Chapitre 19

Ecrit par Sandy's Aby's

J'ai sauté ce chapitre désolée

Chapitre 19


Juste SAJOUX.


De retour à mon bureau, je reçu finalement madame KOMBILA qui venait pour sa Livraison trimestrielle.


J’avais les idées ailleurs repensant à ce qu’Harmonie venait de me révéler.


Quelqu’un cogna à ma porte, c’était Lorna.


Lorna (ouvrant la porte) : Monsieur, une certaine Célia MIKALA voudrait vous voir.


Moi (la fixant) : Faites là entrer.


Lorna (le regard réprobateur) : Mais monsieur vous avez un rendez-vous avec madame Kone dans peu.


Moi (arrêtant ce que je faisais) : Lorna, approche !


Lorna (refermant la porte derrière elle) : Monsieur ?


Questionna-t-elle en prenant place sur la chaise en face de moi.


Moi (me levant de mon fauteuil, soupirant) : Qu’est-ce que tu as ?

Tu vas bien ?


Lorna (le regard interrogateur) : Euh … oui !

Pourquoi ?


Moi (m’appuyant sur le bord de mon bureau) : Organise une réunion avec toutes les dames uniquement.

Mais, avant, fait entrer Célia.


Elle (se levant du fauteuil) : Ok monsieur !


Quelque seconde plus tard Célia fit son entrée, perchée sur de haut talon, le sourire aux lèvres, une robe qui lui allait à ravir et surtout serrée, un peu trop à mon goût.

Le bras le long du corps avec à l'extrémité un portefeuille.


Célia (refermant la porte derrière elle) : Coucou beau gosse ! susurra-t-elle.


Moi (me redressant) : Bonsoir Célia !


Célia (venant jusqu’à moi) : Bonsoir mon chou !

Elle posa son portefeuille sur mon bureau avant de prendre place gracieusement, prenant le soins de croiser ses jambes de manière aguichante.


Ta secrétaire est une vraie chipie !

Laissa-t-elle tomber.


Puis elle tendit son bras pour me toucher la poitrine.


Moi (l’esquivant doucement pour me rendre jusqu’à mon frigo de bureau) : Tu veux boire quelque chose !


Célia (se tournant vers moi) : Tu me fuis ? dit-elle remarquant mon manège.


Moi (sur la défensive) : Moi ?! Non.


Célia (les bras croisés) : Juste !

Je dois te dire quelque chose !


Souffla- t-elle en décroisant ses jambes.


Moi (versant un peu de jus d’orange dans un verre) : On parlera de ça prochainement.

 En fait, je dois recevoir une cliente très importante.

 Mais comme tu t’es déplacée [Lui tendant le verre de jus] je me suis dit que tu n’allais quand même pas repartir comme ça sans me voir. 

Sauf que le temps m’est imparti.


[Croisant les bras]


Je peux aussi te laisser ici et la recevoir dans la salle de réunion ?


Et te rejoindre plus tard !


Célia (faisant une grimace) : Non ça va !


[Elle but une gorgé de jus et pris son portefeuille] 


Je ne préfère pas.

Peut-être encore repasser plus tard quand tu seras libre.

                                   

                                                            ***


Après l’entretient avec madame KONE j’ai rejoint les demoiselles de mon entreprise pour mettre les choses aux claires. 


Car plusieurs de mes clientes et visiteurs se plaignaient du comportement déplacé des demoiselles en poste.


Penché sur le bord de la table ovale de notre salle de conférence, j’examinais un croquis destiné à la confection des housses qui nous serviront à habiller les sièges pour la location, commandé par madame KONE en attendant que toutes les demoiselles s’installent et qu’on commence la réunion.


Moi (levant la tête) : Bonjour à toutes, je constate qu’il manque une personne !


Lorna (entra dans la salle un calepin en main) : Je suis là monsieur !


Moi (plongeant mon regard une énième fois sur le document) : Ok.


[Relevant la tête] 


on peut enfin commencer.


Lorna fit le tour et vint s’assoir près de moi en posant délicatement son calepin sur la table.


Moi (les mains posées à plat sur la table) : Pour commencer j'espère que vous allez bien.


Si je vous ai réuni cet après midi c’est pour vous parler de quelque chose que j’ai remarqué et que plusieurs personnes qui arrivent ici ont aussi remarquées !


[Me redressant en croisant les bras]


Tomber amoureux de son patron c’est prendre un risque considérable !


Non seulement ça perturbe votre équilibre affectif et émotionnel mais aussi cela met en péril vos rapport entre collègues, votre réputation et votre carrière.


Je marquais une pose et je pouvais voir certaines têtes baissées et plusieurs d’entre elles gênées.


Lorna grattait sa tête avec ses ongles artificiels regretant sûrement de n'avoir pas choisie une place loin de moi.


Moi (reprenant mon speech) : Je sais que je suis beau et que vous avez l’impression que je n’ai personne dans ma vie mais je vais vous choquer… 


[J'enfonçais mes mains dans mes poches]


Je n’ai personne dans ma vie pour le moment sauf que je suis amoureux d’une personne, je ne rentrerai pas dans les détails.


[Croisant à nouveau mes bras]


Considérez-moi comme occupé.


Donc, si vous remarquez un sourire de ma part, une parole aimable où des marques d’attentions que vous pourrez surinterpréter,


[J'insistais sur le mot surinterpréter]


  souvenez vous que c’est votre contrat de travail qui impose la proximité entre nous, rien d’autre et c’est aussi ce même contrat qui induit nos objectifs communs.


Je ne veux plus voir ou entendre que vous auriez eu un geste déplacé ou que vous auriez mal répondu à une de mes amies ou cliente !

Sinon, des sanctions s’appliqueront.

J’espère que j’ai été assez claire !


[Sur un ton ferme les mains à nouveau posées sur la table] 


Je ne suis pas un cœur à prendre alors ne vous fatiguez pas et concentrer vous à faire fonctionner cette entreprise ! 


J’ai besoin d’une équipe stable et engagé, fournissant des conditions de travail décentes.


Sur ce, bonne continuation.


Je fermais et ramassais le dossier devant moi avant de quitter la pièce, les laissant stupéfaites et un brouhaha étouffé d’exclamation s’éleva.


Désiré NGUIMBI.


Lizette avait finalement accepté mon invitation à manger au méridien.

J’avais voulu que cette soirée soit la plus belle pour ma prunelle même si elle ne m’avait pas encore dit oui.


On s’était installé sur une des tables rectangulaires, j’ai dû jouer les gentlemen.


Lizette (parcourant le menu des yeux) : Vachement alléchant ce menu.


Moi (posant ma main sur la sienne) : …


Lizette (leva les yeux vers moi) : …


Moi (plongeant mon regard dans le sien) : Félicitation un fois de plus pour ton nouveau boulot.


Lizette (souriante) : Merci !


Moi (prenant le menu) : Personne ne t’embête là-bas ?


Lizette (après avoir choisir ce qu’elle voulait) : Non non.


Je pencherai pour du poisson dit-elle en changeant automatiquement de sujet.


Moi (levant la main pour faire signe au serveur) : Je prendrai pareil que toi !


On se mit à rire puis, le sourire de Lizette diminua, elle fixait un point derrière mon dos.  Je me tournais pour voir ce qui pouvait bien la déranger.


Shirley venait de prendre une chaise juste au coin de la salle accompagnée d’un vieux blanc, la quarantaine révolue.


Le serveur pris nos commandes et s’éclipsa.


Lizette me fixa désolée, je n’en avais cure car j’avais décidé de refaire ma vie sans elle à mes côtés.


Le seul lien qui nous unissait encore c’était Richie.


En parlant de Richie, il est allé en ballade avec Elie, ils passeront ensuite chez maman où ils passeront la nuit.


Moi (posant à nouveau ma main sur la sienne) : Tu souhaiterais qu’on change d’endroit ?


Lizette (souriante) : Pas du tout, ils nous ont trouver, ce n’est pas à nous de s’en aller, et puis pourquoi partirons-nous d’ailleurs ?


Shirley (qui venait de se pointer) : Coucou ! 

On dirait que j’ai raté un épisode !


[Croisant les bras]


Lizette !?

Donc tu visais mon chéri…


Lizette (soutenant son regard) : Ne trouvez-vous pas que c’est mal poli d’abandonner la personne qui vous a invité pour aller entretenir une autre table ?


En plus je ne vous dois aucunes explications vous n’êtes plus avec Désiré.


Shirley (hautaine) : Tu es insignifiante, tu ne m’arriveras jamais à la cheville, c’est une évidence.


Lizette (posée) : C’est normal, je suis bien au-dessus de toi comment pourrai-je me rendre même compte que tu existes ?

La tutoyais-je.


Shirley (se tournant vers moi furieuse) : Je viendrais prendre Richie demain pour passer du temps fit -elle s’en allant vers les toilettes surement pour se calmer.


Lizette (furieuse) : Quel culot !


Moi (souriant) : Je suis fier de toi !


Lizette (le regard chargé de colère) : En plus quoi, elle te considère toujours comme son chéri ?


Moi (portant mon verre près de la bouche) : C’est la honte qui la fait parler ainsi.


Le serveur nous apporta nos repas qu’on mangea avec appétit.


Shirley DIVOUNGUI


Je ne pouvais pas imaginer que Désiré pouvait me faire ça, se mettre en couple avec la nounou de notre fils mais franchement !

On a rien en commun que lui trouve t-il ?


Qu’est ce qui l'a pris ?


Une larme roula sur ma joue, j’étais en colère sans savoir pourquoi.


Ça ne se passera pas comme ça, elle va me le payer cette idiote !


Je remis une couche de maquillage avant de sortir et repasser près de leur table pour rejoindre la mienne, le regard plein de dédain.


En plus il a l’air heureux et bien habillé comme s’il attendait tout juste que je sorte de sa vie pour se reprendre en main.


Richard (levant les yeux vers moi) : Ma poupée tu en as mis du temps ! Dit-il avec l'accent Américain.


Moi (le sourire feint) : Désolée, j’ai croisé le père de mon fils et j’ai tenu à le saluer !


Richard (surpris) : Ah d’accord mais sache que je suis super jaloux hein !


Moi (d'un geste évasif) : Oh ! ne t’inquiète pas il ne représente plus rien pour moi, chacun de nous a refait sa vie.


Richard (levant les épaule) : Bof tant mieux !


Harmonie MAVOUNGOU ép. MENDOME


J’étais à la troisième sonnerie et toujours pas de réponse de Samuel.


Je décidais d’appeler JUSTE pour qu’il me rejoigne et nous ramène à la maison car je pris un taxi étant dans l’incapacité de conduire dans l’état dans lequel je me trouvais.


 J’avais vraiment besoin que quelqu’un m’accompagne.


J’étais très angoissée car j’ai reçu un appel de l’école de Samuelha où la directrice m’informa de son geste agressif envers son condisciple.

 Fort heureusement, elle n’a fait que le blesser brièvement.


J’arrivais sur les lieux et je courais presque jusqu’au bureau de la directrice qui se mis à m’expliquer ce qui s’étais passé en présence l’enseignant de ma fille et le père du condisciple de cette dernière.


Heureusement pour moi, il a été compréhensif et demandait juste, à ce que la sécurité soit renforcée dans l’établissement.


Pour cela, la directrice a suspendue Samuelha cinq jours.Ils décideront si après cela elle reprendra les cours dans la même salle de classe ou non.


Je me suis excusée à la place de ma fille en proposant de payer les soins qui lui seront nécessaires à son condisciple.


Le monsieur à été très compréhensif et j’ai bénit le Seigneur pour cela si c’était une femme peut-être qu’elle aurait porté plainte contre agression.


Déjà que les paires de ciseaux sont interdites au sein de l’établissement sauf pour la session de découpage.


Pendant que JUSTE, accompagné de l’une des maîtresses de Samy-Harmy allait le récupérer, à ma demande, je décidais d’avoir une conversation franche avec Samuelha dans le véhicule.


Je m’embarquais avec elle sur la banquette arrière.


Moi (le visage fermé, le ton dur) : Tu peux m’expliquer ce qui t’a prise ? Tonnais-je assise en face d’elle.


Elle (me fixant le regard neutre) : Il a commencé à m’embêter…


Moi (encore plus sévère) : Et tu as jugé bon de prendre une paire de ciseau pour le ramené à l’ordre ?


Tu ne pouvais pas te plaindre à la maitresse ?


Quoi ?


[Croisant mes bras en penchant la tête]


Depuis quand tu te rends justice toi-même ?


Elle (laissant couler une larme) : Il le méritait vue ce qu’il m’a dit !


Je perdis patience et lui asséna une bonne gifle qui la fit basculer en arrière, c’était la première fois que je levais la main sur elle et j’étais vraiment en colère, je m’apprêtais à lui en donner une seconde gifle, quand la portière s’ouvrit à la volée et que JUSTE retint mon bras de justesse.


JUSTE, derrière moi, fit descendre mon bras lentement sous le regard surpris de Samy-Harmy. 


Samuelha avait couvert son visage avec ses mains et pleurait sans émettre de son.


JUSTE (me pris par la main et m’aida à descendre) : Vient avec moi à la cabine, Samy va monter.


Je descendis du véhicule malgré moi, ne pouvant plus contenir mes larmes, je contournais le véhicule, m’installant à l’avant en attachant la ceinture pendant que JUSTE installait Samy-Harmy.


Il ferma les portières et démarra pour nous déposer à la maison.


Juste (le regard sur le rétroviseur alternant avec la route) : Samy ?


Samy-Harmy (le regard ailleurs) : Oui ! Répondit-il timidement.


Juste (le fixant sur le retroviseur) : Tu vas bien ?.


Samy-Harmy (baissa les yeux) : Oui fit-il innocent.


JUSTE (la regardant par le rétroviseur) : Et toi Samuelha ? 


Il n’y eu qu’un reniflement comme réponse.


J’avais le front contre la vitre, je regardais défiler les arbres.


 Très affectée pour régler ce genre de situation toute seule.


Cette enfant, je l’ai faite avec Samuel, il est sensé prendre ses responsabilités mais il est occupé à s’envoyer en l’air avec une tchiza.


Pendant que moi, je dois me taper tout le stress sans compter ce qu’il me donne déjà comme stress.


On arrivait à la maison et Boukary, le gardien vint nous ouvrir le portail.


Juste gara sur le perron, je descendais du véhicule sans attendre qu’il coupe le contact puis, je me dirigeais vers l’entrée il me retint par le bras pendant que Samy-Harmy tout content rentrait dans le salon en courant croyant certainement trouver son père.


JUSTE (la dévisageant) : Je sais par quoi tu passes en ce moment, j’ai même mal pour toi mais il faut que tu saches que tes enfants ont aussi besoin de leur père et ça peut leur pousser à mal se comporter.


Tu ne devrais pas te décharger sur eux, c’est à eux de le faire !


Apprends juste à communiquer avec eux et pas juste lever la main sur eux dans un excès de colère provoquée par ton mari.


Moi (le fixant) : Ok. soupirais-je !


Tu pourras m’aider s’il te plaît.

Je ne suis pas d'humeur.


JUSTE (le regard triste) : Fait la venir, je parlerais avec elle.


Samy-Harmy (ressortant de la maison, plaintif) : Maman !

 Papa n’est toujours pas arrivé ! 


Moi (le fixant) : Il viendra soupirais-je, lasse.

Va plutôt appeler ta sœur, dit lui que j’ai dit de venir parler avec tonton JUSTE !


Il se précipita à l’intérieur et Samuelha sortie pendant que j’allais m’enfermer dans ma chambre tout en remerciant JUSTE.


Juste SAJOUX


Moi (debout les mains en poche) : Samuelha ?


Samuelha fixait le sol en tirant sur les fleurs qui poussait le long de la terrasse.


Juste (penchant la tête) : Tu veux une glace ?

Maman m’a dit que tu appréciais les glaces à la vanille ?


Elle fit un oui timide de la tête en découpant les fleurs les unes après les autres.


Moi(sortant une main de ma poche) : Allons faire un tour et je te prendrais ta glace préférée.


Elle leva la tête et lança un regard vers la maison recherchant probablement  l’approbation de sa mère. 


Je pris mon portable et lançais un appel à Harmonie qui décrocha.


J’activais le mode main libre pour que Samuelha soit rassurée qu’elle est d’accord que j’aille avec sa fille et la ramène.


Ce n’est qu’après cela qu’elle décidait de me suivre.


Maximum de like commentaire et partage demain je posterai la suite.

Le club de tchizas