Chapitre 16 : à bas les masques
Ecrit par Nifêmi
Chapitre 16 : à bas les masques
------Vieux jack-----
Qu’est-ce que ces filles me racontent comme ça ? Je leur ai dit non ! Foumi n’ira nulle part ! Certes, plus je trouve les filles pour la soirée des aristos plus c’est rentable. Je ne peux envoyer la fille de Mélaine, si jamais elle l’apprend, elle m’en voudrait pendant longtemps. Sahara est venue seule me parler. Elle sait comment me convaincre, et elle essaie par tous les moyens.
Moi : j’ai annoncé un certain nombre de filles. Et Foumi n’est pas sur la liste ! Donc c’est non !
Sahara : jack, si seulement tu savais les atouts que Foumi disposent, tu allais être plus flexible.
Moi : j’ai dit mon dernier mot, si tu me désobéis, je la ramène vivre dans le motel.
Sahara : elle n’a pas besoin de coucher avec l’un d’entre eux, elle peut juste tenir compagnie à l’un ou à l’autre.
Moi :…
Elle se lève un peu fâchée. Je ne regarde pas son visage. Seul celui qui regarde le visage de la femme sait qu’elle est fâchée. Je lui dis :
Moi : Sahara !
Sahara en colère: jack !
Moi : c’est ce soir à 21h exactement à l’hôtel Shell ! Ne soyez pas en retard !
Elle me répond pas et sort du motel. Je n’ai que faire de sa colère. Si seulement elle savait qui est cette fille ? La fille d’un milliardaire de ce pays. Je dois avoir une franche discussion avec Foumi. Je ne suis pas son parent pour lui interdire quoique ce soit, elle est aussi majeure. Mais je dois quand-même comprendre ses motivations.
-------Sahara-----
Franchement jack est difficile quand il le veut ! Mais j’ai ma petite idée. Foumi va nous suivre ce soir ! Il faudrait qu’elle découvre le monde dans lequel on travaille réellement. A cendrillon c’est des miettes on gagne. Elle doit voir ces hôtels qu’on fréquente, le luxe, l’argent, le beau monde ! Je marche encore quelques minutes pour les rejoindre dans l’un des petits maquis du quartier.
Elles étaient en train de manger, quand Souli me tire une chaise pour m’assoir :
Souli : il est d’accord ?
Moi (profonde inspiration) : huuuum ! C’est non !
Foumi : je vous l’ai dit ! Je ne peux pas y aller et il a raison !
Temi : c’est comme tu veux ! Moi je ne peux te forcer et je ne sais pas pourquoi Souli et Sahara insistent.
Lola : Foumi, tu ne sais pas ce que tu rates. La soirée des aristos est l’une des soirées où tu peux rencontrer cet homme qui va te sortir de ce milieu.
Moi : Foumi, accompagne-nous ! Je te le demande… je ne t’ai jamais rien demandé.
Foumi : non ! Non ! Je ne peux pas ! Jack est trop strict et comment je ferai sans mon masque. Non Cendrillon me convient. Pardon les filles !!
Sahara : tu ne quittes que cendrillon pour le business que tu fais avec Didier. Cette histoire de masques doit d’ailleurs cesser maintenant. Valdo est loin maintenant ! Personne ne te veut du mal encore ! Regarde un si belle fille fraiche comme toi ! Une belle peau noire avec des lèvres pulpeuses. Tu gâches vraiment ta beauté en passant ton temps ici. Je vais vous avouer un secret, le monsieur de Disneyland me plait énormément, mais je ne peux pas continuer dans cendrillon…je te veux aussi le meilleur Foumi ! Et à vous toutes ici ! L’amour ne paie pas le loyer et les factures !
Les quatre : huuuum,
Foumi riant : donc le monsieur là te plait et tu fais ta dure ! Ma chère profite hein
Sahara riant : laisse seulement, te connaissant aussi, je ne te vois pas dire oui à Valdo, façon tu le kiffes depuis.
Temi : ahahahaha, vous êtes terribles les amoureuses.
Foumi : huum ok ! ok! Temi est la seule à me soutenir ! Deux contre trois, c’est faible. Bon ! Finissons vite et allons-nous préparer pour la soirée. Sahara pardon il faut oublier Valdo ! Je l’ai déjà sorti de ma tête.
Moi en joie : les autres peuvent te croire, pas moi en tout cas. Maintenant dépêchons-nous !!!
On mange rapidement. Il a fallu que j’évoque Dean pour penser à lui. Je ne comprends pas pourquoi il porte son masque. Entrevoir ses lèvres me prouve qu’il doit avoir un beau visage. S’il m’appelle encore pour le rencontrer ça sera sans son masque.
Quelques heures après
-------Sersey-------
Je m’apprêtais à quitter la maison quand je reçois un message de Vénus de l’attendre : << salut Sersey attends-moi chez toi j’arrive chez toi. J’ai à te parler >>. Qu’est-ce qu’elle veut me dire maintenant. On est amie mais, elle n’est pas si ouverte avec moi. Mais je vais quand-même attendre pour l’écouter et ça en vaut le coup. C’est ma seule amie proche, ce n’est pas une raison aussi pour que je lui raconte ma vie. Elle au moins me tient compagnie quand mon chéri est occupé. Voilà quelqu’un, depuis qu’il a déménagé il est occupé et bizarre.
Comment on peut aimer quelqu’un à la folie comme ça ! Je l’aime vraiment. C’est un gars super, je ne peux pas dire qu’il ne me trompe pas, mais je ne l’ai jamais surpris aussi avec une autre. J’ai été heureuse pour lui pour son nouvel appartement et son nouveau travail de serveur dans un restaurant de la ville. Au moins avec ça, je ne dépense plus mes petits sous pour lui. Mais je le vois rarement sauf les soirs au Disneyland.
Vénus entre dans mon appartement sans cogner. Elle a les yeux rouges. Il semble qu’elle a pleuré. Mais oui elle pleure, je m’inquiète :
Moi : que t’arrive-t-il ? Pourquoi cette tête ? Pourquoi tu pleures ? Parle-moi !
Elle sanglotant : je suis en train de tout foutre en l’air !
Non mais, qu’est-ce qui va pas avec elle ? C’est la première fois je la vois ainsi !
Moi : si tu ne veux pas parler reste là, moi je vais au travail !
Elle : Sersey s’il te plait reste, je suis vraiment mal
Moi : si je reste alors tu parles, ne me…
Elle me coupa : je suis une enceinte Sersey!!
Le choc !! Comment a-t-elle pu ?
Moi : quoi ? Tu ne peux pas l’être ! Tu blagues ! Dis-moi que tu blagues ! Qui va accepter cette grossesse vu le travail que tu fais !
Elle : snif snif
Moi : bon tout ça ce n’est pas un problème, tu vas juste l’avorter ! Et débat clos ! Va te reposer, je vais trouver une excuse pour le boss.
Elle calme: il y a quelques jours, j’ai pris rendez-vous pour avorter. Cela devrait se faire aujourd’hui. J’y suis allée, mais je n’ai pas eu le courage de rentrer à l’intérieur et j’ai fait demi-tour. J’ai les yeux remplis de larmes de joie et de tristesse, le cœur embaumé d’une force d’un amour nouveau et inconditionnel qui m’a transformée en quelques heures à peine. Je me sens déjà maman, comme si mon instinct s’était muté en quelque chose de puissant pour le protéger. Je suis immensément fière de porter cet enfant, envahie de sentiments et de sensations nouveaux. Mais…
Moi : donc tu veux garder ta chose ? Et tu es venue me faire quoi ici ? Tu es folle vénus ! Et le père tu le connais ? Il a accepté ?
Elle pleurant encore : il sait mais il refuse.
Moi : donc tu le connais ? Tu es très inconsciente ! Tu parais forte mais zéro. Il ne veut pas et pourquoi tu gardes ? Tu seras le seul parent pour l’enfant, tu crois que c’est facile…
Elle :…
Moi : bon je vais au boulot. Tu peux rester ici si tu veux… à mon retour si tu changes d’avis on ira enlever ça. Et tu viens me raconter une poésie de maman fière ! Tu es inconsciente. Tu gagnes combien pour t’occuper d’un enfant. Nous toutes on aspire à quitter cendrillon pour une vie meilleure. Qu’elle homme prendra une fille avec son enfant dans ce milieu ?
Sans attendre sa réponse je sors. Franchement elle m’énerve ! Sentiments sensations nouveaux ! Yin yin yin !! Et puis quoi encore. Fille stupide.
------Joyce-----
Comme à son habitude, il vient de me faire grimper les rideaux. Je suis épuisée, tellement j’ai crié de plaisir. Maintenant il me masse le dos. J’aurais voulu que cela ne s’arrête pas. Mais je n’ai pas le choix, il doit partir. Si j’étais moi-même autonome, j’allais l’avoir pour tout le temps que je veux. J’étais en train de tomber amoureuse de lui jusqu’à ce qu’il m’avoue son âge. Il trop jeune pour moi. Dommage et tant mieux. Bientôt je vais me fiancer et me marier et Chris sera un passe-temps pour m’éviter la routine et l’ennui.
Chris : ma reine ! Tu es si parfaite !
Moi : merci Chris ! Continue, j’aime ce que tu me fais, tu as des mains douces
Chris : j’aurais voulu le faire toute la soirée, mais je dois y aller déjà.
Moi faussement triste : hmmm, non reste un peu !
Chris : j’aime quand tu me retiens, ça me donne envie de revenir te faire l’amour.
Moi : tu es chou ! J’ai prévu un petit truc pour toi, c’est sur la table à manger. En sortant prends ça.
Chris : garde ton enveloppe ma reine, c’est toi je veux !
Moi : ok comme tu veux, mais c’est toi qui perds !
Ce type me plait sincèrement. Il me dit les mots doux, me chantent du slow à l’oreille. Je suis aux anges quand il est avec moi. Il est très romantique. C’est le deuxième homme qui me traite de cette manière. Même mon futur mari ne lui arrive à la taille. Mais l’amour pour l’argent dépasse tous ces sentiments d’amour. Effectivement il est parti sans prendre l’enveloppe. Quelle intégrité. Bon je vais me préparer pour le diner de ce soir.
------ Dean-------
Brigitte est insatiable ! Elle aspire mon énergie physique. Je vais mettre un terme cette relation. Une relation mère fils est toxique. Je vais la sortir des minnies, trop c’est trop. C’est le deuxième round elle est entrain de réclamer maintenant et moi, je suis juste dégoutée.
Elle : bébé, tu rêves un peu trop ! Viens par là… je te veux encore mon chaton.
Moi : Brigitte, il faut qu’on arrête. Désormais je t’envoie un autre qui me remplacera
Elle frustrée : non, personne ne te remplacera. Si tu veux, je triple…
Moi : ce n’est pas une affaire d’argent ! Si tu insistes, je te mets sur la liste rouge et tu n’intégreras plus le club des minnies à Disney !
Elle : tu me chasse et tu me menaces ! Tu me rejettes ?
Moi : je ne l’ai pas fait…mais prends le comme tu veux, moi je m’en vais
Elle : il y a plein de clubs pour femmes tu sais !
Moi : alors va t’inscrire chez eux, je ne te retiens pas tu sais !je vais travailler
Elle en colère : tu vas dans ton quartier miteux entretenir ton club de baise n’est-ce pas ?
Moi étonnée :….
Elle me suppliant : je peux t’en offrir mieux dans la ville, je t’en supplie ne me quitte pas
Moi : il vaut mieux que tu te trouves un homme de ton âge, ce n’est pas pour te juger.
Je m’habille et je sors de ses appartements. Je ne réponds pas à ses appels. Il se fait tard. Je dois vite passer par la maison me changer et aller à cendrillon. Valdo se fait rare ces jours-ci dans cendrillon, donc je reste le seul à avoir les yeux partout. Un si grand homme déstabilisé par une jeune fille fantôme.
------Foumi------
On est les quatre minces assises derrière et Sahara est seule devant. Je porte une des robes de Souli, j’en avais pas qui va pour cette soirée. Heureusement qu’on faisait la même taille. Ça me fait tout drôle de me retrouver dans la ville sans mon masque. J’ai préparé quand-même l’excuse idéale si je devrais rencontrer des personnes que je connais ou ma famille. Cet hôtel où on va, c’est un hôtel très connu dans la ville. Je cours un grand risque, mais je suis ce que je suis ! Le goût du dans m’attire.
Arrivée sur le parking de l’hôtel, Sahara nous donnes les instructions à suivre et moi je dois me débrouiller pour ne pas avoir de rapport sexuel. Je suis ok, ça me va. Le chauffeur est censé nous attendre toute la soirée jusqu’à ce qu’on finisse et nous déposer directement à la maison. Il est payé pour ça. Les autres sont descendues et me faisaient signent de presser les pas. Et au même moment Je vois, au loin, un homme descendre d’une Lexus garée devant l’entrée de l’hôtel et automatiquement, un employé de l’hôtel rentre à son tour dans la Lexus pour la garer de l’autre côté du parking. Et comme d’habitude, les hommes grands attirent mon attention, mais celui-ci particulièrement. Il est très élégant dans son costume. Il presse ses pas pour se diriger dans le hall de l’hôtel dans lequel on allait. Grand est mon choc quand je constate que c’est Oswald. Mon cœur s’est mis à battre ! Je rattrape les filles sans rien leur dire. Peut-être que je me trompe.
A notre tour, on rentre dans l’hôtel, un lieu que je connais bien. Je regarde à gauche à droite, à la recherche de Valdo. Je tressaillis de peur quand Temi vient me parler de à l’oreille :
Temi chuchotant : cesse de regarder à gauche à droite comme ça. Comporte-toi bien !
Moi : oui ! Oui
Et voilà je l’ai repéré dans le petit salon discret du hall.
Moi aux filles : je reviens
Souli : tu vas où ? Tu connais qui ici ?
Sans répondre je me dirige vers Oswald. Je les regarde, elles ont continué leur chemin en me fusillant du regard. Je détourne mes yeux. Surement qu’elles ont remarqué Valdo aussi.
Je le vois, le regard plongé dans son téléphone. Je me dirige vers lui :
Moi : bonsoir Valdo
Il m’ignorant :…
Moi : tu cicatrises bien, j’aurais dû te taillader une croix sur le front
Il soulève sa tête, on dirait qu’il a vu un monstre….
Lui sous le choc : toi… ?