chapitre 17

Ecrit par Loraine valérie

                      AMOUR OU AMBITION MORTELLE ?

    Auteur : LORAINE AZIAKA

 

Chapitre 17

 

David

Je la serre toujours fortement contre moi. Nous sommes allongés la sur mon lit dans un silence de réflexion. Je vous mentirai si je vous disais que je n’ai pas mal, mal de savoir que celle que j’aime a pu prendre la vie d’un être humain et de surcroit son propre frère ; et des jumeaux… j’ai vraiment mal. Cependant qui suis-je pour la juger ? J’ai promis d’être là alors je suis là et je me confie à Dieu ou plutôt je nous confie à Dieu…je ne sais pas comment ça va se passer mais je sais que nous en sortirons plus que vainqueurs…

Sarah : David ?

Moi : oui chérie ?

Sarah : tu me déteste, pas vrai ?

Moi : non pas du tout. Tout le monde commet des erreurs et ce sont les tiens, n’empêche je suis un peu déçue de toi. J’ai tout fait pour te mettre en confiance tu pouvais me parler de tout ça avant que ça ne prenne cette tournure…

Sarah : vraiment désolée…maintenant il faut que tu partes ils sont vraiment sans pitié et je ne peux pas permettre qu’il t’arrive malheur par ma faute

Moi : regarde-moi Sarah, dis-je en la soulevant

Sarah :…

Moi : ce combat est spirituel et que je sois ici ou au bout du monde ils me retrouveront. De plus si je quitte le pays qui prendra soin de toi ? Que deviendras-tu ?

Sarah : je me suis mise toute seule dedans alors j’assume mais pas toi j’ai dit non. D’ailleurs je pense retourner chez eux pour négocier s’il le faut je donne ma vie pour une fin à tout ceci

Moi : krrrkrrkr…tu penses vraiment que c’est une histoire si simple où on décide du jour au lendemain de tout quitter ?

 

Sarah : dis-moi David comment font tous ces gens à qui tout réussit ?

Moi : ne te fis jamais à l’apparence ma chérie, personne n’est sans problème sur cette terre juste qu’il faut savoir les confier à la bonne personne pour qu’elle s’en occupe

Sarah : mais qui est cette bonne personne qui n’a pas de soucis lui ?

Moi : tu te souviens quand tu te moquais de mon JESUS ?

Sarah : ah oui ton fameux ressuscité là

Moi : oui figure toi que c‘est lui

Sarah : hum…je suis prête à le voir si tu dis la vérité, en fait je crois que je suis prête à tout pour nous sortir de ce guêpier

Moi : non ma princesse, on le voit pas on le reçoit il s’agit de la foi, cette foi que tu as placé en ces personne pour avoir de l’argent il faut que tu aies cette même foi, encore plus grande même, en ce JESUS et crois-moi cette histoire ne sera qu’un lointain souvenir.

Sarah : hum…

Moi : tu veux essayer ma puce ?

Sarah : je n’ai plus vraiment rien à perdre alors pourquoi pas ? et il m’acceptera avec tout mon…

Moi : l’amour de Dieu est sans limite

Sarah : ok

Moi : ok alors suis moi on va voir papa

Sarah : j’ai confiance en toi

Moi : garde ta foi en jésus

 

Sonia

Je ne suis pas sortie de ma chambre depuis hier, juste l’idée de rencontrer ce spécimen dans un couloir me met dans un état bizarre. Il vient de sonner 15h et comme je l’avais dit je ne compte aller nulle part. Je suis donc assise en peignoir devant le grand écran à regarder je ne sais quoi…c’est le bip de ma messagerie qui me sort de mes pensées

« Je t’attends à la réception tu as cinq minutes pour descendre ou je viens te chercher. Alan »

Il est fou ce gars. Comment a-t-il eu mon numéro d’abord ? Qu’il ose, je ne bouge pas de ma chambre. Et voilà qu’on sonne à ma porte, j’espère vraiment pour lui qu’il n’a pas osé, sinon là je ne répondrai plus de mes actes…J’avance nonchalamment puis ouvre la porte…

Et voilà que c’est lui ! Je voulais commencer par l’insulter mais en le détaillant du regard mes mots sont restés coincés dans ma gorge, ce n’est pas possible d’être aussi beau…il met un polo noir qui fait ressortir ses muscles avec un dine beige il est décontracté mais en même temps…

Alan : tu sais si tu me laisses entrer là tu pourrais mieux me dévorer du regard

Moi : euh…non en fait je ne compte pas te laisser entrer ; tu fais quoi à ma porte ?

Alan : je te l’ai dit tu descends ou je viens te chercher alors je suis là vu que tu ne voulais pas descendre

Moi : écoute je n’irai nulle part avec toi. Je ne …

Je n’ai pas pu fini ma phrase que j’étais déjà sur son épaule entrant dans ma chambre

Moi : mais repose moi espèce de barbare !

Alan : voilà, voilà. De 1 : je suis généralement un véritable gentleman mais lorsqu’on me pousse…

Merde je me sens petite devant son regard de réprimande.

Alan : Et de 2 : soit tu commences à te préparer tout de suite, soit c’est  moi qui t’enlève ce peignoir et t’habille.

Moi : tu es sourd ou quoi ? Je te dis que je n’irai nulle part avec toi

Alan : je crois que ça ne te déplais pas tant que ça que je sois un peu barbare.

Il s’approcha de moi et défait le nœud de mon peignoir

Moi : mais tu es fou ? Dis-je en resserrant immédiatement les nœuds

Alan : Sonia, je ne te demande qu’une sortie, tu me le dois bien. Je ne te presse pas je veux bien attendre que tu te prépares correctement mais si tu ne veux vraiment pas tant mieux, on passera le reste de la journée, et même toute la nuit, ici, dans ta chambre.

Alors là il m’a eu. C’est clair que je préfère sortir avec lui que rester tous les deux entre ces murs, après tout ce n’est qu’une sortie et on classe cette histoire.

Moi : ok donne-moi 5 min je m’habille et je descends

Alan : pas question on sort d’ici ensemble ma belle

Moi : mais il faut que je m’habille

Alan : ok tu me bande les yeux avec ce que tu veux et tu me donnes aussi la carte de ta chambre pour ne pas t’enfuir et me laisser planter là comme un idiot

Moi : tu es sérieux là ?

Alan : on ne peut plus sérieux ma belle

On a fini par faire comme monsieur voulait. C’était vraiment drôle, jamais je n’ai vu ça. Comme il était simple et décontracté j’en ai fait de même. Une longue robe fleurie sans maquillage et des sandales. Je suis là pour me relaxer alors pas question d’élégance

Moi : c’est bon j’ai fini, on y va monsieur

Alan : je peux donc libérer mes yeux ?

Moi : oui

Alan : tu es ravissante

Moi : merci, tu ne m’as pas dit où on allait alors je ne sais pas si ma tenue est appropriée pour l’occasion

Alan : c’est une surprise mais crois-moi tu es parfaite pour là

Moi : ok merci monsieur

Alan : après vous demoiselle

Arrivé devant l’hôtel, je vois une superbe Mercedes de classe A de 2019. Je l’ai vue à la télé et bon dieu ! Je me demande encore qui a bien pu faire venir un tel engin en Afrique quand je vois Alan avancer vers le voiturier. Mais qu’est-ce qu’il croit faire là ? Genre il récupère la clé !

Il se place ensuite coté passage et ouvre la porte avant de se tourner vers moi

Alan : je t’en prie

Moi : excuse-moi ? Tu ne vas pas me dire que tu as loué ce bolide juste pour un rencard ? Et comment tu as fait pour en avoir une au Ghana ?! Ce n’est pas possible ! C’est quoi ton travail !

Alan rit à gorge déployée et je suis hypnotisée. Dieu ! Il a l’air vraiment amusé. Il est si beau quand il rit comme ça que je pourrais pleurer.

Alan : monte dans la voiture si tu veux que je te révèle mes petits secrets.

C’est trop, je suis trop curieuse. Mais du calme ma Sonia ! Il ne faut pas qu’il se fasse des idées aussi. Marche doucement comme ça oui.

Je garde la tête haute en prenant place alors qu’Alan ferme la portière et se place derrière le volant. Son sourire n’a pas disparu. Zut de flute, il se paye ma tête.

On roule un peu avant de sortir sur la route qui longe la plage sableuse du Ghana. Je comprends maintenant pourquoi ma robe est « parfaite ».

Alan ne dit rien. Tant pis, s’il croit que le silence me dérange, il se trompe. Il ne me fera pas parler comme ça. Je garde les yeux fixé sur la plage et voie des enfants s’amuser sur une petite roue et je rigole tellement ils sont mignons.

Alan : Moi aussi j’aime bien. Si tu veux, on peut aller faire un tour dans la grande roue de Londres un de ces jours. Je te ferais visiter la ville.

Moi : hein ? De quoi tu parles ?

Mais il ne me répond pas et continue de conduire tout en souriant toujours, les yeux fixé sur la route. Mais comment… ? Je pensais justement à comment ce serait bien de faire un tour dans une vrai grande roue.

Je dois faire une de ces grimaces car il rigole après avoir regardé par ici. Merde.

Je veux trop lui poser des questions. Mais…

Alan : Cette voiture c’est la mienne. Si tu veux savoir comment je me la suis payé, …

 Il prend la pause le sale…

Alan : Disons que j’ai des clients qui payent bien.

Moi : Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

Et puis zut je veux savoir !

Alan : Je suis quelqu’un qui sait très bien préserver le secret professionnel et de nombreuses personnes très influentes et très riches aiment ce genre de compétence. Si tu vois ce que je veux dire.

Moi : Dis-m’en plus ! S’il te plait !

Alan : Désolé chaque chose en son temps. Mais si tu as d’autres questions, je t’en prie, fait toi plaisir.

Il m’a eu le fourbe. Mais je ne vais pas me laisser faire. Je vais lui faire dire tout de lui sans rien dire de moi !

Moi : OK ! Alors, as-tu toujours été au Togo ? Ou as-tu déjà vécu ailleurs ? Parce que c’est là qu’on s’est vu la première fois…

Un sourire en coin

Alan : Jusqu’à récemment, je travaillais aux Etats-Unis mais maintenant je souhaiterais ouvrir mon propre cabinet au Togo.

Moi : un cabinet d’avocat ?

Alan : Non et je t’ai déjà dit chaque chose en son temps. Question suivante.

Moi : d’accord…tu travaillais dans une entreprise ?

Il a arrêté de sourire. Oups.

Moi : M-moi je travaille dans une entreprise d’import. Je ne sais pas si Richard te l’a déjà dit mais je n’ai pas toujours été responsable. Je ne faisais rien de ma vie alors mon père m’a un peu forcé à trouver un travail et à me prendre en main. Donc me voilà directrice d’une société d’import/export.

Je peux tout de même lui dire ça hein ? Non ? Mais mon doute disparait quand un petit sourire prend place sur son visage et que ses sourcils se lève pour adoucir son regard. Ouf…

Alan : Oh, tu as fait un joli parcours on dirait. Ça n’a pas dû être simple de te débarrasser de tes mauvaises habitudes.

Un silence

Moi : tu aimes faire quoi pour te détendre ou passer le temps ?

Alan : Humm, voyons… J’aime lire et, même si je ne suis pas fan de lieu bruyant, j’adore faire des viré en moto et surtout passer du temps avec des belles demoiselles comme là maintenant

Moi : oui c’est ça !

Alan : et toi ?

Moi : Hé ?! Cool ! Moi j’aime beaucoup les livres ou disons plutôt les chroniques. Tu connais ? Actuellement je prône plus la lecture sur un site appelé MUSWADA, l’ennui je t’assure je sais plus ce que s’est

Alan : Oui, je vois un peu. J’en ai entendu parler

C’était amusant. On a fini par parler de truc comme ça tout en longeant la côte sablonneuse du Ghana avant d’arriver sur la zone rocheuse.

On roule encore un peu avant qu’il ne s’arrête devant un restaurant.

Alan : Nous y voilà. Attend.

Il m’ouvre à nouveau la portière. Il dit peut-être la vérité quand il dit être gentleman….lol

Il n’y a que quelque couple. On nous installe à une table réservé sur la terrasse couverte, face à la mer.

C’est la première fois que je viens ici alors je ne sais pas vraiment quoi commander.

Alan : laisse-moi faire. Je te promets que tu vas aimer.

Il utilise un sourire contre lequel je ne peux pas dire non et me voilà à attendre un plateau de fruit de mer pour deux, mais avant cela c’est l’apéritif. Il m’a pris un verre de blanc alors que lui boit un bourbon On-The-Rock.

J’adore la vue qu’on a d’ici. Je me perds un moment dans la contemplation du paysage avant de remarquer qu’Alan aussi était silencieux.

Je me retourne vers lui pour m’apercevoir qu’il ne m’avait pas quitté des yeux. Voilà, je me sens gêner.

Embarrassé, je plonge la tête dans mon verre mais me redresse en sentant une peau chaude contre ma  cheville. C’était celle d’Alan. Ce n’est que maintenant que je remarque que la table est très petite. Il n’a qu’à légèrement avancer le pied pour pouvoir me toucher. Heureusement que je porte une robe longue et lui un pantalon.

Je n’arrive pas à retirer mon pied, trop surprise de sentir une telle chaleur chez cet homme qui avait été si froid.

A nouveau je suis hypnotisée. Je ne bouge pas quand il avance sa main vers mon visage. Il a juste le temps de poser le bout de ses doigts sur ma joue que le serveur débarque avec notre commande.

Merci mon Dieu ! J’ai cru que mon cœur allait s’échapper de ma poitrine tellement qu’il battait vite.

Mais… Alan n’a pas l’air très content d’avoir été interrompu.

Il est droit dans sa chaise, les doigts croisé devant lui et n’arrête pas de fixer le serveur comme si ses yeux pouvaient tuer.

Je commence alors à manger. C’est délicieux ! Je ne manque pas de le dire à voix haute, ce qui fait sourire Alan de fierté.

Alan : je te l’avais dit non ?

Comment il se vante ! N’importe quoi. Ce n’est pas pour ça que je vais tomber dans tes bras mon mignon. Mais je suis tout de même un peu contente qu’il soit de nouveau de bonne humeur.

Le reste de la soirée se passe bien. On se promène un peu sur la plage pour voir le coucher de soleil. Il se place derrière mon dos pour me prendre par la taille.

Moi : tu aimes vraiment faire ça hein ?

Alan : oui. Tu ne sais pas comme j’aimerais t’attacher comme ça dans mon lit. Mais ne t’inquiète pas. Comme je l’ai dit chaque chose en son temps.

Après ça il me mord l’oreille et mon cœur se met à battre de plus belle. Je ne sais plus si j’ai vite envie de rentrer ou si je veux rester ici comme ça avec lui et ses paroles perverses.

Moi : et si on rentrait ?

Alan : je t’effraie ?

Moi : rire…pas du tout mon cher

Alan : et là ? Dis-t-il en me retournant

Son regard plongé dans le mien…il est si beau et tellement grand…Sonia reviens sur terre, ce sont tous les mêmes…

Moi : stp raccompagne-moi à l’hôtel

Alan : comme tu voudras…

 

Dera AKOUDY

Ah oui on m’a oublié par ici hein ? Eh bien figurez-vous que je ne fais que reculer pour mieux sauter. Cette nouvelle circule et personne ici ne m’a informé…rire. Depuis hier nuit ma page Facebook est inondée de ce qui semble être les photos du diner de fiançailles entre Richard et Rina. Qu’ils en profitent alors je dis bien profitez au max. Je leur réserve mon cadeau. Mon plan est assez peaufiné pour faire l’effet recherché. Si richard croit pouvoir m’abandonner ainsi et filer le parfait amour avec cette fille, il se trompe lourdement…il faut d’ailleurs que je passe un coup de fil…

Au bout de la deuxième sonnerie il daigne décrocher

Moi : alors mon étalon tu es prêt ? Tu dois jouer ton rôle à la perfection…

Lui : plus que prêt…comptes sur moi, je récupère ma belle

Moi : et moi mon beau

Lui : et si on se retrouvait pour fêter notre victoire prochaine

Moi : je te vois venir toi mais pourquoi pas ?

Lui : dans une heure chez moi ça te va ?

Moi : parfait

Je vous le dis déjà je me moque de ce que vous pouvez bien penser de moi… le chien aboie, la caravane passe….rires

 

A SUIVRE….

 

Auteur : le nouveau couple me donne des ailes trop envie d’en parler. Je pose donc ce petit bonus ici. On se dit à samedi les amis…vous savez quoi faire bisou

AMOUR OU AMBITION MO...