Chapitre 17

Ecrit par La Vie d'Ielle

Chapitre 17 




***Aïcha***




Moi : Eeeeh, DIEU merci. Tu vois non ? Gloire à DIEU !!


Cécile : Vraiment.


Moi : Comment tu te sens ?


Cécile : Enceinte de deux mois et une semaine… Quand je pense que je ne suis qu'au début, j'ai envie de profiter de ma grossesse mais en même temps j'ai hâte de prendre mon bébé dans mes bras.


Moi : J'en connais un qui doit être super content.


Cécile : Et en même temps chef de prison parce que ce qu'il va me faire vivre durant ma grossesse… Ouh lala !!


Moi : Je suis contente pour toi Cécile, vraiment.


Cécile : Merci. Tu diras à Ik mais s'il te plaît pas à ta belle-mère.


Moi : Mais tu n'as même pas besoin de me demander ça ma belle, je ne vais rien lui dire et Ik encore moins. Elle verra la surprise avec ses propres yeux.


Cécile : Hum.


Moi : Ne promène pas de regards inquiets d'accord ?


Cécile : D'accord.


Moi : Tu mettras au monde un beau bébé bien portant, sans complications. Ne t'inquiète pas. Moi, en tant qu'enfant de DIEU j'ai déjà parlé et ce que je dis est  scellé dans le nom de Jésus.


Cécile : Je ne sais pas ce que je ferai sans toi Aïcha. .


Moi : C'est la famille… Bon, je vais te rappeler plus tard si tu veux bien, je vais m'occuper l'enfant d'Ik.


Cécile : L'enfant d'Ik, vous n'avez pas fini avec l'histoire là ( rigolant ) ?


Moi : Il a dit que c'est son enfant seul oh, comme c'est lui qui a porté.


Cécile : Yako !!


Moi : Comme tu dis là. Bon, à plus Madame NOUAH.


Cécile : Bisou Madame NOUAH !



J'ai répondu à son bisou avant de raccrocher et d'aller m'occuper des très chers enfants de mon très chef époux. 

L'affaire des enfants là c'est lui qui m'a fait le bruit ici comme quoi ce sont ses enfants et seuls mais ce n'est pas lui qui supporte les caprices et autres et c'est lui qui dort paisiblement quand y'a des pleurs dans la nuit. Les hommes !!


Il n'a pas tardé à rentrer à la maison et je lui ai annoncé la bonne nouvelle, il sera bientôt oncle.


Ik : Elle te l'a dit elle-même ?


Moi : Oui. Apparemment elle est enceinte depuis deux mois juste qu'elle n'a pas su.


Ik : J'en connais une qui aura la bouche fermée ou du moins qui l'a déjà.


Moi : Ils ne lui ont pas encore dit et ce n'est pas à nous de le faire.


Ik : Ils n'ont pas dit à maman ?


Moi : Non, ils ont dit qu'elle sera elle-même surprise et c'est même mieux.


Ik : Elle fera une crise quand elle le sera.


Moi : C'est le but… Qu'elle voit que Cécile n'est pas une femme stérile vu qu'elle pensait ça.


Ik : Oui, je comprends mais je ne veux juste pas qu'elle l'apprenne à l'accouchement. 


Moi : Non, je ne pense pas que ce sera le cas. Forcément elle le saura, comme nous… tu vois un peu ? Pour l'instant, qu'ils profitent de ce début de grossesse. Je suis très contente pour eux en tout cas.


Ik : Et comment ne pas !? Je vais les appeler tout à l'heure.


Moi : D'accord.


Mon téléphone s'est mis à sonner et en parlant du loup, on voit sa queue.

C'est ma très chère belle-mère qui m'a appelé pour prendre des nouvelles de ses petits enfants et pour me dire qu'elle passera en soirée. Quand elle dit ça, ça signifie apprête moi déjà ma chambre parce qu'elle passera la nuit.






***Marine***




Mon DIEU, je me suis réveillée en retard et voilà que je serai en retard au boulot.

J'ai fait du mieux que je peux pour m'apprêter rapidement, je ne me suis même pas maquillée, espérant arriver quand même à l'heure mais rien. J'arrive bien en retard et la voiture de Monsieur NOUAH est déjà garée, il est là. Je pense que je vais me faire virer aujourd'hui surtout s'il est de mauvaise humeur.


Moi : Bonjour Annie.


Annie : Marine, c'est comment le retard ?


Moi : Ne m'en parle pas. Il est où monsieur ?


Annie : En réunion.


Moi : Eh DIEU, j'avais oublié en plus. Il a demandé après moi ?


Annie : Évidemment, tu es son bras droit ici.


Moi : Plus pour longtemps.


Je me suis dirigée vers mon bureau en maudissant mon sommeil parce que je sais que quand monsieur NOUAH va me voir il va me passer un savon et…


M. NOUAH : Marine !


Eeeeeh même pas attendre que je pose mes affaires. Je me retourne avec le regard triste qui se pose sur lui et sur mes collègues.


M. NOUAH ( passant devant moi ) : Suivez-moi dans mon bureau.


Je n'ai plus continuer où j'allais, je l'ai directement suivi dans son bureau  en fermant derrière moi.

Je n'ai pas attendu qu'il s'asseye convenablement avant de prendre la parole pour m'excuser.


Moi : Veuillez m'excuser monsieur, je suis vraiment navrée d'être arrivée en retard. C'est juste que j'ai dormi très tard hier et j'ai eu le réveil difficile. 


M. NOUAH ( me regardant ) : Je vous comprends Marine.


Moi ( évitant son regard ) : Désolée d'avoir oublié la réunion.


M. NOUAH ( souriant ) : Ce n'est pas grave.


Moi ( surprise ) : …


M. NOUAH : J'aurais bien sûr voulu que vous soyez là à la réunion mais cela n'a pas été possible. Je me suis géré comme j'ai pu quoique votre présence était vivement souhaitée. Allez prendre le procès verbal au premier, j'en aurais besoin. Vous pouvez disposer.


Moi : Euh… vous ne m'en voulez pas ?


M. NOUAH : Je sais que c'est surprenant que je ne dise rien sur ce genre de comportement mais je suis particulièrement en joie aujourd'hui donc j'évite au maximum ce qui pourrait l'entacher. 


Moi : Permettez moi de vous demander ce qui ne va pas.


M. NOUAH : Tout va très bien au contraire. 


Moi : D'accord monsieur.


Je me suis excusée pour annoncer mon départ et devant la porte, il m'a demandé d'attendre.


M. NOUAH : Vous n'avez pas de pause aujourd'hui.


Ça m'aurait étonnée qu'il ne fasse rien.


M. NOUAH : Aussi, j'aimerais que vous me commandiez des fleurs à envoyer à ma femme.


J'ai fait ce qu'il a demandé.

J'ai commandé des fleurs et des chocolats à livrer à l'adresse qu'il m'a donné. 

Cet homme et sa femme on vraiment l'air parfaits. Il aime sa femme, ça se voit et ils sont beaux ensemble. C'est vraiment le genre d'homme qu'il faudrait aux femmes pleines de valeurs. Je ne le connais pas autrement que sur le professionnel vu que c'est la seule relation qu'on a depuis et ce que je vois comme attention à l'égard de sa femme, ça donne envie de vivre ça aussi.


Bref !! J'ai des choses à faire.


Annie ( entrant dans mon bureau ) : Ça va, il n'est pas allé trop fort ? 


Moi : Qui ?


Annie ( s'asseyant ) : Monsieur.   Il ne t'a pas trop crié dessus ?


Moi : Tu l'as déjà entendu crier ici ?


Annie : Façon de parler, tu sais bien ce que je veux dire.


Moi : Non, il ne m'a pas réprimandé.


Annie : Hein ?


Moi : Comme je te dis là, il a été compréhensif.


Annie : Hum quand je dis que tu es la maîtresse de cet homme et que tu me cache seulement.


Moi : Et tout le temps je te dis de ne pas te fatiguer à penser ça.


Annie : Tu caches bien ton jeu en tout cas.


Moi : Je ne suis la maîtresse de personne.


Annie : Donc tu le seras bientôt, façon tu le regarde.


Moi : Annie !! N'exagère pas quand même… La façon dont je le regarde n'est que synonyme d'admiration du fait qu'il soit un homme assez différent, rien d'autre. Aussi, s'il ne m'a pas donné d'avertissement madame c'est parce qu'il est ailleurs et très en joie... Cesse de penser autre chose. C'est à cause de ta façon de penser que tu es au secrétariat et que moi je suis son assistante personnelle, son bras droit comme tu dis pourtant on est venu en même temps.


Annie : Huuumm pardon oh, épargne moi le discours oh ( se levant ). Je venais seulement voir.


Moi : Tout le monde voit comment tu le regarde toi oh et tout le monde voit aussi comment il regarde sa femme ( amusée ).


Annie : N'importe quoi, qu'est-ce que tu raconte ( s'en allant ).


Moi : Ah Annie ( rigolant ).


Annie est drôle cette femme.

Elle ne m'a jamais caché le fait qu'elle pense que je suis la maîtresse de Monsieur et elle insiste. Je suis sûre que c'est ce que bon nombre de personnes pensent ici. 

Par contre, je sais que depuis le jour de notre entretien elle a eu un faible pour lui. 


Je me suis concentrée sur ce que j'avais faire jusqu'à l'heure de la pause ou j'ai été appelée dans le bureau de Monsieur NOUAH. Comme prévu, il n'y aura pas de pause pour moi.






***Cécile***





Papa m'a dit de passer à la maison donc je profite de la pause pour cela.

Je suis arrivée et la table était déjà dressée pour trois personnes mais le plat qui m'est présenté ne m'intéresse pas.


Papa : Qu'est-ce que tu veux manger maintenant ?


Moi : Je ne sais pas encore.


Maman : Tu vas rester avec la faim ?


Moi : Je n'ai même pas faim maman.


Maman : Tu as mangé depuis le matin ?


Moi : Juste Quelques croissants avec un jus de fruits.


Maman : C'est tout ?


Moi : Oui, je n'ai pas très faim en ce moment.


Maman : Rien ne dépend de ta faim aussi.


Moi : Je vais manger maman, sois en sûre. Chidi  va s'en charger même si je ne veux pas. Je veux grignoter par contre.


Maman : Vas à la cuisine , peut-être tu trouveras un truc à grignoter quand même.


Je mange très peu, déjà que je ne mangeais pas beaucoup. Je passe plus mon temps à grignoter par contre et boire du jus de mangue tout le long de la journée depuis une semaine déjà.

J'ai fouillé à la recherche de quelque chose mais je n'ai rien trouvé qui m'intéresse donc je me suis permise de prendre les raisins de papa et je suis retournée avec au salon.


Papa : Mes raisins que ton enfant veut manger ?


Moi ( petite voix ) : Ton petit fils.


Papa : Tu ne vas manger que ça.


Moi : Papa je vais…


Mon téléphone qui sonne… Chidi.


Moi : Je sais qu'on est à table mais permettez moi de répondre sinon il ne fera qu'insister.


Papa : Vas-y.


Moi :  Allô !


Chidi : Rebonjour future maman.


Moi : Rebonjour futur papa.


Chidi : Tu t'es sustentée ?


Moi : Des raisins, ça compte ?


Chidi : Cécile !!


Moi : Je suis chez les parents et j'ai un très bon plat devant moi mais je ne veux pas manger ça.


Chidi : Que veux-tu manger ?


Moi : Une pizza ou bien de la grillade.


Chidi : Et moi qui voulais t'emmener dîner.


Moi : On peut toujours y aller mais dans un endroit où je pourrai avoir ça.


Chidi : Tu me vois aller dans un endroit où je vais manger de la grillade ? 


Moi : Excuse monsieur le ministre ( souriant ).


Chidi : Quand je viendrai te chercher on ira prendre ce que tu veux avant de rentrer à la maison.


Moi : D'accord.


J'ai l'eau à la bouche en pensant à ma pizza déjà et un plat de Nike avec alloco… c'est surtout alloco qui m'attire, je ne vais manger que ça d'ailleurs.


Il a passé le bonjour aux parents puis on s'est dit au-revoir.


Papa : Ta belle-mère sait déjà ?


Moi : Non, il ne veut pas encore qu'on lui dise.


Papa : Jusqu'à l'accouchement ?


Moi : Non, je ne pense pas. Il attend certainement qu'elle voit mon ventre d'elle-même.


Papa : OK. Il faut manger Cécile.


Moi : Je mange papa regarde.


Je me suis levée et je suis allée piquer dans son assiette.


Papa : C'est bon, je sais que c'est un garçon.


Moi : Qu'est-ce qui te fait dire ça ?


Papa : Regarde comment ta mère ne t'en empêche pas… C'est mon rival, il m'emmerde déjà parce qu'il sait qu'il y'a déjà une amoureuse ici pour le défendre.


Moi ( amusée ) : C'est ça !! Bon ( essuyant ma bouche ), il faut que j'y aille moi.


Papa : Tu as changé de voiture ?


Moi : C'est la voiture d'une collègue. Mon cher époux refuse que je conduise donc il me dépose et vient me chercher le soir.


Papa : Tu as chaud.


Moi : Il abuse.


Papa : Il a raison.


Moi : Hummm…


J'ai pris ton ses raisins et je les ai mis dans mon sac en le regardant droit dans les yeux, il a seulement bougé sa tête. 


Moi ( rire ) : Bye le couple !!


Un goût amer