Chapitre 19: Rencontre inattendu

Ecrit par Anemona


** 4 ans plus tard, Adaya**
 

La vie n'a pas cessé de suivre son cours. Irrémédiablement, les aiguilles de la montre n'ont pas cessé de tourner. Le monde à continuer de vivre et d'autres scandale sont venu remplacer le mien. Mon attachement à Christ n’a cessé de grandir jour après jour. Sur le chemin, j’ai livré de nombreuse bataille en commençant par celle de retrouver ma valeur et de faire à nouveau confiance aux personnes autour de moi. Tout n’a pas toujours été rose mais assurément notre Dieu usant de patience à mon égard ; a su pas à pas travailler mon cœur et restaurer tout ce qui en moi avait été brisé.

Tant de gens avaient prophétiser qu’absolument rien de bon ne pouvais sortir de ma vie mais qui est comparable à notre Dieu ? Année après année, Christ en moi n’a cessez de confondre ces personnes. Mon cœur à nouveau restaurer bats désormais pour les âmes qui comme moi auparavant n’avaient connu que ténèbres et désolation. De chaque étape douloureuse de ma vie, il a su se servir pour restaurer et déployer avec grâce et puissance des jeunes femmes dans la francophonie et au-delà.

Je suis actuellement la fondatrice de l’association « Hope after darkness ». Nous accompagnons les jeunes femmes victimes d’inceste, de viols et de trafic d’être humain à se réinsérer dans la société. Cette année, « Hope after darkness » prends une nouvelle direction conduit par le souffle de l’Esprit de Dieu. Nous voulons engager les hommes à bâtir au coté des femmes. Non pas à détruire pour ensuite laissé à Dieu la responsabilité de rebâtir et de faire grandir. Dans quelques semaines, je suis attendu devant les Nations Unies pour parler du projet "Educate our boys to create a safe world for our women". 

Dans cet élan, j’ai décider de revenir dans le le pays qui m'a vu naître. Après avoir batailler dur avec Papa Pascal, Maman Yasmine et Maman Amandine, je suis revenue à Cotonou il y’a maintenant presque 2 ans.

J'ai pris mon envol loin de la protection des miens avec mademoiselle Azraël dans mes bagages et ensemble nous engageons notre jeunesse pour Christ sur ce territoire.

En parlant de mademoiselle NDONG, krkrkr est ce que vous m’entendez la conversation téléphonique de la petite.

 

Az : D’accord Mr LEDUQ, je ne manquerais de saluer votre belle-sœur. Ok je vous aime aussi monsieur mon presque mari. Bonne nuit my Ohene (Roi en langue Akan). Que Dieu te bénisse, bisous.

 

Yeh, je vois déjà les kpakpato ouvrir grand les yeux et les oreilles mdr. Bon qu'une sœur en Christ dise KEPHALE et qu'un frère dise EZER. Mademoiselle NDONG presque madame LEDUQ parle avec Pierre-Alexandre LEDUQ aka mon futur beau-frère. Enfin techniquement il est déjà mon beau-frère.  Bon petit récapitulati, lorsque nous sommes venues au Bénin en fait papa à contacter ces connaissances sur place pour que ses filles soient sous bonne garde. Il se fait que sa connaissance le générale LEDUQ est la mère de Pierre-Alexandre. Papa et elle se connaisse parce qu’ils ont fait un stage militaire ensemble en France. Elle s’est marié à un expatrié canadien qui bah est devenue locale à cause de sa femme. Donc on arrive et à cause de papa on reste dans le même quartier que les LEDUQ. On se côtoie pour rassurer papa et on se rends compte que la famille LEDUQ la c’est le genre NDONG mais version peau un peu blanche métissé.

- Amour pour Dieu check

- Ambition de la vie et dans la vie check

- Servir Dieu et lui appartenir check

- Réussite professionnelle et personnel check

C’est dans ça que Az et Pierre ont commencé à se fréquenter (Az a dit que ces yeux verts m’intrigue trop et comme elle cherche toujours à résoudre le mystère voilà ça elle l’épouse krkrkrkr). Tout ça pour dire qu’ils se sont mariés à la tradition il y’a quelque temps et en attendant monsieur le maire et monsieur le pasteur, NDONG fille fini mon air dans cette maison.

 

Moi : Hum les nous qui n'avons pas de Ohene on va sauf que mourir.

Az : Pfff, avec ta tête là. Cherche-moi tu verras.

Moi : Mais Pierre-là ne vois pas que tu es trop sauvage. Il faut que j'aille prendre ton médicament chez lui

Az : Ada, quand les gens de ton village te sifflent la nuit dit leur que Jésus est devenu ton mari. Sauvage

Moi : Krkrkr, j'attends seulement que tu es une fille folle comme toi même

Az : Aie ne prophétise pas les choses compliqués comme ça. Tcho! Pierre ne peux pas gérer deux mini anges qui se prenne pour des démons.

Moi : Comme toi même tu sais.

Az : Tu es prête pour notre soirée de demain

Moi : Toi tu veux vraiment gâter Cotonou avant d'aller te promener dans le pays de l'amour quoi. (La marque d'Azraël ("Style as in Heaven SAIH") s'impose de plus en plus comme une des grandes marques dans le monde. Du coup dans quelques jours elle va à la fashion week de Paris pour présenter sa nouvelle collection)

Az : Hé oui les jeunes de Cotonou doivent entendre qu'il n'y a pas de vie dans la nuit, seulement en Christ. Demain c'est opération “Ma jeunesse pour Christ même de nuit".

Moi : Amen sœurette. Tu sais que je suis toujours prête. Fofo nous accompagne ?

Az: Laisse le faux grand frère qu'on a là. C'est aujourd'hui qu'il m'appelle et me dit « finalement nous avons un client que je ne peux pas lâcher. Je voyage ce soir pour le Maroc ». Il nous envoie fofo Jules on va se gérer avec lui. 

Moi : Affaire de fofo Jules. Il est serviable comme ça c'est parce qu'il cherche à gagner le cœur de la grande. N'est-ce pas ? 

Az: Toi-même tu sais. Krkrkr le frère ne connaît pas encore dada Vivi. Façon dont elle est amoureuse de Christ son niveau ne la touche pas encore

Moi : En tout cas. Attends j'appelle Lara. Tu connais notre grande sœur elle aime trop notre voix

Az: oui oh appelons les bonnes personnes. 

 

Moi: Allo Lara.

Lara : Coucou les filles. J’ai que 5 min là, en ce moment je suis vraiment débordée de partout

Nous : Docteur ADOTEVI, un jour on va vous ressembler. Nous les personnes non déborder vraiment

Lara : Vos têtes comme des manguiers là, respecter l’âge qui est sur ma tête hum. Je vais dire ça à mon papa et mes mères vous me connaissez non

Moi : La grande ce n’est pas palabre pardon. Si monsieur NDONG, son épouse et maman mette leur doigt dedans on est fichu

Lara : Krkrkr, alors “Ma jeunesse pour Christ même de nuit" comment ça se prépare.

Az : Ça avance, tout est en place on attend juste demain et assurément Dieu sera avec nous.

Lara : Amen, je déclare que l’esprit de puissance et de feu vous accompagne et vous guide. I love you guys. I must go.  I will call you back tomorrow

Nous: We love you too dada. Bisous

Az : Hum, façon dont dada Lara cours toujours là est ce que tu crois qu’un jour elle aura du temps pour un amoureux.

Moi : Dieu est le maître des circonstances et le mariage ce n’est pas obligé aussi hum. Si c’est dans son plan Dieu lui trouvera une chaussure pour son pied malgré la multitude de ses activités

Az : Effectivement oh. Bon allons dodo pardons demain est une journée chargé.

Moi : Oui oh bonne nuit ma petite.

Az : Bonne nuit ma vieille.

 

***Un jeune homme, quelque part dans le monde***

Cela faisait plusieurs années que je n’avais pas rêver de cette jeune fille. A quand remonte même la dernière fois ou j’ai prié pour elle, je ne saurais le dire. Pourquoi la vois-je parer de blanc mais avancer vers le noir. Que signifie ce rêve père qui que se soit, prends soin de cette femme.

 

*** Cotonou, 22h30, zone de l’aéroport***

 

Mon équipe et celle de Az avons été déployés dans la zone de l’aéroport. Nous nous positionnons à la place du souvenir et les différentes équipes se mettent en place. Au son des louanges et portés par l’adoration de nos prophètes en mouvement (communément appelé bannière ou encore danseuse de l'église) de nos équipes, nous annonçons Christ avec frénésie et passion. Bientôt de plus en plus de jeunes s’arrête à notre niveau et nous témoignons Christ avec respect et amour. De nombreux jeunes nous entendent, et le Saint Esprit agit tellement que de nombreuse personne se repente et donne leurs vies au Seigneur. Vers 00h où nous plions bagage 100 personnes ont donné leurs vies à Dieu. Waouh, il l’a encore fait le glorieux Saint Esprit.

 

**Plusieurs semaines plus tard***

 Les semaines passées ont été folles. Entre mes responsabilités à l’église, l’accueil des nouveaux, l’accompagnement des nouveaux nées dans la foi et mon nouveau projet je n’ai pas eu une minute à moi. Je regarde ma montre et il est déjà 01h. Mince, il faut que rentre, c’est décider demain je prends un jour de congés.

Je roule depuis une dizaine de minutes quant à ma descente de l’ancien pont ma voiture sort un peu de son axe. Je freine assez rapidement mais je n’arrive pas à éviter de cogner la voiture en face de moi.

Le propriétaire descend et j’en fait de même. Et mince, mon pneu de devant vient de se percer.

 

Le propriétaire de la voiture : Vous allez bien ?

Moi : Oui, vraiment désolé mon pneu a crevé causant l’accrochage. Voici ma carte, vraiment désolé. Je prendrais en charge les frais de réparations ne vous inquiétez pas.

Lui : Prenant la carte. Ok. L’homme retourne à sa voiture mais reviens sur ces pas

Lui : Mademoiselle …

Moi : ADOTEVI, Adaya ADOTEVI

Lui : Mademoiselle Adaya, savez-vous changer un pneu ?

Moi : Non mais je vais appelez mon mécanicien

Lui : A cette heure, dans ce pays, dans cette zone ? Vous n’êtes pas sérieuse n’est-ce pas ?

 

Je me sens bête tout d’un coup. Il est 2h du matin et je suis sur un axe principal de la ville. Un braquage c’est vite arrivé.

 

Moi : Je vais me débrouiller.

Lui : Ouvrez votre coffre s’il vous plaît je vais changer votre roue.

Moi : Vous n’avez pas besoin vous savez je suis une grande fille

Lui : Je n’en doute pas mais je n’aurais pas la conscience tranquille de laissez une personne seule dans cette situation

Moi : Pourquoi parce que je suis une femme et que par conséquent je ne saurais pas me défendre (très sarcastique)

Lui : Qu’avons-nous là une féministe ? Et non, je ne vous aide pas parce que vous êtes une femme mais parce que j’ai été éduquer à éviter toute situation qui peut se retourner dans le futur contre moi ou ma famille.

Moi : Vous êtes le fils du président ? (Sarcastique)

Lui : Je pourrai l’être un jour à l’allure ou vont les ambitions de mon père ; mais pour l’instant je ne suis qu’humble citoyen avec un père très influent dans la sphère politique de ce pays. Est-ce que cela répond à votre question ?

Moi : Ecouter monsieur,

Le jeune homme m’écarte de la portière et ouvre ma malle arrière

Moi : Mais qu’est-ce que vous faites ?

Lui : OCHEGOUN Liam

Moi : Pardon

Lui : Je m’appelle Liam OCHEGOUN, j’ai 30 et je ne suis pas sérial killer, juste entrepreneur dans le domaine des médias. Mon père est un homme politique de la place mais je ne suis pas lui. Et je vais juste changer votre roue.

Il récupère un pneu neuf dans le coffre ainsi que les outils et se met à l’ouvrage. Je le regarde ébahit n’osant plus rien dire. Lorsqu’il finit, il se redresse et me tend son téléphone

Moi : Quoi ?

Lui : Votre numéro, changez votre roue n’est pas gratuit en plus des frais de réparations de ma voiture j’aimerais être payer pour le service rendu.

Moi : C’est comme ça que les jeunes de maintenant dragues ?

Lui : Je ne vous drague pas (levant les yeux au ciel) ! J’ai besoin de votre numéro pour m’assurer que vous tiendrez promesse. Et à titre d’information je suis en couple et très heureux. Merci d’entrer votre numéro, ma petite amie m’attends

Moi : Vous allez voir votre petite amie à cette heure.

Lui : Je ne suis pas sûr que cela vous regarde mais oui

Moi : Mais il est tard, ce n’est pas raisonnable en plus ce genre de situation peut vous amener à être intime

Lui : Mademoiselle Adaya, je ne vous ai pas demandé de jugement sur ma vie juste votre numéro. Mais vous êtes au courant qu’on est en 2017 n’est-ce pas ? Les gens sont grands, sexuellement libres et les adultes consentants couchent ensemble. C’est normal dans un couple vous savez.

Moi : Ah je vois, Monsieur OCHEGOUN est ce que vous croyez en Dieu ?

Lui : Comme tout les citoyens béninois madame.

Moi : Musulman, apparenté à une église

Lui : Apparenté à une église ? Vous voulez chrétien. Oui je le suis

Moi : Non vous ne l’êtes pas. Quel dommage gâcher sa jeunesse ainsi. Quoiqu’il en soit voilà mon numéro.

Lui : Qu’est ce que cela veut dire gâcher ma jeunesse ?

Moi : Monsieur OCHEGOUN, merci pour votre aide. Je vous souhaite une très excellente soirée. Je prierais que Dieu vous révèle ce que mes paroles signifient.

 

Je monte dans ma voiture et démarre. Mon cœur est en remplit d’une grande tristesse pour ce jeune homme. Quel dommage et dire que je le trouvais beau

Mon chemin pour deve...