Chapitre 17
Ecrit par Mayei
PARTIE 17
...Alice...
Ma vie avait radicalement changé. J’avais trouvé un nouvel appartement beaucoup plus abordable comparé à celui où nous vivions au paravent. Aussi j’avais trouvé un emploi de serveuse à mi-temps. Je ne pouvais pas me permettre de rester là à me tourner les pouces. Je n’avais pas le temps pour moi mais au moins j’étais à l’abri du besoin. Je n’avais plus eu de nouvelles de Kevin depuis qu’il avait quitté la maison. Précieux quant à lui passait régulièrement me rendre visite. Il avait été assez gentil en m’aidant à déplacer mes affaires. Je n’aurais pas pu faire ça toute seule, surtout avec les meubles qu’il fallait déplacer. Il me proposait son aide à chaque fois, surtout financière mais je refusais toujours...de plus cela me mettait mal à l’aise. Il semblait bien trop gentil tout à coup.
Je rentrais ce soir complètement épuisée. J’étais impatiente de retirer ma tenue de travail qui sentait la friture à des kilomètres. Je fermais à peine la porte que mon téléphone se mettait à sonner. C’est avec lassitude que je décrochais. Ce fut une voix, semblable à celle des opérateurs téléphonique qui me répondait. Je fus étonnée de savoir que l’appel venait d’une maison d’arrêt et souhaitait savoir si j’acceptais l’appel. J’étais immédiatement paniquée et cherchais dans mon esprit qui pouvait bien me joindre depuis la prison. Je décidais tout de même d’y répondre.
« Allo Alice ? »
Moi : Kevin ?
Kevin : DIEU soit loué ! Alice je suis dans de beaux draps. Je n’ai pas assez de temps pour expliquer mais je t’en prie rentre en contact avec Précieux. Dis-lui que les choses ont mal tourné lors de l’entretien et je suis retenu à l’immigration. Demande lui de venir me voir s’il te plaît...c’est important
Moi : mais...allo ? Allo ?
Ça avait coupé. Mon cœur battait rapidement. Je parvins à m’asseoir difficilement. Il fallait que je comprenne ce que je venais d’entendre. Kevin était entre les mains des services d’immigration ? Il n’était pas légal, c’est sûr qu’il est dans de beaux draps. Malgré moi, tout un stress m’envahit sur le coup, et mes larmes ne tardaient pas à couler. Entre deux sanglots, je parvins à lancer le numéro de précieux. Il fallait qu’il se ramène pour que je comprenne cette histoire.
Une heure s’était écoulée et j’avais pris ma douche. Toutes mes pensées étaient tournées vers Kevin. Je n’arrivais pas à comprendre. Lorsqu’on frappa à ma porte, je ne précipitais et ouvris afin que Précieux puisse me rejoindre. Il parut inquiet en m’envoyant dans cet état de stress.
Précieux : qu’est-ce qui se passe ?
Moi : je viens de recevoir un appel. Ça venait du service d’immigration et Kevin y est...
Précieux : quoi ??? Comment ça ? Je ne comprends pas.
Moi : je pense qu’ils le détiennent. Ils vont sûrement le rapatrier…
Précieux : n’allions pas vite en besogne. Je sais qu’il était allé faire l’entretien avec sa femme pour la procédure des papiers...
Moi (butant) : sa femme ?
Précieux : oh je suis désolé. Mais ils se sont mariés et devaient entamer la procédure afin qu’il puisse bénéficier du permis de travail en attendant la green card. Je l’avais eu ce matin mais après, plus aucune nouvelle. Je comprends mieux maintenant. Tu sais ce qu’on va faire ? Ne t’inquiète surtout pas. Demain très tôt j’irai en personne lui rendre visite et je verrai comment faire.
Moi : d’accord !
Précieux : toi ça va ?
Moi : ça ira
Je le raccompagnais et allais directement dans mon lit. Pourquoi m’inquiétais-je autant pour lui ? Il était marié pendant que j’étais ici à me faire un sang d’encre sur sa situation. Pourquoi n’avait-il pas appelée et non sa femme ? Je me sentais complètement idiote d’avoir ressenti toute cette d’inquiétude pour lui. Sa femme ! Même si je ne le voulais pas, entendre Précieux le dire ma tout de même blessée. C’est la vie et on ne sait jamais de quoi elle est faite. Sûrement que pour moi se trouve encore devant, je ne vais donc pas m’apitoyer sur mon sort. Il faille que je dorme pour être sur pied demain pour le boulot. Tout ce temps gaspillé avec lui et pour des papiers, il épouse la première venue. Voilà ou tout ceci l’a mené. Il serait préférable pour moi d’oublier toute cette histoire.
...Précieux...
Je sors de chez Alice avec le sourire aux lèvres. Tout concourt au bien de ceux qui aime DIEU vraiment ! Qui aurait cru que cette histoire avec Divine aurait pu tourner comme ça ? Kevin entre les mains des officiers de l’immigration ? Qu’est-ce qui avait bien pu se passer ? Même si je n’en avais que faire, j’allais tout de même essayer de savoir. Ne sait-on jamais. Alice me posera des questions et c’est elle qui importe. Je serai son preux chevalier dans ce moment.
J’essayais de joindre Divine mais je tombais directement sur sa messagerie. Je décidais donc de conduire jusqu’à chez elle. Je n’avais pas de code...je dus attendre qu’une voiture passe afin que je puisse la coller au maximum et renter à mon tour. Chose bizarre dans le parking je ne vis point-là voiture de Divine.
Je pris l’ascenseur et en sorti à son étage. Il semblait n’y avoir aucune lumière dans son appartement. J’avais beau sonner mais personne ne répondait. Avait-elle été arrêtée par l’immigration comme Kevin ? C’était tout de même étrange. Je ne pouvais non plus joindre quelqu’un qui la connaissait. Pour dire vrai, je n’avais jamais vu Divine avec une autre personne. Demain j’allais rendre visite à Kevin afin de comprendre ce qui se passait exactement.
[... ... ]
Je n’avais pas tellement dormi. J’avais fait un tour sur internet pour voir les horaires de visite et ce fut à 9 heures que je me présentais. Je montrais mes papiers d’identification et indiquais le nom de la personne que je désirais voir. J’attendis un instant et Kevin se présenta. Il était dans un piteux état, son habit vraiment froissé.
Moi : man qu’est-ce qui se passe ?
Kevin : man je suis dans un sacré pétrin...je ne sais pas comment je vais me tirer d’ici.
Moi : mais éclaire moi ! Je suis passé chez Divine. C’est comme si elle s’était volatilisée. Son numéro non plus ne passe pas.
Kevin : pardon laisse celle-là. Je ne veux plus avoir affaire à elle. Je regrette tellement de l’avoir rencontré dans ma vie. Tu vois tout ça est ta faute. Tu n’aurais jamais dû me le présenter.
Moi : man ne délire pas. Explique-moi
Kevin : figure toi que lorsqu’on nous a pris séparément pour les questions...madame a indiqué qu’elle pensait au début que le mariage était sans arrière-pensée. Elle pensait que réellement je l’aimais alors que j’entretenais une relation avec une autre fille que j’avais présentée comme ma sœur. Elle savait pour Alice man. Elle a remis aux agents tous nos échanges par message. Tout man ! Je suis foutu.
Moi : mais comment peux-tu faire cette erreur de débutant ? Laisser tes messages traîner comme ça ??
Il me faisait quand même de la peine. Il avait été pris à son propre jeu. Je me gardais de le lui dire, il ne fallait pas que j’en rajoute une couche, il était déjà accablé. Ça ne s’annonçait par bon ça. Il pouvait payer une caution de $17,000 et être libéré ou pouvait volontairement demander à être déporté. Ou allions nous trouver cette somme ? C’était mission impossible. Je n’avais même pas la moitié dans mon compte en banque et lui non plus. Il était préférable qu’il rentre sur Abidjan au lieu de croupir dans ce coin. Avec amertume, il était du même avis que moi.
Kevin : c’est Alice qui t’a informé ?
Moi : oui elle a dit que tu m’arrivais à me joindre.
Kevin : j’aurais dû rester avec elle. Ça m’aurait évité tous ces problèmes. Tu peux s’il te plaît dire à Alice que je regrette sincèrement et que je donnerais tout pour remonter le temps et rester avec elle. J’aurais dû l’écouter.
Moi : hum ! Que comptes-tu faire alors avec Divine. Vous êtes mariés là !
Kevin : je me fiche royalement d’elle. L’essentiel c’est que j’ai pu échanger avec toi. Qu’elle aille se faire foutre.
Moi : hum...
On vint nous indiquer la fin de notre visite. Je sortis et regagnais ma voiture. Je restais assis un instant à réfléchir. Je ne pouvais pas laisser cette affaire se passer comme ça. J’ai conduit jusqu’à la maison d’un bon petit qui était super puissant quand il s’agissait des enregistrements. Je lui expliquais ce que je voulais. Il me demanda de patienter et quelque temps après c’était fait. J’avais cette arme en ma possession. Il était convenu que je passe chez Alice afin de la tenir au courant sur cette affaire concernant Kevin. Je me demandais bien pourquoi elle se donnait toujours autant pour lui ! Elle se ne rendait pas compte qu’elle était trop bien pour lui. Qu’est-ce qu’il pouvait lui apporter ? Je pris ce que je devais prendre avec mon petit et sorti de chez lui.
Je frappais une fois devant chez elle. Elle m’ouvrit alors qu’elle portait cette petite robe fleurie. Elle était belle, simple, douce. Pourquoi Kevin avait tout ça pour lui alors qu’il ne s’en rendait même pas compte.
Alice : tu as pu le voir ?
Moi : oui...mais Alice j’ai des choses à te dire. Je ne peux pas rester là en sachant ce que je sais.
Alice : vas-y je t’écoute
Moi : c’est à dire que là-bas ils ont su que le mariage était un faux. Kevin et sa femme ont entamé la procédure pour quitter le territoire volontairement. Ils comptent se rétablir au Congo...tu sais la famille de sa femme a de l’argent et il pourra très bien s’en sortir.
Alice (voix brisée) : mais son coup de fil...
Moi : À propos de ça...j’ai autre chose à te faire écouter.
Je mis alors en marche l’enregistrement. Oui j’avais enregistré notre échange. DIEU ne donnait qu’une seule occasion alors j’en profitais. Je m’étais arrêté chez mon bon petit pour qu’il coupe certaines parties. Ainsi on pouvait m’entendre demander et Alice alors que Kevin lançait, je n’ai plus rien à foutre d’elle. Cette parole était adresse à Divine et non Alice mais tous les coups sont permis n’est-ce pas. Lorsque l’enregistrement fut terminé, Alice éclata en sanglot. Je m’en voulais de la faire pleurer comme ça mais il le fallait. Je quittais ma place et la retrouvais de son côté.
Moi (la prenant par les épaules) : chut ! Ne pleures pas Alice...je n’aurais jamais du te faire écouter ça. C’est que je pensais que tu ne méritais pas ça, même s’il est mon ami.
Alice (entre deux sanglots) ; tu as bien fait ! Au moins je le vois pour ce qu’il est réellement...
Moi (lui caressant les cheveux) : ne pleure pas pour lui, il ne le mérite pas.
Elle leva les yeux vers moi. Comme ils étaient magnifiques...et ses lèvres ! Je ne pus m’empêcher de me jeter sur elle et l’embrasser comme j’en rêvais depuis si longtemps. Le baiser dura quelque secondes puis elle se leva brusquement.
Alice : qu’est...qu’est-ce que tu fais comme ça précieux ?
Moi : je...je suis désolé. Je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête. Je suis vraiment désolé Alice
Alice : rentre chez toi s’il te plaît
Elle avança vers la porte et l’ouvrit grandement. C’était évident qu’elle voulait que je sorte. Je n’attendais pas qu’elle répète. Je m’en allais sans la regarder. Dans ma voiture je donnais un coup à mon volant. J’aurais dû attendre un peu et ne pas la brusquer. J’étais allez trop vite en besogne. Maintenant que Kevin n’allait plus faire partir de l’équation, il fallait que je sois vigilent et que j’agisse avec tact.
...Denis...
C’est à croire que croiser les doigts n’avait pas été aussi bénéfique. Deux semaines ! C’était le temps qu’il me restait. Quelqu’un pouvait me dire ou acheter du temps ? Je commençais à mettre tout en question. Est-ce que ça en valait toujours la peine ? Pourquoi je ne pouvais juste pas m’en foutre ? Ce serait être tout de même fou n’est-ce pas ? Il fallait qu’on fasse quelque chose pour profiter au maximum elle et moi. Il fallait qu’on s’éloigne un peu et que cette semaine reste marquée à jamais.
Je composais son numéro
Windi : ça va mon cœur ?
Moi : parfaitement bien...j’ai une question.
Windi : j’écoute
Moi : est-ce possible que tu puisses te libérer toute cette semaine ?
Windi : pourquoi ?
Moi : arrête de répondre à une question par une autre. Peux-tu te libérer à compter de demain ?
Windi : je peux faire ça !
Moi : ok ! On bougera sur jacqueville
Windi : il n’y a pas de soucis chef.
J’avais une maison la bas alors ça nous facilitera la tâche ! Il fallait que je prenne mes dispositions. Jacqueville étant mon village maternel, j’appelais ma mère afin qu’elle y dépêche quelqu’un pour me nettoyer la maison. Je laissais aussi des consignes à ma secrétaire quant à mes différents rendez-vous. Tout devait être reprogrammé. Le temps que je passerais avec Windi était bien plus précieux. De retour chez moi, je rangeais soigneusement ma valise. Demain était un autre jour et j’avais hâte de la voir. Une semaine pleine passée à ses côtés serait goûter au paradis avant de retourner en enfer. Mon téléphone se mit à sonner me ramenant sur terre.
Lorsqu’on parle de l’enfer, le diable se montre.
Moi (sans enthousiasme) : allo ?
...
Moi : il n’y a pas de problème j’y serai
...
Moi : j’ai dit que j’allais y être ! Le retard ce n’est pas mon genre.
...
Moi : bye.
Je lançais mon téléphone loin de moi. C’est sa tête que j’aurai aimé lancer aussi loin ! Hélas ! Je m’assis sur le rebord du lit. Comment pourrai-je contourner cette situation ? Etais-je prêt à tout laisser comme ça ? Dans quoi m’étais-je fourrer dès le départ ? Si seulement l’on pouvait remonter dans le passé en ayant toutes les informations actuelles. J’aurais été bien plus patient.
...Windi Agnero...
Moi : non là je pars comme ça pour jacqueville avec mon chéri !
Luna : oh qu’est-ce que je t’envie !
Moi : lol t’inquiète ça viendra
Luna : et vous revenez quand déjà ?
Moi : à la fin de la semaine
Luna : oh d’accord ! On pourra se voir à ce moment alors !
Moi : pourquoi pas !
Luna : d’accord ma jolie ! Je te laisse finir tes affaires. Bisous
Moi : bisous prends soin de toi.
A peine je raccrochais que je croisais le regard de Marlène qui se tenaient près de la porte, les mains aux hanches. Je savais déjà qu’elle allait me prendre la tête.
Marlène : je dis oh ! Tu te sens obligée de lui détailler ton programme ?
Moi : oh Marlène ! Pardon laisse les histoires.
Marlène : je te dis que cette fille ne m’inspire pas confiance. Je ne sais pas ce qu’elle trame à poser autant de questions sur ton weekend hein.
Moi : il n’y a pas de mal Marlène...tu te fais des idées.
Marlène : c’est bien pour toi, en tout cas Fais attention et au fait il serait temps que je rencontre ce beau qu’on ne voit jamais.
Moi : comment vas-tu le voir si chaque fois qu’il passe par ici tu es dehors ?
Marlène pouvait être épuisante quand elle le voulait. Cette fille était quand même bornée sur cette affaire de Luna. La pauvre fille m’avait simplement appelée pour prendre de mes nouvelles. C’est tout. Il fallait que Marlène voie le mal dans cette démarche. Elle m’aida à terminer ma valise. J’avais une valise pleine comme si j’allais en voyage pour un mois. Marlène était partie bien avant que Denis ne passe me chercher. J’étais excitée comme une puce à l’idée de passer tous ces jours avec lui.
Dénis : prête ?
Moi : et comment ?
Nous n’en avions que pour une heure et trente minutes maximum avant de rejoindre cette belle plage. C’était une petite ville côtière tranquille à l’abri des bruits incessants et le stress de la ville. Dès notre arrivée, je me sentais grandement joyeuse. Je n’aurais su dire pourquoi mais c’était ainsi. En parfait gentleman, Dénis se chargea de faire descendre nos affaires sans que je ne touche à rien. Il me fit le tour du propriétaire et finit par la chambre où nous allions passer tout ce temps jusqu’au dimanche. C’était tout simplement magnifique. Le jardin était à tomber.
Moi (me plaçant devant lui) : tu peux baisser la fermeture de ma robe de ma robe s’il te plait.
Dénis: Bien sûr
Je me souvins de ce soir-là, ou je l’avais personne pour descendre cette même fermeture éclair. Mais aujourd’hui Dénis était dans ma vie...c’était une personne formidable que je n’échangerai contre personne d’autre. Après m’être déshabillée, je posais ma tête sur ses cuisses et monsieur passa son temps à me caresser les cheveux et me raconter quelques anecdotes de lui lorsqu’il était petit et qu’il venait en vacances dans son village. Plusieurs fois j’avais éclaté de rire. Il était bien turbulent.
Dénis : et si nous allions manger ? Je meurs de faim
Moi : ce n’est pas moi qui vais dire non (me levant) je te suis
Dénis : tu vas t’en laper les doigts tu verras
Quelques temps après nous étions en route pour ce fameux restaurant dont il ne cessait de faire les éloges. L’odeur qui nous accueilli dès que nous franchissions le pas, me mis la salive à la bouche et mon ventre gargouilla. Dénis se moqua gentiment puis après avoir choisi une table, me tira la chaise afin que je puisse m’asseoir. Gentleman toujours ! Il m’aida à faire un bon choix pour mon plat puisqu’il s’y connaissait. Nous parlions de tout et de rien en attendant qu’on nous apporte la nourriture. Soudain mon attention fut attirée par ce couple qui venait de s’installer à cette table, face à nous enfin face à moi puisque Dénis était de dos. J’étais prête à mettre ma main au feu que je connaissais cet homme. Il installa sa compagne à qui il venait de malaxer les fesses devant tout le monde et s’installa à son tour.
Lorsque nos yeux se croisèrent, je lui lançais un sourie qui disait « je t’ai vu ». La stupéfaction mélangée au dégoût envahit son visage à lui. Il était tout à coup agité et parlait à la fille qui l’accompagnait. Ils se levèrent et quittèrent le restaurant. J’étais encore sous le choc.
Dénis : qu’est-ce qu’il y’a ?
Moi : je viens de voir le mari de mon amie Sophie avec une autre.
Dénis : et merde !
Moi : tu peux le dire ! C’est de la merde.
Sur le coup je me demandais bien ce qu’il avait pu sortir à Sophie comme excuse pour se retrouver ici avec une autre femme. Après tous les sacrifices auxquels elle a consenti pour être avec lui. Elle est allée jusqu’à tirer un trait sur notre amitié à cause de son couple et le bon monsieur jetais tout ça par la fenêtre. Je me sentais vraiment impuissante face à cette situation. D’ailleurs même si nous étions toujours amies, je me voyais mal en train de lui annoncer que son mari avait une relation extra conjugale. Je remerciais le serveur qui plaça mon plat devant moi. Je n’avais plus tellement faim mais me forçais pour faire plaisir à Dénis, qui avait tant insisté pour me faire découvrir cet espace.
... ... ...
Aujourd’hui c’était le dernier jour qu’on passait ici avant de reprendre la route pour Abidjan demain. Je ne savais pourquoi mais Dénis semblait étrangement anxieux. Depuis ce matin il restait retranché et parlait peu. Je m’étais réveillée sans qu’il ne soit dans le lit. Il n’a même pas proposé qu’on fasse quelconque activité ce matin. Debout la de l’autre côté de la baie vitrée, je le voyais faire des vas st viens, l’esprit complètement ailleurs. Je décidais de le rejoindre.
Moi : hey !
Dénis (sursautant) : ma puce ! Je ne savais pas que tu étais debout.
Moi : je le suis ! Dénis qu’est-ce qui te tracasse autant ? Tu as l’air complètement ailleurs.
Il s’approcha de moi et essaya de tenir mon visage entre ses mains. Je poussais mon visage sur le côté et réitérais ma question. Je voulais bien savoir ce qui le tracassait. Après tout, une relation, ce n’est pas passé tout son temps à se sauter la dessus et jouir. C’est aussi échanger, partager son quotidien, ce qui nous donne du tonus et ce qui nous rend raplapla. J’étais toute ouïe ! Prête à entendre ce qu’il avait à me dire.
Dénis : tu sais quoi ? Et si nous allions piquer une tête ! Allons à la plage
Moi : Dénis je n’aime pas ce que tu f...
Dénis (me coupent la parole) : chuuut ! Ne parlons pas de sujets qui fâchent ! Ne me fais tu pas confiance ? Tu penses que si c’était quelque chose de super important je ne t’aurais rien dit ? Ce sont de petits soucis que je réglerai très vite une fois de retour au boulot. Je ne tracasse pas pour ça.
Moi ; hum...
J’étais peu convaincue mais je n’insistais pas. Je passais mon maillot de bain et un paréo puis ensemble nous nous dirigions vers la plage. Nous nous arrêtions au bar et je pris un cocktail très délicieux. Mon livre en main et mon cocktail, j’étais très à l’aise sur le transat pendant que Dénis disait aller piquer une tête. Je lisais « caprice et chocolat » le Lily rose Agnouret. C’était une œuvre à vous faire rêver. Bon moyen de s’évader. Dénis ne tarda pas à me retrouver, complètement mouillé. On aurait dit un enfant qui découvrait la plage. Tout son sérieux avait disparu du coup lol. Je lui tendis la serviette pour qu’il s’égoutte.
Dénis (recouvrant mes jambes de cette grande serviette) : retourne-toi !
Moi : pardon ?
Denis : couches toi sur le dos s’il te plaît !
Je me demandais bien pourquoi voulait-il que je change de position mais cédais à sa demande sans poser trop de questions. Je le vis rapprocher son transat du mien puis je sentis sa main se promener sous la serviette...sur ma cuisse
Moi : qu’est-ce que tu fais ?
Dénis (souriant) : je discute avec toi...tu as aimé ton séjour ?
Je ne pouvais répondre puisque je me mordais la lèvre pour le pas gémir. Sous la serviette, Dénis me torturait. Il avait poussé mon maillot sur le côté et s’amusait à me caresser les lèvres intimes. Je commençais à mouiller abondamment. Il y allait tout doucement en me regardant dans les yeux. Il me caressait le clitoris du haut vers le bas et frôlant l’entrée de mon antre. C’était super excitant surtout avec ces personnes qui défilaient devant nous et qui ne se doutaient de rien. Dénis glissa ses doigts en moi...je fermais les yeux et m’accrochais à son bras.
Dénis : ouvre les yeux Windi...dis-moi que tu m’aimes
Moi : je...t’…
Dénis : accélérant la cadence) : pourquoi tu t’arrêtes ?
Moi : je... (Soufflant) je t’aime babe
Sa paume avait appuie sur mon pubis pendant que ses doigts bougeaient fortement en moi. Je ne savais plus ou me mettre. Le plaisir montait en moi de plus en plus. Je le mordis pour ne pas crier et attirer l’attention sur nous. Ses doigts ne me quittèrent pas même lorsque cette vague me saisit et fit trembler tout mon corps.
Moi (rêvant à moi-même) : tu vas me le payer
Dénis : je ne demande qu’à voir
C’était comme si sans avoir placé ne serait-ce qu’un mot, nos esprits avaient convenu du fait que le temps à la plage était écoulé. Nous avons pris nos affaires...la tension entre nous était palpable tout le long du trajet à pied. Je marchais devant Dénis qui en profitait pour me toucher les fesses. A peine avions nous franchis le pas de sa maison que nous laissions tout tomber à même le sol.
(...)
Aussitôt avions nous franchi le pas de la porte que je me jetais sur lui et l’embrassais. Avec ferveur, je lui retirais tout ce qu’il avait comme vêtement sur le corps. Mon maillot subit le même sort que ses habits a lui. Il se tint debout la, le dos contre le mur alors que je descendais et me mettais à genoux pour prendre son membre dans la bouche. Il me tenait les cheveux pendant que je lâchais son gland. Je tenais son membre d’une main et le branlais su rythme de ma bouche. De mon autre main je lui caressais les couilles. Il poussait des gémissements qui m’encourageaient dans ma lancée. Il mourrait de plaisir à en juger l’expression se son visage. Je fis mine de me relever
Denis (fermement) : pas maintenant…continue
Je continuais à le sucer jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Il me souleva et me coucha a même le sol. Il passa au-dessus de moi et frotta son sexe contre le mien. Il se faisait désirer alors que je mourrais d’envie qu’il glisse enfin en moi. Ce devenait presque vital. J’essayais de le toucher mais il me bloqua les mains. Il me regarda en souriant.
Denis : madame est bien pressée
Moi : je meurs d’envie
Il haha une de mes mains et introduit son sexe en moi tout doucement. Bien que délicieux, je le suppliais d’y aller beaucoup plus fort. Il se retira et me retourna vivement. Il me donna une claque et s’enfonce en moi d’un coup. Je gémissais comme une folle sous ses coups de rein vigoureux.
Denis : vas-y cris mon amour ! J’aime t’entendre gémir
Il me fit l’amour correctement. Lorsqu’il finit par jouir, je lui laissais un moment de repos avant de revenir à la charge. Je m’assis sur son pénis en gémissant. Je bougeais sur lui alors qu’il me caressait le clitoris. Il me tapa les fesses en me criant d’y aller encore plus vite. Je le chevauchais avec vigueur. Je sentais son membre gonfler en moi. J’étais sur le point de jouir et lui aussi. C’est ensemble que nous atteignions de nirvana. Je criais mon plaisir sans retenu. Mes gémissements se mêlèrent à son râle. Je tombais sur son torse, complément vide de mes forces.
Je crois que je finis par m’endormir sur lui.