Chapitre 18
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 18 : Keep calm or be jealous
( J'aime avant de lire )
** Benson **
Je ne comprends pas la tournure que prennent les choses en ce moment, je suis largué. Ogbonna a été remis au plus bas niveau et plusieurs de ses acquisitions provenant de la confrérie ont été détruites alors comment fait-il pour mener le même standing de vie ? J'avoue que pendant un moment il se gérait mais depuis une semaine déjà, les choses ont repris en force pour lui.
A-t-il rejoint une autre confrérie ? C
Si tel était le cas, on l'aurait senti normalement donc j'en doute de ça. Chioke n'est plus avec Agudo donc on ne peut plus avoir les informations nécessaires et ça m'énerve au plus haut point. Je ne peux pas le voir Reprendre des forces financières et risquer de me faire expulser même dans ma vie professionnel. Oui, j'ai failli perdre ma place contre lui tant dans la confrérie que dans la vraie vie c'est pour cela que j'ai fait un peu tout ça.
Chisindi ( s'asseyant ) : Que se passe-t-il encore ?
Moi ( réfléchissant ) : As-tu remarqué l'attitude des Okafor dernièrement ?
Chisindi : J'avoue que je ne m'occupe plus d'eux. Pourquoi parler d'eux , y a-t-il quelque chose à remarquer ?
Moi : Oui.
Chisindi : Quoi donc ?
Moi : Ses affaires.
Chisindi : Quoi ses affaires ?
Moi : Ses affaires ont repris leur forme.
Chisindi : Comment ça ?
Moi : Il reprend à peser financièrement.
Chisindi : Je comprends bien mais comment c'est possible ? les choses vont bien pour lui dans la confrérie ?
Moi : Je te l'aurais dit si c'était le cas non ?
Chisindi : Alors, il a rejoint une autre confrérie !
Moi : J'y ai pensé mais ça ne peut être cela sinon on aurait depuis longtemps ressenti cela.
Chisindi : Mais que se passe-t-il alors ?
Moi : Je reste sur cette question aussi et on ne peut même pas avoir des informations vu que Agudo n'est plus là.
Chisindi : Il faut qu'on sache d'où provient son argent afin de voir comment lui prendre ce moyen. Tu sais que ton supérieur avait failli te remplacer par lui et qu'il peut toujours avoir cette idée s'il voit.
Moi : Je sais et c'est ce qui me dérange.
Chisindi : Comment faire ? Vu qu'on ne peut parler avec le père, la mère ou Agudo comment faire ? Que j'aille voir su côté de Olaedo ?
Moi : Quoi ? Je préfère pas !
Chisindi : Pourtant il faut que l'on sache non ?
Moi : Hummm, ça ne me rassure pas. En plus, tu sais qu'elle n'est pas sociable et avec ce que j'avais tenté de lui faire je ne sais pas.
Chisindi : Je vais tenter d'accord ?
Moi : Ok !
Chisindi : D'ailleurs je …
Umoma ( la coupant ) : La table est prête ( Souriant ).
Moi ( souriant ) : Merci ma fille, on te suit.
Nous nous sommes levés pour nous rendre dans la salle à manger afin de déjeuner en famille, repas fait par la fiancée de mon fils.
J'avoue que cette fille est mieux que Agudo et j'ai l'impression que mon fils l'aime d'ailleurs. Si ce n'était pas le cas je pense bien qu'il y'a longtemps je l'aurais déposséder de quelque chose. ( La regardant ) Je l'aurais déposséder de quelque chose telle que sa malice par exemple, elle n'a pas idée de ce qu'elle peut accomplir avec ça surtout que dans la vie la malice est très importante.
Moi : Hum, ça m'a l'air bon.
Chioke : Tu vas le confirmer en mangeant.
Moi : Si c'est le cas alors tu as trouvé une bonne femme.
Chisindi : Voyons voir parce que ça peut être joli et sentir bon et ne pas être bon.
Elle nous a servi et nous n'avons hésité à manger.
Moi : J'avoue fils, je confirme.
Umoma : Merci monsieur Ebubo.
Moi : Appelle moi papa.
Chisindi : Alors, dites-moi, quand comptez-vous vous marier ? Déjà une date en tête, Umoma ?
Umoma : Euh particulièrement non, c'est Chioke qui me dira.
Chisindi : Comment ça, tu n'as pas hâte ?
Umoma : Si bien sûr mais je n'ai pas envie de paraître plus profiteuse que les gens le pensent déjà.
Chioke : Je t'ai déjà dit se laisser les gens penser en paix.
Chisindi : Il a raison.
Umoma : Certes mais ça me gêne pour vous surtout. Vous avez une certaine notoriété et j'ai l'impression de l'entacher.
Chisindi : Tu n'entache rien. Les gens penseront toujours comme ils veulent tu sais ? Si tu dis que tu vas t'arrêter sur eux alors ma fille tu vivras à moitié. Tu dois pouvoir apprécier ton couple et les laisser. Si entre ta copine et lui s'est fini c'est que ça devait alors, ne te tracasse pas pour cela et vivez pour vous. D'accord ?
Umoma : D'accord, je le ferai.
Chisindi : Voilà, maintenant vous avez une semaine pour me donner une date.
Moi : D'ailleurs, il faut que je rencontre tes parents. Vivent ils ici ?
Umoma : Pas tous.
Moi : Ne serait-ce que ton père, ta mère et deux oncles.
Chioke : Nous en parlions déjà et ça sera fera ne t'inquiète pas, je te dirai quand.
Moi : Ok.
Nous avons fini le repas dans la bonne humeur puis ma femme et moi sommes allés pour une sieste.
J'ai dû me lever parce que le dieu Odoga m'a convoqué, j'y suis allé et j'ai un message à passer donc j'ai convoqué u e réunion de mon côté.
Nous nous sommes retrouvé au lieu chacun vêtu de sa tenue parce qu'on ne rentre pas ici avec nos vêtements.
Moi : Vous êtes tous convoqués parce que j'ai été appelé par le maître qui a évoqué deux choses que je dois vous dire. Premièrement, vous savez tous que Ogbonna ( il est là lui-même ) nous a mis dans un sacré pétrin dernièrement et qu'il nous fallait régler ça tous ( ils répondent Oui ). Ce que nous faisons déjà en apportant des sacrifices à notre dieu, je viens vous dire que la situation est arrangée et qu'il ne nous reste qu'un seul sacrifice à faire et c'est pour aujourd'hui. De ce fait, nous voulons du sang innocent et on se retrouve tous ici quand pointera l'obscurité la plus profonde de la nuit. Compris ?
Ils me répondent par l'affirmatif.
Moi : La seconde chose est un problème pour nous. Voyez-vous, il y'a un d'entre nous qui se met à prier un autre dieu. Qui est-il ? Qu'il se dénonce simplement.
Ça chuchote et les regards se baladent.
Moi : Personne ne répond ?
Il y'a un qui se lève.
Lui : C'est moi grand maître.
Moi : Approche ( ce qu'il fait ). Que se passe-t-il ?
Lui : Ma femme va dans une église et dernièrement le maître de son église est venu faire leurs prières chez nous. Je suppose que c'est ce que le grand Odogo a perçu.
Moi : Tu es avec elle dans ça?
Lui : Jamais grand maître.
Moi : Et comment compte tu régler ça ?
Lui : Je réfléchis encore ( tête baissée ).
Moi : Tu as deux jours pour trouver comment je règle ça sinon je m'en chargerai personnellement et crois-moi tu regretteras de n'avoir rien fait. Vous connaissez tous les règles et normalement toutes vos femmes devraient être dans le secret mais je ne sais pas ce qui se passe chez certains. Faites comme vous voulez mais tenez les sinon les conséquences seront violentes. Réunion terminée !
Nous avons quitté les lieux pour faire ce qui nous a été demandé.
** Damso **
C'est fou comme elle peut être attirante.
Elle est belle et son comportement est bien différent de celui des filles que j'ai déjà connu. Pour une fille qui travaille dans un club est vraiment différente et me paraît être une femme de principes.
Ce qui m'attire plus chez elle sont sa grâce naturelle et sa fermeté, elle est très catégorique.
Depuis qu'elle fait son service je la regarde circuler entre les tables et les salons et j'ai d'autres idées en tête pour elle, des idées pas très dignes d'elle d'ailleurs. Ce qui me dérange c'est que c'est la sœur de Saphir et je ne sais pas comment m'y faire. J'avoue, Saphir est un bon morceau mais je crois que je viens de succomber à l'effet '' nouveau visage '' et j'ai envie de dire '' il me la faut ''. Il faut que je sois subtile et que je parvienne à lui faire la cour sans que quelqu'un ne sache. Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Si Saphir l'apprend, je suis foutu. Même si ? On est pas en couple que je sache ( réfléchissant ).
Et si je mettais un plus dans son argent ?
Si je lui donnais aussi des gros pourboires comme les autres ? Bref, la voilà qui revient.
Moi ( la regardant ) : Ça va?
Dream : Oui, très bien.
Moi : J'en suis ravie.
Dream : Au fait, je tenais à te remercier de m'avoir permis d'avoir cette place. Tu m'as vraiment aidé et ce que je gagne était inespéré pour moi.
Moi : Tu sais que tu peux avoir plus ?
Dream : Si c'est ce dont tu m'avais parlé, je dis non et je ne change pas d'avis donc n'insiste pas.
Moi : Mais pourquoi tu refuse ?
Dream : Je n'en ai simplement pas envie.
Moi : Tu as un petit ami ?
Dream : Non.
Moi : Alors ?
Dream : Ce n'est pas une question de petit ami, je n'en ai simplement pas envie et je ne le ferai sous prétexte que je gagnerai plus. Peut-être que c'est vrai mais ce que je gagne et les pourboires, je vis bien tu sais.
Moi : Waouh, quand je pense que d'habitude ça se précipite sur les propositions. Tu es je pense la seule à ne pas coucher ici.
Dream : Est-ce une mauvaise chose ?
Moi : Nullement ! Comme je t'ai dit, ton corps tu le gère comme tu veux. D'ailleurs, rien que parce que tu attire mes clients à cause de ce côté là je veux te donner quelque chose.
J'ai fouillé ma poche pour en sortir une petite liasse de billets.
Moi : Prends ça.
Dream : Pourquoi ? Tu n'es pas un client.
Moi : Je suis ton bosse qui te félicite. Figure toi qu'il y'a un client qui m'a dit aujourd'hui qu'il est venu simplement pour venir voir la nouvelle recrue ? Il avait déserté le coin depuis et il est revenu.
Dream ( prenant l'argent ) : J'en suis flattée, si je puis le dire. Merci vraiment Damso !
Moi ( souriant ) : Tu le mérite.
Je sais que ce à quoi je pense n'est pas bien par rapport à leur lien mais c'est plus dort que moi, cette fille est comme un aimant. Regardez la marcher, regardez la sourire, écouter la parler, elle semble être parfaite. Ça m'étonne d'ailleurs qu'elle travaille ici, elle a l'air timide mais ne l'est pas.
Spahir ( arrivant de je ne sais où ) : Eh oh !
Moi : Oui Spahir.
Saphir : D'habitude c'est beauté.
Moi ( Souriant ) : Je sais mais aujourd'hui j'ai envie de t'appeler par ce magnifique prénom
Saphir ( Souriant ) : Tu as raté toute ma danse aujourd'hui. Je t'ai vu tu parlais avec Dream, ça va son travail ?
Moi : Largement satisfait, pour une nouvelle de son genre je le suis et désolé pour la danse. Ça te dit de m'en faire une en privé ce soir ?
Saphir : Voyons voir, si tu garde ton attention portée sur moi avant la fermeture je pense que ça le fera.
Moi : Tu l'as toujours eu tu sais
Saphir : Je sais oui et j'espère que ça changera pas.
Moi : Tu vas te changer maintenant ?
Saphir : Oui, j'ai fini donc je reviens au sol pour la soirée.
Moi : Ok, vas-y.
Elle m'a tourné le dos et est allée se changer. D'habitude, je la suis mais là mon intention est portée sur quelqu'un d'autre.
** Aike **
Le lendemain
Mon père m'énerve tellement en ce moment, il n'a pas idée. Pourquoi s'entêter à donner un trône à une personne qui ne veut pas ? Mon frère n'a jamais été dans ces histoires de royauté, il aime la vie libre et il ne cesse de crier ça alors je ne comprends pas l'entêtement de mon père.
Obi : Que compte tu faire maintenant ?
Moi : Je ne sais pas encore réellement ce que je ferai mais je sais que je vais toujours manifester ma volonté d'avoir le trône.
Obi : Et si ton frère fini par accepter ?
Moi : Je le connais assez bien pour connaître qu'il va tout refuser ce que papa lui impose.
Obi : Pire encore avec l'histoire de mariage. Tu sais qu'ils viennent aujourd'hui ?
Moi : Qui ils ?
Obi : La famille de la femme choisie par tes parents.
Moi : Vraiment ?
Obi : Ils doivent être dans les alentours déjà je pense.
Si je n'avais pas cette femme dans vie qui me donnerai les informations dont j'ai besoin ?
Moi : Je viens de trouver ce que je ferai.
Obi : Dis moi.
Moi : Je sais que mon frère sera fou de rage quand il viendra trouver une femme épousée pour lui. Je vais donc l'aider à faire éclater sa colère et je sais qu'il sera tellement en colère qu'il va encore disparaître comme il aime faire pour punir les parents.
J'ai eu un mariage arrangé et j'ai fini par aimer ma femme, ok mais Wale n'a jamais aimé ce genre de chose. Il va sérieusement crier et j'attends cette partie avec impatience d'ailleurs. Je dois faire tour le nécessaire pour l'empêcher de prendre le trône. Depuis que sa mère est morte, papa n'a d'yeux que pour lui désormais et ça m'énerve. Il ne peut pas lui donner tout ce qui est hyper important et moi me donner le nécessaire, je refuse.
Les gens peuvent penser que c'est de la jalousie s'ils veulent mais ce n'est pas mon problème. Je veux cette place et je ferai ce qu'il faut pour.
On frappe à la porte.
Obi : Entrez !
Ujele : Veuillez m'excuser vos majestés mais sa majesté l'Igwe m'envoie vous chercher parce que vos invités sont là.
Nous nous sommes empressés de sortir.
Nous avons trouvé papa, maman , Destiny et nos invités.
Papa : Ah mon très fils, approche donc ( ce que j'ai fait ). Ogbonna voici mon fil Aike que tu connais et sa femme Obi.
Moi : Chef Okafor, soyez la bienvenue à Omukoro.
Chef Okafor ( Ogbonna ) : Merci pour l'invitation.
Moi : Oh mais remerciez mon père. C'est elle la mariée je suppose ?
Olaedo : Ressemblerai-je à de la marchandise ?
Moi : Pardon ?
Chef Okafor : Veuillez excuser ma fille, la mariée c'est l'autre.
Il est allé vers elle.
Chef Okafor : Je vous présente ma cadette, Agudo, parfaitement éduquée pour votre famille. L'autre, Olaedo est l'aînée et est déjà fiancé.
Je regarde l'autre, elle ressemble à une personne qui veut être ailleurs qu'ici.
Moi : Ah, une beauté ( prenant la main de Agudo ) Mon frère pourra tomber amoureux au premier regard.
Agudo : Vous me flattée mon prince.
Moi : C'est tellement vrai pourtant.
Maman : Vous avez fait un bon voyage jusqu'ici ?
Mrs Okafor ( Chisom ) : Oui, très bien.
Papa : Je suppose que vous êtes fatigués, nos domestiques vont vous montrer vos chambres. Reposez-vous !
Olaedo : Ah parce qu'on doit dormir ici ?
Maman : Un problème ma fille ?
Olaedo : Oui, je veux rentrer chez moi.
Chef Okafor : Elle a toujours été chez nous et jamais ailleurs donc dormir sur un autre un lit la rend grincheuse.
Maman : Oh je comprends et j'espère que ça passera vite pour qu'elle profite.
Je ne crois pas une seule seconde à ce qui vient d'être dit.
Destiny : Suis moi Agudo, que je t'installe personnellement.
Elles ont quitté la pièce et peu à peu les autres aussi.
Papa : N'est-elle pas belle ?
Moi : Tu veux vraiment que je réponde devant ma femme ?
Papa ( rigolant ) : Il n'y a rien de mal, si ?
Moi : Demande à maman.
On a rigolé puis nous avons quitté nous aussi la pièce pour notre chambre.
J'ai hâte que Wale rentre, je sens d'ici sa colère et mon bonheur.