Chapitre 17
Ecrit par Larissa92
- Arrête de pleurer mon amour. Murmura Maleek pour calmer sa femme en larmes devant son ordinateur.
- Mais tu es partie depuis 2 semaines et tu me manque et le bebe aussi il te réclame aussi et en plus y a personne pour céder a tous mes caprices. Se plaignit-elle en pleurant de plus belle.
Il sourit elle était devenue tellement capricieuse avec cette grossesse. Elle pouvait demander des choses en plein 1h du matin et après non elle n’avait plus envie. Ne supportait plus de parfum dont il n’en mettait plus madame ne dormait plus que si elle avait la tête sur son dos.
- Allez calmes toi mon cœur. Plus que 3 jours et je serais la et tu pourras renifler mon cou autant que tu voudras.
- Mais pourquoi tu ne rentres pas maintenant ? Même Yara te demande déjà beaucoup.
- C’est vrai ce mensonge ? Je sais qu’elle est heureuse que tu puisses lui passer tous ses caprices. Allez sèche moi ces larmes ou je vais finir par raccrocher parce que tu me rends triste.
Elle attrapa le bout de son t-shirt et essuya ses yeux. Son sourire s’élargie en voyant le gros ventre bien rond. Ca lui faisait toujours quelque chose s’il était là-bas il serait entrain de le caresser en ce moment. Autre chose qu’il adorait était sa poitrine qui avait doublé de volume.
- Montre-moi bébé. Dit-il avec un sourire coquin
- Quoi ? Fit-elle avec un air innocent.
- Tu sais bien allez montre.
Elle fit passer son t-shirt par-dessus sa tête et resta la devant lui avec sa lourde poitrine nue il se tendit immédiatement. Damn même enceinte elle était encore plus belle. Elle posa la main sur son ventre.
- Tu es belle mon amour.
- Ta chaleur me manque mon amour. Se plaignit Lia alors que lui avait juste les yeux sur ses seins. Mais qu’est-ce que tu fais encore à New-York mon chéri ?
- Je t’ai dis que j’avais des truc a régler Lia. Mais je rentre dans trois jours mon amour je ne vais plus repousser ok ?
- D’accord mais sérieusement j’en peux plus que tu sois loin. Depuis deux semaines tu étais censé rester juste une semaine Mal tu n’as fais que repousser ton retour comme si tu ne voulais plus revenir.
- Ah Lia je rentre Samedi je te promet. Arrête de faire le bébé s’il te plait mon amour. Si tu pleurs chaque fois que je t’appelle je ne le ferai plus et me contenterai juste de rentrer et on se verra dans trois jours. C’est ce que tu veux ? Elle fit non de la tête. Voila si tu continues a pleurer comme ca tu vas rendre nos enfants tout ronchons quand ils sortiront c’est ça que tu veux ? Elle fit encore non de la tête.
Oui ils attendaient des jumeaux un garçons et une fille. Il avait faillit tomber dans les pommes dans le bureau du gynéco tant et si bien que Lia s’était moquée de lui pendant tout une semaine. Un garçon et une fille il se sentait tellement comblé et sa maman était encore plus heureuse que lui. Tout ce qu’il voulait maintenant c’était se débarrasser de Monica et son père et il était près du but.
- Je meurs d’envie de mettre ma tête entre mes deux globes préférés. Bouge les pour moi bébé s’il te plait
- Mais ca pèse et sa me fait mal. Se plaignit Lia
- Juste un peu allez s’il te plait.
Elle les secoua doucement. Damn ! il adorait ce ballet. Sa maison se posa sur la bosse dure de son pantalon. Décidément il était dingue de cette femme. Elle se mordit la lèvre si sensuellement que pour la première fois depuis qu’il était-là, il regrettait vraiment d’être si loin.
- Bébé tu veux utiliser ton jouet pour moi s’il te plait ? Elle a paru hésiter avant de répondre :
- Attends je vais voire si Yara dort.
Elle se leva passa son peignoir avant de sortir. Il entendit la porte s’ouvrir et se fermer. Elle revint prendre place cinq minutes plus tard avec un sourire coquin avec un god a pile en main et c’était partie pour une séance de baise intense par camera interposé. Les gémissements de sa femme le rendaient dingue. Il guidait lui montrait les endroits qu’elle devait caresser toucher pincer. Merde le sexe à distance était en fait une vraie torture. Quand il la vie obéir a son ordre et introduire deux doigts en elle il se mit a se branler et lui demanda de passer a l’étape supérieur regarder ce truc entrer et sortir en elle était un supplice en même temps qu’un plaisir. Elle jouit quelques instant plus tard en criant son nom ce qui rompit la digue en lui.
- Même aussi loin tu me fais jouir comme un malade. Lui dit-il après qu’ils se soient nettoyés.
- Je t’aime. Dit-elle après avoir repris sa place dans le lit ou elle s’assit en tailleur.
- Je t’aime aussi bébé.
- J’ai l’impression que tu me caches des choses Mbah. Dit-elle en le fixant.
- Comme quoi ?
- Je ne sais pas mais ton voyage qui n’a rien a voire avec les affaires dans mon ancienne ville c’est trop bizarre.
- Humm.
- Il n’y a plus rien eut depuis l’accident Maleek ce qui prouve…
- N’allons pas sur ce terrain la au risque de dormir fâchés alors qu’on est déjà si loin l’un de l’autre. Bonne nuit embrasse Yara pour moi je vous appel dans l’aprem. Tu es en congés Julia donc…
- Pas de travail. Je sais patron.
- Dors bien.
- Bisous.
Il se prépara ensuite pour son dernier rendez-vous à Manathan celui-ci clôturerait ce qu’il voulait faire a Jean-Pierre Kwemo. Il avait finalement envoyé la liste de la dote dans laquelle le Monsieur demandait 5% de Publicis Group sous prétexte que si son amour pour sa fille était aussi inestimable qu’il le prétendait, il ne verrait pas de mal a lui céder ces 5%. Lia avait eut la bonne idée de se tenir toute petite dans le canape près de lui elle avait tellement honte qu’elle n’osât même plus lever les yeux vers lui. Mais cet homme avait un culot sans pareil. Venir demander des actions de son entreprise en échange de sa fille s’il ne lui avait pas foutu son poing dans le visage, c’était par respect pour Julia. Il lui avait juste répondu que cette liste était une faveur, une sorte de respect qu’ils voulaient lui accorder mais comme il ne se respectait pas lui-même, ils n’avaient plus rien a se dire. Julia n’avait pas protesté quand il avait invité son père a prendre la porte. Et elle voulait encore venir recommencer avec ce sujet d’accident de voiture. Il se gara devant un café huppé et entra attendre son rendez-vous a l’intérieure. Il se leva pour accueillir le monsieur qui prit place en face lui.
- Je suis désolé de vous avoir fait patienter durant des jours supplémentaires j’avais juste besoin d’avoir tous les éléments en mains et de tout revérifier aussi.
- Ce n’est pas grave du moment tout ce que vous me donnerez me servira efficacement.
- Bien sûr. Alors ici vous avez les relevés des comptes offshore qu’il détient en Russie et aux Bermudes. Evidement ce n’est pas la même identité qu’il utilise. Nous avons retracés tous les mouvements qu’il a fait quand il est sortie du Cameroun il y a quelques mois ainsi que toutes les transactions effectuées avec ces comptes. Il a acheté une maison a Malibu et une autre dans les Hampton.
Maleek parcourait les documents en même temps qu’il écoutait son informateur un hackeur redoutable dans son domaine. Il avait du payer une petite fortune pour l’avoir.
- On peut bien prouver que ces comptes ont été fournis directement par Diandra communications ? S’enquit-il
- Oui Monsieur. C’est que celui qui l’a fait est assez doué mais bon moi je suis excellent. Dit-il avec un sourire
- Bien. Merci je n’hésiterai pas a refaire appel a vous.
- Au plaisir Monsieur. Répondît son interlocuteur avant de prendre congés.
Maleek retourna a son Hôtel, remis les clefs de sa voiture de location demanda a ce qu’on lui appel un taxi pour JFK avant de monter vérifier qu’il n’avait rien oublier.
Le lendemain a 6h, il entrait a pas loup dans sa chambre a coucher tout le monde dormait encore. Il resta a admirer sa femme 5 minutes comme un con avant de se baisser pour poser un baiser sur le ventre ses enfants donnèrent des coups comme s’ils lui souhaitaient la bienvenue. Lia ouvrit ses yeux a ce moment la et cru surement rêver car elle l’attira juste a elle et l’embrassa. Quand il caressa son ventre, elle ouvrit grand les yeux et le repoussa.
- Tu es vraiment la ? Demanda-t-elle en s’asseyant aussi vite que son ventre le lui permettait.
- Oui je suis là. Dit-il en lui caressant le visage.
- Tu es méchant. Tu m’as fait croire que tu rentrais demain.
- Tu ne vas pas pleurer n’est-ce pas ?
- Idiot. Fit-il en lui tapant l’épaule. Ce sont tes enfants qui me font pleurer comme une madeleine.
Il recula ôta ses vêtements avant de la rejoindre dans le lit en boxeur. Elle se colla spontanément a lui et se mit a le renifler comme un petit chiot.
- Ca s’est bien passer là-bas ? Tu as pu régler tous tes problèmes ?
- Oui tout s’est bien passer merci.
Il eut un petit silence puis il lui demanda :
- Tu veux déjà que je me mette sur le ventre pour que tu puisses mettre ta tête sur mon n’est-ce pas ?
- Oui s’il te plait. Il sourit et le fit.
Il attendit qu’elle soit bien installée et que ses doigts commencent leurs ballets sur sa peau pour lui annoncer :
- Ton père ira en prison