Chapitre 19

Ecrit par Momat

SHAYNA

Je suis avec les filles chez Neville, c'est ici qu'on a décidé de se retrouver pour passer la journée 2 jours après notre soutenance. Elles iront ensuite en boîte et moi je rentrerai à la maison.

Deb : Alors comment se sont passées vos réceptions ?

Jaelle : Bien. Papa a exagéré encore une fois en invitant oncle, tante, cousin, cousine, neveux, nièces, voisin et voisine donc imaginez 

D: c'est ça on dit mettre à l'honneur. Lol

N: vraiment lol. Moi à la maison ils n'ont rien fait par contre je suis en couple depuis le soir de la soutenance et c'est avec lui que j'étais.

Moi : Mama eeeh célibat ekweyi 

J: Mdr après près de 20 ans enfin tu te remets en scelle. Tu commençais déjà à me faire chier à nous prendre pour tes gars.

Ça nous fait toutes rires parce que ce n'est pas faux ce que Jaelle dit, Neville se comportait avec nous comme ci on était ses gars. Les crise de jalousie par ci à chaque fois qu'on est un peu proche d'une autre personne qu'elle ou nous appeler quand elle n'a pas sommeil ou qu'elle s'ennuie pour qu'on la fasse sortir. On n'en pouvait déjà plus.

D: comment il s'appelle ? Tu le connais d'où ? Et comment vous vous êtes rencontrés ?

N: Tu te rappelle du jour où tu nous a demandé de t'accompagner à N'sele ?

D: Oui 

N : bah c'est là où on s'est rencontré 

J: Au moins tu n'étais pas allée pour rien.

Moi : le garçon métis avec qui tu parlais ?

N: Oui oui c'est lui. Il s'appelle Eli il a 26 ans.

J: Ma copine okomi n'a ba métis. Finis les bois noir hein 

N: Ah yaya. Quand l'amour frappe on ne sait pas qui se cache derrière la porte 

D: Les lourdes expressions sur nous. En tout cas je suis contente pour toi.

N: Merci. Le seul hic est qu'il vit au Canada et que c'est une relation à distance. Il est ici pour l'instant mais il repart dans deux semaines donc excusez moi d'avance si vous ne me voyez plus trop 

D: Tu as une photo ?

Neville fouille dans son téléphone et nous montre une photo d'eux.

D: il est beau hein. Mais je ne me souviens pas de lui.

J: Comment tu veux te souvenir de lui quand tu étais occupée ailleurs ?

D: Tchuiiip. Moi aussi j'ai quelque chose à vous dire comme on est dans les confidences...

N:  Ne me dis pas que...

D: si..

N: noooon

Moi : Quoi ? Je ne comprends rien 

J: Toi aussi tu es lente à la détente hein tchuiip

Moi : Tais toi et expliquez moi

D: Je sors avec Alvin

Moi : Quel Alvin ? L'homme marié là ? Celui là ?

D: Oui 

Je reste sous le choc pendant un instant. Ça ne ressemble pas à Deb de faire ça ? Je veux savoir pourquoi ?

Moi : Mais pourquoi ?

Elle nous explique comment tout s'est fait entre eux et franchement je n'arrive pas à comprendre.

Moi : Je peux te donner mon avis ?

D: Oui 

Moi : Tu es une grande fille tu fais ce que tu veux mais franchement cette relation n'est pas faite pour toi et surtout fais attention à toi parce qu'on sait toutes ici comment ce genre de relation finisse en général.

D: OK. T'inquiète 

N: Shay a raison mais si tu es heureuse je le suis aussi pour toi.

D: Merci.

J: Moi aussi je suis en couple 

N: Ce n'est pas une nouvelle hein , on le savait déjà 

J: Hein ? Comment ?

D : Quand tu es en couple ça se voit hein. Même ci tu veux te jouer les discrète

Moi : Ça se voit trop même.

J ( paniquée) : Vous savez avec qui ?

Moi : Pourquoi tu panique ? Lol

N: Non on ne sait pas, c'est à cause de la soutenance hein sinon on allait étaler son identité ici. Dis nous c'est qui.

J: Tchrrr. Vous le connaissez mais je ne suis pas encore prête à vous dire qui c'est.

D: Ne nous dit pas que tu t'es remise avec Samuel 

J: Eh non. Vous me prenez pour qui ? C'est un autre mais s'il vous plaît ne cherchez pas à savoir moi même je vous le dirai.

Moi : Genre tu veux te jouer les mystérieuse tchuiiip 

J: Tchuiip toi même 

D: D'accord oh et toi sh...

Moi : Je suis enceinte 

Je le dis d'un trait pour que ça sorte vite et que je n'aie plus à le répéter 

Il y a un silence dans la chambre et soudain Jaelle se met à rire 

J: Tu as des salles blagues hein tu es trop bête 

Moi : Je suis sérieuse, je suis dans mon deuxième mois là 

N: T'es sérieuse là ?

Je sors les papiers des résultats qu'on avait fait la dernière fois à l'hôpital, je me promène toujours avec de peur que mes parents ne tombent sur ça.

D: comment c'est arrivé ?

J: Jonathan le sait ?

N: Et tes parents ?

Elles me posent ces questions toutes en même temps 

Moi : Joe le sait mais pas mes parents. C'est arrivé une seule fois et voilà où j'en suis. On attendait que la soutenance passe avant de leur annoncer donc on le fera ce week-end 

J: Ça va aller. Mais est ce que je peux être contente pour toi ?

Elle arrive à me faire rire 

Moi : Tu peux être contente si tu veux 

J: On sera maman oh, le premier bébé du groupe.

D: Je peux être la marraine ?

J: Dégage s'il te plaît, c'est moi la marraine 

Elle se rapproche de moi et se met à parler à mon ventre : Coucou bébé, c'est ta marraine préférée d'amour, j'ai hâte que tu sois là pour qu'on fasse plein de bêtise ensemble, il faut tokomisa maman n'a yo liboma( il faut que ta mère devienne folle) À dans 7 mois.

Moi : Tu es trop bête mdr 

On se met toutes à rire. Je remercie le ciel de m'avoir donner des amies comme ça, elles aurait pu me juger au contraire elles m'ont montré que je peux compter sur elles en toutes circonstances.


ALVIN

Je viens d'arriver chez moi, il vient à peine de faire 16 heures. Aujourd'hui je rentre tôt parce que mon corps me réclame du repos. Ces derniers temps j'ai effectué beaucoup de déplacement plus de 3 en un mois et j'ai enchaîné les réunions avec les partenaires non seulement pour mes entreprises mais aussi celle de mon père et là mon corps me réclame du sommeil.

Je ne peux pas être performant dans mon travaille si je tombe malade, des fois il faut écouter son corps et s'arrêter un moment.

Je reviens te je vois que ma femme de ménage a déjà dresser la table mais pour l'instant ce dont j'ai besoin c'est d'une bonne douche et d'une sieste d'au moins 2 heures.

Et c'est ce que je fais après une bonne douche, je porte juste mon boxer et je me plonge dans mes draps il ne me faut pas longtemps pour tomber dans les bras de morphee.


...


J'entends mon téléphone sonner mais ça me semble tellement loin, comme ci je suis dans un rêve. Il s'arrête de sonner et reprend quelques secondes plus tard.

Je tends mon bras pour le prendre et sans même regarder c'est qui je réponds 

... : Allô ? Tu n'es pas chez toi ?

C'est la voix de Deb mais je suis tellement dans les vap pour dire quoi que se soit

Deb : Allô ? AL ? Tu m'entends ?

Moi ( voix ensommeillée) : Oui 

Deb : Tu dors ? Je suis devant chez toi 

Cette phrase me réveille direct 

Moi : Quoi ?

Elle : Je suis devant chez toi, depuis que je sonne personne ne vient ouvrir 

Moi : Attends j'arrive.

Je me lève, me dirige vers mon dressing je porte un bas de jogging et je vais ouvrir 

Elle est vraiment là devant moi vêtue d'une robe rose qui lui arrive mi cuisse. Elle m'observe de haut en bas et se pince les lèvres, c'est la première fois qu'elle me voit torse nu et je vois dans ses yeux qu'elle aime ce qu'elle voit.

Moi : Bonsoir bébé 

Elle s'avance et me fais un bisous sur les lèvres.

On entre, je lui prends la main et nous dirige vers la chambre 

Elle : Tu m'emmène où comme ça ? 

Moi : J'étais entrain de dormir. Viens le faire avec moi.

Elle : Mais bébé il est déjà 19 heures et si on dort maintenant on risque de ne pas se réveiller 

Moi : Je mettrai une alarme pour 21 heures et j'irai moi même te déposer.

On arrive dans la chambre je m'allonge sur le lit et j'attends qu'elle fasse de même.

Je la vois enlever ses sandales, ensuite elle degraffe son soutien et l'enlève par les manches de sa robe, elle le pose sur la chaise qui se trouve dans la chambre. Elle fini par attacher ses tresses en un chignon haut et viens s'allonger près de moi 

Elle : voilà maintenant on peut dormir 

Je passe mon bras autour de sa taille, je la cale bien contre moi, j'enfouis mon nez dans son cou pour bien la sentir et quelque minute après je m'endors comme un bébé et c'était la meilleure sieste que j'ai faite depuis bien longtemps







L'impensable