Chapitre 2 :
Ecrit par Maya my'a
Mon cœur battait très vite. Les yeux fermés, je laissais les larmes humidifiées mes joues. Il se collait à moi, et je ressentais la bosse de son sexe dure contre mes fesses. Je tremblais de colère et de peur. Il le savait ! Sauf que mon ressenti ne l'intéressait pas. Il plongea sa grosse main de gorille dans ma poitrine, puis pressa frénétiquement chacun de mes seins, en même temps qu'il continuât de frotter sa longue verge sur moi.
-Ne pleure pas Jessica ! Me consolai-je dans un mutisme parfait.
Ma gorge se serra : je souhaitais m'enterrer à plus de mille pieds sous terre. De l'autre main, celle libre, il me caressa le visage en appuyant mes joues. Je me laissai faire, car si je l'avais vexé, je n'aurais pas pu mesurer et contenir sa réaction, s'il entrait dans une frénésie.
Lui, c'était mon beau père George, vous laviez, certainement deviner.
Il posa des bisous baveux sur mon cou, et lorsqu'il s'apprêtait à mettre sa main sur mon minou, la voix de David le fit sursauter. Enfin ! Je continuais mon chemin.
Dans ma chambre, j'accrochais la pointe, qui permettait de maintenir la porte fermée. Cinq minutes après, j'entendis David cogné jusqu'à ce qu'il se fatiguât. Je pleurais toutes mes larmes en mordant mon drap.
Les minutes suivantes maman toqua à son tour sans succès. Puis, je l'entendis parler avec George.
-Elle n'est pas encore rentrée, Jessica ?
-Tu as vérifié dans sa chambre ?
-la porte est fermée.
-Il faut insister ; elle dort certainement.
Je me calmais, et rinçais mon visage par la fenêtre avec l'eau, qui se trouvait dans une bouteille Anza. Ensuite, je changeai ma robe contre un jean slim et un body très ample, couvrant mes fesses, et enfin, je sortis de ma chambre.
Il était là : assis devant la télévision, télécommande en mains, pieds croisés sur la tablette. Il évitait cruellement mon regard ; il se comportait comme si tout était normal dans cette maison. Je rejoignis ma mère, qui rentrait à peine du marcher. Elle rangeait les affaires qu'elle avait apportées. Ainsi, je lui prêtai mains fortes, et en moins d'un quart d'heure, tout fut à sa place. Plus, aucune tâche ne m'occupait encore. Mais, en présence de l'ogre, je devais, tout de même trouver une occupation. Alors, je pris mon cahier ; je m'assis sur la table dans la salle à manger.
Quelques minutes...
George se leva et vint vers moi. Du coin de l'œil, j'observais ses mouvements. Mon cœur se noua ; mon regard devint très sombre. Les écrits sur mon cahier me paraissaient rouges ; je brûlais de colère. Il s'arrêta près de moi, et jeta un coup d'œil sur ma leçon. Très capteur, il repéra rapidement une faute d'orthographe dans une phrase, pourtant, salement raturée. Il me fit signe de la rectifier. Je l'écoutais sans comprendre ce qu'il dît. Pour attirer mon attention, il tapa sur mon épaule avant de prendre le stylo afin de corriger directement sur le texte. Cet acte m'agaçait, j'avalais une grosse salive lorsqu'il s'en alla finalement en direction leur chambre.
Ma mère le suivit, et après 5 secondes seulement ; elle cria mon prénom en me disant d'apporter un seau vide à George. Les battements de mon cœur s'accélèrent soudainement.
George attendait le seau vide depuis plus de 15 minutes. Je ne me présentais pas. Nu dans la salle de bain, il espérait voir mes petites formes pour se calmer.
-Monique a-t-elle omis de dire à sa fille que je l'attends ? Se questionna-t-il furieusement.
Elle le retrouva dans la chambre avec ce seau, le visage égaillé comme si on lui avait annoncé qu'elle avait gagné à la loterie. Il la fixa intensément avec haine. Monique s'excusa en lui expliquant qu'elle m'avait commissionné. Il acquiesça peu convaincu.
- Monique me prend pour un con. Murmura-t-il très grincheux. De toute façon, je ne voulais pas la prendre ce soir.