chapitre 19
Ecrit par Loraine valérie
AMOUR OU AMBITION MORTELLE ?
Auteur : LORAINE AZIAKA
Chapitre 19
ALAN GOLDSON
Je me présente ALAN
GOLDSON, âgé de 29 ans et je suis gynécologue de profession. J’ai beaucoup plus
habité à Londres que dans mon pays le Togo. Mon père a quitté la terre des
vivants il y’a cinq ans de cela mais j’ai toujours ma mère, ma première dame.
Je suis rentré au pays il y’a six mois de cela pour implanter une clinique ici
au Togo ou devrais-je dire pour diriger ma clinique parce qu’à vrai dire la
clinique a été construite avant mon retour et je l’ai inauguré il y’a à peine un
mois.
Que compte faire Alan avec
notre Sonia ? Je sais que c’est la question qui vous intéresse vraiment,
alors je suis désolée mais même moi je l’ignore. Les deux premières fois qu’on
s’étaient croisés elle et moi, elle m’avait paru si insolente et croyez-moi
avant elle, jamais une fille ne m’avait parlé ainsi. Je m’étais alors promis de
la faire payer. Richard et moi nous nous sommes rencontrés à une formation de
leadership puis nous avons sympathisé, en voyant la photo de Sonia dans sa
galerie je lui ai posé des questions et j’ai été vraiment servi.
En acceptant l’invitation
à ses fiançailles, je n’avais qu’une seule idée en tête et c’était punir cette
gamine mais hélas je me suis trompée. Oui je le reconnais, la fille avec
laquelle j’ai passé le week-end n’avait rien à voir avec une fillette pourrie
gâtée à papa. Je voyais une fille plutôt fragile qui essayait de porter une
carapace en fer, je voyais une fille capricieuse certes mais raisonnable. Je
suis un homme à femme je le reconnais et je ne dis pas que je compte me caser
avec elle, oublier mes vieilles habitudes et finir par et ils vécurent heureux
jusqu’à la fin des temps… non ce n’est
pas mon idée, pour le moment je veux juste passer du temps avec elle, être son
ami et on verra après parce que je dois l’avouer je me sens très bien en sa
compagnie…
En rentrant
hier toute sa famille était à l’aéroport pour accueillir et féliciter les
fiancés alors je me suis sentie de trop et j’ai dû m’éclipser tout tranquille. Aujourd’hui
c’est lundi et la semaine reprend je suis déjà en blouse et prêt pour mes
consultations, on verra plus tard dans la journée si j’ai un peu de temps pour
appeler votre cousine (rires)…
-
Docteur
je vais mourir, docteur sauvez moi, hahahaaaa
Moi :
mais Zach tu ne comptes pas changer ?
Je vous
présente Zacharie, mon meilleur pote ou plutôt mon frère de cœur, il est de un
an mon ainé mais on ne dirait pas… il est un pédiatre très reconnu et j’ai
finalement puis le convaincre de montrer notre propre clinique donc nous sommes
aussi associés en plus d’Ella ma cousine du Ghana…
Zach :
ah toi aussi, si je change ta vie sera-t-elle encore intéressante ?
Moi :
tu fais quoi là ? Il y’a des gens qui attendent pour leur consultation
Zach :
je sais qu’on devrait se voir à midi, mais je n’arrive pas à tenir. Dis-moi
c’était comment avec la petite peste ?
Moi :
c’est pour ça tu es là alors ?
Zach :
ben quoi mec ? Tu te fais inviter et tu prends le premier vol juste pour
elle alors j’ai bien le droit de demander non
Moi :
désolé de te décevoir alors, parce que tu vois mes patients ont la priorité
alors on se voit à midi comme convenue
Zach :
sale con va ! Je te laisse
Moi :
oui c’est ça, va bosser.
David
J’ai fini
par aller chercher Maya qui elle s’inquiétait aussi en ayant pas de nouvelles
de sa fille. Leurs rencontres à l’église étaient trop plein d’émotions. Elles
pleuraient ensembles en se regardant dans les yeux, on pouvait remarquer
qu’elles se parlaient à travers les larmes et que chacune comprenait l’autre.
C’était Maya qui a su briser le silence en demandant pardon à sa fille de l’avoir
entrainé dans ces pratiques et Sarah à son tour qui calmait sa mère, c’était si
touchant.
Maman avait pu finalement convaincre Sarah de
rentrer à la maison en lui disant que cette paix qu’elle ressentait ici n’était
pas dû au bâtiment ou au mur de l’église mais qu’elle était due à la présence
de Dieu et que si elle acceptait vraiment Dieu, elle emporterait cette paix
intérieure et divine avec elle partout où elle irait.
Sa mère et elle ont tenu à dormir dans la même
chambre. J’aurais tant voulu que tout soit simple et qu’en ce moment je sois en
train de profiter d’un bonheur total à ses côtés mais je sais mieux que
quiconque que la vie ici-bas est un combat perpétuel et seuls ceux qui se
remettent au Seigneur peuvent avoir la victoire. Il est 8h et je suis encore au
lit, il va falloir que je pense à chercher un nouveau boulot aussi…ah le
Diable, il ne donne jamais sans conditions ou conséquences désastreuses...
-
Grand
frère, je peux entrer ?
Moi :
oui Ivan,
Ivan c’est
mon petit frère, c’est lui qui me suit directement. Notre benjamin s’appelle
Yan
Ivan :
C’est pour te dire que nous ne sommes pas insensibles à ce qui arrive à Sarah
et nous vous portons en prière Yan et moi. Elle va s’en sortir tu verras, seuls
ceux qui sont appelés traversent ces moments difficiles.
Moi :
merci petit frère, ça me touche vraiment beaucoup et crois-moi, j’ai la foi
qu’elle s’en sortira victorieuse. Faites moins de bruit surtout, après toute
l’émotion d’hier elles mériteraient bien une grâce matinée…
Ivan :
tu peux parler pour sa mère sinon Sarah elle est debout depuis 4h je crois, la
maison est nickel, même mes tâches elle les a faites, merci vraiment de nous
avoir rapporté une main de plus même si maman risque d’être en colère…
Moi :
tu dis quoi là ?
Ivan :
ah j’oubliais j’étais venue aussi pour te dire que le petit déjeuner est prêt
et notre belle-sœur te demande de descendre.
Moi :
ok j’arrive.
Ivan :
dépêches toi alors ça sent trop bon on risque de tout finir si tu prends tout
ton temps, lança Ivan à son frère en sortant de la chambre
Dès qu’il est sorti je me suis précipité dans
la salle de bain ou j’ai brossé mes dents et pris la douche la plus rapide de
toute ma vie. J’ai descendu les escaliers et je me suis dirigée dans la
cuisine. Elle était magnifique avec ce pagne noué autour des reins juste une
camisole et un chinon négligé ; mon Dieu quelle femme peut être aussi
belle dès son réveil… elle essayait de prendre des tasses dans l’armoire mais
n’y arrivait pas ; je me suis approché et je l’ai soulevé par la taille
Sarah :
tu m’as fait peur
Moi :
bonjour princesse
Sarah :
bonjour
Moi :
comme ça madame sait tenir une maison, j’en suis ravi moi
Sarah :
tu sais avec celle qui m’a élevé j’étais un peu la bonne à tout faire alors je
sais me débrouiller
Moi :
t’inquiète chérie. Allez, on y va
Nous étions
à table Sarah, Ivan, Yan et moi lorsque maman descendait les escaliers.
Ivan
(chuchotant) : la dame de fer arrive
Maman :
petit j’ai bien attendu, heureusement que c’est une bonne odeur qui m’a fait
sortir du lit. Qui a fait le petit déjeuner?
Yan :
c’est Sarah et les tâches aussi
Ivan l’a
cogné fort derrière la tète
Maman :
tu t’excuses tout de suite Ivan
Ivan :
ok maman. Je suis désolé frangin mais tu n’étais pas obligé de tout dire toi
aussi !
Yan :
ok désolé aussi frérot
Maman :
bon Sarah, tu sais ces garçons que tu vois là j’ai dû batailler fort pour
qu’ils soient acceptables alors ne les laisse pas prendre de mauvais habitudes
ils ont tous leur taches quotidiens et doivent le faire
Sarah :
oui je sais maman. Je voulais vraiment vous remercier pour tout ce que vous
faites pour ma mère et moi alors j’ai voulu aider
Maman :
ça va ma fille, juste ne fais pas tout. Qu’ils t’aident un peu
Sarah :
ok maman
Maman :
bon c’est l’odeur qui m’a réveillé alors j’espère qu’il en reste encore
Ivan :
demande celle qui se plaignait d’une main de plus
Maman :
j’ai encore entendu Ivan et comme punition tu débarrasses et fait la vaisselle
après
Yan et moi
on s’est fait des clins d’œil et c’était parti pour des fous rires à table…
Deux
semaines plus tard
Reine-mère
Bientôt deux
semaines que Sarah et maya ont quitté cette loge. Je les ai laissé être
heureuses, s’épanouir en pensant qu’après cette pause, elles reviendront
d’elles même mais ce n’est pas le cas. Au contraire elles s’attachent de plus
en plus à cette puissance dans la famille de ce jeune homme, ma patience a des
limites et à présent la guerre peut commencer et croyez-moi tous les coups
seront permis.
Rosie :
grande sœur tout va bien ?
Moi :
oui et toi ?
Rosie :
pas vraiment. Je venais en fait te parler de Sarah et maya
Moi :
oui j’y pensais justement
Rosie :
alors que pouvons-nous faire ? Tu te souviens de ce que les esprits ont
dit ? Nous les détruisons ou ce sera elles qui nous détruiront
Moi :
oui, je le sais et je suis navrée d’en arriver là. Elles ont eu assez de temps
pour prendre une décision mais rien alors on passe à l’action
Rosie :
je suis prête moi.
Moi :
ok. Ça commence maintenant
Rina
Je vis un
bonheur sans nom avec richard. On vit ensemble dans son appartement. Il est
tellement à mes petits soins. Ce matin il avait une réunion alors il a dû
partir tôt mais en prenant soin de me laisser un petit mot romantique, je suis
folle de ce mec. Il faut que je me prépare aussi, je suis vraiment en retard.
Heureusement mon patron a changé, il est devenu moins arrogant et beaucoup plus
jovial.
J’étais
enfin prête. Je me dirigeais vers le parking où était garée ma voiture lorsque
j’aperçus de loin une silhouette féminine adossée contre ma voiture. Je m’approchai
et ma surprise fut énorme, une surprise désagréable si vous voulez savoir.
Moi :
tu fais quoi là Dera ?
Dera :
je viens en paix chère amie
Moi :
je peux savoir depuis quand on est amies ? Qui se ressemblent s’assemblent
alors que ferai-je avec toi ?
Dera :
du calme ma chérie. Je veux juste qu’on parle et mes intentions sont justes
Moi :
on a rien à se dire et je suis en retard alors laisse-moi passer
Dera :
comme tu voudras, mais c’était de richard que je voulais te parler, il
recommence par me harceler alors je voulais te prévenir. Apparemment je lui
manque déjà…
Je me suis
bloquée juste. Elle vient de dire quoi là ?
Moi :
tu ne manques pas de décence toi ? Continue par rêver
Dera :
je savais que tu ne me croirais pas, alors regarde son message de ce matin.
J’ai supprimé les précédents sinon tu l’aurais vu
J’ai arraché
son portable de sa main pour vérifier par moi-même. J’ai d’abord vérifié le
numéro et c’était bien celui de richard. J’ai failli perdre conscience après
avoir lu ce message.
« Je
n’arrive pas à t’oublier et je suis en manque de toi. Tu sais bien que mes
parents et ceux de Rina sont amis alors j’ai juste fait ce qu’ils m’imposaient
qui est d’épouser Rina. Mais au fond c’est toi que je veux. Reviens-moi, on
peut toujours s’arranger. Elle est là
juste pour la forme. »
Dera :
écoute Rina, moi je ne veux être la maitresse de personne et c’est pour ça je
suis venue de prévenir. Tiens bien ton homme.
Elle a tourné les talons, juste après ça.
Je me suis laissé choir dans ma voiture. J’ai essayé de déverser toute ma
colère sur le volant mais rien j’ai mal très mal. J’ai ensuite décidé de
rentrer chez moi, dans ma famille. Je ne veux plus voir ce salaud.
Pourquoi ? s’il ne m’aimait pas pourquoi m’avoir fait sa demande ?
Trente
minutes plus tard, j’étais chez moi. Heureusement pour moi, ils sont déjà partis
au boulot. Je ne voulais voir personne, ni parler à qui que ce soit…
Sarah
Je ne
remercierai jamais assez le ciel d’avoir mis cette famille sur mon chemin, sans
eux je serais déjà en train de bruler en enfer. Nous vivons toujours maman et
moi chez eux. Nous avons voulu quitter et nous louer une petite chambre mais
c’était sans compter sur maman David. Elle nous a dit qu’il y avait assez de
chambres dans cette maison et qu’elle aimait nous avoir à la maison, au moins
elle ne sera plus la seule femme au milieu des hommes.
David a
finalement trouvé un boulot. Il a commencé aujourd’hui. Cet homme je lui en
dois tellement. Ah au fait j’ai récemment appris que mon homme est toujours
puceau (rires). Je me suis moquée de lui pendant au moins trois jours même si
je savais qu’il a bien fait… mais sérieux dites-moi en existe-t-il encore et à
son Age en plus ? J’étais choquée moi. Je me demande comment il est
arrivé…
C’était des
hurlements qui avaient mis fin à ma réflexion. Ça provenait de la chambre de
Yan. Il n’était pas censé être en cours lui ? Deux chambres séparaient la
mienne de la sienne. Je m’y suis rendue en courant mais arrivée à la porte j’ai
hésité à entrer mais un second cri s’est
fait entendre alors j’ai ouvert la porte.
Mon
Dieu ! Yan était assis par terre et vomissait du sang. Il tenait fort
son bas ventre. J’étais choquée. Que
vais-je faire ? Je me suis approchée de lui mais en voulant le toucher il
s’est dégagé criant qu’il avait mal partout et plus encore au bas ventre…
Moi :
Yan tu as quoi ?
Yan :
j’ai mal Sarah, répondit –il en se tordant de douleur
Papa était
au bureau, maman au marché avec maya, David au boulot et Ivan en cours. Apres
une brève réflexion j’ai choisi
d’appeler les femmes. J’ai fait un aller-retour rapide dans ma chambre
pour prendre mon téléphone. J’ai lancé le numéro de maman David et c’est au
bout de quatre sonneries qu’elle a pu décrocher. Ah les femmes !
Moi :
maman, s’il vous plait rentrez à la maison c’est Yan
Elle :
c’est Yan quoi ? Il n’était pas censé être à l’école lui ?
Moi :
oui mais là je ne sais pas, il est assis au sol par terre à se tordre de
douleur et il vomit du sang
Elle :
ah vraiment? Ok arrête de paniquer, je viens. On a presque fini les courses
encore deux choses et on arrive.
Moi :
mais maman, il ne va pas bien du tout…
Bip !
Elle a raccroché. Mais elle fait quoi cette dame ? On te dit ton fils va
mourir et tu parles de finir tes courses d’abord ? Je ne sais même pas
quoi faire ? Il ne supporte pas qu’on le touche parce qu’il a mal partout.
J’ai donc saisi le sceau dans sa salle de bain pour nettoyer au moins le sang.
Une heure
plus tard, j’entendais des éclats de rire provenant du salon. C’était maman
David et maman. Mais comment pouvaient-elles rire dans ces moments ? Avant
même que je ne tourne la tête, elles étaient sur le pas de la porte à regarder
Yan.
Moi : maman, on fait quoi ?
Maman David
(MD) : tu veux faire quoi ? Toi et moi nous avons quelle
puissance ?
Moi :
mais maman, on ne va pas le laisser comme ça ?
Elle a levé
les yeux au ciel, ensuite sur son fils et une dernière fois au ciel avant de
dire :
MD :
mon Dieu, à ce que je sache, ton fils Jésus a déjà versé son sang sur la croix.
Ce sang pur qui nous a purifiés de nos péchés et qui nous rend aujourd’hui
libre. Alors dit moi Seigneur, quel type de sang doit-on encore verser ?
Le sacrifice de ton fils n’inclut-il pas mon fils Yan ? Tu dis dans ta
parole, allez et prospérez à tous égard, à cette heure, il devait être en cours
e train de préparer son avenir, et toi tu laisses les petits esprits jouer avec
lui ? Je te le laisse.
Aussitôt
finie, Yan s’était écroulé. J’ai voulu l’approcher mais sa mère m’a retenu.
Elle nous a demandé de sortir parce que Yan avait besoin de repos. Elle a fermé
la porte et nous sommes tous descendues au salon. Elle m’a ensuite prise à part
et m’a dit :
MD : tu
vois, je savais que ce n’était qu’un calme avant la tempête. Ton ancien club
s’est à présent levé et là c’est SECTE-0, JESUS-1. Ils vont s’en prendre à tous
ceux que tu aimes pour te convaincre de revenir. Tu dois tenir fort.
Moi :
donc c’était par ma faute que Yan a souffert ainsi ?
MD :
non ne le prend pas comme juste sois prête à te battre. Redouble d’effort dans
la prière.
Moi :
ok merci maman. Mais je peux partir, je ne veux pas…
MD :
shut…. Ca n’arrangera rien… dis-moi tu as déjà fait un jeune et prière
Moi :
non maman
MD : ok
je vais t’apprendre et on le fera toi et moi. Tu me diras tout ce qui se
passera tout au long de ce jeune ok ?
Moi :
oui maman
MD : ok
je te dirai quand commencer et comment le faire
Moi :
merci maman
MD : je
t’en prie ma fille
Moi :
maman ?
MD :
oui ma chérie
Moi :
vous voyez cette foi que vous avez au point de rester calme et de pouvoir
parler à Dieu même dans les moments difficile ? Je veux cette même foi
MD (petit
sourire) : tu sais ma fille chaque chose en son temps. Comme dans ce monde
en christ aussi on nait de nouveau on grandit et on acquiert sa maturité. Tu y
arriveras ma fille. Continue par lire et méditer la parole. Demande l’esprit
saint à chaque fois et il t’éclaira
Moi :
ok merci maman
MD : ah
Sarah, si je pouvais avoir un billet de banque à chaque fois que tu dis merci,
je serais déjà milliardaire…
Nous avons
éclatés de rire tous les deux avant de commencer par ranger les courses.
Sonia
Je suis
vraiment remontée là et pas envie de le pardonner. Comment il a pu ? Oui
ce n’est qu’un baiser et alors ? Je veux qu’un homme me respecte moi, pas
qu’il saute à la première occasion sur moi…je ne ferai plus la même erreur…mais
il me manque hein… voilà qu’il est midi, je mange avec qui maintenant ? Bon
les copines sont là pour ça
Moi :
allo Cynthia
Elle :
oui ma puce
Moi :
tu fais quoi là ? On mange ensemble à midi ? Tu appelles Rina
Elle :
ah on se souvient de la célibataire ?
Moi :
toi aussi, je t’ai dit que je ne suis pas en couple
Elle :
bon j’ai oublié un document à la maison, j’y vais de ce pas le chercher et on
se retrouve au resto en face du bureau de Rina
Moi :
ça marche
Alan
Sonia et moi
sommes devenus très proches depuis notre retour. On s’appelle tous les jours et
à midi si on peut, on mange ensemble. Elle sait à présent que je suis docteur
mais moi je n’ai pas encore eu le temps de visiter son bureau. Un problème
quand même se pose. Je l’ai embrassé récemment sans sa permission et madame n’a
pas digéré… quoi ? J’en mourrais d’envi moi, vous n’avez jamais vu ses lèvre
pulpeuses… bon et voilà trois jours depuis que votre cousine me zapp.
Zach :
frangin, le ministre de l’intérieur réclame son dû. On va manger ?
Il parle de
son estomac. Il l’appelle toujours ainsi et selon lui on ne fait pas attendre
le ministre.
Moi : Zach
il est midi pile ! Tu exagères…
Zach :
j’y peux rien, j’ai beaucoup dépensé hier nuit sur une meuf là…
Moi : oui
je sais épargnes moi les détails…
Zach :
bon on y va mec ?
Moi :
oui on y va
Rina
Je ne sais
pas ce que Cynthia fait à la maison mais pour éviter les questions j’ai fait
bonne figure et lorsqu’elle m’a demandé de la suivre pour manger avec So, j’ai dû
accepter sans broncher et nous y voilà…
Cynthia :
tu es sure que tout va bien Rina
Moi :
oui
Cynthia :
si tu le dis, là j’ai trop faim mais en rentrant ce soir je passe chez toi pour
en parler
Moi :
pas la peine je serai chez nous et je te dis que je vais bien
Cynthia :
comment ça tu seras à la maison
Moi :
mes parents me manquent j’ai bien le droit non
Cynthia :
toi tu n’es pas claire mais on verra ça plus tard. Sonia tu écris à qui au
juste ? Nous sommes ici, ça peut attendre hein
Sonia :
rooohhhh…. Toi aussi je vérifiais juste un mail
Cynthia :
dis plutôt tu attends un message du ‘’sexy doc ‘’
Nous avons
tous les trois ri à gorge déployé avant de commander nos repas mais le serveur
est revenu d’abord avec une bouteille de champagne en pointant du doigt deux
hommes installés dans notre tangente.
Serveur :
mesdemoiselles c’est de la part des messieurs là…
Nous :
ok merci
Cynthia :
ah c’est le sexy doc de So, on est gâtée hein… comme quoi, en parlant du loup…
Alan
J’étais dans le restaurant lorsque j’ai vu Sonia
entrer premièrement. Elle était en tailleur beige qui lui allait à ravir et ses
cheveux étaient lâchés. En voyant qu’elle était assise seule, j’ai voulu
m’approché mais je me suis retenu en me disant que peut être elle attendait un
client. Quinze minutes plus tard, ses deux copines étaient entrées et vu
qu’elle ne me voyait pas toujours j’ai décidé d’attirer l’attention moi-même et
Zach n’arrête pas de me casser le tympan…
Zach :
mec tu veux la meuf hein
Moi :
je te dis que non
Zach :
eh mec, regarde qui vient vers nous ce n’est pas carole ?
Moi :
mec je suis foutue, faut pas qu’elle me voit…
Trop tard
elle venait de prendre place à côté de moi… c’est une ancienne conquête en fait
elle est ma plus longue relation, deux mois plus précisément. La go était très
bonne au lit donc j’ai fait durer le plaisir…
Carole :
dis donc, tu es au pays et même pas un signe. C’est ainsi qu’on traite ses
amies avec lesquelles on a passé du bon temps?
Moi :
désolée mais…
Je n’avais
pas pu terminer ma phrase, Sonia était déjà à ma hauteur et venait de prendre
place sur mes cuisses…
Sonia (après
une bise): bonsoir mon cœur, j’étais avec les filles là mais je n’ai pas pu m’empêcher
de venir dire bonjour à MON HOMME. Tu ne m’avais pas dit ce matin quand on a
quitté ENSEMBLE la maison que tu déjeunerais ici
Elle a
appuyé sur mon homme et ensemble là tellement que carole s’était crispée sur
place… Sonia m’a donné un baiser si tendre et je ne me suis fait pas fait prier
pour l’approfondir. Avant même que je ne lève la tête carole avait déjà quitté.
Les femmes, vraiment les cours de médecine ne sont peut-être pas faciles à
comprendre mais la femme elle est carrément impossible à cerner…
Sonia a
quitté mes cuises et a fait la bise à Zach avant de se déhancher vers sa table.
Zach avait les yeux écarquillés et l’air figé. J’ai dû le bousculer pour qu’il
revienne à lui
Moi :
mec ça va ?
Zach :
j’ai jamais vu ça moi, la meuf me fait peur
Moi :
on ne comprendra jamais ces femelles
Zach :
fallait voir carole, elle a tchipé bien fort même avant de quitter
Moi :
je m’en suis débarrassé et d’une manière que j’ai beaucoup aimé
Zach :
ça tu peux le dire…
A SUIVRE…
Auteur :
encore une fois désolée pour le retard mes amours. A présent c’est posté. Je suis
toujours en quête de la foi de Maman David alors vos conseils seront les
bienvenus. J’ai fait ma part et je compte sur vous pour liker et commenter. Bisous
mes amours