.... GRÂCE MBOLO.... 

Gloire(riant) :Mais tu es fou, comment tu peux être aussi salaud mec !

Moi(riant) : dit le que j'ai été plus con que toi et si je n'avais pas déjà été fatigué par celle là, je jure que je me serai tapé ton ex ce jour là ! 

Gloire:c'est une épine dans le pied que tu m'aurais enlevé comme ça ! 

Moi : mais elle est où maman depuis ce temps ? 

Gloire : quand on est descendu. Elle a dit vouloir saluer oncle Francis ! 

Moi: je ne penses pas qu'il soit là, j'ai eu a discuter avec Caroline, elle a dit qu'ils ne rentreront que pour les fêtes de fin d'année ! 

Gloire : attend je vais voir elle n'est pas encore en train de vouloir payer une breloque à cent mile comme la dernière fois 

Moi: lol je vais t'accusé tu vas voir ! 

J'ai attendu pendant une dizaine de minutes avant que mon frère ne revienne dans la pâtisserie accompagnée de ma mère. 

Moi : j'ai pris l'aisance de commander pour vous, les serveuses commençaient à me regarder d'une drôle de façon ! 

Gloire : d'accord ! 

Moi(le regardant) : tu es bizarre, qu'est ce qui ne va pas ?

Gloire : moi rien ! 

Moi : alors pourquoi tu fais cette tête ? 

Gloire (me regardant) : je ne sais pas si ça va te plaire si je te le dis. 

Moi: maman il a fait quoi ton fils ? 

Maman : Gloire n'a rien fait, c'est plutôt toi qui a fait quelque chose. 

Moi : vous allez finir par me faire peur là ! 

Maman : bébé vient on rentre ! 

Moi(les regardant à tour de rôle) : on a pas encore reçu nos commandes ! 

Maman: ça ne peut pas attendre, je dois parler à ton père avant de te parler à toi ! 

Moi (perdant patience) : mais qu'est ce qui se passe à la fin ! 

Gloire : frangin fais ce que mama te demande. Je m'occupe de la commande. 

On a quitté le centre ville pour la maison de mes parents qui se situent sur l'autre côté de la ville. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que je ne vais pas aimer ce qui va se dire. Ma mère semble avoir peur, oui c'est ça elle a peur mais le cache. 

Moi(lui touchant la main) : madame Mbolo dite moi ce qui se passe ! 

Maman(souriante) : soit patient bébé, je dois d'abord en parler à ton père. 

Moi : ok

Nous sommes arrivés à la maison pendant que le soleil se couchait. Je suis allé discuter avec le gardien  pendant que maman continuait sans doute pour aller trouvé son mari. J'ai même fait un tour sans le jardin et ai bu un verre de cognac sur en regardant l'eau de la piscine. 

J'ai attendu pendant de longues minutes avant de me décider à rentrer dans la demeure de mes parents. C'est une heure plus tard que papa m'appelle me demandant de les rejoindre de son bureau. 

Maman est debout près de la bibliothèque et papa assis sur le bureau et me montre la chaise juste devant lui. 

J'ai l'impression d'avoir quinze ou seize ans et que ma mère vient de touver deux filles à poil dans mon lit. Je me souviens que c'était les mêmes positions qu'ils avaient pris dans cette même pièce. Et j'avais passé ce jour là un salle quart d'heure donc j'appréhende. À 26 ans, j'ai toujours autant peur de mes parents qu'à mon adolescence. 

Papa: assied toi Grace! 

Je m'assoie le cœur battant. J'essaie de voir toute les bêtises que j'ai commis ces derniers jours, lequel a bien pu créé cette situation. Je ne peux lire dans leur esprit, papa me l' interdit et je me le suis aussi interdit car je considère cela comme un viol. Moi je déteste quand maman le fait alors je me refuse toujours d'en arriver là avec les autres et surtout que ça me prend de l'énergie. 

Papa: il faut que tu saches que nous ne te blamons en rien. Ce sont des choses qui peuvent arriver même si à ton âge, tu aurais dû faire plus attention. Si on me l'avait dit venant de ton frère, j'aurais peut être trouvé ça normal mais venant de toi cela me surprent beaucoup. 

Moi(rire nerveux) : faudrait quand même que je sache de quoi on m'accuse. 

Papa: ta mère m'a expliqué que vous étiez en ville aujourd'hui et elle y a fait la rencontre de ta copine. Celle d'avec laquelle tu as casser les ponts ! 

Moi: Mirna ? 

Maman : oui, elle était elle aussi là. Elle vous a vu et est sorti en courant. 

Moi:... 

Papa : et ce n'est pas tout, elle se trouve être enceinte ! 

Moi(surpris) : et il est où mon problème ? De plus, elle n'est pas enceinte, c'est une comédienne. 

Papa: Grace es ce que tu comprends ce que je te dis ? 

Moi(pouffant ) : elle n'est pas enceinte, c'est une menteuse de première ! 

Maman : si elle l'est. Je les ai vus avant même de toucher le ventre de leur mère. Ils sont en danger  ! 

Moi: c'est impossible ! Elle ne peut pas être enceinte et surtout pas de moi ! 

Papa: comment peux tu en être si sûre ? 

Moi : et bien on a arrêté de se voir depuis trois ou quatre mois déjà. Et de plus, elle passe son temps à me suivre ou je vais, je l'aurais vu s'il elle portait mon enfant ! 

Maman : tes Grace! Elle porte tes enfants et je ne sais pour quelle raison, ils semblent se cacher de toi. Elle doit être à six ou cinq mois de grossesse. Tu le sais que je ne me trompe jamais ! 

Moi : tu ne sais pas de quoi tu parles maman, c'est impossible. Papa croit moi s'il te plaît ! 

Papa: je te crois mais je crois aussi en ta mère et si elle dit que cette femme est enceinte, cela ne peut être que vraie. 

Moi : c'est impossible ! Je l'aurai vu si elle portait mes enfants ! 

Papa: d'accord, ta sœur et ta mère iront la voir pour lui demander de les accompagner à l'hôpital pour les examens. Si cela est écrit sur papier que cette femme attend un enfant... 

Moi(le coupant) : même si elle est enceinte, je ne penses pas en être le père. 

Maman : mais tu vas arrêter de jouer à la tête dure ? Je les ai vu ces deux bébés ! Ils sont de ton sang et ont les mêmes dons que toi.  Je n'ai pas besoin d'aller chez le médecin pour en être sûr et certaine donc tu sais ce qui te reste à faire ! 

Papa : Anna tu vois bien qu'il est choqué ! 

Maman : et il n'a pas fini de l'être. Tu n'arrête pas de l'acabler alors que cette pauvre fille a subi tellement dans sa petite existence. Tu ne trouves pas l'avoir assez puni ? Pourquoi tes enfants se cacheront ils de toi sinon ? (sortant du bureau) dès demain j'appelle tout le monde ! 

Moi : papa ! 

Papa : elle est enceinte et selon les dire de ta mère, tu es le responsable. Tu dois prendre tes responsabilités vis à vis de ta descendance. Tu dois les protéger ! 

Moi: c'est une... 

Papa : c'est une ? 

Moi : je ne veux pas d'elle. Il y'a bien une raison pour laquelle nous ne sommes plus ensemble. 

Papa: raison ou pas tu dois l'épouser pour que tes enfants t'appartiennent et soient sous ta protection. Tu le sais bien qu'aucun enfant Mbolo ne doit naître hors mariage et surtout pas les vôtres à toi et ton frère. 

Moi :... 

Papa: ta mère a lu en elle et pense que c'est parce qu'elle a peur de toi que tes enfants se cachent de toi. Mais tu devra prendre sur toi et la doté car la vie de tes enfants dépend de cela. Ils ne pourront pas voir le jour, s'ils ne sont pas protégés par la famille. 

Moi: je dois m'en aller ! 

Papa: nous t'appelerons après avoir réuni tout le monde  ! 

Je sors de la maison de mes parents, je suis comme perdu. Comment cela a bien pu se produire. J'ai toujours pris les précautions pour que jamais une telle chose ne se produise. 

Deux heures plus tard, je suis hors de moi en train de tout casser chez elle. Je l'entend qui pleure dans la chambre me demandant d'arrêter mais je n'ai que cure. Je suis tellement en colère que les ampoules explosent, les baies vitrés et la télé les suivent. Ma tête chauffe, j'ai la rage.

Nous sommes dans le noir. Je suis trop en colère pour contrôler mon esprit qui se veut un temps soit peu autonome. C'est mon frère qui me sort de là en me donnant un coup de poing pour que je me reprenne  mais je lui rend son coup et s'ensuit une bagarre entre nous deux. Nous ne nous arrêtons que lorsque chacun est tellement fatigué, le visage à sang. 

Gloire(haletant) : rentre chez toi ! 

Moi : je la déteste ! 

Gloire : je m'en fou que tu la déteste ou pas. Je ne te laisserai pas gâché ta vie parce que tu ne peux pardonner et allé de l'avant. Tu vas arrêter de te conduire en idiot de première catégorie et prendre tes responsabilités ! Elle est enceinte, je l'ai vu de mes yeux et nous savons tous les deux que c'est toi le père donc conduit toi en homme. 

.... Glory Kanda.... 

Elle est assise avec sa fille à ses côtés qui me regardes bizarrement. Je ne peux m'empêcher de penser que notre enfant aurai eu le même âge qu'elle. 

Après le discours qu'elle m'a sorti, je n'ai pas eu le cœur à la laisser dans sa merde surtout qu'il ne s'agit pas seulement d'elle,mais aussi d'autres personnes. 

Une semaine est passée, depuis que je l'ai rejoint chez elle pour lui dire que j'acceptais ce boulot pas pour elle, ni parce que je l'ai pardonné mais pour ces enfants qui ont besoin de justice. 

J'ai fait des recherches, appelés des gens pour savoir ce qui s'est passé. Et elle a raison, la mort de Tracy, son enterrement mais aussi son inhumation est vraiment peu commun. 

Sa fille: qu'est ce que vous entendez par remise de peine ? 

Moi : l'expression remise de peine se dit communément de toute mesure de clemence par l'effet de laquelle le condamné est dispensé de subir la peine en tout ou partie. Juridiquement on parle d'une réduction de peine. C'est à dire une diminution  de la durée de la peine privative de liberté infligée à un condamné. Dans ce cas ci, la remise de peine a été celle accordée par la grâce présidentielle. 

Sa fille : what that means la grace présidentielle? Heu qu'est ce que c'est ?  

Moi: la grâce ici est une mesure de Clémence décidé par le chef de l'état suite à la requête du condamné qui réclame le recours en grâce plus souvent par cause de bonnes conduites et de grande capacité de reinsertion. En vertu de cette mesure, le condamné est donc dispensé de subir tout ou une partie de sa peine ou une sanction plus douce que celle initialement prononcé. 

Sa fille : donc il a le droit de demander ma garde ? 

Moi: il a déjà payé sa dette à la société donc aucune lois n'est contre le fait qu'il demande à avoir votre garde d'autant plus que vous êtes née dans les lois du mariage et que votre tante 

Elle(me coupant) : ce n'est pas ma tante mais mère. 

Moi: selon la lois elle est vôtre tante. Donc je disais que votre tante (la regardant)  n'a pas eu la jugeote de demander à avoir votre garde et que celle ci est censé être la responsabilité de votre grand-mère qui n'est plus en mesure depuis des années à s'occuper de vous. 

Elle: et pour mon frère et ma sœur alors ? 

Moi: c'est a eux de décider s'il veulent le voir ou pas puisqu'ils sont majeurs mais vous concernant, la lois peut vous y obligé. 

Elle: même si je n' habite pas la bas ? 

Moi : il peut venir vous voir vu que vous êtes sa fille. Selon la lois, c'est à lui de s'occuper de vous. Il est votre parent le plus proche . 

Elle se met à renifler alors Mireille la prend dans ses bras et lui dit des choses que je ne prend pas la peine d'écouter. Puis elle sort du bureau en me disant au revoir. 

Mireille : et concernant le corps de Tracy ? 

Moi: pour cela, vous pouvez demander à la réouverture de l'enquête ou engagée un détective privé et ensuite soumettre vos résultats à un tribunal pour qu'il soit jugé si et seulement s'il s'avère être le coupable. 

Mireille : et es qu'il faudra que Hope témoigne ? 

Moi : si je suis l'avocat adverse, je l'appellerai à témoigner car il est écrit dans les rapports de police qu'elle a été kidnapper avec sa sœur. Qu'elle est la dernière à avoir vu Tracy en vie. 

Mireille : elle n'a jamais voulu en parler, elle n'a jamais su dépasser ce qui s'est passé cette nuit. Je ne crois pas qu'elle soit psychologiquement apte à parler de ça devant les gens. 

Moi: donc cela sera mieux de simplement engager quelqu'un pour enquêter de nouveaux sur cette affaire et avec plus de chances, on pourra le re-enfermer à nouveau et votre fille n'aura pas à subir ce changement. 

Mireille : et s'il demande à nouveau à la voir ? 

Moi : c'est sa fille Mireille, il a le droit de la voir. Qui sait peut être que cela peut se finir à l'amiable ! 

Mireille : merci, je te suis très redevable de ce que tu fais ! 

Moi(sec) : je le fais pour la mémoire de ta sœur et celui de Tracy. Surtout sur celui de cette dernière qui avait été une chouette fille avec moi. 

Mireille : merci quand même ! 

Elle quitte mon bureau et j'appelle de suite l'un des détectives privés le plus consciencieux et efficace  que je connaisses. Je lui donne tous les noms et les dates possibles. Tout ce dont Mireille et José se rappelle,et ce dont moi aussi je me rappelle car il ne faut pas oublier que je l'ai vu juste quelques semaines et que nous étions tous proches. Sans compter la disparition de son petit ami de l'époque avant tout ceci. Maintenant que j'y pense, tout me paraît bizarre. Mon âme d'avocat me fait pressentir que tout ceci doit être lié d'une manière ou d'une autre. Je me dois de  tirer cette affaire au clair pour le repos de l'âme de Tracy.