
Chapitre 16 : Fin stratège
Ecrit par Les Histoires de Laya
***Gracien***
Jeudi,
ce fameux jeudi, je retrouve tous ces gens que je paie gracieusement pour
garder Grazi sous mon contrôle physiquement parlant, mais pas que.
J’ai
toujours eu un faible pour les jeunes femmes, mais pas que.
J’ai
toujours eu un faible pour les orgies, mais pas que.
J’ai
toujours eu un faible pour les trous bien serrés, mais pas que.
J’ai
surtout réalisé en arrivant à la tête de ce pays que même les jeunes garçons
seraient prêts à se faire coucher pour avoir des postes.
Ah
oui, je connais surtout la portée spirituelle de cet acte. N’est pas grand
maître de la grande fraternité qui veut, mais qui peut !
C’est
ainsi que Stéphane OTONDO est devenu mon objet sexuel.
Jeune,
dynamique, curieux, cupide, assoiffé de pouvoir, j’ai su que ce jeune me
servirait tout sur un plateau.
Depuis
de longues années il l’est, même en étant dans la même confrérie, il le demeure
car je suis le chef.
Et
le chef, personne n’y touche, alors dans ces orgies je suis la seule personne
qui ne se laisse enfiler par personne.
Oh
que non, je connais la portée spirituelle de cet acte alors jamais je ne
laisserai cela se produire.
Oui,
Alice a pu vous le dire au début de notre récit, j’aime les plugs mais ils sont
tous petits et il n’y a qu’avec mes femmes que je me laisse aller à cela. Il
faut bien qu’on me stimule la prostate de temps en temps non ?
Évidemment !
Une
grosse orgie est organisée, nous nous adonnons à toutes sortes de bêtises, tout
y passe.
Je
rentre chez Alice le samedi, je suis exténué, mais j’ai un pays à gérer.
Alors
je reçois mes collaborateurs ce même samedi qui ont effectué le déplacement
sans broncher.
Je
n’en ai rien à foutre de leurs programmes, le chef décide d’une séance de
travail samedi, on s’exécute, point barre.
Ils
me parlent de routes à livrer, de l’hôpital général, des retraités, de
rénovations d’écoles, de l’université Omar Bongo et ses étudiants qui n’ont pas
de bourses depuis 6 mois.
Moi :
Pourquoi les étudiants ne sont-ils pas payés ?
L’un
d’eux : Sans vouloir vous offenser Président, depuis l’arrivée de votre
fille à la gouvernance de l’entité jusqu’à son départ, la gestion était
médiocre.
Moi :
Grégoire ONINI, vous ai-je demandé de parler de ma progéniture en ces
termes ?
Grégoire :
Mes excuses monsieur le président.
Je
sens déjà que je dois nommer d’autres personnes, la rébellion commence
doucement mais sûrement chez certains.
Je
n’ai plus écouté le reste et quand j’en ai eu marre de leurs solutions pour
sauver le Gabon d’un danger inexistant, j’ai renvoyé tout le monde de chez moi
et j’ai commencé à réfléchir à mon remaniement.
Lundi
matin, j’ai envoyé ma décision au premier ministre et il a très vite compris
que je ne lui laissais pas le choix.
Un
chef ne laisse pas la place au choix.
J’ai continué à gérer mes trois ménages d’une
main de maître, j’ai continué à enregistrer les fausses couches et
surtout : depuis son mariage avec Stéphane, j’ai un accès libre à Grazi.
Une
ombre au tableau : Grâce Okinda.
Revenons
à Grâce, l’ombre au tableau, je crains de comprendre ce qui se passe.
Grâce
m’est de plus en plus difficile d’accès.
J’ai
fait mon travail, activer mes « services secrets » et il se trouve
qu’elle sort avec un certain Olivier Junior OMEZE OBIANG.
PDG
de sa société familiale, dans mon propre pays, un petit vient me défier sur mon
terrain ?
Tout
s’est aligné quand après consultation de mes « oracles », j’ai
compris que c’était ce jeune connard qui avait été une barrière infranchissable
quand Grazi était au CANADA.
Grâce
(sms) : Papa, mon copain viendra se présenter à toi Samedi, avec sa
famille venue d’Abuja.
Moi
(frappant dans le mur) : Merde, Merde, Merde !!!!!
J’ai
eu une montée de colère pendant trente minutes puis je me suis dit : Et si
c’était une action de plus à mettre en œuvre pour conserver Grazi sous mon
contrôle ? Et si ce jeune devenait mon deuxième Stéphane OTONDO ?
J’ai
souris car j’ai compris qu’une énième cartouche venait de tomber dans ma main.
Moi
(écrivant) : Sans soucis ma chérie, je te laisse avertir tes deux autres
mamans et tes sœurs.
Avant
toute chose, j’ai appelé Alice en lui signifiant très clairement que je ne veux
pas voir Lucas dans ma maison.
Lucas,
je m’en occuperai plus tard, ce fils de pute qui refuse l’argent que je
veux lui donner pour qu’il lâche Grazi une bonne fois pour toutes ! Il a essayé
de me faire croire qu’il était juste là pour sa mère, qu’il resterait dans son
coin. Mais grande a été ma surprise quand j’ai mis son portable sur écoute et
appris des conversations avec son père qu’il comptait être le sauveur de Grazi
parce que je cite « son père Gracien l’a marié à son sbire ».
Voici
encore un autre idiot qui veut se frotter à moi. Ce gosse qui croit pouvoir
sauver Grazi de son père. Il pense que j’ai oublié ses intentions, il me
connaît très mal et ne sait pas que je n’hésiterai pas à le dégager
éternellement s’il osait foutre en l’air le mariage de Grazi et OTONDO.
Je
vaque ensuite à mes occupations au sommet de l’État. Je reçois successivement
les présidents des États d’Afrique Centrale en prévision d’un sommet CEMAC.
***Xénia***
Maman
Marianne : Xénia ?
Moi :
Maman je ne changerai pas d’avis.
Papa :
Xénia ? Es-tu en train de me dire que tu comptes rentrer à Libreville
vivre chez ce Gracien OKINDA et Émilie ????? Tu as quel problème
Xénia ?
Moi :
Aucun papa, je veux juste rentrer chez ma mère.
J’ai
senti de la tristesse dans le regarde de maman, j’aurais tellement aimé éviter
de la blesser, mais je n’ai pas d’autres choix.
Raconter
à maman mes plans reviendrait à lui donner l’occasion de me raisonner.
Gracien
OKINDA a bousillé ma vie, je bousillerai la sienne.
Ses
viols à répétition auront eu raison de ma personne, je hais ma vie, mon corps,
j’ai tenté de me suicider tant de fois depuis mon premier séjour au Gabon. Et à
chaque fois, je m’arrête en plein milieu car je pense à Calista, Maman, Papa,
et toute ma famille qui m’aime.
Mon
âme est brisée et je veux qu’il paie.
Personne
ne sait combien je souffre dans ma peau, il faut que je me libère.
Et
si je dois tuer Gracien OKINDA de mes mains, je le ferai.
J’ai
pensé à tout, et ce tout inclus d’abord de défier mes parents, de les pousser à
me détester puis de m’en aller, librement vers ma vengeance.
La prochaine étape ? Gagner la confiance de Gracien OKINDA et tante Emilie, (réfléchissant) quoi que je peux bien créer un scandale vu la campagne qui arrive. Bref, j’y réfléchirais !
Enfin,
utiliser l’argent que Gracien OKINDA lui-même m’a remis après tous ses abus et
celui reçu de tante Emilie pour arriver à mes fins.
***Olivier***
Ça
fait maintenant plusieurs mois que je suis avec Grâce et je compte bien passer
au niveau supérieur.
Mes
parents sont informés de mon mariage avec Grâce.
Ils
étaient outrés, car ils savent très bien que Grazi est une OKINDA.
Mais
j’ai su les rassurer.
J’ai
menti à mes parents, et ça en valait la peine.
J’ai
menti à mes parents que Grazi et moi n’avions au final pas entretenu une
relation comme ils pourraient l’imaginer. Que nous n’avions jamais couché
ensemble, qu’à terme, nous avons réalisé que je n’étais pas fait pour elle,
nous nous étions ainsi séparés d’un commun accord.
C’est
ainsi qu’elle m’a mis en rapport avec sa sœur, avec qui elle me trouvait des
points communs et nous n’y avons vu aucun inconvénient, vu la superficialité de
notre histoire.
J’ai
lu un doute dans le regard de mon père mais il m’a cru, sur la base de la
confiance, il m’a cru. Il m’a cru car au final, je ne racontais pas tellement mon
histoire avec Grazi à mon entourage, c’était mon jardin secret.
Alors
j’ai foncé, j’ai demandé sa main à Grâce dans un cadre intimiste, rien que tous
les deux et j’ai sollicité une rencontre avec son père pour le samedi.
Le
samedi, nous étions dans le salon de Monsieur OKINDA, j’étais assis avec mon
père, ma mère, mes sœurs, deux oncles et deux tantes.
En
face de nous, Monsieur OKINDA, ses trois épouses,
Je
pensais que nous étions au complet, c’était sans compter sur les arrivées de
Mélanie, Xenia, Lucas et enfin Graziella et son mari Stéphane.
La
joie grimpait doucement mais sûrement dans mon cœur quand j’ai vu Graziella,
aborder un rire jaune pour masquer sa douleur immense.
Leur
père quant à lui, avait un large sourire sur son visage, la dernière fois que
je l’avais vu aussi souriant c’était soit lors d’une apparition publique
diffusée à Gabon 24, soit au mariage de Grazi et Stéphane.
Il
était si heureux qu’on croirait qu’il n’attendait que ça.
Mais,
je crains qu’il n’ait remarqué que je le vois dans son habit naturel. Je veux
dire, je sais qui il est, spirituellement.
***Stéphane***
Je
n’ai jamais autant combattu pour garder mon calme. Son air sûr de lui et
méprisant me donne envie d’envoyer mon point dans sa sale gueule.
***Gracien***
Depuis
que ce garçon est entré dans cette maison, l’énergie qu’il dégage, je ne l’ai
ressentie qu’avec des personnes très chargées spirituellement. Ce que je pense
se confirme.
L’aura
de ce garçon est… (le fixant) je comprends maintenant que je ne combattais pas
un enfant.
Et
ça m’étonnerait fortement qu’il soit dans nos confréries, je ne l’ai jamais
croisé à une réunion ni au Gabon, ni lorsque nous communions avec nos frères
d’Afrique.
Je
le fixe, il me fixe et son regard défiant me fait comprendre qu’il sait à qui
il a affaire.
Pire,
depuis que Cassie, meilleure amie de Grazi m’a donné hier une information que
je n’avais pas, je comprends mieux à qui je fais face.
Les
présentations ? Une formalité, je bâcle tout et j’avance rapidement au
moment fatidique où je dis : Monsieur OMEZE, fils bien sûr, ça vous
dérangerait de me suivre dans mon bureau ? (Souriant)
***Olivier***
Il
joue à quoi ?
Moi
(le fixant) : Oui bien sûr.
Je
me lève et sans jamais sourciller je le suis jusqu’à son bureau, son vaste
bureau. Avant d’y entrer, je suis fouillé et dépossédé de mon téléphone.
Il
me demande de prendre place en face de lui et je peux vous assurer que cet
homme est dérangeant, il faut le voir pour comprendre ce que je peux ressentir.
Il
a une énergie si négative, c’est toujours aussi étonnant de voir que ses
enfants l’aiment. Un sale type, une merde.
M.
OKINDA : Olivier Junior OMEZE OBIANG, c’est donc toi ?
Je
suis faussement offusqué quand il rajoute
Lui :
Oh non Olivier, tu ne me feras pas ce cinéma.
Je
m’enfonce dans mon siège pour le laisser venir.
Lui
(ferme) : Tu sais, j’ai toujours demandé aux amies de Graziella avec qui
elle sortait et aucune n’a jamais été capable de me donner ton nom complet.
J’ai eu beau les faire tabasser, aucune n’a jamais cédé, pourquoi ?
Moi :
Je ne vois pas de quoi vous parlez Monsieur.
Lui :
Oh que si, tu vois très bien de quoi il s’agit. Olivier, maintenant on va jouer
cartes sur tables tu veux bien ?
Silence
Lui :
Tu n’es pas très causant ? Très bien. Olivier, combien as-tu donné à ces
filles là pour qu’elles ne me révèlent jamais ton identité ?
Je
sens une masse dans ma gorge, je ravale très vite mes crachats.
Lui :
Je sais, et tu sais que je sais, car hier j’ai appris beaucoup de choses. Sais-tu
qui m’a tout balancé ? (Silence) Cassie ! Cassie m’a tout dit. Avant,
tu le faisais par crainte, tu versais des sommes dérisoires aux trois amies de
Graziella pour que jamais elles ne disent ton nom car tu avais peur de moi,
peur que je découvre ta relation avec ma fille. Tu évitais de venir coucher
avec elle dans mon appartement car tu me craignais. Mais j’ai l’impression que
cet effet s’est estompé. Et tu sais Olivier, je ne supporte pas qu’on me défie.
Olivier OMEZE, (ricanant) peut-être que spirituellement tu peux me combattre
mais vois-tu, physiquement j’ai tout pour t’abattre, toi, ta famille, tes amis,
et tout ce qui toucherait de près ou de loin à toi. Je pourrai te faire tuer
demain matin que tous tes esprits nigérians ne pourraient rien y faire. Il me
suffit d’un coup de fil et tes parents disparaissent. Tu crois vraiment Olivier
que je suis arrivé au sommet de l’État par hasard ? Tout le monde est à ma
merci, tout le monde s’exécute quand je parle. Même Grâce, je pourrai lui dire
de t’empoisonner qu’elle le ferait. Alors Olivier, je vais t’expliquer ton plan
initial. (Me fixant) Fou amoureux de Graziella, tu te donnes entièrement dans
la relation…
Je
le vois bouger un pion devant lui, et mon battement de cœur s’accélère.
Lui
(poursuivant) : Tu baises ma fille, elle tombe aussi amoureuse de toi sauf
qu’en tant qu’homme excessivement doux, Graziella en a marre de toi, elle te
reproche de ne pas être assez violent, autoritaire, tu ne représentes pas ce
que je lui ai toujours appris. Stéphane entre dans la course, t’arrache sans
effort Graziella, tu es frustré, blessé dans ton orgueil d’homme, tu décides de
te venger. Alors (prenant un virage avec son pion), tu décides de séduire sa
sœur, qui, idiote de son état tombe dans ton piège, t’invite au mariage de
Graziella et décide de te présenter à moi. Tu crois être en bonne marche pour
ton opération « Utiliser Grace pour rendre à Graziella tout le mal qu’elle
m’a fait en étant en plus dans son entourage proche tous les jours de sa vie »
mais ce que tu ignores c’est qu’un jour avant notre rencontre, j’ai enfin la
confirmation que je veux, de la part de la meilleure amie de Graziella alors je
retrace tout ton parcours.
***Gracien***
Je
sais que j’ai visé juste, son corps ne dégage plus autant d’assurance.
***Olivier***
Je
ne cesse d’avaler mes crachats mais je ne me démonte pas.
Lui
(poursuivant) : Pas mal l’analyse pour un homme que tu croyais
vieux ?! Olivier Omeze, je suis un fin tacticien, je ne suis pas que fort
spirituellement. Sur la terre des hommes, je vois très loin, beaucoup plus loin
que toi. Je connecte les points plus rapidement que toi et je sais tout, sur
tout le monde. Tu veux peut-être que je te donne l’adresse exacte de ta famille
à Libreville ? Oh non, trop facile, à Abuja peut-être ?
J’ai
senti une goutte de transpiration couler sous ma chemise, cette histoire va
trop loin.
Lui :
Voilà ce que je te propose. Tu vivras avec Grace, (je sursaute) oh que oui, tu
vivras avec elle. Mais vois-tu, je ne sais pas comment tu comptes te
débrouiller, mais tu enlèveras ton sale esprit de merde sur elle. Ton esprit ne
la protégera pas, plus jamais il ne la protégera. Et tu sais quoi
Olivier ? Tu vivras avec Grâce mais tu ne coucheras plus jamais avec elle.
Mes enfants sont ma chasse gardée. (Me fixant) Tu seras mon nouveau Stéphane
OTONDO.
Moi :
Vous êtes un être horrible.
Lui
(ricanant) : c’est censé me faire mal ?
Moi
(dégouté) : pourquoi faites-vous tout ça ?
Lui :
tu n’es pas bien placé pour me juger. Par vengeance tu voulais avoir en dommage
collatéral Grâce qui ne t’a absolument rien fait. Bref, ce n’est pas ça le
sujet. Olivier OMEZE (appuyant sur chaque syllabe) j’ai payé beaucoup trop de
monde pour entourer Graziella depuis sa naissance, d’ailleurs je t’informe
qu’il me reste un à adoucir. Alors toi, je ne te paierai pas Olivier, c’est
beaucoup trop facile (réfléchissant) beaucoup trop facile. Tu as trop d’argent
pour être satisfait des miettes que je donne aux autres.
(Dans
ma tête) tout sauf ça, pitié seigneur, tout sauf ça.
(LE
SEIGNEUR EN HAUT LÀ-BAS : tu appelles qui ? Non non petit, faut
supporter ton retour de bâton).
Gracien (de
but en blanc) : Alors,
-
Soit, tu refuses cet accord et je
fais tuer toute ta famille dès que vous sortez d’ici.
-
Soit, tu acceptes et jusqu’à ta
mort tu respectes notre accord, dans ce cas tout le monde reste vivant.
-
Soit, tu acceptes pour sortir sain
et sauf d’ici et à un moment donné tu manques à ta parole et je fais fusiller
tout le monde.
Il
s’est assis sur sa table, m’a fixé intensément et à cet instant précis, j’ai
compris la gravité de mon acte.
Note
de Laya : Dieu aussi deh, il veut pas sauver son enfant ?
***Grazi***
En
voyant Olivier dans le salon de mon père, venir épouser Grâce, je mentirais si
je disais que je n’ai pas eu un pincement au cœur.
Mais,
j’ai épousé Stéphane et je l’aime, il représente tout ce que mon père m’a
toujours appris d’un homme. Il est ferme, il me recadre, me bat quand je ne
fais pas ce qu’il veut et c’est ce que mon père m’a appris. C’est ça le
mariage.
Mais
je dois tout de même vous avouer que depuis lors, Stéphane ne m’a toujours pas
touché, jamais ! Je dirai même que depuis notre mariage, il ne m’effleure
même pas, jamais.
J’ai
tout essayé, Stéphane me dit qu’il n’est pas encore prêt à me toucher.
Bref !
Je
sens sa main sur ma cuisse et ça me sort de mes pensées.
Olivier
et papa sont de retour dans la pièce, Stéphane me fait un bisou sur la bouche
auquel je réponds bien évidemment.
Papa
s’exclame joyeusement : Je suis très ravi que Grâce ait rencontré ce
merveilleux jeune homme.
Olivier
acquiesce avec un sourire, mais je perçois quelque chose de différent dans son
regard.
***Grace***
Une
explosion de joie dans mon cœur, je ne vivrai plus une relation cachée, mon
père a validé Junior. Quand je pense que d’ici quelque temps, je serai Madame
OMEZE, ça fait chavirer mon cœur.
Je
regarde Junior, et je me dis qu’enfin, je suis tombée sur un homme bon.
Enfin,
je finirai par sortir de cette maison dans laquelle mon père n’a cessé de me
violer. Enfin, je sortirai de son emprise, enfin je serai avec un homme qui me
protégera à toute épreuve.
Nous
finissons par passer tous à table et c’est dans une ambiance conviviale que
nous échangeons.
Mes
beaux parents sont à l’aise, tout le monde l’est d’ailleurs et c’est le plus
important.
Est-ce
que j’aurai le courage de révéler à tous les abus de mon père ? Je ne le
sais pas, pour l’instant, je savoure cet instant.