Chapitre 15
Ecrit par MalvinaEsmeralda
Moi : Je n’ai pas entendu tu peux répéter ?
Pascal : J’ai dit que tu ne peux pas garder cette grossesse
Moi : Et pourquoi ?
Pascal : Je n’en veux pas c’est tout et tu vas te dépêcher d’avorter
Moi : Tu peux toujours courir si ton âge tu n’es pas capable d’assumer une grossesse c’est ton problème. Je me débrouillerai d’ailleurs tu peux partir
Il s’en va sans demander son reste. Je mets mes chaussures et je vais faire un tour dehors j’étouffe dans cette maison. Dès que je reviens chez moi, je trouve Pascal devant mon immeuble.
Pascal : Où est-ce que tu étais bon sang ?!
Moi : Qu’est-ce que tu veux encore ?
Pascal : Je suis désolé pour la façon dont je t’ai parlé monte 2 minutes s’il te plaît
Je monte dans la voiture mais il ne démarre pas.
Pascal : Bébé je ne voyais pas te vexer mais quel que soit mon âge ce n’est vraiment pas le moment pour moi d’accueillir un enfant
Moi : Ne te fatigues pas j’ai compris
Je tape mon pied sur le “sol“ de la voiture quand un bruit attire mon attention.
Moi : Pourquoi est-ce que je trouve des emballages de préservatifs dans ta voiture
Pascal : Qu’est-ce que tu racontes ?
Il suit mon regard et le sien devient complètement vide. Il siffle un “merde“.
Moi : Tu me trompes c’est ça ?
Pascal : Ne dis pas n’importe quoi
Moi : Est-ce que tu tapes d’autres filles oui ou non ?
Pascal : Non ! C’est ce que tu veux entendre non ?
Moi : Ah ! C’est ce que je veux entendre ? Ça veut dire que ce n’est pas la vérité ?
Pascal : ...
Moi : Ok ça suffit j’en ai marre. Quand tu auras retrouvé l’usage de la parole appelle moi. Au fait je ne suis pas enceinte connard !
Je descends de sa voiture et rentre chez moi plus remontée que jamais. Mes craintes n’arrêtent pas de se fonder jour après jour.
Ça fait trois jours que je ne réponds ni à ses appels, ni à ses messages. Dans tous les cas aujourd’hui c’est mon ANNIVERSAIRE ! Je compte bien en profiter et ne pas me tracasser avec toutes ces histoires. Je prends mon petit déjeuner quand on frappe à ma porte. Je me lève pour ouvrir et découvre une boîte posée sur le pas de la porte. La boîte contient un magnifique pendentif en cœur et une carte « De la part de celui qui t’aime. Joyeux anniversaire ».
Moi (en fermant la porte) : Si c’est comme ça que tu penses te racheter
Je fais sortir le collier de la boîte quand on frappe à nouveau à la porte. C’est comme si j’avais fait une éternité sans le voir. Il est là debout devant moi dans toute sa splendeur.
Pascal : Surprise...joyeux anniversaire
Moi : Merci
Pascal : Tu ne me laisses pas entrer ?
Je m’écarte et le laisse passer et je referme doucement la porte.
Pascal : Je vois que tu as bien reçu mon cadeau ?
Moi : Hum
Il me prend le pendentif des mains et me le passe autour du cou. Son regard est noir de désir et je le sens, la tension sexuelle est plus que palpable. Il termine de me le mettre et me caresse les cheveux. Il se rapproche moi et nos visages se frôlent de plus en plus.
Pascal : Tu m’as manqué tu sais
J’ai l’impression que mes cordes vocales sont liées, je n’arrive plus à faire sortir un mot de ma bouche. Il glisse sa main dans mes cheveux et s’empare de mes lèvres. C’est comme s’il m’embrassait pour la première fois. Il me soulève et nous emmène dans la chambre. Vous devinerez la suite...
Quand je me réveille Pascal n’est plus à côté de moi. Je sors et je le trouve assis au salon devant la télé.
Moi : Je ne te chasse pas mais j’ai des trucs à faire
Pascal : Et quel genre de trucs ?
Moi : Je te signale que je fête mon anniversaire ce soir
Pascal : Hum et si je n’étais pas venu aujourd’hui est-ce que tu m’aurais invité
Moi : Je ne sais pas jusqu’à ce matin je ne voulais pas t’adresser la parole
Pascal : Laisse tomber tout ça
Moi : Hum...
Pascal : Qu’est-ce que tu as prévu
Moi : Un resto et après direction boîte de nuit
Pascal : Ok
On passe la matinée ensemble à glander devant la télé. Le soir il rentre chez lui pour se préparer.
Je prends ma douche, je me maquille et je fais des boucles avec mon tissage. Pour ma tenue j’opte pour une robe noire avec des fines rayures transparentes qui donne l’impression de voir à travers sans vraiment voir. Elle s’arrête à mi-cuisse et laisse voir mes jambes. Je l’aime trop cette robe, elle dessine parfaitement mes courbes, je la porte avec des escarpins noirs brillants. Dès que je termine je fais signe à Mel et Jena pour qu’elles viennent me chercher je n’ai pas envie de conduire alors on prendra un taxi. Quelques minutes plus tard, elles me font signe qu’elles sont là et je descends pour les rejoindre.
**Dans la tête de Pascal**
J’ai failli me nouer la gorge quand elle est entrée dans le restaurant. Avec son magnifique sourire ah elle est belle ma femme. Je suis vraiment un pauvre con de lui faire subir tout ça. J’arrête tout, je ne supporterai pas de la voir souffrir. En attendant je me concentre sur la soirée. On mange et vers 23h on se rend en boîte. On se prend un salon, on commande des bouteilles et plus tard les filles vont sur la piste de danse et les garçons et moi on reste là. Mes yeux tombent sur Stéphanie, elle se déhanche sensuellement et sa robe remonte plus haut avec ses mouvements. Il faut que je regarde ailleurs.
Mathieu : Waouh elle est sexy ce soir là Stéphanie
Moi : Ne m’en parles pas
Julien : Tu devrais aller danser avec elle
Moi : Hum plus tard
La chanson se termine et les filles reviennent s’assoir.
Jena : Allez fais ton gage Steph
Elle remplit son verre avec du Jack Daniels et du coca. Non mais sur quoi elle a parié celle-là ! Elle hésite un moment et finit par boire son verre d’un trait.
Julien : Bon courage
Moi : Pourquoi ?
Julien : Disons que quand ta chérie boit elle est beaucoup moins sage que la normale
30 minutes après elle était complètement déchaînée. Elle avait rajouté trois verres au premier. Elle racontait n’importe quoi et dansait d’une manière plus que provoquante, j’étais obligé d’aller la chercher parce qu’elle créait un attroupement d’hommes autour d’elle et je n’aimais pas ça !
Stéphanie : Mais je veux danser
Moi : Oui bah danse ici
Stéphanie : Mais je ne suis même pas soule
Elle chantait et s’égosillait comme si on l’avait forcé à chanter. Elle était trop drôle ! J’étais assis en train de la regarder et avant que je ne comprenne ce qui se passe, elle était à califourchon sur moi et dansait sensuellement.
Ses riens font des espèces de mouvements en cercles, mes mains se glissent d’elles-mêmes sur ses jambes lisses, putain qu’est-ce qu’elle me fait comme ça il faut qu’elle arrête ! Mes mains remontent sur ses fesses et dans son dos j’ai envie de lui arracher sa robe ! Le dj balance “danse ass remix“ de Nicki Minaj et elle veut aller danser. Jamais de la vie !
Moi : Tu danses seulement ici Stéphanie
Stéphanie : Ok dans ce cas...
Elle se tourne et se frotte contre moi. Ce n’est pas de la danse ça c’est de la provocation ! Elle se baisse et remonte lentement pour coller ses fesses au niveau de mon bassin. Merde ! Je commence à me sentir l’étroit dans mon pantalon.
Elle se hisse sur la pointes des pieds et me mordille l’oreille.
Stéphanie (en chuchotant) : On peut rentrer j’ai sacrément envie de toi
Cette fille est plus que folle ! Je salue les autres et la tire vers la sortie. Je la fais monter tant bien que mal dans la voiture et elle continue à raconter n’importe quoi.
Stéphanie : Merde j’ai envie de gerber !
Pascal : Quoi ? Pas dans ma voi...
Trop tard ! Je me suis arrêté et elle a continué à vomir toutes ses tripes dans la rue. On est rentré et puis elle s’est endormie comme une souche.
Le lendemain je lui ai préparé un bon petit déjeuner pour qu’elle se remette de toutes ces émotions.
Stéphanie : Bonjour mon amour
Moi : Bien dormi bébé ?
Stéphanie (en buvant du café) : Oui si on veut
Moi : Tu me dois une nuit tu m’as chauffé hier comme pas possible
Stéphanie : Je peux me rattraper tout de suite si tu veux
Je m’approche d’elle et la soulève : Avec plaisir