Chapitre 17

Ecrit par La Vie d'Ielle

Chapitre 17 




>>> Julie



Moi : Je dois appeler Kimberley pour lui dire que je ne sais pas où sont les filles à l'heure actuellement ?


Dimitri : Franchement, je n'en sais rien. D'un côté oui, il faut lui dire parce qu'il s'agit de ses sœurs et d'un autre non parce qu'elle aura encore d'autre soucis.


Moi : On va chercher par où ? Ton ami vient de dire que ce ne sera pas possible de lancer un avis de recherche parce qu'il manque plusieurs choses. Comment on fera alors ? On va chercher par où Seigneur ( prenant mon visage dans mes mains ) ?


Il vient vers moi et me prend dans ses bras.


Dimitri : Eeeeh, il faut que tu te calme chérie.


Moi : Kimberley va m'en vouloir, elle m'a fait 

Confiance.


Dimitri :  Et elle n'a pas eu tort, on va les retrouver.


Moi : Quand et où ? La journée est finie là.


Dimitri : Peu importe le temps que ça prendra on va les retrouver, d'accord ?


Avec toute l'atmosphère de ce pays ça me fait tellement peur de les savoir dehors sans aucune protection.


[ Sonnerie de téléphone ]


Je suis toujours dans les bras de Dimitri, je n'ai même pas envie de regarder l'écran par simple peur de voir le numéro de Kimberley s'afficher.

Il m'oblige à répondre, ce que je finis par faire.


Moi : Allô ?


… : Bonjour, c'est Mademoiselle Julie ?


Moi : Oui, à qui ai-je l'honneur ? 


… : Désolée de vous déranger mais en rentrant chez moi aujourd'hui je suis tombée sur Reine et Léa, deux jeunes filles qui disent vous connaître.


J'ai bondi de mon fauteuil et j'ai mis le haut parleur.


Moi : Oui … Oui … Oh Merci Seigneur ( soupirant ). Elles sont où ? Je viens de suite.


… : Vous les connaissez ?


Moi : Ce sont mes soeurs, oui. Dites moi où vous êtes s'il vous plaît.


Elle me donne l'adresse.

Dimitri a juste eu le temps de prendre sa clé car je l'ai tiré à l'extérieur, je ne sais même pas si on a fermé la porte de la maison en sortant.


Il a conduit le plus vite possible jusqu'à l'adresse donnée et c'est la dame qui nous appelé qui nous attendait, nous l'avons suivi jusqu'à la maison.

Quand j'ai vu les filles toute la pression est redescendue et Léa qui est venu se jeter dans mes bras. Je l'ai serré comme si c'était la dernière fois de ma vie que je la voyais en soupirant.


Léa : Tu m'étouffe Julie.


Moi : Désolée Léa… Ça va ? Tu vas bien ? 


Léa : Tu  sors avec nous aussi ?


Moi : Je vous ramène à la maison. 


Je me tourne vers la dame pour la remercier mais Léa me tapote le bras.


Moi : Oui Léa ?


Léa : Mais on ne part pas encore à la maison, on doit aller quelque part avec mamie Jeanne.


Moi : Mamie Jeanne ? Mais non, on ne va pas la déranger. Elle a déjà été assez gentille.


Mme Jeanne : Mais non, elle ne me dérange pas. C'est la sœur de ma belle-fille, comment pourrait-elle ?


Moi : Votre belle fille ?


Mme Jeanne : Je ne me suis pas correctement présenter, je suis la mère de Dehan.


Moi : La mère de Dehan ?


Mme Jeanne : Oui et je les ai côtoyé quand j'y étais il y'a à peine quelques jours encore donc ne vous sentez pas dérangée.


C'est quoi encore cette histoire ?

La mère de Dehan ? Comment ? Pourquoi ?


Mme Jeanne : Surprise ? Je l'ai aussi été quand je les ai vu et je comprends votre surprise. On ne se connaît pas et c'est normal. Je l'ai dit, je suis la mère de Dehan donc la belle-mère de Kimberley. Reine m'a dit que vous êtes leur sœur.


Moi : Je le suis.


Mme Jeanne : Mais pourquoi Kimberley n'est pas ici ?


Moi : Parce qu'elle a des choses à faire.


Mme Jeanne : Franchement, c'est une surprise de les voir ici. DIEU voulant, on s'est rencontré et ça me fait vraiment plaisir.


Moi : Merci à vous, on va y aller maintenant. Les filles…


Mme Jeanne : Mais ne vous pressez pas, vous pouvez rester encore un peu et puis je pensais vous demander de me les laisser pour la nuit.


Moi : Je vous remercie vraiment de m'avoir appelé mais je ne peux pas accepter votre demande. Kimberley sait qu'elles sont avec moi, je ne peux les envoyer ailleurs. Surtout que je ne connais pas la nature de votre relation, je ne peux faire autrement. J'en discuterai avec elle avant.


Mme Jeanne : C'est très compréhensible d'ailleurs. Je vais espérer alors. En pensant, je vais appeler mon ami que j'avais appelé.


Moi : Votre ami ?


Mme Jeanne : Je voulais parler avec Kimberley ou Dehan pour savoir pourquoi elles étaient ici sans leur sœur.


Moi : Vous avez appelé l'Afrique du Sud ?


Mme Jeanne : J'étais inquiète.


Seigneur !!!

Si elle a appelé Dehan ça veut dire qu'il sait où elles sont. Je vais dire ça à Kimberley comment ?

C'est la seule qu'il ne fallait pas surtout que je ne sais pas comment est Kim de son côté.


On la remercie à nouveau puis on s'en va.

Jusqu'à la maison c'est le silence total. 

Je demande à Dimitri d'emmener Léa faire un tour à Paolo, je veux parler avec Reine. 

Qu'il nous laisse d'abord à la maison.


Moi : Léa tu me garde une glace d'accord ?


Léa : Oui, toi aussi Reine. Je vais te garder une glace.


On descend de la voiture, j'ouvre la porte et une fois débarrassée de ce que j'avais en main je m'asseois et demande à Reine de faire autant.

Elle s'asseoit.


Moi : Reine ?


Reine : Oui 


Moi : Qu'est-ce qui s'est passé ? 


Reine : …


Moi : Pourquoi tu es parti de la maison avec Léa ? 


Reine : …


Moi : Tu comptais aller où ? Tu peux répondre s'il te plaît ?


Reine : Je vous ai entendu.


Moi : Pardon ?


Reine : Je t'ai entendu avec Dimitri, vous vous disputiez.


Moi : C'est à cause de ça que tu es sorti ? Tu comptais aller où ? 


Reine : Je ne sais pas, je voulais juste ne plus vous créer des disputes.


Moi : Tu nous as écouté et tu as décidé de t'en aller ? C'est cela ?


Reine : Julie je ne pensais pas que venir ici causerait des problèmes entre Dimitri et toi, ce n'est vraiment pas ce qu'on voulait. Je vous vois vous disputer et ça m'énerve de savoir que c'est de notre faute.


Moi : Reine mais ça c'est mon problème tu comprends ? Ce qui se dit entre Dimitri et moi ne regarde que nous. On se dispute, c'est vous la cause, oui et c'est normal. Je ne lui ai pas demandé son avis avant de décider et c'est bien normal Reine, c'est l'homme avec qui je vis. On se dispute parce qu'il est fâché et il est dans son droit.


Reine : Mais il a dit qu'on ne resterait pas ici.


Moi : Il fallait écouter jusqu'à la fin Reine, cette phrase continue. Il n'a pas dit qu'il devait vous chasser, il ne peut pas le faire même s'il le voulait. Ce qu'il veut c'est vous protéger plus que l'on ne fait déjà. Tu ne peux pas te permettre d'écouter nos conversations, te permettre de mal les écouter en plus et pour finir te permettre de sortir de la maison avec l'enfant sachant que vous n'êtes pas sensées être dehors. Je comprends que ça puisse te déranger mais tu ne pas prendre ce genre de décision, peu importe la raison je ne peux pas être fière de toi. Résultat ? Résultat Dehan  est certainement informé de l'endroit où vous vous trouvez parce que sa mère a appelé. Tu as réagi sans réfléchir et ça va nous coûter. On va expliquer ça à Kimberley comment ? Comment dis-moi ? Elle se tracasse là-bas pour vous, elle s'est séparé de vous pour vous mais à cause de toi tout est peut-être parti à l'eau aujourd'hui. Comment compte tu expliquer cela à Kim ? 





>>> Jeanne




Maman : Elles sont parti même pas m'attendre.


Moi : Elle avait hâte de partir avec les filles, je ne pouvais les empêcher. J'ai proposé que les filles restent pour la nuit mais elle n'a pas été d'accord et elle a eu raison aussi, elle ne me connaît pas. 


Maman : Elles vont revenir ?


Moi : Je ne sais pas maman. J'ai son numéro je vais l'appeler plus tard.


Je n'ai pas compris pourquoi quand j'ai dit avoir appelé l'Afrique du Sud elle s'est crispé.

Je sais que Dehan et Kimberley on des problèmes mais je ne sais pas si ça s'est réglé, si tout ce qu'elle m'avait dit s'est arrangé.

Il y'a quelque chose que je n'ai pas encore compris dans toute cette histoire et je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.


Mon téléphone s'est mis à sonner… Max.


Moi : Max ?


Max : Oui, je t'appelle pour ce dont on parlé tout à l'heure.


Moi : Oui oui dis moi.


Max : J'ai appelé Kafu comme je t'ai dit ,  j'ai pu discuter avec Dehan.


Moi : Ah oui ? Comment il va ?


C'est mon fils…

Peu importe la manière dont on s'est séparé, j'ai toujours besoin de savoir comment il va et ce qui se passe dans sa vie .

Il reste mon fils, la personne que je veux reconquérir.


Max : Il va bien, oui. Je lui ai parlé de ça et il m'a dit qu'elles y sont juste pour quelques jours.


Moi : Pourquoi ils ne sont pas venu pourquoi ?


Max : Ils ont certainement voulu profiter de  ce temps seuls.


Moi : Oui, certainement.


Max : Elles sont avec toi encore ?


Moi : Non, elles sont rentrées avec leur soeur.


Max : Elles ont une autre sœur alors ?


Moi : Oui, je l'ai vu. 


Max : Tu compte revenir quand ?


Moi : Je n'en sais trop rien Max, les choses se sont mal passées avec Dehan quand j'y étais.


Max : Pourquoi ?


Moi : Tu sais très bien pourquoi. Nulle n'aurait été l'intervention de Kimberley je serai rentrée chez moi depuis longtemps.


Max : Tu ne t'attendais pas à ce que ce soit facile quand même ? Tu es responsable , tu l'as abandonné.


Moi : Non mais pas non plus à ce que ça soit aussi brutal. Je sais que je suis responsable et que je ne peux me plaindre de sa façon d'être avec moi mais ça fait mal. 


Max : Je comprends et j'aimerais t'aider si possible.


Moi : J'ai créé tout ceci moi-même donc je vais régler ça seule. Par contre , J'ai besoin que tu me rende un service.


Max : Lequel ?


Moi : Je veux que tu ailles voir si Kimberley va bien.


Max : Elle est avec son mari, pourquoi ne devrait elle pas aller bien ? Ou bien Elle est enceinte ?


Moi : Durant mon séjour chez eux j'ai découvert un Dehan violent. Il l'a été avec moi et elle m'a dit qu'avec elle c'est pire.


Max : Pire comment ? Je ne comprends pas, il la frappe.


Moi : Oui et plus… Tu pourras aller la voir pour moi s'il te plaît ? Tu es déplacement ?


Max : Non, je suis là… J'irai la voir mais peux-tu bien m'expliquer ?


Moi : Tu pourras mieux discuter avec elle.


Max : D'accord, je le ferai.





>>> Kimberley




J'ai l'impression que je vais brûler intérieurement tellement je ressens ce manque.

C'est normal parce que j'avais décidé de ne plus en prendre quoiqu'il m'arrivait de flancher parce que ce n'est pas facile. 

Je me suis dis que si j'ai décidé de faire partir les filles c'est parce que j'ai envie d'autre chose donc je vais aussi me faire violence de ce côté. Ça n'a pas tenu long feu quoique peu et ça a d'ailleurs fait en sorte si je pouvais faire deux jours sans cela,aujourd'hui non.


Si j'étais chez moi je ne pense pas que j'aurais eu à me priver parce que je connais les endroits où Dehan range ça depuis qu'il tente de me punir.

C'est grâce à ça que j'ai pu compléter le départ des filles, j'en vendais à quelques uns de se clients sans qu'il ne sache et ce juste pour une bonne cause.

L'inspecteur m'a dit qu'ils devaient faire une descente chez nous donc que je lui dise où la drogue était rangée, chose que j'ai fait mais ils n'ont rien trouvé. Vas savoir pourquoi… Linus y est pour quelque chose, j'en suis sûre.


Daphné est venu donc l'inspecteur est parti, me laissant avec elle. Ils me surveillent au cas où je ferai une crise, je n'aime pas que l'on me materne mais je n'ai pas tellement de choix. Je suis à peine correctement valide.


Moi : Qu'est-ce qu'il a dit ?


Daphné : On est contraint de t'emmener dans un centre spécialisé pour cela.


Moi : Je préfère rester ici.


Daphné : Mais on ne pourra pas d'apporter toute l'aide dont tu as vraisemblablement besoin. Oui, il y'a le dialogue avec la personne qui se drogue et c'est ce qu'on fait quotidiennement mais il y'a plus à faire et pour cela il faut que tu sois traitée par un spécialiste. 


Moi : Vous parliez hier d'un médicament pour me calmer.


Daphné : Tu l'as dit, ce serait à la longue te rendre accro d'une autre chose et je ne peux permettre cela. Ce serait te plonger un peu plus dans le gouffre.


Moi : Je ne peux pas faire confiance en d'autres personnes, je ne peux pas.


Daphné : C'est quelqu'un que je connais. Tu m'as fait confiance parce que tu as fait confiance à Léo, fais de même pour l'endroit où on ira te déposer. Puis, ce n'est pas comme si on y allait pour t'abandonner, on viendra te voir et s'assurer que tu vas bien tous les jours. On a promis de t'aider et on va le faire. 


Moi : Pourquoi ? Tu as une vie aussi.


Daphné : Mais c'est mon travail… Je pourrai avoir des obligations ailleurs mais je serai là et tu peux être sûre que Léo sera disponible pour ta sécurité.


Moi : Je suis sensée y aller quand ?


Daphné : On en discutera tranquillement au retour de Léo. 


Moi : Je pourrai d'abord appeler mes soeurs pour en parler ?


Daphné : D'accord, je vais d'abord te donner ce qu'il m'a donné pour te calmer juste durant quelques jours. Ça peut agir durant plusieurs jours tout comme ça pourrait faire peu de jours , c'est selon le degré de ton addiction.


Moi : D'accord.


Elle se lève et sort ce qu'il y'a dans le paquet qu'elle.


[ Ding Dong ]


On se regarde.


Daphné : Je jure que si c'est Linus je vais l'envoyer balader parce qu'il me fatigue.


Moi : Fais donc ça ( souriant ).


Daphné ; Je reviens.


Moi : D'accord.




>>> Dehan




On était garé face à leur maison depuis quelques minutes pour voir les mouvements, qui entre qui sort, de sorte qu'on a vu une femme entrer et cet inspecteur en sortir. 

C'était bien lui, preuve que l'on ne s'est pas trompé de maison. 


Je ne peux plu attendre que Linus se charge de ça, j'ai besoin d'avoir ma femme à mes côtés. Si cela implique que j'agisse moi-même, que je sorte de ma cachette je vais le faire.


Je regarde Kafu sonner à leur porte qui s'ouvre devant cette femme. Il est allé sonner pour se faire passer pour un collègue histoire d'entrer dans la maison pour voir si quelque chose pourrait éveiller sa curiosité.

Je les vois discuter mais il est toujours dehors, je suis très impatience.


Moi ( SMS ) ; Je vais descendre, empêche la de refermer cette porte si jamais elle connaît mon visage me voyant arriver.


Je me rassure qu'il regarde son téléphone puis je descends de la voiture et marche vers leur direction.

Dès lors que j'ai été un peu proche d'eux nos regards se sont croisés, je suis sûr qu'elle connaît mon visage.

Elle tente finalement de refermer sa porte mais Kafu l'en empêche et parvient à entrer avec elle, je presse le pas pour les retrouver.

C'est bien ce que j'aime avec les cités, il n'y a jamais des gens dans les alentours. 


A l'intérieur, je remarque que Kafu la retient une main sur sa bouche.


Moi : Vous me connaissez apparemment ? Par contre j'aimerais savoir comment, vous pouvez me le dire ? Cet inspecteur vous l'a dit ? Vous connaissez ma femme ?


On n'entend que des '' hummm ''.

Normal, je ne peux prendre le risque de la laisser crier.


Moi : Si je lui demande d'enlever sa main vous n'allez pas crier ?


Elle acquiesce de la tête.


Moi : Vraiment ? Le problème c'est que je ne suis pas stupide de croire cela. Attache la quelque part mais surtout je ne veux entendre aucun son de sa bouche, pendant ce temps je vais faire le tour.




>>> Kimberley 



J'ai entendu un bruit au salon et elle met du temps, je cogite entre sortir ou pas vu que personne n'est sensé savoir que je suis là.

Je prends mes béquilles, me lève et me rapproche de la porte qui s'ouvre sur …


Moi : Dehan ?


Me rendre compte qu'il est vraiment devant moi à me regarder a fait en sorte que je me retrouve au sol tellement je tremble.

Il se précipite vers moi.


Moi : NON, NON !! 


Dehan : Je veux juste t'aider.


Pour le meilleur & l...