***Monsieur Edouard***

Je suis si heureux que Lydia parte ce soir. Je doutais qu’elle accepte ce voyage à cause de ce garçon mais finalement tout marche comme sur des roulettes. Je crois même qu’elle ne l’aime déjà plus. Il faut juste que mon plan marche et bientôt ce Boris ne sera qu’un lointain souvenir. Je ne veux rien qui lie ma famille à ce garçon. Il va payer très chère pour cet acte qu’il avait posé. Personne ne me défie de cette manière sans en payer le prix. Ma chère Lydia je suis désolée mais je vais devoir te faire mal dans un premier temps mais après tu oublieras, la douleur passera et tu feras une nouvelle vie après. Faut que j’appelle pour vérifier si tout est prêt pour accueillir ma fille. Je n’ai pas voulu qu’elle reste avec son frère sinon ça me compliquerait la tâche alors je lui ai pris un appartement et un personnel qui s’assurera de respecter mes instructions.

*Appel vers la France*

Monsieur Edouard : Allô

Inconnue : Allô

M.E : Tout est prêt ?

Inconnue :----------------------

M.E : Ok, je vous ferai un autre transfert demain et le reste sera pour quand vous aurez accompli votre tâche.

Inconnue :-----------------

M.E : Elle arrive ce soir.

Inconnue :------------------

M.E : Ok, bye.

Bien, je vais voir si Lydia a déjà fait ses valises.

************Dans la chambre de Lydia**************

-On frappe à la porte

Lydia : Entrez !

M.E : Comment vas-tu chérie ?

Lydia : Ah papa c’est toi ! Ça va, je suis juste très fatiguée mais j’ai déjà fini mes valises.

M.E : C’est bien ma fille, je veux que tu aies les meilleurs soins et que mon petit fils vienne au monde dans les meilleures conditions.

Lydia : Je sais papa, merci pour tout. S’il te plaît je peux te demander quelque chose ?

M.E : Tout ce que tu veux bb.

Lydia : Boris peut-il venir m’accompagner à l’aéroport ? Après tout c’est le père de mon enfant et nous serons toujours liés par cet enfant qui est innocent de nos agissements !

M.E : Mon bb, tu penses que c’est vraiment nécessaire ? Il risque de vouloir t’empêcher de partir. Je ne veux pas que tu subisses encore tout ce stress avant de prendre l’avion. Tu voyages seule et je préfère ne pas te savoir anxieuse.

Lydia : Ok, papa, tu as raison. Bon je vais me reposer un peu.

M.E : Ok, je te laisse. Mais tâche de ne pas dormir trop longtemps pour ne pas rater ton vol.

Lydia : Ok.

Monsieur Edouard une fois sorti de la chambre de sa fille : Il ne manquait plus que ça ! Elle pense encore à lui ! De toute façon ça va finir bientôt.

****Boris****

Elle a éteint son portable. Je ne compte plus le nombre de fois que j’ai composé son numéro depuis qu’elle m’a raccroché au nez !
Lydia ne m’aime plus ! Mais non, elle m’a encore dit qu’elle m’aimait tout à l’heure. Mais pourquoi c’est si difficile pour elle de me pardonner ? L’amour ne pardonne t-il pas dit-on ? Ne m’aime t-elle pas d’un amour sincère ? Et pourtant c’est cette femme qui avait pris des risques pour moi ! C’est cette même femme qui m’a accepté sans me juger. Je ne peux même pas aller chez elle, son père ne me laissera pas entrer.
Il est 17heures mais je vais aller l’attendre à l’aéroport. J’ignore l’heure de son départ mais je me renseignerai sur place et j’attendrai le temps qu’il faut et dès que je là verrai, je là supplierai de ne pas s’en aller. Mon cœur me dit qu’elle m’écoutera, je suis sure que cette fois elle me pardonnera. Je ne peux là laisser partir. Mon cœur me dit que si elle s’en va, je risque de là perdre elle et aussi mon fils.

*****Lydia*****

Je viens de me réveiller, je jette un coup d’œil à ma montre de chevet et il est 18hr. Mon vol est pour 20heures et heureusement que papa a envoyé le chauffeur enregistré mes bagages à l’avance alors j’ai largement le temps de me préparer. Je pense à Boris et j’imagine qu’il doit être très triste ! Mais qu’est ce qui m’empêche de le pardonner et de nous redonner une chance ? Pourtant je l’aime ! Je crois qu’à mon retour de France avec notre fils dans mes bras je vais régler tout ça. Bon, il faut que j’aille prendre ma douche.

***Une fois dans la douche***

Mince, c’est quoi cette douleur que j’ai au bas ventre ? C’est surement parce que je suis anxieuse. Après la douche, un bon repas accompagné de mon cocktail de fruit et je serai de nouveau en forme.
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Je viens de finir de m’habiller, j’ai choisi une robe longue noire et une veste rouge. Un peu de gloss sur mes lèvres, mes cheveux en chignon et hop, je suis prête. Avec mon gros ventre de toute façon personne ne va me draguer dans l’avion. Je souris à cette pensée et prends mon sac à main où je fourre des petites affaires nécessaires. Je prends mon portable que j’avais éteins après l’appel de Boris. Dois-je l’allumer et le rappeler ? Non, je crois qu’il vaut mieux laisser les choses comme ça. Je l’appellerai une fois à Paris. Bon, mes parents m’attendent en bas pour le dîner avant mon départ.
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Je prends ma dernière bouchée de pâte de maïs accompagnée de sauce d’adémè quand la douleur que je ressentais plus tôt dans la douche réapparaît et plus vive cette fois. Je laisse tomber ma fourchette et prends le temps de respirer à fond.

Mme LAWSON : ça va chérie ?

Moi : Non, maman, j’ai des douleurs au bas ventre depuis tout à l’heure.

Mme LAWSON : Des contractions ?! Mais il est trop tôt !

Moi : Ah maman j’ai très mal, s’il te plaît aides moi à m’allonger sur le canapé.

M. LAWSON : Attends, je vais t’aider !

Lydia une fois allongée : Alors là, ça s’est aggravé plus tôt. Maman je veux aller à l’hôpital, mon bébé veut peut être déjà sortir.

Mme LAWSON paniquée: Comment ça ? On a rien prévu pour lui ici et puis tu ne devais accoucher que dans trois semaines ! Lydia s’il te plaît supportes encore un peu, je crois que ça va passer.
Lydia hurlant : Je vous dis que j’ai mal, j’ai très mal, amenez moi à l’hôpital !

M. LAWSON : Ok, ça va chérie. J’appelle le chauffeur pour qu’il t’emmène. Ta mère et moi allons voir ce que nous pouvons rassembler comme effets nécessaires et te rejoindre ensuite.

Lydia essoufflée : Ok mais faites vite, j’ai peur.

***Lydia***

Je marche tant bien que mal avec l’aide de mes parents jusqu’à la voiture garée dans la cour. J’ai atrocement mal. Il est trop tôt et j’espère que rien de mal ne va m’arriver à moi ou à mon fils.

Mme LAWSON : Chauffeur s’il vous plaît emmenez là à la clinique de l’aéroport. Nous allons vous rejoindre tout à l’heure avec l’autre voiture.

Chauffeur : D’accord Madame

Dans la tête de Monsieur Edouard LAWSON : Tout se complique, si elle accouche ici ce sera difficile de mettre mon plan à exécution ! J’avais déjà tout préparé à Paris ! Il faut que je me calme, ce n’est surement qu’une fausse alerte.

***Une heure plus tard à la clinique de l’aéroport***

Dans la tête de Mme LAWSON : J’ai rassemblé tant bien que mal quelques vieux effets de bébé que j’avais toujours gardé. J’espère que cette douleur passera et que Lydia n’accouchera pas prématurément. Dieu protèges ma fille et mon petit fils.

***Une fois à la réception de la clinique***

M.Edouard : Bonsoir Madame

Réceptionniste : Bonsoir

M.E : Je cherche ma fille, elle est enceinte et elle a dû être emmenée il y a 30minutes au moins accompagnée de notre chauffeur. Elle s’appelle Lydia Dédé LAWSON.

Réceptionniste : Je suis navrée Monsieur mais aucune jeune femme enceinte n’a été emmené ici ce soir.

Les LAWSON paniqués : Comment ça ?!

Réceptionniste : Je n’ai pas quitté mon poste de la soirée, peut être qu’elle a dû être emmené ailleurs !

Mme LAWSON : Chéri appelles le chauffeur, ils ont peut être eu un problème en route !

M.E : Ok.

Mme LAWSON : (Je regarde mon mari refaire le même geste durant ces deux dernières minutes et mon angoisse se fait plus grande.) Qu’y a-t-il chéri, il ne décroche pas ? Surement qu’il est au volant !

M.E : Non, le numéro ne passe pas, il est inaccessible.

Mme LAWSON : Mon Dieu qu’est-il arrivé ! Et le numéro de Lydia alors?

M.E : Elle n’avait pas son portable sur elle mais quand même j’ai essayé et c’est la même réponse de son côté aussi.
Mme LAWSON : Même s’ils avaient eu un problème, nous les aurions surement rencontrés en route ! Mon Dieu qu’est t-il arrivé à ma fille ?!

M.E : Pas de panique, peut être que le chauffeur a eu du mal à retrouver la clinique, en plus tu sais qu’il est nouveau en ville ! Patientons un peu.

Mme L : D’accord mais mon cœur de mère n’est pas rassuré.

*****Boris****

Je regarde l’écran de mon téléphone pour la millième fois, aucun appel de Lydia, pas de message. IL est maintenant 22heures et elle a raté depuis 2heures déjà le vol qu’elle aurait dû prendre pour Paris. A force de rester poster là, je sens les regards inquisiteurs des agents sur moi. Je crois qu’elle a finalement changé d’avis et est a décidé de rester ! Mais pourquoi ne m’a t-elle pas appelé ? Et son numéro est resté injoignable ! Je vais aller chez elle et quoique son père dise, j’insisterai pour là voir ce soir.
Je suis installée au volant de ma voiture quand en voulant démarrer je ressens une très forte douleur dans ma poitrine. Mon cœur bat très vite comme à chaque fois que je sens que quelque chose de mal va se produire. J’espère que Lydia et mon fils vont bien.