Chapitre 17
Ecrit par Anaëlle97
Chapitre 17 : de révélations en révélations
Will Smith a dit « la peur est une illusion. C’est un produit des pensées que vous créez . Le da’ger lui existe. Mais la peur est un choix »
*Cotonou *
*Luna*
L’ambiance est lourde dans la maison, Je sens le regard interrogateur et réprobateur de mon père me suivre à chacun de mes mouvements . Ce regard je l’ai surnommé « le regard qui tue ». Je ne comprends pas pourquoi il a demandé à Sofian de rester, Je suis hyper mal à l’aise avec Bonaventure qui se la joue grand frère caïd pfff. Il contracte ses muscles à chaque seconde et se gonfle le torse comme un coq pour intimider Sofian ,mais se dernier ne sourcille pas.
Mon père détache son regard de moi, se racle la gorge et prend la parole.
Papa : Monsieur.. ?
Sofian : SOSSA
Papa : Monsieur SOSSA, Je ne connais pas vos intentions à emmené ma fille « ch’ger d’air » ,mais je connais les danger qu’on court actuellement. Luna trouve peut être ma réaction exacerbée, mais j’ai mes raison en plus de tout ce qu’elle savait déjà et à vécu
Il s’est tût, Je me demande où il veut en venir.
Papa : je ne lis aucune surprise sur mes dernières allusions j’en déduis que Luna vous a raconté, mais il n’y à pas que ça
Moi : Papa où veut tu en venir ?
Je me sens de plus en plus inconfortable
Papa : Hier soir inquiets, Bonaventure et moi-même sommes allés chez le directeur de la prison avoir des réponses pensant que c’était Sylvain qui t’avais enlevé et… .
Moi : qu’est ce que tu ne me dis pas Papa
Bonaventure : durant la période d’incarceration, Sylvain est devenu le protégé d’un personnage encore plus infâme que lui, un baron de la drogue dans toute l’Afrique de l’ouest ,un meurtrier qui n’a pas hésiter à faire périr toute sa famille juste pour l’argent, aujourd’hui ce odieux personnage est mort et a laissé toute se fortune et son réseau de gansters entre les mains de Sylvain. Tu es plus en danger que tu ne le crois Luna, cet homme Abdul MOUSTAPHA
Sofian : Oh non !
J’ai envie de rapetisser sur mon siège, tellement la peur qui est entrain de s’emparer de moi est grande
Sofian : si ce que vous dites est vrai, Je peux vous assurer qu’elle est plus en danger que vous en l’imaginiez encore
Papa : comment… ?
Moi : pourquoi dis tu ça ?
Sofian : parce que Abdul MOUSTAPHA et ses gansters comme vous dites on bien faillit nous tuer mon frère et moi alors qu’on essayait d’aller aidé notre sœur dont il avait séquestrè les enfants pour un sacrifice rituel. C’était, un animal et si ce Sylvain a appris de lui…
Papa : je croyais avoir finis avec ce abruti quand il est allé en prison, mais il faut croire que non !
Bonaventure : Monsieur SOSSA, vous devez vous assurer qu’elle est en sécurité à l’intérieur de l’hôpital ,dès qu’elle est hors de l’hôpital ,Je prends du charge
Moi : ne parlez pas de moi comme si je n’étais pas dans la pièce, vous voulez encore regimenter ma vie et je ne suis pas d’accord avec celà. Si vous avez l’intention de contrôler ma vie autant me foutre en prison.
La colère m’étouffe , j’ai des j’ai le cœur qui bat à cent à l’heure et l’estomac en chaussettes. Je me lève, et avant qu’il n’aient eu le temps d’en placer une, Je me suis enfermée dans ma chambre.
C’est un cauchemar, c’est sûr ! Cette colère mêlée à la peur causée par les dernières révélations , elle me broie les entrailles…
« tu as même eu la chance que Maman priait, sinon j’aurai finis avec toi plus tôt »
C’est la dernière phrase que Sylvain m’ait dite.
Maman priait !
Puis ça m’a paru évident.
La prière c’est le seul vrai moyen efficace de me protéger.
Papa : Luna
J’ai sursauté… .
Moi : comment tu es entré ?
Papa : ma chérie quand tu es en colère tu ne réfléchis pas vraiment à ce que tu fais, tu n’as pas fermé la porte à clé tu sais
Assise à même le carrelage de ma chambre, j’ai pu voir l’inquiétude dans ses yeux et la fatigue. Ses rides étaient plus nombreuses et plus profonde que d’habitude . Je m’en tellement qu’il ait à vivre tout ça.
Il s’est assis à côté de moi.
Papa : je l’aime bien
Moi : de quoi parles tu ?
Papa : ne fais pas celle qui n’as pas compris
Voyant où il voulait en venir, j’ai tenter d’éclaircir les choses .
Moi : c’est vraiment un collègue de travail, Il n’y à absolument rien entre lui et moi
Papa : si tu le dis
*Deux heures plus tard *
*Sofian *
En sortant de chez Luna, j’avais une seule idée en tête mettre Trinda au courant de tout ce bordel. On ne sais jamais, peut être qu’il voudra appliqué une sorte de vengeance mal placée contre ceux qui ont envoyé ce cafard d’Abdul Moustapha en prison. Pfffff
Ces gens, Je me demande assez souvent ce qu’il peut bien y avoir dans leurs têtes pour qu’ils agissent ainsi. Je veux avoir ce salaud en face pour lui casser la gueule.
Arrivé chez Trinda, Je l’ai trouvé à la maison avec son mari Olivier, les enfants étaient déjà partis pour l’école .
Trinda : si j’ai bien compris A.M est mort mais il a transmis ses désirs macabre à ce Sylvain
Olivier : p***** ils nous pourrissent la vie à la fin, on veut une vie toute petite bien rangée tranquille. Mes enfants sont en danger ? Mon DIEU qui peut savoir ce qui est entrain de passer par la tête de ce abruti à l’heure qu’il est..
Trinda : (posant une main sur l’epyde son mari ) calme toi chéri,
Olivier : je dois prévenir Souleymane
Trinda : Oh Seigneur, Il pourra arrêter de fuir
Olivier se passe nerveusement la main sur la tête avant de lancer l’appel
Olivier : Oui Allô…….30 ans ……mec tu peux arrêter de courir ton père est décédé depuis un moment. Je viens juste de l’apprendre ………….Comment ça ? Attend je met le haut parleur
Souleymane : si mon père est bien mort pourquoi j’ai des hommes à mes trousses actuellement ? J’ai encore du fuir, ce numéro d’urgence fonctionne uniquement parce que c’est en mode roaming et tu es le seul à l’avoir. J’ai dû fuir ma dernière cachette
Olivier : ton père (grognement à l’autre bout du fil) enfin A.M est mort mais il avait un protégé certain Sylvain au sein de la prison et selon les rumeurs il lui a laissé tout son réseau
Souleymane : il ne manquait plus que ça, qui est assez fou pour devenir le protégé de A.M ?
Moi : quelqu’un capable de tuer sa mère et de violé sa sœur uniquement par appât du gain
Souleymane : j’en ai marre de fuir, s’il veut me tuer et Ben qu’il vienne
Olivier : il n’est pas question de mourir Souley, Je t’envoie sa photo dès que j’en aurai une pour que tu sois sur tes gardes, si tu ne comptes pas fuir autant être prêt au cas où il attaque.
Souleymane : okay, mais je veux parler à Trinda..
Trinda : je suis là Souley
Souleymane : je suis désolé pour tout ça, mais on a un autre problème . Je crois qu’à la mort de A.M j’ai hérité de ses pouvoirs, comment je fais pour m’en débarasser ?
On s’est tous regardé dans la pièce avec un sentiment d’effroi
Souleymane : je ne veux pas devenir comme lui…
Trinda : Tu n’es pas lui, et je pense que c’est un avantage, tu seras plus protéger si tu y allie la prière. C’est la prière qui m’a guidée… ..
Souleymane : je n’en veut pas, c’est comme s’il y avait une sorte de lien entre lui et moi maintenant
Trinda : tu devras t’y faire, parce que je ne connais aucun moyen de ne plus avoir ces pourvoir à part mourir
Mes poils se hérissent et j’ai des sueurs froides dans le dos. Ma sœur a un de ces tact !
Je vois Olivier la regarder avec un air amusé, Il sait qu’il a épousé une folle.
Moi : je vais demander à y aller, Je vais faire le point à Uriel et Nadia
Uriel c’est mon frère cadet ,Uriel SOSSA. Nadia vient après Uriel. Nadia et Trinda ont été en quelque sorte échangée à la naissance (pour de plus ample explication, cf l’histoire Trinda femme d’un autre homme )
Trinda : tu ferais mieux de t’asseoir ,Je vais faire quelque chose à manger et tu vas m’expliquer qui est Luna pour toi. Tu as conscience de ce dans quoi tu t’embarques n’est ce pas ?
J’en ai conscience ?
Trinda : Sofian ?
Moi : Oui bien sûr que j’en ai conscience
*Zinder *
*Machou*
Je ferme mon poste à clé et je vais faire le rapport de la journée à mon chef d’agence avant de m’en aller. J’ai mal au dos et ces talons me font mal aux pieds. Je rêve d’une seule chose ,une douche et mon lit.
Mon rapport fais, Je dis au revoir à Essénam en sortant des locaux de la Sonibank.
Je suis tellement ailleurs que j’ai faillit bousculer une vieille mendiante en allant vers ma voiture.
Moi : y hakourhi Hadjia (excusez moi Mme)
La vieille : tu possèdes trois étoiles dans ta vie si tu n’en prend pas soin on te les prendra pour toujours
Encore une vieille mendiante qui se prend pour une voyante. Je fouille dans mon porte monnaie et je lui remet une pièce de 200 Fcfa.
La vieille : qu’Allah te bénisse ma fille
Je l’ai dépassé et j’ai continué vers ma voiture.
« trois étoiles.. » ,trois… .
Je me suis retournée pour lui demander à quoi elle faisait référence en parlant de trois étoiles mais elle s’est comme évaporée. J’ai regardé dans toutes les directions mais elle n’était plus là.
C’est perturbée par les paroles de la vieille femme et le remord de ne lui avoir pas posé plus de questions que je conduis jusqu’à la maison.
Je suis à peine assise sur le canapé pour reprendre mes esprits que mon téléphone sonne , c’est ma mère.
Moi : Allô Mme GBADAMASSI
Ma mère : Machcourath tu es bien folle, eh Allah je t’ai fait quoi pour avoir une fille pareille
Moi : qu’est ce que j’ai encore fait ?
Ma mère : tu croyais vraiment qu’on ne l’apprendra jamais ?
J’entends la voix de mon frère disant qu’il était désolé et je comprends de quoi ma mère voulait parler
Moi : maman
Ma mère : tais toi ! Ne m’énerve pas plus que je ne le suis déjà, donc Issouf a osé jeté mon enfant et mes petits enfants dehors sans sourciller et toi tu me cache ça depuis des mois
Moi : ce n’est pas si facile que ça Maman
Ma mère : tu fais encore quoi là bas Machou, ne me dis pas que tu espères encore ?
Moi : Maman, mes filles ont leur monde ici, ce sont elles mes priorités
Ma mère : snif… ..
Mon cœur s’est brisé dans ma poitrine
Moi : maman je vais bien je rend grâce à Allah
Ma mère : ton père jure qu’il va le tuer……snif
Après une dizaine de minutes, maman a coupé, elle n’arrivait même plus à parler entre les pleurs. Ça me rend triste mais je n’ai plus les larmes, elles ont tarit à force.
Je suis allée me changer et j’ai fait le repas.
*Fadima *
Papa : bonne à rien, Je plains ton mari
Moi : Papa je ne peux pas les approcher, elles sont entourées qu’un halo impénétrable pour moi ,Je ne peux plus aller puiser de leur étoiles pour toi, comme tu le prend aussi mal tu n’as qu’à te débrouiller sans moi… .click
Je raccroche et je soupire.
Je prend des risques énormes pour aller voler la chance des petites, mais depuis quelques temps elles se sont mises à prier, à réciter des prières de protection qu’elles écrivent et accrochent même dans la maison, elles mettent même de l’encens ,ça m’étouffe . La dernière fois j’ai bien cru que je ne pourrai pas en revenir vivante. Et mon père au lieu de comprendre vient me crier dessus. J’en ai marre de tout ça, Je veux juste être avec ma fille et son père.
C’est court, La suite sera publiée demain dans la journée. Les bises.
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