Chapitre 15
Ecrit par Mareme Soda Thioune
Appel vidéo
- Oumou la plus belle, tu as grave embelli cousine comment tu vas ?
- Rire ! Beau parleur ! Ça va Fadel je vais bien .Nameuh nala deh (tu m'as manqué)
- Et moi donc ? Cette semaine, on a appelé trois fois d'affiler mais tu étais allée réviser. Oumou à ce rythme, tu vas finir fatiguer avant même le grand jour.
- C'est vrai, Fat kiné m'a dit que tu avais appelé. Ah comment faire cousin l'anticipé de philo approche à grands pas
- Je te fais confiance, tu vas réussir avec brio, repose toi bien. C'est important aussi, regarde tu as maigri
- T'es bien ingrat Frangin ! Tu fais comme si je ne suis pas là, alors que c'est moi-même qui a appelé Oumou khaïry pour qu'elle vienne te parler
Sur ces mots, les chamailleries commencent entre les deux. Moi je l'ai regardé amuser .C'est Tata Rokhaya qui intervient pour y mettre fin
- Mane Fadel khawma loutah ga gnak fayda rek (Je ne sais pas pourquoi tu es sans vergogne) Arrêtez moi ces enfantillages, vous n'êtes plus des enfants dois-je le répéter à chaque fois ?
- Maman toi aussi, on blague seulement ! Ne te méprends pas
- Yaw(toi) Fat kiné tais-toi ! Hey pousse toi Fadel , fais moi de la place un peu ; je veux parler à ma fille .Oumou, ma chérie comment tu vas, tu as maigri là !
- Tu as vu maman, Oumou elle ne s'occupe même pas d'elle, toujours sur les cahiers ,à apprendre .Elle ne se repose jamais
- Oumou, elle aime les études contrairement à vous. Suite à cette réponse cette dernière commence à bouder. Ce qui lui a valu des moqueries venant de Fadel.
La discussion continuait à bon train, Tata Rokhaya m'a encouragé et m'a ordonné de me reposer, et de bien me nourrir. Elle ne s'est pas limitée là, elle a demandé à la gouvernante de la maison de me forcer si toute fois je respecte pas ceci. Et cela m'a touché énormément. Elle est d'une gentillesse qui me laisse toujours ébahi. Je sens que cette famille, je le devrais tout au long de ma vie. Avec Safietou, on a parlé juste quelques minutes, avec sa grossesse avancé, le moindre d'efforts le fatiguait.
Cet appel m'a permis d'oublier ma dure semaine. Je ne sais pas pourquoi elle se comporte ainsi avec moi. Cette dame au début, je croyais qu'elle ne me portait pas vraiment dans son coeur. Là, j'en suis persuadé qu'elle ne m'aime pas. Depuis qu'elle est dans cette maison ,je n'ai plus de répit. Maintenant je suis obligée de cuisiner les week-ends, elle a fait croire à tout le monde que c'est moi qui a eu cette idée. Dieu sait comment, c'est dure avec les cours, et les révisions le week-end , je suis trop chargée. Mais je ne veux pas le dire à quelqu'un, je ne veux pas semer la zizanie dans cette famille qui fait tout pour mon bien-être. Ils ont tant fait pour moi. Même si c'est dure je vais supporter pour eux.
- Oumou !
Encore elle !
- J'arrive dis-je
Je me dépêche de lui répondre avant qu'elle commence à me blâmer comme à ces habitudes. Je ne sais pas qu'est-ce que je lui ai fait, pour qu'elle se comporte ainsi avec moi.
- Oui Tata, vous m'avez appelé ?
- Qu'est-ce que tu attends pour préparer le dîné me demande t-elle avec dédain
- Je dormais Tata, j'attendais un peu pour le faire
- Warnala déh, do déf dara si keur gui, fouy ga déh, teud akh nalaw rèk, princesse ga tèk sa bop ( tu ne fais rien dans cette maison à part dormir, tu te prends pour une princesse, c'est ça . Hautaine que tu es !
- Tata désolée ! Je vais de ce pas le préparer , ne vous inquiétez !
- Arrête moi ça ! Je ne suis pas ta tante ! Tu joues au satan avec tes ''désolée''. Je m'en fou vraiment. Maintenant sort laisse moi me reposer.
Je le regarde ahuri, apparemment elle n'a pas de coeur, autant de haine envers mon moi . Pourquoi ?
- Je m'en doutais que tu étais derrière tout ça ! Alors Tata, c'est toi qui force Oumou a cuisiné ,après tu nous a fait croire que c'était Oumou qui le voulait. Non mais comment oses tu ? Vielle mégère
- Hey modère ton langage jeune fille, Fat kiné je ne suis pas ton égal, je suis ta tante, tu me dois le respect, tu m'entends ! Et arrête de raconter des bêtises, je ne l'ai pas forcé à faire quoi que ce soit
- Tata arrête de dire n'importe quoi s'il te plaît, je sais très bien que tu es derrière tout ça, j'ai tout entendu. Et je sais bien que tu détestes Oumou ! Dis moi ce qu'elle t'a fait pour que tu te comportes ainsi avec elle ? Si tu remarques bien dans cette maison, c'est elle qui te respecte le plus. Pourtant elle pouvait bien le dire à ma mère que tu la forces à faire le ménage dans cette maison, mais elle n'a rien dit. Elle pouvait refuser mais elle ne l'a pas fait tout ça par respect . Mais tu n'as que faire de cela. Tu vois bien dans moins de trois semaines, elle dois faire son anticipé de philo là elle a besoin de réviser et de se reposer, et toi
- Hé ladjoumala (Ferme la) Fat kiné, Fiche moi la paix. C'est à cause de cette inconnue que tu me parles ainsi ? Moi, qui suit ta tante, la cousine de ton père. C'est à cause d'elle, que tu oses m'insulter ?
- Je m'en moque Tata ! Et arrête de la traiter d'inconnue, elle ne l'est point ,ça tu le sais très bien. Oumou ,c'est notre cousine, elle fait partie de cette famille. Et tu dois le traiter comme une membre intégrante de cette famille !
- Ce n'est pas à toi de me dire, ce que je dois faire
- Fat kiné, arrête c'est bon, je vais le faire. Ce n'est pas un problème, tu sais
- Toi ,ferme la ! Tu peux être contente maintenant ! Satan !
- Mais qu'est-ce qui se passe ici ? On vous entend crier, Tata Farimata qu'est-ce qu'il y a ? Demande Djamil en entrant dans le salon
- Il se trouve que ma tante nous a menti, elle force Oumou a travaillé, alors qu'elle sait qu'on a suffisamment de domestiques pour le faire . Mais sache une chose , je vais tout dire à ma mère !
Elle sursaute comme si elle avait peur ,avant de lui fusiller du regard
- Tata, pourquoi tu as fais ça ? À partir d'aujourd'hui, Oumou ne fera rien ici !
- Toi aussi, Djamil, tu vas t'y mettre ! Je vois que vous ne me respectez pas, c'est bien. Continuez ainsi
Après cette réponse, elle quitte le salon en me jetant, un regard noir, comme si elle voulait me tuer.
Mes larmes qui menaçaient de sortir, commença à couler. Depuis, toute petite je n'ai jamais supporté les disputes . À l'école je faisais tout pour éviter les problèmes. Ceci m'a valu toujours des moqueries de ma soeur qui me traitait de poltron
- Pourquoi pleures-tu Oumou ? Ne me dis pas que tu te laisses toucher par les paroles de cette mégère ? Qu'est-ce que je t'avais dit au début elle est pire qu'une sorcière. Tu vois c'est pourquoi je ne passe plus les journées ici, juste pour l'éviter. Mais je regrette, parce qu'en te laissant seule ici avec elle, je vois qu'elle te rend la vie dure
Djamil me regarda encore une fois, comme s'il voulait me dire quelque chose avant de sortir ,le visage crispé. Lui, je n'arrive pas à le comprendre, je le sens éloigné en même temps près de moi. Parfois je le surprend me regarder. Comme s'il regrette.
- Allons dans ma chambre
- Et le dîné ?
- T'es folle ou quoi ? Après tout ce qui s'est passé, tu veux encore le préparer. Hey Oumou arrête d'être tolérante ,tu sais bien que tu n'as pas à faire ça !
- Non juste pour aujourd'hui, viens m'aider s'il te plaît !
- Non , c'est hors de question ! Et si tu ne m'écoutes pas, je vais tout raconter à ma mère.
- Tu n'oseras pas !
- Oumou, tu me connais bien !
- Toi ! Je ne sais quoi faire de toi, allons-y
On resta à papoter quelques heures, jusqu'au dîné. Avant que je regagne ma chambre pour réviser. Tata Farimata, on ne l'a pas vu le dîné, depuis cet incident d'ailleurs. Je pense qu'elle ruminait sa colère, elle doit être vraiment fâchée. Honnêtement, ne pas le revoir m'a fait du bien.
Je me dirige sous la douche, pour prendre un bain avant de de porter mon pyjama pour me remettre à réviser.
J'étais à fond sur mes révisions quand j'entends quelqu'un toquer dans la porte
- Je peux dit-il devant la porte
- Oui entre dis-je un peu confuse de sa présence
Il entre en fermant la porte derrière lui avant de venir s'asseoir sur le sofa . Je ne peux m'empêcher de jeter un bref regard, il semblait plus beau de jour en jour. Ces paroles de la dernière fois me reviennent en tête et je me ressaisisse
- Qu'est-ce que tu veux ? Finis je par demander
- Oumou je voudrais m'excuser pour le comportement de ma tante
- Ce n'est rien, je lui en veux pas !
- Merci ! Tu révise quelle leçon ?
- L'Etat !
- Je viens de terminer l'Art !
- je vois, honnêtement Djamil qu'est-ce tu veux ? Si je me rappelle bien la dernière fois, tu m'avais interdit de t'approcher ,ni de te parler alors pourquoi ce changement. Je ne comprend pas !
- Je comprend que tu sois dure avec moi, en ce moment. J'ai été vraiment odieux, ce jour là
- tu étais ignoble Djamil ! Tu m'as blessé, bref je ne veux plus revenir sur ça, c'est le passé. Si tu n'as plus rien à me dire, tu peux me laisser me concentrer s'il te plaît
- Oumou il faut qu'on en parle !
- Non Djamil, on a plus rien à se dire !
- Oumou, j'ai beau le nié mais je n'en peux plus ! Tu me manques beaucoup dit-il d'un trait comme si ça lui brûlait les lèvres
Il se lève, et vient près de moi avant de prendre mes mains
- Oumou je sais que tu m'en veux , et je te comprend vraiment mais donne moi une chance de me racheter s'il te plaît
- Laisse-moi s'il te plaît ! Ahmada pourquoi tu me fais ça ? Tu m'as vu souffrir par ton comportement, et tu n'as rien fait pour me consoler. Tu n'as pas cherché à t'excuser où à voir comment je vais maintenant que j'y suis arrivé tant bien que mal ,à tout oublier tu viens me perturber
- Bébé s'il te plaît, écoute moi, je suis sincèrement désolé ,je regrette amèrement dit-il en cherchant à m'embrasser
Je détourne mon visage, il ne faut pas que je cède à la tentation. Dire que je n'en ai pas envi serait un mensonge. Mais je ne peux pas me laisser faire comme ça, après tout ce qu'il m'a dit non je ne peux pas
- Tes yeux te trahissent, tu en as autant envie que moi dit-il avec la voix suave regarde-moi Oumou, s'il te plaît regarde-moi, je ferais tout pour te faire oublier ce qui s'est passé
Avant de m'embrasser, au début, je n'ai pas répondu à son baisé, par la suite j'ai fini par le faire. Je ne pouvais plus résister. Il avait raison, que l'on avait tous les deux envie. Il y avait une sorte d'électricité entre nous. Il était évident qu'on était attiré l'un envers l'autre
- C'est bon ! Tu peux partir dis-je en essayant de me ressaisir.
Qu'est-ce qui m'a pris ! Je m'en voulais, il a fallu qu'il soit près de moi pour que je cède.
Il rigola d'un rire sexy, laissant apparaître ces belles fossettes . Avant de me faire un bisou volé
- Ça se voit que tu ne peux pas me résister me dit-il en rigolant encore
- Tu peux toujours rêver ! Et toi alors
- Moi, je ne l'ai pas nié
- C'est bon sort maintenant !
- Tu m'avais manqué dit-il en me faisant un câlin . Je sais que tu ne m'as pas encore pardonné mais ce n'est qu'une question de temps
- Ne soit pas si prétentieux !
- Je te laisse à demain, rêve de moi princesse.
Il me fait un bisou sur le front avant de sortir
Je commençais à regretter de lui avoir laissé m'embrasser. Après ce qui s'était passé entre nous, je m'étais décidé de ne plus l'approcher .me voilà, jeter en l'air tout ce que je m'étais promis. Qu'est-ce qui m'arrive ? Pourquoi suis-je comme ça devant lui. Je peux sentir mon coeur battre si fort.
(...)
Fatiguée de réviser, je décide de me coucher
Le lendemain
Le soleil qui illuminait ma chambre, m'extirpa de mon sommeil. L'heure qui affiche sur le montre me rappelle que j'ai beaucoup dormi. Il était midi passé.
Après un bon bain, je porte un pantalon leggins noir, avec un top de couleur bleu foncé et descend pour prendre mon petit-déjeuner . J'entre dans la salle à manger et trouve Fat kiné et Ahmada Djamil entrain de prendre le petit déjeuner
- Bonjour dis-je en faisant un bisou à Fat kiné
- Ma puce, tu es enfin là, je voulais t'attendre pour déjeuner mais j'avais trop faim ,je suis venue te réveiller mais tu dormais profondément que je n'ai pas voulu te déranger
- Rire ! C'est une première fois ça !
- Disons que je suis de bonne humeur aujourd'hui, c'est pour cela je t'ai laissé dormir
- Oui c'est ça ! Bonjour Tata tu vas bien dis-je en m'adressant à la gouvernante
- Oumou ma chérie, ça va ? Tu as bien dormi
- Oui ! J'en avais besoin . Je me suis couchée tard
- Alhamdoulillah, c'est bien ! Tu veux que je te prépare quoi ?
- Non laisse je vais préparer mon déjeuner moi-même ,aujourd'hui, ne te fatigues pas
- Non ,c'est mon devoir ! Tu sais cela ! En plus ,c'est un plaisir t'es ma fille chérie
- Marraine, je vais être jalouse
- Ne le soit pas, t'es ma princesse. Bon, je vais vous laisser, je vais au supermarché pour acheter les denrées alimentaires ,à plus tard les enfants
Elle sort, quelques minutes après, Djamil qui était concentré sur son téléphone , se lève , se sert un jus avant de partir.
- Tu peux m'expliquer, ce que j'ai raté !
- Pardon ?
- Tu sais bien de quoi je parle !
- Kiki, tu deviens parano ,tu sais
- Oumou, j'ai bien vu les regards que vous avez échangé toi et mon frère . Je ne suis pas aveugle ,ni folle d'ailleurs
- Toi, tu es vraiment parano
- Racontes !
- Tu ne lâches jamais l'affaire toi. Hier, il est entrain dans ma chambre pour s'excuser dis-je en l'expliquant tout ce qui s'est passé
-'' Toi qui me disait non'', ''kiné je vais oublier tout ce qui s'est passé entre nous'','' je veux plus lui parler'' bla-bla . C'est toi qui me dit tout ça maintenant ! Rire Oumou !
- Écoute Kiki arrête de moquer, ce n'est pas drôle si tu savais comme je regrette
- je taquinais juste ! Quoi !pourquoi tu regrettes ? Quand est-ce vous allez arrêter cette comédie, vous vous kiffez, pourquoi ne pas essayer de vous donner une chance pour voir ce que cela donne !
- Toi, tu me perturbes d'avantage ! Tu ne m'aides pas là !
- Je te dis ce que je pense seulement. Pour le moment fait lui courir, comme ça, il saura bien que tu n'es pas n'importe qui !
- Rire ,t'es folle !
- Rend le fou, Oumou . Fais toi belle chaque jour, séduis le ,uses de ta beauté pour le rendre dingue ,ne lui laisse plus t'embrasser jusqu'à qu'il regrette et que
- Chut ! Toi ,je ne vais pas t'écouter dis-moi qu'est-ce qui te rend de si bonne humeur aujourd'hui
- Oui c'est ça ,fuis le débat ! Hier, Karim m'a avoué qu'il était amoureux de moi, moi aussi je lui ai avoué. Si tu savais comme je l'aime
- Doucement ma chérie ! Je suis contente pour toi aussi, il m'a l'air de quelqu'un de bien
- Qu'est-ce que tu dis là, il est parfait le mec en plus d'être craquant
- Tu deviens folle toi. Ça sent l'amour !
- Attend d'être amoureuse, tu me comprendras. Si tu ne l'es pas d'ailleurs ? Petite cachotière !
- Rire ! Ne recommence pas s'il te plaît
- Ça ne va pas tarder, je le sens
- Je m'en vais moi, continue d'être parano
(...)
- Oumou, attend moi
- Je ne savais pas que tu habitais ici !
- On a déménagé l'année dernière.
- Ma mère me l'avait dit, je ne t'ai pas vu depuis le deuil de mon père
- Tu as raison ! On ne s'est plus revu
- je ne m'attendais pas à te voir ici
- Je viens de temps en temps ici, je joue au terrain de basket, en face de ce lycée
- J'ai oublié, tu adorais le basket
- Depuis tout petit, tu me connais !
- Oui ! Je me rappelle bien, tu me fatiguais toujours avec ça
- Rire ! Et les jumeaux tout le monde va bien
- Oui Alhamdoulillah !
- En tout cas tu n'as pas changé, t'es toujours aussi belle
- Et toi, toujours aussi beau parleur, et coureur de jupons
- Mort de rire ! J'ai changé Oumou !
- Si tu le dis, on est arrivé, merci de m'avoir accompagné
- De rien. Je ne pouvais pas te laisser rentrer seule il est bientôt vingt et une heure
- Je ne suis pas une petite fille, tu le sais
- J'aime te protéger ,tu le sais ça , alors tu es près pour l'anticipé
- Oui mais je suis un peu stressée
- Ne T'inquiètes pas, tu vas tout déchirer
- Je l'espère !
Ahmada Djamil qui était sur le balcon de sa chambre descend nous retrouver en bas. J'avoue que je ne m'attendais pas à qu'il débarque. Sa présence me stresse d'un coup
- Khalifa, je te présente mon cousin, Ahmada Djamil Ndoye
- Djamil, lui, c'est Khalifa Gueye ,un ami d'enfance
- Un ami d'enfance seulement ? Rire je rigole seulement ne me regarde pas comme ça, Oumou ! Enchanté Ahmada
- Tout le plaisir est pour moi ! Répondit-il en nous tournant le dos pour partir je ne sais où
- Tu étais obligé de dire ça ?
- Quoi ? qu'est-ce que j'ai fait ?
- Fait le con, je te laisse au revoir
- Donne moi, ton numéro au moins ,depuis que je te le demande !
||S.M.T||✍️