Chapitre 15

Ecrit par R.D

<< l'homme cherche la femme parfaite. La femme cherche l'homme parfait. Ils oublient tous les deux qu'ils ont été créés pour se compléter. >>

Fatima

Il a semblé vraiment surpris que je puisse prendre des initiatives mais je crois que je dois dire Adieu à la Fatima nulle et coincée qui ne pouvait même pas le regarder dans les yeux.

J'ai envie de me lâcher pour mon homme. Être coquine pour lui. Faire tout ce qui est en mon possible pour instaurer une complicité dans le couple.

Ce n'est pas facile mais je sais que je pourrais y arriver avec l'aide de mes psychologues de couple qui ne sont rien d'autre que Mounas et Karim.

Après avoir pris le dessus sur lui, j'ai repris sa bouche et croyez moi que ce baisé est tout sauf saint.

On sent nos deux corps en braise. Mon envie jumelé au sien crée un atmosphère un peu plus érotique. Je pense déjà à tout ce que je pourrais faire des cochonneries que j'ai apportée avec moi.

On s'est embrassés pendant un long moment avant que je ne pose ma bouche sur son cou tout en passant une de mes mains derrière pour masser l'arrière de son cou.

C'est aussi une des nombreuses astuces qu'on m'a donnée et paraît que ça fait un bien fou.

Il a poussé un grognement avant de glisser une de ses mains le long de mon dos jusqu'à la courbe naissante de mes fesses.

J'ai passé ma langue sur son torse avant de susurrer un de ces tétons.

Il n'y a pas que les filles qui ressentent des choses à cet endroit. Même les hommes ressentent du plaisir dans cet acte.

Et si je dois partager le peu de connaissance que j'ai, je vous dirais que c'est deux fois plus excitant de lécher le sein gauche que le droit, on ressent deux fois plus de plaisir.

J'ai fait revenir ses deux mains vers le haut avant de lui chuchoter.

Moi : n'oublie pas qu'aujourd'hui c'est moi qui mène la danse.
Ibrahim ( voix cassée) : c'est une torture pour moi de ne pas pouvoir te toucher.
Moi : tu n'as pas le choix.

J'ai entrepris par la suite de glisser ma langue sur son ventre dans une lenteur exponentielle.

Je ne me connaissais pas ces talents jusqu'à ce que je me sente assez forte pour pouvoir contrôler mon homme et croyez moi que c'est une très bonne sensation que de sentir une personne sous notre emprise.

On est libre de mener la danse, de le voir frémir et gémir d'envie dans nos bras.

Moi : on a toute la nuit pour se faire plaisir. On commence le premier round, ensuite tu me laisseras continuer ce que j'ai à faire.

À croire qu'il n'attendait que ça. Il m'a retournée très vite pour s'introduire par la suite d'un coup sec.

Ibrahim : tu me fais perdre la tête Fatima.

Ses mouvements de va et viens on très vite ampli la chambre de mes gémissements.

Il passait sa langue sur mon cou en même temps qu'il me pilonnait. Au début c'était violent, mais au final il a ralenti sa cadence.

Ibrahim : dis moi que tu aimes ma cochonne.
Moi : oui j'aime, continue.

Une des choses qui fait perdre la tête aux hommes, c'est de leurs dires des cochonneries pendant l'acte. Leur montrer à quel point on aime ce qu'ils nous font.

Comme je ne suis pas assez cochonne pour sortir des maux salaces de ma bouche, je me contente juste de lui dire que j'aime ce qu'il me fait.

Ibrahim : tu m'aimes ?

Si je l'aime ? Non mais il est devenu à la limite mon oxygène. Je ne me vois pas sans lui dans ma vie.

Je léchais le lobe de son oreille en même temps qu'il faisait des vas et viens.

Ibrahim : mets toi à quatre pattes.

Je me suis exécutée telle une automate.

Il a exercé une pression au niveau du bas de mon dos.

Ibrahim : c'est pour que tu apprennes à te cambrer.

C'est encore quoi ça ?

C'est vrai que je ne me sens pas trop à l'aise mais je présume que c'est parce que c'est le début.

J'ai essayé de me cambrer comme il a dit avant qu'il ne me pénètre à nouveau.

Il titillait en même temps mon vagin et le goût n'en était que deux fois plus exquis.

Cette position a durée un bon moment avant qu'il ne jouisse en retombant sur mon dos complètement éreinté.

On est resté silencieux pendant un long moment avant qu'il ne me prenne dans ses bras.

Ibrahim : tu es de plus en plus délicieuse.
Moi : pourtant on n'a même pas encore commencer.
Ibrahim : je n'en doute pas une seconde.

****

Ça a été difficile pour nous mais au final on a pu sortir du lit pour accomplir nos prières.

Il a commencé à se plaindre en disant qu'il avait faim. J'ai un mari énormément gourmand mais Bon je ne m'en plains pas.

Lorsqu'on a finit de s'habiller, nous nous sommes rendus au salon. Cette fois ci j'ai vraiment tenu à sortir le grand jeu.

On avait même prévu un des meilleurs cuisinier de la Guinée qui est à notre entière disposition.

Donc lorsqu'il a vu la table dressé, il m'a affiché un large sourire.

Ibrahim : qui t'as aidé à organiser tout ça ? Je suis sûr que tu n'as pas pu le faire toute seule.
Moi : tu m'en crois incapable ?

Après m'avoir tirée la chaise, il a contourner la table pour se mettre en face de moi.

Ibrahim : franchement, Je n'ai même pas de mot pour t'expliquer tout ce que je ressens actuellement. Le jour que mon père m'a annoncé que je devais me marier avec toi, j'ai vraiment crû que c'était une mauvaise blague. Dans ma tête je me disais, sûrement que c'est une matérialiste qui voulait simplement profiter. Mais grande a été ma surprise de me rendre compte que cette fois ci, papa m'a dégoté un trésor. Tu es une perle rare pour qui plusieurs hommes se battront. Tu es calme, poli, douce et le plus beau de tout, pieuse. Que demander de mieux ? Tu sais, mon passé n'a pas été un passé fabuleux. J'ai commis plusieurs erreurs et si je pouvais, Je serais revenu là dessus. Quand on dit que derrière un grand homme se cache une femme, c'est la stricte vérité. Tu me change en mieux chaque jour qui passe. Je ne savais pas que je pouvais ressentir ce que je ressens pour toi. Je ne te promets pas une vie de rêve étant donné qu'on est pas parfait, mais je ferais de mon mieux pour te rendre heureuse. Je t'aime Fatima Bah. Je remercie Dieu de m'avoir donné une femme comme toi.

Comment expliquer l'effet de ces mots sur moi ? Je ressens chaque fibre de mon corps qui vibre. Je l'aime cet homme. Je l'aime vraiment .

Moi : je t'aime aussi Ibrahim Bah et je ferais tout pour te rendre heureux.

Je n'ai pas pu m'empêcher de couler quelques larmes que j'ai vite séché.

Ibrahim : maintenant, place à la nourriture.

J'ai éclaté de rire avant qu'on ne commence à dîner. On a parlé de tout et De rien et il a profité pour la première fois, à me parler de sa mère et leurs complicités. Je me rends compte une fois de plus de l'importance qu'une mère a dans nos vies. Profitons d'elles chaque jour qui passe parce que nous ne savons pas quand est ce que Dieu les rappelera à lui.

****

J'ai profité qu'il regarde la télé pour m'éclipser dans la chambre. J'ai encore pris une autre douche avant d'enfiler la nuisette rouge que j'avais achetée.

J'ai peignée mes cheveux pour les laisser à l'air libre. Après avoir mis un peu de parfum derrière le cou et sur le poignet de mes mains, je suis sortie de la chambre.
Je me suis d'abord rendu à la cuisine pour sortir la crème chantilly que j'avais mis au frais en arrivant.

Je suis revenue en me plaçant devant lui tout en secouant la bouteille du haut en bas.

Ibrahim : que me réserve cette petite coquine qui me sert de femme ?
Moi (souriant) : que des choses salaces.
Ibrahim (m'attirant vers lui) : tu es magnifique mon coeur.
Moi : tout ça c'est pour toi. Maintenant, laisse moi te napper comme bon me semble.
Ibrahim : je suis tout à toi… ..

Secrets de famille