Chapitre 13 : Menace
Ecrit par Boboobg
.... Tracy....
J'ai l'impression que je viens de porter toute la masse de la terre sur mon crâne non sur mon corps entier. On dirait qu'un camion citerne vient de me marcher sur tout le corps. C'est bizarre j'ai une envie terrible de defequer.
Je me lève tel un cadavre embulant et me dirige direct dans les toilettes de Ray. Je n'ai pas le temps de fermer la porte après moi. Au lieu d'excrements, c'est un genre de liquide qui sort de mon orifice. Et la douleur qui l'accompagne me fait grincer des dents.
Je baisse les yeux pour remarquer qu'il s'agit de sperme mélangé a du sang. Je lève les yeux paniqué quand je rencontrent le regard rieur de Ray qui est debout devant la porte. En l'espace d'un instant, j'ai l'impression de voir un autre.
Moi:(derouté) pourquoi tu me regardes comme ça ? Qu'est ce qui c'est passé ?
Lui:(mine de rien) c'est ta posture sur le siège des toilettes qui m'amuse. Qu'est ce que tu as à regarder le sanitaire ?
Moi:mais qu'est ce que tu m'as fait, je me sens mal merde !
Lui:(inquiet) mal ? Comment ça mal ?
Moi:(grimacant en me plaçant dans la cabine de douche) j'ai mal partout comme si on m'avait battu. Et de plus, j'ai l'impression d'avoir....
Lui: d'avoir ?
Moi: non laisse tomber, dis moi juste ce qui c'est passé ?
Lui:(desole) moi même je comptais sur toi pour le savoir. Je me suis juste rêveillé avec la gueule de bois il y'a une heure. Je ne me rappelle même plus de ce qui s'est passé ! Et comme j'avais une faim de loup, je suis partie nous acheter du coupé coupé !
Moi:(dégouté en ouvrant le jet de douche) je crois qu'on a dû faire l'amour et qu'on a utilisé l'autre trou !
Lui:(amusé) de quoi tu parles, tu sais que je déteste ce genre de chose. Quel autre trou ?
Moi:(grimacant car le contact de l'eau sur mes fesses me fait mal) de quoi tu veux que je parle. Je me réveille avec l'anus en feu,tu en tire quelle conclusion !
Lui:(regard aguard) je ne suis pas sodomite !
Moi: merde je n'ai pas dis le contraire.(criant) pourquoi j'ai de blessures sur les fesses mon Dieu !
Lui:je suis trop choqué là, qu'est ce qu'on a bien pu faire?
Je me contente de me laver en silence. Je ne prendrai plus jamais cette chose.
Quand j'ai fini, je remets mes vêtements sans le caleçon que je n'ai pas trouvé et me place avec lui sur le lit pour manger la viande qui sont super bon.
Moi: (mangeant) je ne vais plus reprendre ta merde Ray !
Lui: pourquoi ?
Moi : pourquoi ? La dernière fois,j'insultes Lovely et me fait tabasser et aujourd'hui je me fais sodomiser par toi, avec des petites blessures partout ! Le comble, on ne se souvient de rien, tellement ta cocaïne nous a mis à l'envers. D'ailleurs je ne comprends pas, pourquoi c'est moi qui me retrouve avec autant de désagrément !
Lui: ce qu'on a fait, je ne sais pas et je ne suis pas fière ! Je ne me vois vraiment pas plonger mon bel engin là où tu sors ta merde !
Moi: tchrrr il est quel heure même ?
Lui: dix sept heures passés
Moi: waouh, j'avais peur qu'il fasse tard !
Lui : il est dix sept heurs du lendemain.
Moi:(realisant) quoi ?
Lui: on a dormi pendant presque vingt quatre heures chérie !
Moi: Oh my godness !
Je cours chercher mon portable qui etait bien sur éteind. Des que je le rallume, je tombe sur les appels en absence de mon père et des messages.
Moi:je dois rentrer tout de suite !
Lui: calmos, qui te surveille ?
Moi:moi père est là idiot !
Lui:ne me traite pas d'idiot ok ? Ce n'est pas de ma faute si tu ne tiens pas sur tes pieds après quelques snif !
Moi: tu as raison, c'est moi qui me suis procuré cette cocaïne, c'est aussi moi qui ai fait les lignes, c'est moi encore qui ai insisté pour que je snif cette merde (criant) et c' est encore moi qui me suis sodomiser pour ensuite avoir l'anus qui crie à l'aide et une envie bizarre de chier ?
Lui: sors d'ici salope !
Moi: hein ?
Lui: tu m'as entendu, sors de chez moi. C'est toi qui vient ici me retrouver à chaque fois. Personne chez toi ne te comprend, personne ne t'aime. Si je n'étais pas là a essayer de te sortir de temps en temps de ta vie minable, dis moi ce que tu ferai bien de tes journées hein ? Ingrate comme ça ! Et qui te dis que ce n'est pas toi qui m'a demandé de le faire hein d'ailleurs si je me souviens de quelques bribes, c'est toi qui te frappait les fesses avec ma ceinture ! T'es qu'une chaudasse ! Arrête de me faire du bruit et barre toi ! Salope
Je suis resté prostré devant lui pendant des minutes avant de prendre mes jambes et de m'en aller. Ce n'est pas la première fois qu'il me parle comme ça, ce qui me fait le plus mal, c'est qu'il ai raison.
Personne ne me comprend chez moi, personne ne se donne la peine de me demander ce qui ne va pas;Pourquoi je suis comme ça. Tous le monde se contente de me signifier que j'ai toujours tout mal, pour eux je fais toujours mal.
Meme Mireille ne réponds pas quand je l'appelle et papa est toujours occupé. Lovely quand à elle, fait comme ci je n'existe plus. Personne ne m'aide et s'en rendre compte comme ça, ça fait mal.
Je prends un taxi direction chez moi, je suis sûr que mon père m'attends de pieds fermes.
.... Alphonse....
J'ai l'impression que mon cœur va être arracher. Ma petite fille, mon bébé a disparu.
La police est là, c'est ce matin que nous nous sommes rendu compte qu'elle n'avait pas passé nuit à la maison. Je ne sais pas quoi faire, je me sens tellement impuissant face à cette situation.
Ou peut elle bien être ? On a répondu à toutes les questions des policiers, l'enquête est ouverte.
Es ce que les gens ce sont rendu compte de ma fortune et s'en sont pris à ma fille pour que je leur verse de l'argent, ou n'es ce qu'une fugue comme le soutient Love depuis ce matin?
Les enfants sont dans leur chambre . Il y'a trop de monde dans la maison pour qu'on les laisse traîner partout.
Love:chéri, tu ne veux pas que je te serve un truc à boire, ça va faire au moins deux heures que tu n'as rien bu.
Moi: ok, mais je vais aller prendre du Wisky dans la réserve.
Love: tu sais que j'étais contre le fait que tu appelles la police. J'ai été une ado aussi, tu vas voir qu'elle va réapparaître dans peu de temps.
Moi : c'est juste que voir la polie me...
Un policier : monsieur, je crois que votre fille est de retour.
Moi : quoi ?
Un policier : venez voir par vous même.
Je sors de la pièce où j'étais, suivi de love et du policier pour le salon des invités. C'est une Tracy normale qui répond aux questions des policiers. Elle raconte qu'elle a dormi chez une de ses amies et que son téléphone était éteint.
J'attends que tout ce beau monde ai quitté ma maison pour pouvoir exploser.
Moi(criant) : tu vas me dire maintenant ou tu étais passé et ce que tu as fait loin de la maison pendant vingt quatre heures.
Elle: je l'ai dit aux policiers papa, j'étais chez une amie et...
PAF ! c'est une cinglante gifle que je viens de lui donner.
Love : Alphonse !
Moi: quoi Alphonse ? Chez quelle amie étais tu hein ? On a appelé tous le monde et même la police. Tu penses que ma maison est une poubelle ou la cour du roi peto ? Tu penses que je n'ai pas vent de tout ce que tu fais dans la ville ?
Elle:...
Moi:j'ai d'abord cru que c'était juste une crise d'adolescence mais là je commence à avoir de sérieux doutes. Je t'ai donné trop de liberté à mon avis, dorénavant ma confiance, tu devras la mérité !
Elle:....
Moi: non seulement tu rapportes de sales notes ici, mais tu veux jouer à la dévergondée dans ma maison ? Tu ne sortira plus d'ici si ce n'est pour ton école. Ais juste un écart, un seul écart et tu verras ma colère s'abattre sur toi !
Sur ceux, elle coure dans les escaliers sans doute pour aller s'enfermer dans sa chambre. Je ne sais pas ce que j'ai raté avec cette enfant. Elle n'en fait qu' à sa tête et je commence à être saturé.
....trois jours plus tard....
.... Jonathan Ngakosso....
Cela fait une semaine, une semaine que je vais à chaque fois l'attendre à la sortie de l'hôpital pour essayer de lui parler. Mais à chaque fois, je repars bredouille car à défaut de me rembarrer, elle ne me répond même plus.
Malgré que c'est vendredi, j'ai quitté le travail plutôt en laissant des directifs. Je veux avoir au moins un semblant de discussion avec elle. Je veux lui parler, que l'on s'explique.
Ma tante est là depuis un moment, maman ne le sait pas encore et c'est aujourd'hui que je compte mettre tous le monde au courant sur l'existence de ma fille et surtout, avoir les réponses à mes questions.
Je gare et cette fois, je n'attend pas qu'elle ai fini. Je me présente à la réception et demande à la voir. Disant que je n'ai pas de rendez-vous mais que c'est mon thérapeute et que j'ai besoin d'enseignement urgent sur un traitement qu'elle m'avait prescrite.
L'on m'indique son bureau disant que je l'y attende.
C'est ça le Congo, on te laisse passer comme ça sans même savoir si tu lui veux du bien ou du mal. En plus c'est dans son bureau qu'on te fais attendre. De toutes les façons, il leur suffit juste de voir quelqu'un en costume et assez beau pour qu'ils se disent que c'est quelqu'un de bien.
J'ai le temps de voir tout ce qui s'y trouve. Sur son bureau, il y'a des photos de toute sa famille. Sa mère, sa sœur, la jeune fille qui m'avait fait remettre la lettre. Une photo d'elle en robe de mariée, regardant dans les yeux un homme qui lui sourit, ce doit être son mari. La jalousie prend place dans mon cœur, j'aurai pu être à la place de cet homme, elle aurait pu me regarder avec ce regard là au lieu de celui rempli de dédain que je rencontre à chaque fois.
Puis, mon regard se pose sur une dernière photo, il y'a là, Lovely qui tiens par la taille une petite fille à gauche et un petit garçon à droite. Ils souris tous et semblent être heureux. Mon regard se tarde sur les deux enfants qui semblent avoir le même age. La lettre de la fille parlait de sa demi sœur Hope mais d'où sort ce petit garçon ? Lovely aurait elle eux des jumeaux de moi ?
C'est sur ce questionnement que la porte s'ouvre sur elle. Son expression facile qui semblait paisible change en un instant. Elle est en colère que je sois venu jusque là !
Elle: sortez de mon bureau !
Moi: je n'irai nulle par Oko, je ne bouge pas d'ici.
Elle: vous sortez ou j'appelle la sécurité !
Moi: avant que la sécurité ne vienne, j'aurai eu le temps de crier que je suis le père de tes enfants. Et je penses bien que tous le monde ici te sait marié !
Elle tique sous la menace. Elle ne devait pas s'attendre à ça de ma part. Mais tous les moyens sont bon pour qu'elle m'écoute même si au fond je sais que je ne le ferai pas. Je ne permettrais jamais que l'on doute de sa bonne foi.
Elle: de quoi voulez vous parler ?
Moi: je veux que tu arrêtes de me prendre de haut, tutoie moi, c'est moi Lolo ton Nathan !
Je vois un éclair passé dans ses yeux à l'écoute de ce diminutif. Ça fesait tellement longtemps que je rêvais de l'appeler comme ça.
Elle: ne m'appelle plus jamais comme ça ! Tu as perdu ce droit !
Moi: je sais. Love je sais que je t'ai fait du mal mais les choses ne se sont pas passés comme tu le crois. Je veux juste que tu me laisses le temps de t'expliquer.
Elle(prenant place en face de moi, le visage impassible) : alors vas y, je t'écoute.
Moi: le soir de mon départ, tu étais venu me dire au revoir mais tu n'as pas voulu entrer car tu avais peur que maman te mette à la porte. Je t'ai accompagné prendre un taxi et je suis rentré.
.... Flash back...
J'ai le cœur en miette. J'ai longtemps penser au fait de tout quitter, ma famille, mes amis et surtout ma Lolo. Je l'aime tellement mais tellement fort que je n'imagine pas comment je ferai toutes ses années sans elle.
J'entre dans la maison, tout de suite maman me fait signe de la suivre dans sa chambre. J'y vais le cœur dans l'âme sachant de quoi elle va encore une fois parler.
Elle (me montrant la place à ses côtés) : tu y a mis du temps dehors. Avec qui etais tu ?
Moi: hum maman tu le sais très bien alors pourquoi vouloir qu'on se dispute encore une fois.
Elle: cette fille va te conduire à ta perte Jonathan. Mais qu'est ce que tu lui trouves hein.
Moi: elle est vrai maman, différente de toute les autres. Elle me fait me sentir unique et elle...
Elle(levant la main pour le stopper) : assez ! Jonathan, je te l'ai dit la première fois que tu me l'a présenté, je ne veux pas d'une souillon dans ma famille. D'une gamine avide d'argent, qui ne cherche qu'un bon partie dans ce Congo là !
Moi(m'enervant) : elle n'est pas avide d'argent. Je lui donne de l'argent parceque j'en éprouve l'envie. Elle ne m' a jamais rien demandé et ce parce qu'elle est pleine de principes. Maman c'est la femme de ma vie !
Elle(élevant la voix) : tu va mettre fin à cette histoire sinon je te renie Jonathan. Tu n'aura plus de mère et tu peux compter sur ton père pour me suivre.
Moi(ébahi) : tu ne ferai pas ça, pas juste pour m'éloigner d'une fille quand même.
Elle(sérieuse) : pas n'importe qu'elle fille. A cause d'elle, tu n'as pas cessé de repousser ton voyage. Tu as même fini par avoir un diplôme inutile en génie civile et tu vas commencer tes études d'ingénieur en retard de trois ans. Je n'ai pas mis mes enfants au monde pour que d'autres viennent me les prendre. Vous allez tous réussir et cette chose ne fera que t'attirer vers le bas. De plus, elle est kouyou tu te rends compte. Je ne veux pas de ses gens là dans ma famille un point c'est tout. Alors tu la laisse ou tu n'aura plus de famille. J'ai parlé, j'ai fini!
... Fin du Flash back...
Moi-"Je ne pensais pas te quitter pour autant. C'est pour cela que je suis toujours revenu. Je t'avais promis d'être là pour toi, de faire de ma lolo la femme de ma vie.
Je venais à chaque fois sans que personne ne s'en rende compte. Puis un jour, après un de mes séjours, j'ai reçu une enveloppe. On me disait que l'on savait tout. Il y'avait des photos de toi et de moi ensemble.
On me disait de te laisser sinon on raconterai tout à ma famille car on savait que je me cachais d'elle. Et puis au fil des jours, les menaces dans ma boîte aux lettres ont fait place à du harcèlement. On m'envoyait des photos de toi à l'université, on me menaçait qu'on te ferai du mal si je ne te laissais pas. Je m'en fichais car je croyais que c'était ma mère qui tentait de me faire peur mais je me rappelais que pour elle nous n'étions plus ensemble depuis des années. Et puis une fois, c'était une photo de toi et ta mère devant son petit malewa et une photo de ma mère et mon père dans une boutique pour chaussures. Le message disait, quitte là où ils seront morts dès demain, disparaît de sa vie.
Alors, j'ai disparu de ta vie. Je ne savais pas que tu étais enceinte, si je l'avais su j'aurai tout abondonné pour toi. Je sais que ça n'a pas été facile pour toi mais ça ne l'a pas été non plus pour moi.
Lovely, je suis désolé du mal que je t'ai fait et je veux aujourd'hui tirer cette affaire au claire. Aujourd'hui je veux découvrir qui etait derrière tout ça. Je veux reprendre ma vie peut être pas au prés de toi comme je l'aurai voulu mais au moins au prêt de mes enfants. Je veux être leur père, je veux qu'ils aient mon nom. Et je te jure Lovely, que cette fois ci, je ne laisserai personne même pas toi me prendre ce qui m'appartient".
Sur ceux, je dépose ce que j'avais apporté sur la table et me lève pour quitter son bureau.
Moi(devant la porte) sont ils tous des jumeaux ?
Elle:(petite voix) non
Moi: alors je veux ma fille. J'attendrai que vous me contactez toi et ton mari. Mais je n'attendrai pas plus d'une semaine.
Elle ne me répond pas mais je sais qu'elle est troublée par mes révélations. Ça a été un enfer pour moi de l'oublier.