Chapitre 17
Ecrit par MalvinaEsmeralda
J’essaye d’ouvrir les yeux mais je n’y arrive pas. Je sentais tout ce qui se passait autour de moi et un jour j’ai entendu une voix dire « Monsieur Asseko il va falloir prendre une décision, cela fait plusieurs semaines et toujours aucune réaction ». Puis ce fut à nouveau le trou noir. Mais peu à peu je commençais à ressentir à nouveau le froid, la chaleur, j’ai pu sentir un parfum que je connaissais bien Armani Code. C’était lui. J’ouvris les yeux mais la lumière m’aveuglait. Où suis-je ? J’essaye de me relever mais mon corps pèse des tonnes. Ma gorge est pire que sèche ce qui me fait tousser.
Pascal : Stéphanie ? Oh mon Dieu !
Il sort et revient avec un médecin. Il s’approche de moi avec une petite torche et regarde à l’intérieur de mes yeux.
Le médecin : Comment vous sentez-vous ?
Moi : J’en sais rien...j’ai mal au corps mais surtout au dos et dans les jambes
Le médecin : Oui ça se comprend vous avez fait environ 1 mois dans le coma
Moi : Quoi ?
Le médecin : Vous rappelez de ce qui s’est passé ?
Moi : Heu...je me rappelle être en pleurs...heu...j’ai surpris mon petit ami et ma meilleure amie ensemble
Le médecin : Hum vous avez ensuite été percutée par une voiture. Vous avez quelques côtés cassées ainsi que votre jambe droite. Mais sinon tout va bien. On vous fera quelques analyses avant de pouvoir vous faire sortir
Moi : Ok merci
Il sort et je remarque en effet un plâtre sur mon pied droit. Pff ce n’est pas de chance !
Pascal : Stéphanie ?
Moi : Qu’est-ce qu’ils tu fais là d’abord ?
Pascal : C’est moi qui t’ai emmené ici
Moi : Bah bien sûr ! Où est Mélanie ?
Pascal : Elle était là hier soir mais j’ai pris la relève pour qu’elle aille se reposer
Moi : Hum...maintenant tu peux partir je pense que je survivrai
Pascal : Bébé je suis tellement désolé pardonne moi
Moi : Pascal stop ! Je suis sur un lit d’hôpital par ta faute et ce n’est certainement pas ici que j’ai envie de parler de ça
Pascal : Je sais mais je m’en veux tellement
Moi : Tu ne t’en veux pas ! Pendant 6 mois tu nous as géré toutes les deux alors épargne moi ta comédie. D’ailleurs je t’ai dit que je voulais rester seule alors maintenant tu sors et évite de revenir je n’ai pas besoin de toi
Pascal : Ne dis pas ça
Moi : Va t’en tout de suite
Il me regarde un instant puis s’en va. Je n’ai vraiment pas le cœur à ressasser toute cette histoire.
Le jour d’après quelqu’un toque à ma porte et c’est un médecin qui entre. Waouh il est vraiment beau ! Enfin bref ! Ce n’est pas le moment.
Le médecin : Bonjour mademoiselle Kombila c’est bien ça ?
Moi : Oui c’est bien moi
Le médecin : Heu donc je suis le docteur Mepaga Rodrigue et le médecin qui s’occupait de vous a dû s’absenter donc c’est moi qui prendrai le relais
Moi : Ok
Docteur Rodrigue : Bon il m’a fait savoir que vous deviez faire des analyses
Moi : Oui tout à fait
Docteur Rodrigue : Ok après ça si tout va bien vous pourrez sortir demain
Moi : D’accord
Docteur Rodrigue : Une infirmière passera vous chercher dans la journée pour vos analyses
Moi : Ok merci
Il est sorti et je suis restée là allongée comme tous les jours, avec mon pied plâtré je ne peux presque pas bouger. Quelqu’un toque à nouveau à la porte et je demande à la personne d’entrer.
Mélanie : Steph !
Moi : Mélanie !
Mélanie (en me prenant dans ses bras) : Je suis désolé Pascal m’a dit que tu t’es réveillée mais j’ai eu un problème
Moi : Ça va t’inquiète
Mélanie : Je suppose qu’il était là
Moi : Tu supposes bien. Il était là quand je me suis réveillée
Mélanie : Et comment tu te sens par rapport à tu sais quoi
Moi : Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? J’encaisse mais je ne comprends pas comment il a pu faire une chose pareille. Et Jena alors, elle m’a parlé avec tant de mépris j’avais l’impression qu’elle me haïssait
Mélanie : Hum je me demande ce qui lui ai passé par la tête pour qu’elle fasse ça
Moi : Dans tous les cas je n’en ai plus rien à faire d’eux, qu’ils fassent ce qu’ils veulent
On discute encore un peu et après Mélanie a dû partir car une infirmière est venue me chercher pour mes examens. Plus tard, le docteur m’a expliqué les résultats et c’était clean. Je pourrai partir demain matin.
Le lendemain, je suis en train de ranger mes affaires tant bien que mal avec les béquilles que l’on m’a données. On toque à la porte et le Dr Rodrigue entre dans la chambre.
Moi : Bonjour Dr Rodrigue
Dr Rodrigue : Bonjour Mlle Kombila. Comment ça va ce matin ?
Moi : Ça peut aller sauf que ce n’est pas très évident de marcher avec des béquilles
Dr Rodrigue : Ne vous inquiétez pas vous vous y habituerez. Bon rétablissement et surtout faites attention à votre jambe
Je lui souris en guise de réponse et il s’en va. Un peu plus tard Mélanie est venue me chercher et m’a raccompagné chez moi. Alléluia elle a enfin une voiture !
Mélanie : Heu dis Steph j’ai pensé à un truc
Moi : Oui ?
Mélanie : Heu vu que tu risque de ne pas trop t’en sortir avec tes béquilles je voulais te proposer de venir vivre avec moi jusqu’à ce qu’on te retire ton plâtre
Moi : Heu c’est une bonne idée mais je n’ai pas envie de t’envahir tu sais
Mélanie : Ne raconte pas de bêtises ça ne me dérange pas tu sais
Moi : Ok merci en tout cas
On arrive chez elle et ça fait du bien de changer un peu d’air.
**Dans la tête de Mélanie**
Stéphanie n’a pas arrêté de pleurer pendant toute la soirée ça me fait mal de la voir comme ça. Une double trahison ça ne doit pas être facile à gérer. Tout ça c’est de ma faute.