’ai accompagné pour régler toutes les formalités concernant l’appartement. Il ne me reste qu’à emménager. L’appartement est un peu cher, mais il en vaut vraiment la peine.
Après m’être chargée des dernières formalités de l’appartement, je me suis souvenue que je dois annoncer la nouvelle à quelqu’un.
Dehors, il fait une chaleur accablante. Avec toutes les atrocités qui surviennent dernièrement dans ce monde, on ne sait plus quel temps il fait. Je ne saurais dire si c’est l’harmatan qui cède déjà sa place à la saison pluvieuse. Je me suis engouffrée dans ma voiture. Ah oui, je roule qu’est ce que vous croyez. Ma sœur Nora a mis une belle Mercedes à ma disposition. Une fois confortablement installée, j’ai sorti mon téléphone portable de ma sacoche. Ensuite j’ai lancé l’appel.
Elle ( décrochant ) : Allô ma fofolle.
Moi : Devine quoi ma belle ?
Elle : Tu as pu trouvé un appartement ?
Moi ( souriant ) : Tu es toujours intelligente.
Elle : Oui comme toujours, dis tu as quel programme pour cet après midi ?
Moi : Bah rien comme je travaille pas encore, je n’ai rien de prévu.
Elle : Ça tombe bien, je t’invite dans trente minutes au restaurant. Je prends ma pause tout à l’heure, rejoins moi à notre coin habituel.
Moi : Cool Nora.
J’ai rangé mon téléphone et j’ai mis le contact pour m’y rendre.
°°° Enora °°°
J’ai ôté mes lunettes de soleil en entrant dans la salle. Je la parcoure du regard à la recherche de Bastath. Je l’ai enfin aperçue, elle est assise au fond de la salle me faisant un signe de la main. Je me suis approché de la table. Nous nous sommes fait les bises.
Moi ( m’asseayant ) : Je vois que tu t’en sors bien. Tu ne te perds plus krkrkrkrkr.
Elle : J’avoue que Cotonou a un peu changé, mais je me retrouve. Après tout, je suis née ici. Alors dis moi comment ça se passe au boulot.
Moi : Rien de particulier, je tiens le coup. Mon père me manque. Sa présence dans l’entreprise, tout le personnel ressent son vide.
Elle a caressé ma main, qui est posée sur la table. J’ai senti un petit soulagement.
Elle : Je suis là ma chérie, ça va aller tu es plus forte que ça. Et je le sais. Ne te laisse pas abattre.
Moi ( retenant mes larmes ) : Merci Basta tu es un ange.
Elle : C’est normal. Alors ( parcourant le menu ) que prendras tu ?
Moi : Un cocktail ira pour moi. Je n’ai pas si faim, je prendrai de la salade de chef.
Elle a fait signe au serveur, qui est venu vers nous. Nous avons passés les commandes.
Moi : J’ai une proposition à te faire. Je sais que tu es venue pour passer quelque temps au pays. Je me suis dit que tu voudrais t’occuper également.
Elle : Que veux tu dire Nora ?
Moi : Nous avons le poste d’assistante de direction qui est libre. Donc j’ai directement pensé à toi. Je ne sais pas ce que tu en penses, c’est à toi de voir, en plus tu as déjà ton Master dans ce domaine.
Elle : Euh je…je n’y ai pas pensé. Mais à bien y réfléchir, c’est une très bonne aubaine que tu m’offres. Je l’accepte.
Moi ( ravie ) : Merci d’avoir accepté. Tu te présenter as demain à l’entreprise BUYRIGHT avec tes dossiers à 8h. Sois ponctuelle.
Elle : Ça marche, je te remercie énormément. Tu en fais tellement pour moi. Tu as un grand cœur, merci.
Moi : Arrête un peu Basta les sœurs sont faites pour ça. J’ai une nouvelle à t’annoncer.
Elle : Dis moi.
Moi : Nous avons reçu l’appel du notaire de mon père. Le testament sera lu demain, à la maison. J’ai l’impression que mon père savait que sa mort était proche.
Elle : Pour un homme de son genre, ce sont les dispositions à prendre. Et c’est évident selon moi. Je dirais que c’est juste une coïncidence, enfin je crois.
Moi : Si tu le dis. ( Regardant ma montre ) je sais plus ma chère.
J’ai enfoui ma fourchette dans la salade. Rien qu’à lui parler de cela, j’ai eu une boule au ventre.
[ … ]
Nous avons fini notre repas. Il est temps pour moi de retourner au bureau.
Moi : J’y vais on se retrouve ce soir.
Elle : Okay je vais passer voir ta mère et Ayanda. Ta sœur me réclame trop.
Moi : Okay.
Tard dans la soirée
Je suis rentrée plus tard que d’habitude. J’en connais qui me fera siffler les oreilles. Il y avait trop de travail à faire dans la semaine. J’ai préféré en faire un peu. C’est à pas nonchalants que je me suis dirigée dans la maison. A force de toujours porter ces hauts talons, j’ai les chevilles douloureuses. Mais il n’y a rien à faire, c’est le métier. Et il faut supporter.
Une bonne odeur appétissante émane de la cuisine. Je me demande qui prépare. Mon employée a eu une permission pour aller au village. Bien sûr, c’est mon époux. J’ai posé mes affaires et je me suis ruée dans la cuisine. A ma grande surprise, c’est Bastath qui que j’ai aperçue faisant la cuisine.
Moi ( derrière elle ) : Oh je pensais que c’était Ronan.
Elle : J’ai voulu vous faire la surprise, mais ce n’est plus possible, tu viens de découvrir.
Moi ( lui touchant l’épaule ) : C’est gentil de ta part, en plus je suis crevée. La journée a été très chargée. Que prépares tu ?
Elle : Du spaghetti bolonnaise.
Moi : Waouh, on mange italien ce soir alors. Dis aurais tu vu Ronan par hasard.
Elle : Nope Nora, je suis seule dans la maison. Tu n’as pas à me remercier. Monte te préparer, nous allons passer à table.
Moi : Okay.
[ … ]
Je prenais ma douche, lorsque Ronan s’est joint à moi.
Lui ( me prenant par la taille ) : Alors comment va mon épouse ?
Moi : Super fatiguée, tu n’imagines pas.
Lui ( mettant sa main dans mon entrejambe ) : Alors laisse moi prendre soin de toi.
Moi ( la retirant ) : Pas maintenant chéri, Bastath nous attend.
Lui ( baisers dans le cou ) : Juste un coup mon cœur, tu me rends fou. Elle peut toujours attendre.
Il a mis son index sur mes lèvres, m’empêchant de répondre. Il a par la suite emprisonner mes lèvres dans un long et tendre baiser. J’y ai répondu sans résister. C’est ainsi que nous avons fait l’amour avant de descendre.
[ … ]
Ronan : C’est très délicieux ton plat Basta. ( Se nettoyant la bouche ) je n’ai jamais mangé un spaghetti bolonnaise aussi bien réussi.
Elle ( lui souriant ) : Merci Ro
Lui : Pourrais-je en avoir plus ?
Elle ( se levant ) : Bien sûr
Elle a voulu lui reservir, mais j’ai été plus habile qu’elle. C’est la première fois que je vois mon mari manger autant et faire ce genre de compliment.
Moi ( souriant ) : Ne te gêne pas, je le ferai.
Elle a paru hésiter pendant un instant, mais elle a continué de manger. J’ai ressenti une gêne dans attitude. C’est mon amie oui, mais je dois être prévoyante. Il y a de cela deux semaines après son arrivée, j’ai appris des rumeurs sur elle et mon mari. Je n’ai jamais abordé ce sujet avec aucun d’eux. Je fais juste comme si de rien n’était. S’ils font semblant devant moi, je sais que la vérité éclatera un jour. Mais pour l’instant je n’ai aucune preuve. Concernant mon mari, je n’ai pas oublié son passé. Je l’aime certes, mais la confiance n’exclut pas la méfiance.
Je l’ai servi et nous avons dîné dans une ambiance très calme cette fois ci.
Le lendemain dans l’après midi
Nous sommes toutes les trois assises dans la chambre de mom. Le notaire a prévu passer à la maison. Ma mère a perdu du poids depuis la mort de mon père. Elle a l’air très triste. La famille est au complet, nous n’attendons que l’avocat de mon père.
[ Bruit de porte ]
Laure ( à ma mère ) : Excusez moi madame, le notaire est là.
Mom : Fais le entrer, et installe le convenablement. Nous allons descendre .
Laure : D’accord madame.
Mom : Les filles allons y.
Quelques minutes plus tard
Nous nous sommes installées dans le canapé. Le notaire en question prenait un appel. Lorsqu’il s’est retourné, je n’ai pas pu m’empêcher de montrer ma surprise.
Moi : Bonjour Monsieur, comme ça l’on se retrouve encore.
Lui ( me serrant la main ) : Bonjour madame, maître AJAVON pour vous servir.
Moi : Appelez moi Enora, ravie de faire votre connaissance. Je suis la fille aînée de votre défunt client.
Maître AJAVON est le jeune homme que j’avais cogné à l’aéroport. C’était le jour où nous étions rentrés de notre voyage de noces. Que le monde est petit.
Il a salué ma mère et Ayanda. Cette dernière ne fait que tirer la tronche depuis ce matin. Il a par la suite pris place en face de ma mère.
°°° Léontine °°°
Maître AJAVON a ouvert sa malette, pour en sortir des documents. Il les a tous déposé, et il a pris le premier et nous a toutes regardé. Les battements de mon cœur ce sont accélérés. Après avoir ouvert l’enveloppe qui était cachetée, il s’est mis à nous fixer intensément.
Lui : Je suis présentement ici à cause du rapport qui existait entre votre père et moi. C’est la raison pour laquelle je me suis personnellement déplacé. Je suis là pour vous dire les dernières volontés de Jean-Étienne QUENUM.
Moi : Nous vous écoutons maître.
Lui : Vous toutes ici représentez les héritières du défunt. Voici ses dires
J'institue pour légataires universels mes filles ( Enora et Ayanda QUENUM ). Elles recueilleront dans les proportions suivantes : les 2/3 à Enora de mes entreprises et les 1/3 à Ayanda. Enora sera la directrice générale des entreprises du Nigeria et de Botswana. Bien qu’Ayanda ait reçu sa part, elle n’y accédera que lorsqu’elle sera posée. Dans le cas échéant, elle ne disposera de rien. À mon épouse Léontine, je lègue la maison et les succursales de BUYRIGHT du Bénin. Elles disposeront de tous les biens meubles et immeubles présents et à venir qui composeront ma succession au jour de mon décès. Cet acte révoque tous les testaments faits antérieurement.
Après cette lecture, il nous donné des copies. Au bat d’elles se trouvent la date et la signature de Jean.
Lui ( nous regardant à tour de rôle ) : Avez-vous une préoccupation ?
Ayanda ( se levant subitement ) : Je ne suis pas d’accord, j’exige et réclame ce qui me revient de droit. Je suis assez grande pour gérer ma part de l’héritage.
Le notaire : Calmez vous.
Elle : Il en est hors de question, vous allez me la donner et sur le champ.
Enora ( intervenant ) : N’as-tu pas écouté les dernières volontés de ton père ?
Elle : Tu m’adresses autrement la parole. Tu as toujours été la préférée de nos parents sniff… tu as toujours tout eu. Je parie que tu es contente d’être l’héritière majoritaire et l’actionnaire de ses entreprises,... sniff je te hais Enora je te hais.
Je me suis levée pour la tirer par le bras. Le spectacle devenait très embarrassant.
Moi : Excusez moi.
Je l’ai entraînée à monter avec moi. Une fois dans ma chambre, c’est avec une rage que je l’ai jetée sur le lit.
Moi ( très énervée ) : Quelles sont ces manières de te comporter devant le notaire ? As-tu fumé du goudron ou quoi ?
Elle : Tout est de ta faute maman de ta faute. Toute ta vie ne tournes qu’autour d’Enora. Je vous déteste toutes les deux. Je veux ma part, Enora ne se chargera de rien. Tu m’entends.
Je n’ai pas su à quel moment je l’ai giflé. Elle me tellement hors de moi.
Elle ( massant sa joue ) : Tu m’as giflé à cause d’elle.
Moi ( prenant conscience de mon erreur ) : Calme toi chérie ce n’est pas ce que tu crois. Je suis désolée je n’aurais pas dû.
Elle ( en larmes ) : Mais tu l’as fait. Je vais vous rendre la vie impossible dans cette maison maman. Tu viens de me prouver que tu la préfères mille fois à moi.
Moi : Ayanda ce n’est pas ce que tu crois.
Elle : Peu importe maman, tu ne m’as jamais aimé.
Moi ( dépassée par ses propos ) : Tu ne sais pas ce que tu dis. Je te propose de te calmer et après on en reparlera.
Elle : Je n’ai rien à te dire.
Elle s’est levée et m’a claqué la porte au nez. Ma fille est si insolente. J’ai fait tout en mon possible pour bien l’éduquer. Mais Ayanda est irrécupérable. Ce n’est pas pour rien que son père nous défend de lui laisser sa part. A 27 ans elle fait toujours la licence. Elle a maintes fois doublé la classe. Chaque année, on lui change d’université, toujours sans résultats. Elle ne fait que croquer la vie et refuse d’utiliser sa cervelle.
J’ai senti une main me toucher l’épaule. En me tournant, j’ai croisé le regard de Nora.
Elle : On pouvait vous entendre depuis le bas. ( Regardant autour d’elle ) où est elle ?
Moi : Sûrement dans sa chambre. Chaque jour, il devient plus difficile de la contrôler. Je suis dépassé par ses comportements.
Moi : Ne te decourages pas maman, elle comprendra un jour.
Elle : J’en sais rien ma fille.
Moi : J’ai du laisser le notaire pour venir te voir.
Moi : Allons finir la réunion .
Elle : Je promets lui parler maman.
Nous avons pris tous les papiers de l’héritage, avant de raccompagner le notaire. Ce sont de lourdes responsabilités qui m’attend entre désormais. J’espère être à la hauteur.
Au même moment dans le bureau de Ronan
°°° Ronan °°°
J’ai à peine fermé l’ordinateur portatif, lorsque la porte s’est ouverte sur elle.
Moi ( la dévorant du regard ) : Tu es époustouflante ma chérie.
Elle ( se mettant sur le bureau ) : Je le suis rien que pour toi.
Moi ( la tirant vers moi ) : Que tu m’as manqué.
Elle : Ah oui montre moi combien, je suis tout à toi.
Je me suis levé pour verrouiller la porte. Je me suis débarrassé de mon costume. Elle s’est approchée de moi et j’ai capturé ses lèvres pulpeuses. Elle a un goût de fraise. Elle sait que j’adore ça. Lentement ma main s’est glissée dans son soutien gorge à la recherche de ses seins volumineux. Je me suis mis à titiller et pincer les mamelons.
Elle : Ahhhhhhh Ro oui.
Moi ( dans le creux de son oreille ) : Tu aimes ça
Elle ( gémissant ) : Oh oui !!!!!
Elle s’est arrêtée un instant pour m’entraîner dans le fauteuil. Elle a ouvert la fermeture de mon pantalon. Antonin était déjà dressé. Elle s’est agenouillée entre mes jambes. Elle s’en est emparé, d’un geste lent, elle l’a englouti dans sa bouche. Tout en soutenant mon regard, elle a commencé par faire des vas et viens dans sa bouche. Elle s’y connaît si bien. C’est dans cet atmosphère que j’ai atteint l’extase.