Chapitre 17 : Se confier en l’Eternel.

Ecrit par Benedictaaurellia

Orlane.

Je suis dans la chambre de Mélanie et je la vois effrayée par ma façon de lui parler. Je suis vraiment en colère contre elle et il faut qu’elle le comprenne et qu’elle se ressaisisse. Mais sérieux. C’est quoi ces bêtises ? Elle s’affame jusqu’à en tomber malade ? Aujourd’hui, je vais lui dire ses quatre vérités. Elle va vraiment me sentir passer.

Je m’approche d’elle et quand elle me voit enfin, elle est surprise.

Elle : Orlane ?? C’est toi ?

Moi (Toujours sur un ton dur) : Tu t’attendais à quelqu’un d’autre ?

Elle (se faisant toute petite) : Non, pas du tout. Je suis juste surprise.

Moi : Et pourquoi es-tu surprise ?

Elle : Je ne t’ai jamais vue comme ça. Tu me fais vraiment peur.

Moi : Tu croyais quoi ? Que j’allais venir te voir et t’applaudir pour ta stupidité ? Non. Madame, moi je ne supporte pas les imbécilités de ce genre. Tu te rends compte que tu aurais pu mourir ? Non mais ou avais-tu la tête ? Te laisser mourir de faim ?

Elle (en pleurs) :…

Moi : C’est quoi le problème et tu ne peux pas en parler ? Combien de fois t’ai-je approché pour te parler ? Tu ne me rejetais pas à chaque fois ? Et maintenant tu pleures parce que je suis en colère ? J’ai tous les droits d’être en colère.

Elle (toujours en pleurs) :…

Moi (sur un ton normal) : Je m’en vais. Tu ne me voulais pas dans ta vie tu as tout fait pour m’écarter. J’ai accompli mon devoir. Je t’ai emmené ici. C’est la clinique de ma tante. Tu es entre de bonnes mains. Réfléchis bien sur ta vie.

Elle : Non ! Attends. Ne t’en vas pas s’il te plait.

Je lui jette un dernier regard, tourne les talons et m’en vais.

Contrairement à ce que je lui ai dit, je ne pars pas de la clinique. Je vais m’asseoir dans un coin dans le hall. J’ai besoin d’évacuer toute la tension qui est dans mon corps. Il faut que je me calme, sinon je  vais faire un massacre. Ce n’est jamais bon quand je m’énerve.

Je suis sortie de la chambre de Mélanie, malgré sa supplication parce que, j’ai besoin de temps pour me calmer. Elle aussi a besoin de temps pour réfléchir sur elle-même, sur sa vie. Elle a besoin de comprendre que ses agissements ne sont pas normaux. Elle avait besoin que je la secoue comme je l’ai fait. Je l’ai surement blessée mais, il le fallait. Sans cela, je ne pense pas qu’elle aurait compris. Je vais lui laisser le temps de réfléchir et pendant ce temps je vais me calmer aussi.

Il n’y a qu’une chose qui m’aide dans ses moments. J’ai besoin d’un moment de cœur à cœur avec Dieu. J’ai besoin de le chanter, de le louer. C’est lui qui saura enlever cette colère de mon cœur. Je cherche une salle vide et je m’y rends.

J’ouvre ma Play List et je la joue. En même temps que l’artiste, ma voix s’élève pour louer mon Dieu.

Je commence par la louange trinitaire.

Oh Père bon, Dieu créateur de l’univers,

Tu m’as créé plus grand que toute chose,

A ton image, tu as voulu que je sois,

De tout mon cœur je veux te glorifier.

 

Oh ! Père très Saint,

Tu es si grand,

Tu es si fort,

Tu es si beau ooh !

Je te bénirai toute ma vie ! Je m’offre à toi, mon Dieu.

 

Oh ! Jésus-Christ Fils unique du très haut,

Tu as pris chair pour me sauver du mal.

Sur une croix,

Tu as expié mes péchés,

Ressuscité, tu m’as régénéré.

 

Oh ! Fils bien aimé, tu es ma joie,

Tu es ma vie,

Tu es mon Roi,

Je te bénirai toute ma vie ! Je m’offre à toi, mon Dieu.

 

Oh ! Esprit Saint, amour qui unit Père et Fils,

Tu entretiens la vie de Dieu en moi.

Générateur, Dispensateur de toutes grâces,

Tu me fais vivre en l’Eglise ma mère.

 

Oh ! Souffle Divin,

Tu es ma force,

Tu es ma sève,

Tu es mon feu !

Je te bénirai toute ma vie ! Je m’offre à toi, mon Dieu.

Après ce chant, je me sens déjà beaucoup mieux.

 

J’enchaine avec le Dieu de victoire.

 

(Le Dieu de victoire habite en moi *2

Je marche non par la vue, mais par la foi

Le Dieu de victoire habite en moi)*2

 

(Le Dieu Tout Puissant habite en moi *2

Je marche non par la vue, mais par la foi

Le Dieu Tout Puissant habite en moi) *2

 

(Le Dieu qui guérit habite en moi *2

Je marche non par la vue, mais par la foi

Le Dieu qui guérit habite en moi)*2

 

(Je chanterai,

Et danserai,

Car le combat est celui du Seigneur,

Ma victoire est assurée,

Car notre Dieu est vainqueur) *2

 

(Le Dieu de victoire habite en moi *2

Je marche non par la vue, mais par la foi

Le Dieu de victoire habite en moi *2)*2

 

(Le Dieu Tout Puissant habite en moi *2

Je marche non par la vue, mais par la foi

Le Dieu Tout Puissant habite en moi *2) *2

 

(Le Dieu qui guérit habite en moi *2

Je marche non par la vue, mais par la foi

Le Dieu qui guérit habite en moi *2)*2

 

(Je chanterai,

Et danserai,

Car le combat est celui du Seigneur,

Ma victoire est assurée,

Car notre Dieu est vainqueur) *2

 

(Avec Dieu, nous ferons des exploits,

Car, c’est lui seul qui écrase l’ennemi,

Chantons et crions la victoire,

Christ est roi)*3

 

Car Dieu a gagné le combat,

Et libéré son peuple,

Sa Parole a vaincu l’ennemi

La terre entière verra ta victoire

 

Avec Dieu, nous ferons des exploits,

Car, c’est lui seul qui écrase l’ennemi,

Chantons et crions la victoire,

Christ est roi*6

   

Je continue à chanter pendant un moment.

Je prie et je chante en langue pendant l’heure qui suit.

J’alterne la prière et les chants.

 

Deux heures plus tard, c’est tout sourire que je sors de la salle.

J’ai retrouvé mon calme. Mon sourire est de retour.

 

Croyez-moi. Quand vous vous sentez mal, abattu ou autre, essayez de chanter. Louer Dieu. Vous verrez, vous vous sentirez beaucoup mieux après.

Maintenant que je suis calme, j’appelle Ainara.

Faut qu’elle prenne la relève. Seule, je ne pourrai pas.

L’appel sonne en vain sans qu’elle ne décroche.

J’insiste encore, encore et encore.

Quand elle décroche finalement.

Elle : Orlane, tout va bien ?

Moi : ça ne va pas fort. J’ai besoin de toi.

Elle : Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu es à l’école ?

Moi : Non, je suis à la clinique de ta maman.

Elle : Tu es malade ?

Moi : Non, ce n’est pas pour moi, c’est pour Mélanie.

Elle : Qu’est-ce qu’elle a ?

Moi : On ne sait pas grand-chose pour le moment. Elle s’est évanouie en classe et je l’ai emmenée aussitôt.

Elle : J’imagine comment tu dois te sentir.

Moi : …

Je ne dis rien.

Elle : Je suis à un RDV. Je ne pourrai pas me libérer avant une heure. Je viens dès que je finis d’accord ?

Moi : Merci.

Elle : Tiens le coup, d’accord ? Remets tout entre les mains de Dieu.

A toute à l’heure.

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