Chapitre 14 : Godé (suite)

Ecrit par Boboobg

(suite) je dis hein vous vous prenez pour qui même pour venir me jugez...c'est vous qui connaissez la vie pour me traiter de méchante ? Ce sont vos enfants que je manipule ? C'est votre vie que je dirige ? Non mais de quoi je me mêle même ! C'est parce que je ne peux pas vous avoir dans mes mains ici, si non je gaspille même ma salive. Une seule chose, mes enfants ce sont les miens et ils vivent la vie que je leur ai donnée donc vos gueules de petites filles écervelées là mesdames monsieurs, allez les mettre ailleurs manci ! 



Donc je disais que je viens de bien crier sur ces sales kongosseuses qui me servent de domestiques. J'en ai en principe quatre sans compter le gardien, le jardinier et les chauffeurs. (rire) qu'est-ce que vous voulez, c'est comme ça quand on réussi tout ce que l'on entreprend, la jalousie c'est normal hein kiekiekie 


Je monte les escaliers pour aller me préparer. Mes fils ne vont pas tarder à arriver et George m'a prévenu qu'il vient juste avec les filles (Anna et Annis ses jumelles de neuf ans) de vrais perles ! Il y'a ma fille Sami mais elle, je ne sais plus ce que je vais pouvoir faire pour que madame prenne sa vie en main. Il a fallu que j'aille jusqu'à engagé des gens pour que cette histoire bête de va nu pieds là s'arrête non mais ! 


Moi Godé, je te paie des études en France. Tu as une vie de princesse et à vingt sept ans, tu tombe enceinte d'un moins que rien ? Et tu veux que j'accepte ça?non mais c'est mal me connaître ! 


Toute ces bêtises ont commencé quand elle a emmené cette espèce de petite traîné dans ma maison. Elle n'a fait que tourné la tête à mes garçons et résultats, jusqu'à aujourd'hui je peine à redresser Jonathan ! 


Il y'a vraiment des mères qui lavent leurs enfants dans des trucs bizarre. 


Je finis de prendre ma douche, et me place devant mon miroir pour arranger mes cheveux. 


George (le père) : tu es magnifique chérie ! 


Moi(le regardant à travers le miroir sourire en coin) : merci chéri, tu vas demander à ta fille d'être prête s'il te plaît ! 


George (venant m'embrasser) : j'y étais tout à l'heure, elle est déjà en bas avec les jumelles ! 


Moi:ho George est déjà là ? 


Moi: oui oui, (m'embrassant) bon je vais les rejoindre, on t'attends ma belle ! 


Les compliments de mon mari me mettent dans un état de plénitude. C'est bon de se savoir aimer même après tant d'années de mariage. J'ai connu George quand j'avais quinze ans, j'étais déjà très ambitieuse à l'époque, je savais ce que je voulais et je le voulais. Ses parents etaient riches comme les miens, il avait déjà toute une vie de richesse tracé devant lui et moi (comme le répétait m'a mère) je suis née pour le luxe. 


Notre mariage a eu des hauts et des bas, mais j'ai toujours su maintenir cette famille au top. Avoir le contrôle de tout, c'est ce qui m'a aidé. George n'est pas un homme fidèle, il ne l'a jamais été mais il a toujours su le caché et très bien même. Chez moi aussi ce n'est pas tout rose mais shuuut c'est un secret ! 


Je met une autre couche de fond de teint pour cacher ces quelques rides qui veillent malsainnement à traduire mon âge aux yeux de tous. C'est vrai que du haut de mes 56 ans(64 pour mon mari) je suis bien conservé et en forme. (sourire) j' ai toujours été une très belle femme, d'ailleurs toujours sollicité malgré le temps qui passent (rire) je n'ai rien à envier aux jeunes filles. 


Je descend retrouver ce beau monde au salon. Mes petites filles viennent me prendre dans leur bras. Je suis un peu déçu que leur mère ne soit pas, j'aime sa compagnie. Quand je me souviens de George quand je lui ai dit qu'elle sera sa femme, j'en aime une autre disait il et aujourd'hui ou en sommes nous ? C'est le seul de mes fils à m'écouter vraiment et c'est le seul qui est heureux même sans les apparences ! 


Il me gratifie d'un baiser sur la joue, avant de rejoindre sa sœur qui boude toujours pffff elle s'en remettra. 


Moi: mais il est ou cet enfant en fin ! 


George (le fils) : je l'ai eu il y'a quelques minutes, il est en route. 


Moi: hum, il m'a promis aller voir sa femme pendant ses vacances de fêtes et nous sommes déjà à une semaine là, je ne sais pas où il met sa tête hein ! 


George (mon mari) : il vient et on va passé une bonne soirée tous ensemble. Laisse les problèmes de côté chérie ! 


Hum celui là, a la chance que ses compliments de tout à l'heure agissent encore hein, si non, j'en aurai déjà fini avec lui là devant ses enfants tchrrr. 



... Jonathan.... 


Après ma discussion avec Lovely, je me suis rendu chez moi retrouvé ma tante. Mais la bonne dame jure qu'elle ne me dira rien sans toute fois que tous les concernés soient et pas tous les concernés, il y'a maman, papa et leurs enfants donc nous.


Je ne sais pas ce qu'elle trame mais je crois qu'il existe des rancunes entre elle et mes parents. Comme si elle attendait ce jour depuis des lustres.


Je gare à côté de la voiture de George, etant le premier née, c'est lui qui porte le nom de papa et de grand père (paix à son âme)! 


Tata(respirant) : hum Ça fait longtemps que j'ai mis les pieds dans cette maison hein !


Moi: et je ne sais toujours pas pourquoi tu es partis de là !


Tata (souriante) :patience Nathan ! Tout vient à point à qui s'est attendre !


Nous arrivons devant la grande porte, j'entre en premier. Le temps de prendre le couloir car Sami m'a écrit me prévenant qu'ils nous attendaient déjà à table car madame ma mère s'impatientait.


Nous pénétrons dans la pièce et je vais de suite embrasser ma mère qui est ravissante,suivie de Sami, Anna puis Annie. On se schek juste avec les hommes !


Le visage de maman change tragiquement d'expression quand elle remarque la présence de Tata Judith. Je sens qu'elle a envie d'exploser et de m'insulter. Ma mère adore tout contrôler et se retrouver comme ça, sur le fait accompli, elle en a horreur. Ce doit être pour ça qu'elle semble aussi en colère.



... Lovely...


Sans le savoir, je m'étais endormi après avoir fini de masser mon mari. C'est le bruit de son portable qui m'a tiré du rêve erotique que je fesais et ceux avec un homme dont le visage était brouillé. Les hormones de grossesse me jouent des tours maintenant ! 


Je bouscule le monsieur et lui tend son téléphone. Il s'assied de suite, après avoir échangé les salutations. Son visage se crispe tout d'un coup, il raccroche son téléphone. Pendant au moins cinq minutes, il fixe l'écran de son portable avant  de lancer celui ci contre le mur. Je sursaute, tellement le geste a été brusque !


Moi: chéri ça va?


Il ne prend pas compte de mes interrogations et sort tel une furie de la chambre. Prise de peur, je le suis juste en robe de-nuit que je suis.


Il se met à frapper comme un fou à la porte de Tracy. Celle ci, ouvre la porte le visage exprimant le sommeil et l'incompréhension d'etre ainsi réveillé. 

Sans dire un mot, Alphonse se saisi du cou de la jeune fille dont les pieds quittent le sol avant de l'envoyer valsé contre le mur du couloir. Un bruit d'os qui se brise retenti dans mes oreilles et instantanément, je pousse un cri d'horreur. 

Moi(horrifié) : Alphonse arrête ! 

Il est en train de la rouer de coup sans prendre en compte ses cris de douleur. Je viens pour essayer de m'interposer quand celui ci, me pousse avec une force extrême. Je me tombe sur mes fesses. 

Il n'arrête pas de la frapper et je remarque qu'elle a perdu connaissance sous les coups de son père. Je viens encore m'interposer quand Alphonse me donne une gifle cinglante qui me fait reculé d'au moins trois pas avec l'oreille gauche qui siffle. 

Moi (criant et pleurant) : au secours ! A l'aide ! 

Mustapha sort de nulle part en boubou sans doute alerté par le bruit ! 

Mustapha (arrivant avec Mari derrière lui) : madame ça va ? 

Moi(pleurant) : retenez le ! Il va la tué !










 
Le cœur a ses raison...