chapitre 14

Ecrit par Djamila Diallo

Bonne lecture à vous 


- je pense que Hussein à raison la meilleure façon d'éclaircir cette histoire, c'est de faire un test ADN comme ça, tu sauras qui dit la vérité, Dit Rokia à Rachid.

- non mais tu te prends pour qui toi pour nous dire quoi faire dans cette maison ? Réplique Jaïna en colère.

Rokia : tu t'énerves pourquoi si tu sais que tu n'as rien à te reprocher ?

Jaïna : évidemment que je n'ai rien à me reprocher

Rokia : dans ce cas, prouve à ton mari que ce que raconte son fils n'est pas vrai en soumettant ta fille à un test ADN au lieu d'aller exposer ce problème chez les gens.

- Assez ! Ça suffit ! Exclame Chérif en colère

- j'en ai assez de vous entendre critiquer ma mère, ajoute-t-il puis il se tourne vers Hussein

Chétif : Hussein, ce n'est pas parce qu'elle n'est pas ta mère que tu vas te permettre de la brimer de cette manière en inventant des sottises sur elle pour la salir.

Hussein affiche un faible sourire puis répond en ces termes :

- je trouve ton habitude légitime frangin et crois-moi, je comprends parfaitement ce que tu ressens, car personne n'aimerait voir sa mère Humiliée, mais tu étais là, tu as tout vu et tu sais bien que ce n'est pas la première fois qu'elle m'insulte de cette façon. Depuis mon plus jeune âge ta mère me traite de fils illégitime alors qu'elle en a deux d'un autre homme dont une vie sous le toit de mon père. Donc, il fallait que je la fasse taire cette fois. Répond Hussein sur un méprisant

Cherif : (en colère)

Hussein : elle passe son temps à dire que ma mère était une femme indécente et sans aucune valeur et dont le mari a été forcé de l'épouser pour légitimer son enfant or elle, elle s'est mariée enceinte d'un autre. Alors laquelle des deux est indécente ?

- Hussein ! Tu penses que tu t'adresses à ton égal ? Jaïna n'est peut-être pas celle qui t'a donné la vie, mais sache qu'elle est aussi ta mère, j'exige donc que tu la respectes, j'espère que tu m'as bien comprise ? Exclame sa grand-mère en colère

Hussein : grand-mère donc maintenant c'est moi le méchant ?

- Hussein, va rejoindre ta femme s'il te plaît ! dit Aïcha en posant sa main sur son n'épaule

Il affiche un sourire en regardant jaina puis il est parti.

À la maison :

Hassan : j'imagine que tu n'as pas aimé l'attitude de mon frère tout à l'heure.

Moi : je suis très déçue de ton frère pour être honnête, jamais je ne l'aurais imaginé comme ça, insolant et agressif, tu as vu comment il s'est comporté envers Jaïna devant tout le monde ?

Hassan : Astou, tu sais bien que mon frère n'est pas quelqu'un de méchant s'il a répliqué aujourd'hui, c'est parce que Jaïna a pris l'habitude de l'insulter de la sorte devant les gens mets-toi un peu à sa place.

Moi : tu penses que ton frère est défendable après ce qu'il a fait ?

Hassan : écoute, Hussein et cette femme se détestent mutuellement et cela ne date pas d'aujourd'hui

Moi : peu importe de quand ça date, il ne devrait pas répliquer, c'est sa mère bon sang

Hassan : pardon ?

Moi : eh oui, la femme de ton père, c'est ta mère !

Hassan : je ne te conseille pas de répéter cette phrase devant Hussein chérie.

Hussein est arrivé dans cet intervalle de temps, je suis me suis précipitée dans la chambre visiblement sur les nerfs.

- on parlait justement de toi, dit Hassan.

- je vois, répond-il en se servant à boire

Hassan : alors c'est vrai que Halima n'est pas la fille de papa ?

Il fait signe que oui.

Hassan : mais de qui tu tiens cette information ?

- de ma femme, c'est elle qui m'a fourni l'information, c'est pour ça qu'elle est furieuse contre moi, répond-il en s'assoyant

Hassan : je comprends à présent sa réaction, apparemment elle sait bien de choses sur Jaïna.

Hussein : non, c'est plutôt sa tante qui sait des choses sur elle.

Hassan : ça alors !

Hussein : mais je n'en ai pas fini avec cette femme, l'heure a sonné pour la rendre la monnaie de sa pièce, je vais me servir de son mari pour la faire souffrir exactement comme elle le faisait avec ma mère.

Hassan : ...

Hussein : je ne compte pas m'arrêter là, je ferai tout mon possible pour la faire partir de cette famille.

Hassan : tu penses réellement que Chérif acceptera que papa répudie sa mère ?

Hussein : qui se souci de Chérif ? Il est trop minuscule dans cette histoire.

Peu de temps plus tard

Dans la chambre :

- mon frère est parti, me dit-il

Je ne réponds pas

Hussein : écoute chérie, je suis désolé pour tout à l'heure, j'avais perdu le contrôle

Moi : épargne moi tes excuses Hussein, tu as organisé ce dîner dans l'unique but de provoquer Jaïna puisque tu savais qu'elle n'était pas au courant pour le mariage de ton père et tu as organisé ce dîner pour accueillir cette femme.

Lui : quel est ton problème exactement ? Tu m'en veux parce que j'ai divulgué le secret de ta tante ou parce que j'ai remis cette femme à sa place ?

Pas de réponse

Hussein : elle m'a traitée de bâtard aux yeux de tous tandis qu'elle en a une qui vit sous le toit de mon père, qu'est-ce que tu voulais que je fasse ? Rester bouche bée peut-être ?

Moi : tu pouvais gérer ta colère par respect pour tes parents. Tu as humilié cette femme devant ses enfants Hussein, n'as-tu pas de cœur ?

Hussein : elle l'a bien mérité quand on sème le vent, on récolte la tempête, elle et son mari ont passé leur vie à rabaisser ma mère devant moi, je les ai rendus le pareil aujourd'hui devant leurs enfants.

Moi : on ne rend pas le mal par le mal Hussein.

Lui : je suis désolé de te dire ça, mais je ne regrette pas ce que j'ai fait et si c'était à refaire, je le referai encore et ce n'est que le début, je ne m'arrêterai pas tant je ne l'aurais pas mis à la porte.

Moi : pardon ?

Lui : oui, je ferai mon possible pour que son mari la foute dehors.

Moi : tu ne parles pas sérieusement, je suppose ?

Il affiche un faible sourire.

Moi : est-ce que tu sais au moins que Jaïna dépend de ton père ?

Hussein : et alors ? En quoi cela me regarde si elle dépend de son mari ? Mon désir le plus ardent dans ce monde, c'est de voir cette femme souffrir, je veux qu'elle souffre comme le faisait son mari avec ma mère.

Moi : qu'est-ce que tu peux être rancunier Hussein ! J'ai eu tort de te faire confiance. Tu as encore de la rancune, tu t'es réconcilié avec ton père uniquement pour te servir de lui. Ta haine est tellement profonde que tu ne réalises pas le mal que tu fais à tes frères consanguins.

Touché par mes propos, il sort de la chambre pour éviter d'envenimer les choses entre nous

Le lendemain après avoir fini de faire ce que j'avais à faire à la maison, je me suis rendue chez ma tante pour la tenir au courant de ce qui s'est passé la nuit dernière entre jaïna et mon mari avant qu'elle ne le découvre de quelqu'un d'autre.

Chez ma tante :

Moi : coucou !

- Hum ! Quelle surprise ! Dit ma tante en souriant

Moi : comment vas-tu tante ?

Elle : je vais bien merci et chez toi ? Ça va ?

- pour être honnête non, j'ai le moral un peu bas, dis-je en affichant un air inquiet

Elle : qui y a-t-il ?

Pas de réponse

- viens t'asseoir auprès de moi et raconte moi tout, ajoute-t-elle

Je suis allée m'asseoir auprès d'elle en ayant une horrible peur dans le ventre.

Elle : c'est ton mari ?

Je fais signe que non en secouant timidement la tête.

Elle : t'as fait une bêtise ?

Moi : disons que oui ! Parce que sans mon indiscrétion, il n'allait pas humilier cette femme.

Elle : qui ? Et de quelle femme parles-tu ?

Moi : Jaïna

Elle : Jaina ?

Moi : oui, Hier, Hussein l'a rabaissée devant ces enfants

Elle : et qu'est-ce que toi tu as avoir avec ça ?

Je ne réponds pas.

Elle : Astou ! Je t'ai posé une question.

- J'ai dit ton secret à Hussein pensant qu'il n'allait pas le divulguer, mais hier, quand Jaïna l'a insulté, il s'en est servi pour l'humilier, dis-je intriguer

Je pensais qu'elle allait m'en vouloir en apprenant cela, mais à ma grande surprise, elle éclate de rire comme une personne qui venait d'apprendre la mort de son ennemi.

- vas-y raconte-moi tout en détail, s'impatiente-t-elle en penchant sa tête pour mieux m'écouter en ayant un sourire victorieux aux lèvres.

Sans plus attendre, je relate les faits, elle n'en croyait pas ses oreilles

- seigneur ! Devant son mari et ses enfants ? Me demande-t-elle en écarquillant les yeux ?

Moi : oui, tout le monde était là

- mon Dieu ! Quelle honte ! Dit-elle en éclatant de rire.

Moi : je pensais que tu allais m'en vouloir tout en condamnant l'attitude de Hussein, mais apparemment tu es heureuse d'apprendre ce qu'il a fait à cette femme.

Elle : je ne vois pas pourquoi je condamnerai l'attitude de Hussein puisqu'il ne faisait que dire la vérité. Halima n'est pas la fille de son père.

Moi : moi par contre je n'ai pas apprécié la façon dont il s'est comporté envers Jaïna

Elle : il est où le problème ? N'est-ce pas elle qui l'a traité de bâtard en premier ?

Moi : mais ce n'est pas une raison pour la traité de cette manière. Jaïna est quand même sa mère tante, il la doit respect et considération

Elle : qui mérite respect et considération cette sorcière ? Dois-je te rappeler que c'est elle qui a détruit mon mariage ?

Moi : ...

Elle : je vois que tu n'es pas de mon côté sinon, tu n'allais pas dire une chose pareille.

Moi : je suis de ton côté bien sûr, mais toi mieux que personne sait de quoi est capable cette femme, j'ai juste peur pour lui, tu comprends ?

Elle : je comprends ton inquiétude, mais comment veux-tu qu'il réagisse si à chaque fois, elle le provoque ? Si Jaïna veut le respect qu'elle commence par se respecter elle-même d'abord en arrêtant d'insulter Hussein comme elle le fait chérie

J'allais dire quelque chose quand soudain quelqu'un frappa à la porte.

Moi : tu attends quelqu'un ?

- non, je n'attends personne, répond elle en allant ouvrir la porte.

Elle est allée ouvrir la porte et à sa grande surprise, elle voit Jaïna pointé devant sa porte.

Merci de m'avoir lu 
N'oubliez pas de liker si vous aimez l'histoire bisous


Les Frères Consangui...