Chapitre 17
Ecrit par Ladiva225
Tati.
Alors que j'allais véritablement me noyer, je suis brusquement ramener à la rive. Ou je recrache tout l'eau que j'ai bu en toussant, j'avais atrocement mal aux poumons j'essayais de retrouver avec difficulté ma respiration.
- ça c'était pour te prouver que mes dieux ne sont pas faux comme tu l'affirmais tout à l'heure, une injure de plus et tu serais morte. Maintenant va t-en d'ici.
- mais... Mais je n'ai pas libéré Mathias.
- il a déjà été libéré, la poupée n'est plus sous la grosse pierre regarde.
Je m'exécute difficilement et constate qu'exactement il n'y avait plus de poupée.
- mais qui a bien pu la retirer ?
- une force au dessus de tout Tatiana,une force que je ne saurais te décrire. Ton calvaire va à présent débuter et tu n'auras pas de repos. Quitte les lieux.
- oui je m'en vais, mais sache que je vais aller chez d'autres charlatans plus forts que toi et je vais leur demander de sauver mes enfants, car oui il vont naîtrent saint et sauf, je vais même te poster une photo d'eux.
Ce dernier éclata de rire, un rire assez effrayant.
- fais le si tu le peux, tu nous a déjà donné tes enfants. Tous tes enfants d'ailleurs.
Alors que je lui tourne le dos pour m'en aller, il m'arrête.
- personne ne doit entendre parler de ce qui s'est passé ici sinon, la malédiction qui s'abattra sur vous sera lourde. Ta maman le sait déjà donc je t'informe.
Je m'en fuis presque de là. Lorsque Gilbert m'aperçois arriver il vient à ma rencontre.
- mais madame que vous arrive t-il ? Vous êtes toute mouillée.
- ce ne sont pas tes oignons conduit moi loin d'ici.
- d'accord je vous emmène à la maison alors ?
- non plutôt chez ma mère,on a des comptes à régler.
La colère qui m'envahissait était tellement grande,si jamais ce que m'a dit cet homme aux dents pourris est vrai alors là ça va barder mère ou pas je m'en fou !!!
Maman Brigitte.
- ouiiii Eugène vas y plus vite, ouiii ooooh, j'y suis presque. Aaaah.
- tu aimes ?
- oui oh, oui oh déchaîne toi ! J'y arrive, ouiiii je le sens, je le sens.
J'atteins l'orgasme d'une façon explosive, ce qui me fait hurler comme pas possible. Je ne pensais pas que du haut de mes 48 ans un homme puisse me faire vibrer à ce point, jusqu'à en perdre la tête. Je ne regrette décidément pas d'avoir choisi Eugène, même si tout l'argent que Tati me versait y passait,mais au moins il me procurait un bien fou. Grâce à lui j'apprenais a renaître, à apprécier les carresses d'un homme pas comme celles de ce vieux porc de Brice. Quelqu'un qui n'arrivait pas à faire cinq minutes même je me demande bien comment j'ai eu mes enfants, une chose est sûr les deux derniers ne sont pas de lui.
- bon la vielle il faut que je parte, on a finit. Dit Eugène qui se rhabillait rapidement.
- reste prendre au moins un bain mon chéri.
- qui est ton chéri, pardon toi et moi savons que si je te couche c'est pour des sous alors dépêche toi de me donner mes 400 milles francs comme convenu.
- oui oui, il n'y a pas de problème, si tu restes juste une heure de plus je vais ajouter 100 milles.
Il se stoppe immédiatement considérant mon offre. Si je pouvais me le garder rien que pour moi, j'allais totalement être comblée, ce type est trop puissant au lit. Je dois sérieusement penser à l'attacher aussi, mais l'ennui c'est que je n'ai plus rien à offrir.
Il me jette une nouvelle fois sur le lit, et nous voila partis pour une partie de sexe.
Totalement satisfaite je lui remet les derniers 500 milles francs qui me reste, je devais en utiliser 100 pour le loyer de ma nouvelle maison mais je m'en fiche toute façon ma banque Tati s'en chargera. Quoi ? Je l'ai mis au monde pour ça non ? Pendant longtemps je me suis sacrifié pour elle alors qu'elle me retourne l'ascenseur.
- au revoir mon trésor.
Eugene ne me répondit même pas et s'en alla sans un regard pour moi.
- maman !!! Maman !!! Sort il faut que l'on parle !!! Sort ooohh, sort.
Mais c'est la voix de Tati,pourquoi elle vient donc gâcher ma tranquillité ? Tchroouuu si elle pense que j'ai le temps pour l'écouter parler de ces bébés vouer à la mort là moi je ne suis pas dedans hein.
- oui ya quoi ? Ne t'ai-je pas appris les bonnes manières ? Tu ne pouvais tout simplement pas rentrer à l'intérieur au lieu de jacasser dehors.
- toi sale sorcière, tu es allé donc vendre mes enfants.
J'ecarquille les yeux surprise par la façon dont ma fille, ce petit rat que j'ai porté me parle à moi Brigitte.
- attends, attends a qui tu parles ainsi moi Brigitte ? Dis-je en allant lui faire face. Apparemment tu as oublié que ta mère c'est moi.
- mère ?? tu te fais appeler maman, quand tu me livre pour de l'argent c'est sa ton rôle de mère ?
- eh eh tu as poussé des plumes hein ma chérie, avec quel grand courage tu viens te mettre devant moi avec ton balaise ventre là pour mal me parler, on a élevé les poules ensemble ?
- Brigitte répond à cette question, juste celle là, est ce que c'est vrai que tu as donné ma fertilité pour qu'on puisse avoir Mathias ?
- tchroouuu c'est à cause de ça tu es venu faire tout ce tapage là ? Pardon retourne t'asseoir chez toi.
Elle se fige instantanément, les larmes roulent sur ces joues.
- toi ma mère tu m'as vendu, toi la personne en qui je me confiait le plus tu m'as donné gratuitement à des esprits malsains. Moi ta seule fille.
- arrête de pleurnicher comme une gamine, est ce que c'est forcé d'accoucher moi même qui ai fait quatre enfants là quel bonheur j'ai tiré dedans ? Vois un aspect positive tu profiteras de ta richesse toute seule une fois Mathias décédé. Le féticheur m'a dit que son sacrifice te rapporterait beaucoup.
- mais cette histoire est en train d'aller loin, moi ce n'est pas ce que j'ai désiré !!! Je voulais tout simplement plaire à Mathias et profiter de sa richesse c'est tout. Rien d'autre.
- eh bien ma très chère on ne peut pas tout avoir, et moi j'ai décidé à ta place.
- ET TU N'EN AVAIS PAS LE DROIT !!! Crit-elle.
Piqué au vif je la gifle de toute mes forces. Elle manqua de tomber au sol.
- tu élèves le ton sur qui chienne ? Moi Brigitte mais je vais te régler ton compte, tu crois qu'a mon âge je ne peux pas te battre hein je vais te....
Je n'eu pas le temps de terminer ma phrase que la main de ma fille atterrit aussi sur ma joue, sa gifle était doublement plus forte.
- non seulement tu me vends et en plus tu veux me taper, sale sorcière. Peur être que ce que je m'apprête à faire est du jamais vu mais je te renie Brigitte kodjo, je te renie de tout mon cœur à partir d'aujourd'hui tu n'es plus ma mère. Et sache que mon cinq francs tu ne vas plus avoir, tu vas aller moisir comme ton ivrogne de mari et je vais demander à mon beau père de couper les vivres à tes autres bâtards. S'écrie t-elle en se retournant de toute façon je n'avais plus rien à perdre... Je la saisis par ces tresses et la fait tomber au sol je m'assois sur elle et la roue de coups, Griffes, gifles absolument tout. J'étais déchaînée.
Comment un enfant que j'ai poussé va lever le doigt sur moi.
Tati essaie de se débattre comme elle, peut tout en hurlant mais dans son état elle ne pouvait pas fait grand chose. Quand j'entends des pas se rapprocher, je lui me relève et lui donne deux bons coups dans le ventre. Avant de me griffer le visage à mon tour et de me jetter au sol en pleurant faussement.
Tatiana inerte au sol était inconsciente, très vite les gens arrivent j'arrache mon foulard et cris de toute mon âme.
- ma fille oooh, ma fille des voleurs nous ont agressé, ils l'ont tuée oooh. Venez moi en aide oooh elle commence à saigner. Eh elle est enceinte. Mon enfant !!! Dis-je en la prenant dans mes bras.
Les personnes autour essayent de me consoler tandis que certains sortent leurs téléphones pour appeler et d'autre pour filmer la scène.
- oh mon Dieu ! Vite il faut l'emmèner à l'hôpital la bonne dame saigne trop. Dit une femme.
- en plus elle est enceinte. Transportons la dans ma voiture. Proposa un homme.
- non moi je crois qu'il faut attendre l'ambulance. Suggère un jeune homme.
- si c'est c'est ceux là tu attends, c'est qu'elle va mourir ici. Réplique la première femme.
- mais madame avez vous pu voir le visage du voleur ?
- non oh mon fils, il avait une cagoule.
- eh mais les gens sont méchants ! Venir voler une pauvre mère et sa fille jusqu'à agresser une femme enceinte c'est grave ooh ! La pauvreté est vraiment une maladie.
- eh les enfants courrez dehors crier voleur, peut être qu'on pourra le rattraper.
Ces derniers courent à la recherche d'un voleur qui n'existe même pas. Tandis que les gens autour de moi s'empressent de soulever Tatiana pour la conduire dans la voiture de l'homme qui s'était proposé de l'envoyer à l'hôpital.
La connaissant si cette dernière se réveille, elle me dénoncera à la police alors plus de temps à perdre. Je profite du désintérêt des gens à mon égard pour rentrer dans ma maison prendre les documents nécessaires et quelques vêtements que je jette dans une petite valise, avec mon dernier billet de cinq milles qui me reste. Et m'enfuis dans un sens contraire pour emprunter le premier taxi qui passa direction le quartier Dioulabougou ou séjournait une vielle amie.
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