CHAPITRE 176: L'AUTEL EST VIDE.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 176 : L’AUTEL EST VIDE.

(Aucune correction. Toujours alitée mais j'ai fait un effort)

**ARSÈNE MFOULA**

Ça fait plus de deux heures que Leslie a rejoint ses parents et je suis curieux de savoir ce qui se passe. Nous avons prié une bonne heure avant de nous arrêter. Le pasteur Lilian nous a demandé de rester dans une attitude de prière et pour nous faciliter la tâche, sa femme nous a entraînés dans des temps d’adoration dont elle seule a le secret pendant plus d’une heure et là nous y sommes encore. Elle chantait jusqu’à ce qu’elle s’arrête et se met à bénir le nom du Seigneur qui est fidèle. Les trois autres la suivent dans les actions de grâces alors que Princy et moi qui sommes un peu perdu échangeons un regard interrogateur comme pour dire '’ c’est fini ?’’ mais comme nous ne voulons pas être en marge, nous rentrons dans le même type de prières. Quand nous disons Amen, Lauria se pointe à l’entrée de la porte avec un visage inquiet. Nous la regardons et elle prend la parole.


Lauria : Il se passe quelque chose là-bas et Loyd et moi ne savons pas quoi faire ?

Moi : Ta sœur est où ?


Elle me regarde avec un air beaucoup plus inquiet qui ne me rassure pas et me fait accélérer le rythme cardiaque. Je me lève rapidement de l’endroit de j’étais assis et je sors en courant de la pièce pour la maison où ils étaient en priant que rien ne lui soit arrivé. Quand j’entre dans la maison, je trouve Loyd à genoux près de Leslie et ses parents. Cette dernière est couchée sur son père et tient la main de son mère qui est assise parterre en ayant sa tête posée sur le dos de sa fille. Ils sont tous les trois inconscients. Dans un autre coin de la salle, assis eux aussi parterre, se trouvent les quatre autres qui sont en train de pleurer en se demandant où ils étaient pendant tout ce temps et en pleurant sur la vie qu’ils ont mené jusqu’à aujourd’hui. S’ils arrivent à se questionner sur leur vie, ça veut dire qu’ils sont conscients et donc susceptibles d’entendre et comprendre l’histoire de leur famille. J’ai détourné mon regard d’eux pour le reposer sur Leslie avant de me rapprocher.


Moi : (À Loyd) Qu’est-ce qui s’est passé ?

Loyd : Quand ya Leslie est arrivée, papa s’est énervé et il l’a chassée. Elle est partie la première fois avant de revenir se mettre devant lui. Il s’est mis à la frapper pendant qu’elle leur demandait pardon. Après maman l’a poussée et ils sont tombés tous les trois parce qu’elle était assise parterre et attrapait leur pieds. Un fois au sol, elle est montée sur papa et a attrapé maman avant qu’ils ne se mettent à crier puis plus rien. (Montrant ses frères) ils ont commencé à s’agiter avant de se mettre à pleurer comme tu vois là. Depuis on essaie de réveiller ya Leslie et nos parents mais on n’y arrive pas. 


Je m’assure de leurs signes vitaux et dès que je sens que c’est intact, je suis beaucoup plus rassuré. Les autres sont arrivés à ma suite et en constatant ce qui se passe, le pasteur Lilian a dit qu’elle avait réussi à établir le lien avec eux et que maintenant sa couverture s’était étendue sur le reste de la famille.


Lauria : Ça veut dire qu’on pourra faire la délivrance sans que ses gens ne puissent manipuler leurs esprits ?

Pasteur Lilian : Oui. Il faudra d’abord qu’on leur explique la situation avant de commencer le travail.

Loyd : Mais ils ne se réveillent pas, nous avons tenté de le faire en vain. 

Pasteur Lilian : Ils le feront sans doute quand leurs âmes se seront suffisamment reposées pour pouvoir à nouveau connecter avec leurs corps. 

Moi : Donc ils vont tous bien ?

Pasteur Lilian : Oui, ne vous inquiétez pas. Mettons les dans la chambre et laissons les se reposer. 

Nous : D’accord.

Princy : et les autres ?

Pasteur Lilian : Nous allons attendre qu’ils se calment avant de pouvoir parler avec eux. Mais il faut les laisser pleurer car ils réalisent ce qui a été leurs vies jusqu’à présent. C’est une prise de conscience bénéfique pour eux. 


J’ai soulevé ma femme et je suis allée la déposer dans la chambre, Loyd et Princy se sont occupés des parents. Nous avons laissé les autres pleurer un bon moment et pendant ce temps je suis allé regarder les enfants. J’ai trouvé Lucrèce en train de parler au téléphone.


« Lucrèce : (Me regardant) Oui, il est même déjà là devant moi, je vais lui dire de te rappeler. »

«…….. »

 « Lucrèce : D’accord. »

Clic.


Elle a enlevé son téléphone à l’oreille .


Moi : Qu’est-ce qu’il y a ?

Lucrèce : C’est Salif (notre gardien) Il m’a appelé pour me dire qu’il tente de vous joindre maman et toi mais vous ne décrochez pas. Je lui ai dit que vous étiez occupés pour le moment et il a dit de l’appeler car c’est urgent.

Moi : (Sortant mon téléphone) Ok. 


Je le manipule et je vois 7 appels en absence de Salif. Pour qu’il le fasse autant  ça doit forcément être quelque chose de sérieux et donc je le rappelle de suite. Il décroche très rapidement.


«Moi : Oui Salif que se passe-t-il ? Je viens de voir tes appels »

 « Salif : Monsieur, des gendarmes étaient ici, ils voulaient rentrer pour fouiller la maison . Ils ont dit que madame Leslie et vous avez kidnappé des gens. »

«Moi : Ils sont encore là-bas ? »

 « Salif : Non. Ils viennent de partir parce que je leur ai dit que vous n’étiez pas là mais à l’église avec toute votre famille. Ils ont dit qu’ils vont revenir. »

« Moi : Je vois. T’ont-ils violenté ? »

«Salif : Non monsieur, ils m’ont seulement menacé de me renvoyer au pays si je ne disais pas ce qu’ils voulait savoir. »

« Moi : Je vois. »

 « Salif : Il y a un problème monsieur ? Vous allez retourner en prison ? »

 «Moi : Non, ne t’inquiètes pas. Je règlerai cette histoire et ils ne te feront rien du tout, tu comprends ? »

 «Salif : Oui monsieur. »

 « Moi : Nous finissons ce que nous avons à faire ici et nous allons rentrer te rejoindre. »

« Salif : D’accord monsieur. »

 « Moi : À tout à l’heure. »

Clic !.


J’ai rangé mon téléphone en soupirant. 


Lucrèce : il y a un problème à la maison ?

Moi : Non ma puce, ne t’inquiètes pas. Il me donnait juste des informations. ( Changeant de sujet) J’ignore combien de temps nous allons rester ici avant de rentrer à la maison c’est pourquoi il faut que vous preniez des choses à manger en attendant. 

Lucrèce : D’accord. Il y a une cafétéria après la sortie, je vais aller prendre les plats là-bas. 

Moi : Tu ne peux pas y aller toute seule c’est trop dangereux.

Loyd : (Derrière moi) Qui doit aller où ?

Moi : Lucrèce. Elle doit aller chercher des trucs à manger pour les enfants et elle en attendant. 

Loyd : Je vais l’accompagner . J’avais même l’intention de sortir pour prendre du crédit.

Moi : Ok. (À elle) Tu iras avec ton oncle, je vais vous attendre ici.

Lucrèce : D’accord . J’ai fait les biberons des filles, c’est en bas de leur poucette.

Moi : Ok. 


J’ai sorti 20 milles que je lui ai remis pour les 8, les jumeaux, les enfants de Lauria, ceux de leurs frères et elle-même. Elle m’a demandé si je voulais quelque chose mais j’ai dit non. Je suis à jeun depuis ce matin et je n’ai toujours pas envie de mettre quelque dans la bouche. Je préfère attendre que Leslie se réveille d’abord pour que je sois en paix. 


Moi : (Prenant Loyd à part) Ouvre l’œil quand vous sortirez d’ici car des gendarmes sont passés à la maison ce matin pour nous chercher ta sœur et moi.

Loyd : D’accord. Je ferai attention.

Moi : Ok. 


Ils sont sortis de la salle et je suis resté avec les enfants. Pendant que les garçons jouaient, les filles sont venues me trouver et notamment princesse qui voulait que je la porte en plus de porter les jumelles à qui je devais donner le biberon. Elle réussit à m’arracher des sourires malgré la situation dans laquelle nous sommes…


MIAMI, USA


**CÉLESTIN MEZUI**

Je suis en train de cogner brutalement l’anus de l’une des petites filles que j’ai ramassé la nuit dernière. Les trois autres sont là allongés sur le lit en train de se faire du bien entre elles. Je les ai déjà toutes baisées, du moins, j’ai pris ce que j’avais à prendre en elle et je les laisse s’amuser, celle que j’ai entre les mains actuellement est la dernière et son étoile brille plus que pour les autres voilà pourquoi j’ai tenu à l’avoir en dernier comme on dit, le meilleur pour la fin. Je me concentre et quand je sens qu’elle aura bientôt un orgasme anal, je retire mon sexe pour le remplacer par ma bouche puis je prononcé des paroles pour tirer son énergie. Une fois absorbée, je ne perds pas de temps et je m’enfonce dans son vagin ou je reprends activement les choses pour le même résultat final. Je tire tout d’elle et quand c’est bon, je l’envoie rejoindre les autres sur le lit. J’éjacule sur leurs visages et dès que c’est fait, je puisse et crache sur elles en leur demandant de se les frotter sur le corps. Elles s’exécutent en me faisant des sourires coquin auxquels je réponds avec un petit sourire triomphant. Si seulement ces petites écervelées savaient ce qu’elles étaient en train de faire, elles pleureraient certainement toutes les larmes de leurs corps au lieu de sourire comme elles le font. 


Je m’assois sur le canapé en face du lit pour les regarder se frotter mes souillures. Avec mes yeux ouverts, je vois comment la puanteur les recouvre et cela m’amuse .


L’une d’entre elle : (Souriante) Pour un homme de ton âge, tu es plutôt endurant. 

Moi : (Sourire en coin) Et quel âge penses tu que j’ai jeune fille ?

Elle : Je dirai 60 ans.


Je souris en écoutant sa réponse puis je tourne ma tête vers la montre au mur pour regarder l’heure, il est déjà 4h du matin. 


Moi : (Me levant) Rhabillez vous et mon chauffeur va vous déposer. Comme vous l’avez dit, je ne suis plus tout jeune donc j’ai besoin de repos, vous m’avez vidé.


Elles s’exécutent sans pour autant discuter et je les escorte tout nu vers la sortie. 


L’une d’elle : (Me donnant sa carte) C’est quand tu veux papi. 


Je prends la carte en souriant et dès l’instant où je ferme ma porte, je la déchire vu que je ne la rappellerai plus jamais. Pour faire quoi alors que c’est une coquille vide maintenant ? Je pouffe de rire et je prends l’escalier pour me rendre à l’étage direction la salle de bain où je me nettoie correctement avant de rejoindre ma femme sur le lit. Oui ce n’est pas une erreur, j’ai bien dit ma femme, celle avec qui je suis marié depuis plus de 50 ans et avec qui j’ai eu mes 10 enfants dont 7 ont été sacrifiés pour conserver le pouvoir de la famille. Nous sommes venus tous les deux en vacances ici histoire de fuir un peu les problèmes du Gabon.


Edith : (De dos) Tu as fini ?

Moi : Oui. Tu sais que j’aurais besoin de toi les trois prochains jours pour t’occuper de moi avant de recevoir le transfert.

Édith : Je ne suis plus toute jeune Célestin et l’okouk est trop violent.

Moi : Je sais mais tu n’as pas le choix. La jeunesse a un prix et si tu veux continuer à profiter de cette vie, tu devras le faire.

Édith : (Silence)


Je la retourne afin qu’elle me regarde dans les yeux.


Moi : Tu sais que c’est pour notre bien. Après tout ce qu’on a sacrifié toutes ces années on ne peut pas faire marche arrière, ce serait bête.

Édith : (Essuyant une larme qui a coulé) Je le sais très bien mais plus on prend de l’âge plus j’ai du mal avec tous ça. (Pause) mais je vais le faire.

Moi : Merci. 

Édith : Hum.

Moi : Et si on profitait de cette force ces quelques heures avant que cela ne nous rattrape ?

Édith : D’accord.


Je lui retire son pyjama avant de monter sur elle et m’introduire dans son antre avec plaisir. C’est la seule femme avec qui j’ai su et pu prendre du plaisir à chaque fois que j’ai eu des rapports sexuels et c’est la seule que j’ai aimé depuis mon jeune âge. J’ai connu un nombre incalculable de femme avec qui j’ai couché, soit pour des pratiques soit parce que je voulais simplement aller voir ailleurs en temps qu’homme. J’ai eu des nombreuses maîtresses mais aucune d’elles n’a pu me détourner d’Édith qui non seulement avait mon cœur mais aussi était lié avec moi dans le pacte familial. Lorsque je l’ai rencontré la première fois, j’ai su que c’était celle qu’il fallait à mes côtés. Sachant les responsabilités qui m’incombaient, je savais qu’il me fallait une femme de poigne, ambitieuse et ayant énormément de sang froid pour pouvoir accepter et faire ce qu’il y avait à faire. Et heureusement pour moi, Édith répondait à tous les critères et m’a accompagné dans toutes les décisions que j’ai prises pour nous maintenir là. Dès l’instant où elle avait accepté l’initiation quelques mois avant notre mariage, elle avait accepté de tout partager avec moi. Et tout ce que j’ai eu à faire, elle l’a aussi fait et nous sommes là. 

En ce qui concerne le rituel de ces prochains jours, l’okouk viendra ici en vampire. C’est homme esprit et celui-ci ne vieillit pas et n’a pas besoin de nos engins pour se déplacer. Il suffit que nous l’appelons avec quelques incantations et il viendra dans n’importe quel endroit où nous nous trouvons. Je disais donc qu’il viendra ici pour coucher avec Edith pendant trois jours devant moi afin que l’énergie que j’ai retirée des jeunes filles et garçons avec lesquels j’ai eu des rapports durant ce mois me soit transférée pour garder ma jeunesse d’une part et quelques unes de mes affaires d’autre part. J’ai 80 ans et Édith en a 78. Mais quand on nous voit, on paraît beaucoup plus jeune, c’est pour cela que je ne choisis que des jeunes gens pour le faire entre 15 et 25 ans maxi, plus elles sont jeunes et mieux c’est. Je ne choisis pas non plus n'importe qui mais ceux et celles qui ont des étoiles qui brillent. De temps en temps je vais vers les prostituées et je cible celles qui ont été visitées par des hommes ayant un grand destin. Ces idiots ne savent pas qu’en couchant avec ces filles, ils leur donnent un accès à leur vie en déposant leurs énergies chez elles, alors quand j’y vais, je récupère tout et je m’en vais, ainsi je n’ai pas à coucher avec plusieurs filles. Durant les rapports, je fais des incantations et de esprits envoyés par L’okouk, entrent en moi et couchent également avec ces derniers pour tout prendre. Après l’acte, ils s’en vont avec pour que l’okouk travail ça. Il me le renvoie en couchant avec ma femme qui est le réceptacle de mon énergie et ma force. Lorsqu’il finit avec elle pendant trois jours, je dois avoir des rapports avec elle pour que le transfert de fasse. C’est la raison pour laquelle la femme d’un homme est sacrée et lorsqu’on veut atteindre quelqu’un dans le monde spirituel, on couche sa femme, il ne mettra pas longtemps avant d’être détruit sur tous les plans. Mais le sexe est devenu tellement banal et vulgaire aujourd’hui que les jeunes gens couchent pour tout et pour rien dans le désordre. Notamment pour avoir des choses. Les phénomènes de ‘’sugar daddy’’ qui dépensent des sommes faramineuses sur des petites filles et celui dit des '’influenceurs sur la toile '’ sont venus arranger et faciliter nos cas. Je suis un sugar daddy et tout ce mois, j’ai dépensé de l’argent sur des jeunes influenceurs que j’ai emmené à plusieurs endroits pour faire des photos dans des cadres luxueux pour remplir leurs réseaux et faire rêver ceux qui les suivent. J’ai naturellement donné des sous aussi pour pouvoir les coucher. Mais ce n’est rien en contre partie de ce que je reçois d’eux. Dans quelques mois voire un an tout au plus, on n’entendra plus parler d’eux étant donné que ce sont des coquilles vides maintenant. Certains se suicideront dans la dépression et d’autres erreront telles des âmes en peine ici et là. Pendant que moi je serai très loin. J’aime particulièrement les Etats Unis parce qu’ici on ne croit pas tellement à la sorcellerie et autres contrairement à l’Afrique où très souvent les parents qui sont encore un peu conscients, vont faire des recherches pour essayer de comprendre ce qui arrive à leurs enfants. 


À côté de ces petites pratiques, il y a l’objet sur lequel repose nos pouvoirs et richesses et c’est l’autel sur lequel est sacrifié la famille Mbazogho. C’est quelque chose qui s’est fait depuis des années par nos ancêtres et qui se transmet de génération en génération. En mon temps, c’était moi qui en avait la charge principal avec l’aide de mon frère et deux de mes cousins. Aujourd’hui ce sont nos fils qui gèrent ça même si nous en avons toujours un œil là-dessus. Depuis l’année dernière, il y a quelques perturbations. Cette petite fille, par je ne sais quel moyen, s’est mise à poser des actes réfléchis pour le bien de sa famille et comme si ça ne suffisait pas, elle est allée se mettre avec un petit saligot dont l’esprit est aussi solide qu’un roc et ce qui m’énerve dans tous ça c’est qu’on ne peut pas directement les attaquer, que ce soit sur le plan mystique parce qu’ils sont introuvables que sur le plan physique au risque que cela ne retombe sur nous et détruise tout. Au cas contraire, je me serai fait un malin plaisir à les écraser comme des insectes. Nathalie m’avait déjà donné du fil à retordre en mon temps et sa petite fille l’est encore plus. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans sa vie ces dernières années pour que l’écervelée qu’elle était s’assagissent et comme on n’a pas accès à sa vie, on n’en sait concrètement rien si ce n’est les bribes que nous avons reçu après sa mort. On était à ça d’avoir son esprit mais cet imbécile par je ne sais quelle magie, l’avait récupéré jusqu’à elle est revenue à la vie. Je ne sais pas avec quoi ils travaillent mais c’est cette histoire qui me vide mon énergie que je gagne durement à force d’y penser. Je me suis éloigné du Gabon pour ça aussi, essayer de réfléchir à tête reposée. J’ai laissé mon fils et ses cousins gérer la situation et d’après ce qu’ils m’ont dit, tout est sous contrôle pour le moment. Mon neveu et sa femme sont toujours en lieux sur et en attendant de trouver une solution, ils resteront à Bikele. Je récupère d’abord mes forces et je verrai quoi faire, ces imbéciles ne réduiront pas à néant les efforts de plusieurs générations, moi vivant, une chose pareille n'arrivera pas. 


TROIS JOURS PLUS TARD


Je suis en train de récupérer ce que L’okouk a déposé dans les entrailles de ma femme qui est couchée presqu’inerte sur le lit avec tous ses orifices béants, les traces de griffures qu’elle a sur le corps et le visage sont justes insupportables à regarder, les larmes qui coulent de ses yeux me déchirent le cœur mais je n'ai pas de choix. Il faut que je le fasse, elle ira mieux dans deux ou trois jours et tous ce qu’elle a subi durant ce rituel ne sera plus qu’un souvenir jusqu’à l’année prochaine où il faudra renouveler les choses. L’okouk a été particulièrement brutal avec elle cette fois-ci au point où j’ai dû me faire violence pour assister à ça sans intervenir. La barbarie avec laquelle il l’a prise était même encore plus forte qu’à nos débuts mais nous avions réussi à pallier à cela en lui donnant notre petit fils, le fils de mon fils Clotaire qui pourrit en prison pour s’être rebellé contre la tradition. En le lui donnant pour femme, il avait accepté de se contenir lors de ce rituel mais là, il était déchaîné. Ce n’est qu’à la fin lorsqu’il s’en allait qu’il m’a dit que c’était notre punition parce que nous lui avons arraché sa femme. Je ne comprenais pas jusqu’à ce qu’il me dise que Marwane s’est détaché et qu’il m’attend au village quand je vais rentrer pour me dire ce qui s’est passé. Voilà un autre imbécile qui vient s’ajouter à nos problèmes. Comment a-t-il fait pour se détacher ? Je l’ignore. Je récupère d’abord mes forces parce qu’actuellement j’ai l’apparence d’un vieillard et je suis fatigué, dans cet état je ne peux rien faire et donc je me ressource auprès de ma femme mal en point qui elle aussi a l’apparence d’une vieille femme mais pas pour longtemps comme je l’ai dit. 

Je suis sur elle durant des heures et je repasse sur chacun de ses orifices pour récupérer des forces. Ce n’est qu’au bout de 24h que le changement s’opère et je redeviens jeune. Ma peau se raffermit et je sens les forces que j’avais dans ma quarantaine circuler dans mon corps. Je laisse Édith et viens me placer devant le miroir pour observer les changements. J’ai l’apparence d’un homme de la 50taine avec des forces de celui de la 40taine. Je souris avant de me retourner pour aller m’occuper de ma femme. Je la soulève et la conduis dans la douche pour lui donner son bain tout en m’excusant pour ce qu’elle a dû subir ces derniers jours. Je m’occupe ensuite d’elle comme un bébé et les jours qui suivent tout redevient normal, elle se présente en pleine forme et tout aussi jeune que moi. Toutes les marques sur elle ont disparu et elle a même osé porter un maillot deux pièces pour me rejoindre au bord de notre piscine privée. Je la regarde et je souris.


Moi : Madame MEZUI, la plus belle de toutes les créatures qui existent sur terre.

Édith : (S’asseyant sur mes jambes en souriant) Espèce de flatteur va. 

Moi : (Caressant ses courbes) Tu sais que tu es la seule femme à qui je n’ai jamais raconté des mensonges. Si je te le dis alors c’est vrai. 

Edith : Hum.


Elle s’est retournée pour s’asseoir à califourchon sur moi avant de m’embrasser avec avidité. Je l’ai suivi avec la même excitation. Nous étions lancés dans nos choses jusqu’à ce que je sente le sol trembler et que dans mon esprit je vois une grosse fissure qui me donne automatiquement la chair de poule. Et non, ce n’est pas une des catastrophes naturelles qui frappent souvent les USA de temps en temps. Ce qui vient de se passer c’est que cette petite écervelée vient de poser un acte. C’est la troisième fois que cela se passe, d’abord c’était le jour de sa naissance et nous avons su que l’écran avait vu le jour malgré toutes nos tentatives pour la tuer dans le ventre de sa mère, ensuite c’était quand elle avait eu ses 6 ans et était devenu complètement invisible avec ses petits frères et aujourd’hui. À en juger par grandeur de la déchirure que j’ai vu dans mon esprit, ça doit être quelque chose de grave. 


Édith : Qu’est-ce qui se passe ?

Moi : Lève toi rapidement, il faut que je parle à ton fils tout de suite. 


C’est à peine si je ne l’ai pas jeté au sol pour me lever et récupérer mon téléphone pour appeler Gérard qui décroche aussitôt.


«Gerard : Al »

 « Moi : (Lui coupant la parole) Qu’est-ce qui se passe MEZUI ? »

« Gérard : (Affolé) L’autel est vide »

« Moi : (Hurlant) QUOI ????? »


SECONDE CHANCE