CHAPITRE 19: LE CRÉATEUR OU LA CRÉATURE ?
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 19 : LE CRÉATEUR OU LA
CRÉATURE ?
**BHERNIE ELLO**
Au bout d’un moment je m’arrête et
me retire lentement d’elle en gardant mes mains sur son visage.
Moi : Je suis désolé de
t’avoir embrassée.
Lucia : Ça va. Je vais y
aller.
Moi : D’accord. Soit prudente
et fais-moi signe quand tu arrives.
Lucia : D’accord.
J’ai ouvert sa portière et elle est
montée. Elle m’a fait un signe de la main et elle est partie. Je suis monté à
mon tour dans la mienne et j’en ai fait de même. Je suis retourné au boulot en
repensant à cette conversation, j’ai eu un fort sentiment de gratitude en
réalisant que malgré tout Lucia continue de prier pour moi. Que ce n’était pas
simplement quelque chose de ponctuel et de passager ce week-end que nous avons
passé dans notre maison mais c’est constant que nous soyons en bon termes ou
non. Quelque part ça me touche et me mets un baume au cœur, mon état et mon
bien être la préoccupent toujours. Si je dois mourir un jour, j’ai cette
assurance qu’il y a au moins une personne qui pensera à moi. Je suis arrivé au
service et j’ai repris mon boulot jusqu’à la descente. Je fais un tour voir mes
filles puis je me rends chez Erine où je dîne avant de rentrer à la maison (…)
Je viens de recevoir un message de
Lucia m’informant qu’Ariane a eu un souci et qu’elle est dans une clinique,
l’affaire est grave. Elle me dit que c’est la clinique qui est non loin de chez
elle. Je sors de la maison et grimpe dans ma voiture pour m’y rendre. En chemin
j’aperçois la mère d’Ariane qui essaie d’avoir un taxi et je viens m’arrêter
devant elle pour lui dire que je l’y emmène. Elle monte visiblement stressée en
répétant des paroles que je devine être des prières (…)
Nous sommes chez Ariane qui est sortie de
l’hôpital il y a quelques heures et nous sommes venus la voir. À un moment nous
nous sommes retrouvés à la terrasse uniquement les garçons et Loyd a reçu un
appel qu’il a pris un moment avant de revenir en soupirant.
Marwane : C’était qui ?
Loyd : Salif.
Marwane : Et il dit
quoi ?
Loyd : Qu’ils sont partis en
Ntoum et que ça ne sera pas possible cette semaine.
Jérôme : C’est quoi le
souci ?
Il nous explique que depuis
maintenant 2 semaines il essaie de rencontrer tonton Arsène et sa femme pour
leur parler à propos de sa volonté de faire de Lucrèce sa femme. Je l’écoute et
je repense moi-même à ma condition, je repense aux dernières paroles échangées
avec la mère de Lucia. Je me demande si un jour je pourrais encore prétendre me
tenir devant eux après ce qui s’est passé, j’ai un pincement au cœur. Nous
avons continué à parler et sommes retournés dans la maison où j’ai passé mon
temps à observer Lucia jusqu’à ce que nous partions de là. Je rentre à la
maison et je me pose sur le canapé pour réfléchir. Je réalise que depuis 2
mois, je n'ai écouté aucune voix me parler et je n’ai rien vu non plus si ce
n’est l’affaire de la mort de mon oncle. Comme j’étais préoccupé par Lucia, je
n’ai pas pensé à toutes ces choses mais maintenant je me rends compte que ce
n’est pas normal. J’essaie de me concentrer pour rentrer en contact avec eux
mais rien. L’idée me vient d’appeler un de mes oncles mais je me ravise car
présentement je ne sais plus qui est qui. Je décide plutôt d’écrire à Lucia.
-Moi : Cc ? Vous êtes
bien rentrés ?
-Ma Lumière : (La minute
d’après) Oui mais Lucrèce a dû repartir à l’église car Loyd l’a appelée.
-Moi : Il y a un
problème ?
-Ma Lumière : J’en sais rien.
-Moi : Ok. Je peux te
parler ?
-Ma Lumière : Je te lis.
-Moi : En fait, je viens de
réaliser que depuis un moment je ne reçois plus rien.
Je lui explique en détail ce qui se
passe et elle me rappelle en vidéo, je décroche.
« Lucia : Je préfère que nous
parlions ainsi plutôt que par messagerie. Tu disais quoi ? »
Je réexplique l’histoire et elle
m’écoute attentivement jusqu’à la fin.
« Lucia : Je ne sais
quoi te dire par rapport à cette situation, si je connaissais ces choses
j’aurais pu t’aider mais je suis impuissante. »
« Moi : Je sais.
C’est déjà beaucoup que tu prennes le temps de m’écouter. »
« Lucia : Ça te dirait qu’on
prie ? »
Je la regarde.
« Moi :
Prier ? »
« Lucia : Oui prier.
C’est ce que l’on connait et qu’on a qu’on donne. Pierre et Jean ont dit à un
mendiant devant le temple qu’ils n’avaient ni or ni argent mais seulement le
nom de Jésus et par ce nom ils lui ont donné la guérison. Je crois que si on
prie tu seras peut-être éclairé par rapport à cette situation. »
« Moi : Je
vois. »
« Lucia : Tu es
d’accord ? »
« Moi : Je veux bien le
faire. »
« Lucia : Ok. Si tu
ne sais pas quoi dire tu peux m’écouter et si jamais tu sens le besoin de
parler fait le. »
« Moi : Ok. »
Elle s’est correctement assise et a fermé les
yeux, l’instant d’après elle a commencé à parler en disant merci à Dieu pour
moi et ma famille avant de présenter mes difficultés. J’étais là en train de la
regarder quand j’ai étendu derrière moi.
« Je ne partage pas ma gloire,
sors. »
Moi : (Me retournant
brusquement) Qui est là ?
« Lucia : Qu’est-ce qui se
passe ? »
« Moi : (Debout)
Quelqu’un vient de me parler. »
« Lucia :
Quelqu’un ? Les esprits ? »
« Moi : Non. Quelqu’un
d’autre. Je, je n’avais jamais écouté cette voix. »
« Lucia : (Après un
moment) Tu en es sûr ? »
« Moi : Oui. C’est la première
fois que je l’écoute. »
« Lucia : Et tu as
entendu ce qu’elle a dit ? »
« Moi : Je ne
partage pas ma gloire. Sors »
« Lucia : (Après un moment)
C’est le Seigneur. »
Je la regarde.
« Lucia : La bible dit
qu’il est un Dieu jaloux qui ne partage sa gloire avec personne. »
« Moi : (Silence) »
« Lucia : Le 1er
commandement dit '’ Exode 20:3-5 LSG[3] Tu n’auras pas d’autres
dieux devant ma face. [4] Tu ne te feras point d’image taillée, ni de
représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont
en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. [5] Tu ne
te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi,
l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur
les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me
haïssent’’ »
Je fronce les sourcils.
« Moi : Que veux-tu dire
par là ? »
« Lucia : Tu m’avais dit la
dernière fois que lors du séminaire tu avais répondu à l’appel de Dieu. Je ne
sais pas, ça peut ne pas être compatible avec les choses que tu as faites au
village. Je me dis que c’est peut-être ce qui pose un problème. »
« Moi : Tu es en
train de me dire que je ne peux plus entendre les dieux de mes ancêtres et que
je ne serai plus capable de faire quoique ce soit ? »
« Lucia :
(Silence) »
« Moi : C’est ce que ça veut
dire ? »
« Lucia : À vrai
dire je n’en sais rien mais nous allons voir demain puisque notre rendez-vous
c’est demain. Tu pourras poser toutes ces questions. Je te dis juste ce que je
crois et que je sais. »
Je l’ai regardée sans plus rien
ajouter. Elle aussi n’a plus continué la prière et on s’est regardé.
« Lucia : (Après un moment) Je crois
que l’on va se laisser. Passe une bonne nuit.
« Moi : Merci. À toi
aussi. »
« Lucia :
Merci. »
Clic ! Je suis resté à
réfléchir un moment et j’ai fini par rejoindre le lit (…)
Je viens d’arriver chez Lucrèce car
Lucia m’a demandé de passer la prendre pour que l’on parte ensemble chez la
personne qui pourra m’aider. Je gare non loin et je descends pour aller sonner
au portail, celui-ci s’ouvre sur Lucrèce qui durcit automatiquement son visage
comme à chaque fois qu’elle me voit.
Moi : Bonjour.
Elle me toise et me tourne le dos
pour y aller laissant le portail entrouvert. Je rentre à sa suite et ferme
derrière moi.
Lucrèce : (Près de la porte)
Tata Luce ton karma est là.
La minute d’après Lucia sort en
esquissant un faible sourire à mon endroit en sachant très bien que j’ai écouté
les propos de Lucrèce.
Lucia : Bonjour.
Moi : Bonjour. On peut y
aller ?
Lucia : Oui, je suis prête.
Nous sommes sortis tous les deux
sans plus rien ajouter et nous sommes partis. Elle était en train de me guider
par rapport au chemin jusqu’à ce que je me rende compte qu’on est venu à leur
église.
Moi : (Coupant le moteur)
C’est ici ?
Lucia : Oui.
Moi : Une église ?
Lucia : Oui. Je suis sûr que
tu seras édifié ici.
Moi : Sans vouloir être
pessimiste, qu’est-ce que les gens de l’église vont m’enseigner sur la
tradition ?
Lucia : (Silence)
Moi : Je pensais que lorsque
tu disais que tu connaissais quelqu’un qui pouvait m’aider, je croyais que
c’était quelqu’un qui s’y connait. Si je savais que c’était ici, j’aurais
décliné.
Lucia : Ça fait plus de 8 ans
que tu cherches de l’aide en vain, toutes les personnes que tu pensais pouvoir
t’aider n’ont pas pu le faire. Pourquoi ne pas tester celui-là ?
Moi : (Silence)
Lucia : Tu ne perds rien à
essayer et toi-même tu as compris comme moi, tu as besoin d’un chirurgien,
c’est le métier du pasteur Lilian.
Moi : (Silence)
Lucia : (Soupirant) Rien ne
t’y oblige et on peut toujours retourner à la maison si tu ne veux pas y aller.
Moi : (Soupirant) Ok.
Elle me regarde.
Moi : Je vais y aller.
J’ai retiré ma ceinture et j’ai
pris ma sacoche. Je suis descendu pour aller lui ouvrir la portière, j’ai
refermé derrière elle et nous sommes partis vers le bâtiment. Elle a salué des
gens en se renseignant si le pasteur principal était là et on lui a dit oui
mais qu’il était sur un cas, nous devrions donc patienter. Nous nous sommes
assis sur des sièges qu’on nous a indiqué. Au bout d’une 20taine de minutes,
j’ai senti mes poils se hérisser et mon cœur battre rapidement. Je me posais
encore la question de savoir ce qui se passe quand Lucia a glissé sa main dans
la mienne et quand je l’ai regardée, j’ai vu la crainte dans ses yeux signe que
comme moi elle a ressenti que l’atmosphère-là est chargé d’une énergie
négative. Elle est tellement forte que je me dis que ça ne peut pas être une
seule personne qui soit autant chargée.
Moi : Il faut que l’on parte
d’ici au plus vite.
Lucia : D’accord.
Nous nous sommes levés et avons
voulu nous diriger vers la sortie mais la pression était tellement forte que
j’ai dû m’arrêter.
Moi : Il y a quelque chose
hors de ce bâtiment. On ne pourra pas passer sans rien risquer.
Lucia : On fait quoi ?
Moi : On va devoir attendre
ici et….prier.
Elle m’a regardé dans les yeux, je
suis moi-même le premier surpris mais c’est la seule chose qui me vient à
l’esprit présentement. Nous sommes retournés à l’endroit où nous étions et nous
avons prié afin que ce qui se passe dehors s’arrête et que nous soyons
préservés. Au bout de je ne sais combien de temps nous avons écouté un grand
cri de femme pleurant '’Alex ! Alex je t’en supplie ne me fait pas ça.
Alex !’’ J’ai instinctivement serré la main de Lucia dans la mienne.
Plusieurs minutes après tout est redevenu silencieux et normal. Une demie heure
après, plusieurs personnes sont rentrées parmi lesquelles Loyd, Marwane et les
triplets avec lesquels j’avais fait connaissance pendant le séminaire. Marwane
et Loyd se sont approchés de nous.
Marwane : Vous faites quoi
là ?
Lucia : On avait rendez-vous
avec le pasteur. Mais je crois qu’il y a plus urgent, on va repasser.
Marwane : C’est vrai. Ce n’est
pas le jour idéal.
La secrétaire du pasteur s’est
rapprochée de lui et lui a dit quelque chose, il s’est retourné pour regarder
dans notre direction puis il lui a dit quelque chose et celle-ci a acquiescé.
Il est ensuite rentré dans son bureau avec toutes les personnes qui étaient
avec lui. Elle est venue vers nous.
Elle : (À Marwane) Papa vous
demande de rentrer dans son bureau pour la prière
Marwane : D’accord.
Elle : (À nous) Il vous prie
de l’excuser pour l’attente et vous demande de lui accorder encore une
trentaine de minutes si possible, il vous recevra.
J’ai regardé Lucia et elle a remué
affirmativement la tête.
Moi : D’accord.
Les gars les ont rejoints et nous
nous sommes assis où nous étions. 30 minutes plus tard, tout le monde est sorti
sauf lui et sa femme. 2 de ses 3 enfants m’ont salué avant que Lucia et moi ne
rentrions dans le bureau avec la permission de la secrétaire.
Nous : Bonsoir.
Eux : Bonsoir.
Sa femme : Venez vous asseoir
(Ce que nous faisons, à lui) Tu auras besoin de moi ?
Le pasteur : Non pas pour le
moment, tu peux aller t’occuper d’eux.
Sa femme : D’accord.
Elle a déposé une bouteille d’eau
sur la table, lui a fait un câlin puis un baisé sur les lèvres et elle est
sortie. Il a bu la bouteille et s’est assis derrière son bureau.
Le pasteur : Merci d’avoir
pris le temps de patienter. Nous avons eu un contre temps.
Lucia : On comprend. Et merci
à vous de nous recevoir malgré vos nombreuses occupations.
Il m’a regardé et j’ai ouvert ma
sacoche pour sortir une enveloppe que j’ai déposée devant lui.
Le pasteur : (Souriant)
Reprenez cette enveloppe et en sortant d’ici, vous irez la déposer dans le
temple.
Je le regarde.
Le pasteur : Je sais que tu
comprends et tu veux appliquer les principes. En effet, on donne avant de
recevoir et on ne se présente pas à Dieu ni à aucun autre esprit les mains
vides. C’est pourquoi je ne te blâme pas mais ce n’est pas à moi que tu dois
donner cela mais à Dieu dans son temple alors récupère le.
J’ai récupéré l’enveloppe, je ferai
comme il a dit. Il nous a dit que nous devons prier pour présenter la réunion à
Dieu et nous l’avons fait.
Le pasteur : N’avions-nous pas
rendez-vous depuis des mois Céleste ?
Moi : (Silence)
Le pasteur : (S’adossant sur
son fauteuil) Je vous écoute.
Lucia et moi avons échangé un
regard avant qu’elle ne prenne la parole.
Lucia : En fait, nous avons eu
un rêve en commun il y a quelques semaines et…. C’est ainsi que je me suis
réveillée avec cette instruction de l’emmener chez vous.
Le pasteur : Je vois. (Me
regardant) Veux-tu que Dieu t’aide ?
Moi : Si je ne le voulais pas,
je n’allais pas être ici. (Disant le reste dans ma tête) Même si je ne vois pas
trop comment vous pourriez le faire, vous n’êtes pas initié.
Le pasteur : (Esquissant un
faible sourire) Tu as raison, il aurait été préférable que Lucia t’informe que
tu devrais venir à l’église pour me rencontrer afin que tu puisses avoir le
choix. Après tout que sait un pasteur sur la spiritualité ancestrale africaine
nous qui avons rejeté nos origines pour adopter les traditions venues
d’ailleurs ?
Moi : (Assez troublé qu’il
sache mes pensées profondes sur la question, silence)
Le Pasteur : Suis-je le mieux
indiqué pour te parler de l’héritage que t’a laissé ton père sur son lit de
mort ? Suis-je habilité pour te parler de tes attributs en tant que
responsable premier de ta famille et du fait que tu ne saches ni comment ni
pourquoi tu ne reçoives que des informations codées que tu ne saches
expliquer ?
Plus il parlait, plus mon cœur bouillonnait à
l’intérieur de ma poitrine avec cette sensation qu’il en savait bien plus que
je ne le croyais.
Le pasteur : Tu as
parfaitement raison, je ne connais rien de toutes ces choses et je ne peux pas
vous aider.
Mon cœur a raté un battement et
j’ai écarquillé les yeux.
Le pasteur : Je suis navré de
vous avoir fait attendre pour rien.
Moi : (Voix tremblante) Je, je
vous en prie aidez-moi.
Le pasteur : (Silence)
Moi : (M’agenouillant) Je vous
demande pardon pour l’attitude avec laquelle je suis venu et les pensées qui
m’ont traversé l’esprit. Je, j’ai besoin de votre aide.
Il m’a regardé pendant un moment
dans les yeux en silence.
Le pasteur : Relève-toi car je
ne suis personne pour que tu te mettes ainsi devant moi.
Je me suis relevé.
Le pasteur : Je ne peux
malheureusement rien faire pour vous.
J’ai baissé ma tête en relâchant
mes épaules dépité.
Le pasteur : Mais Dieu qui
vous a envoyés vers moi peut le faire car il peut toute chose si nous lui
laissons l’opportunité de le faire car il ne violera pas notre volonté. C’est
pourquoi je vous le redemande, voulez-vous que Dieu vous aide.
Lucia/Moi : Oui, nous le
voulons.
Le pasteur Lilian : Ok.
Maintenant je vous écoute.
Je lui raconte certaines faits en
gardant quelques réserves quand même notamment sur ce qui a été dit pendant mon
initiation. J’omets également de lui parler de la boîte contenant les
informations de ma famille, non plus les choses sur ma mère. Il m’écoute
attentivement sans m’interrompre.
Moi : Depuis peu, je n’entends
plus leurs voix et je ne sais pas ce qui se passe.
Le Pasteur : Tu ne les
entendras plus, du moins pas tant que Dieu n’aura pas retiré la main qu’il a
mis au-dessus de ta tête et c’est la raison pour laquelle tu es arrivé
jusqu’ici car il te faut faire un choix éclairé. Le créateur ou la créature, pas
les 2 à la fois.
Moi : Je ne comprends pas.
Le pasteur : Dieu a créé tous
les esprits avec lesquels ta famille a tissé des alliances. Tous autant qu’ils
sont lui appartiennent et sont ses créatures au même titre que toi et moi.
Toutes les créatures ont été créées par lui et pour lui dans le but d’accomplir
une mission mais aucune d’elles ne peut prendre sa place et ne peut être adorée
comme lui seul le mérite car cela cause un disfonctionnement dans la vie des
personnes qui s’y adonnent. Voilà pourquoi avant toute chose il te faudra
régler la question de ton adoration, de tout ce que tu appelles Dieu dans ta
vie car cela impactera tout le reste. Le créateur ou la créature mais pas les
deux à la fois. Tu dois faire un choix et c’est pour cela que je t’avais dit au
séminaire que tu dois sortir de la maison de ton père…