Chapitre 2 :
Ecrit par Maya my'a
Des heures plus tard...
Mon réveil est lourd ; j’ai mal aux bras et aux jambes.
Sur un grand lit, je me découvre complètement nue ; finement épilé, sans pourtant être passer par un spa. D’ailleurs, ma dernière séance d’épilation remonte il y’a deux mois, selon les brèves images de mes souvenirs.
" Où suis-je ? Suis-je encore en vie ? ".
Mes yeux balaient cet endroit que je ne connais pas. Je constate, que je suis maintenue par une corde de pêche, contre un lit en bois d’hiver minutieusement façonné. Ainsi, je me questionne sur mon arrivée dans cette pièce, aux meubles luxueux. Elle est spacieuse. Ses fenêtres vitrées laissent apprécier les vagues de la mer, baignant la côte.
Mes deux bras sont ligotés au-dessus de ma tête ; mes jambes sont écartées et attachées chacune au niveau des plis des genoux. Ma bouche est bandée d’un triple scotch, m’empêchant de créer. Par cette position, j’ai effectivement conscience de mes courbatures. Cette posture est douloureuse.
Devant la porte, un inconnu m’admire silencieusement. Je le fixe, mais je ne parviens pas à identifier son visage : le reflet de la lumière me brouille la vue. Les courbes de son corps sont mythiquement bien dessinées.
Mon prince charmant s’avance amoureusement pour me faire sa demande en mariage ?
Je reviens rapidement sur terre, lorsqu’il pousse, de manière irritée, un son horrible.
-Laissez-moi partir, s’il vous plaît ! Dis-je au fond de moi.
Nu, il se dévoile enfin ! Son corps n’a finalement rien d’une légende. L’inconnu est physiquement bien sculpté, en plus d’être scandaleusement beau. Néanmoins, j’ai peur ! Alors, je panique. Je m’agite en essayant de crier, sauf que ma voix s’est enfuie dans ma gorge. Pour si peu, je n’abandonne pas.
Ce, fessant, par mon regard, je le supplie afin qu’il ne me fasse pas de mal. Malheureusement, il n’a pas l’air de m’écouter. Il se rapproche précautionneusement de moi. J’admire avec stupéfaction un bel homme, mulâtre aux traits fins. En même temps, je le dévisage de la tête aux pieds. Je vois qu’il est musclé : très physique. Sa verge l’est aussi. Ses yeux me dévorent telle une abeille sur du miel. Il grimpe sur le lit, puis s’agenouille devant mon bijou dévoilé.
Je le regarde, apeurer. Il sourit du coin des lèvres. Posément, il prend une position confortable ; il empoigne mes fesses avec ses deux mains en arborant un rire mystérieux. Il hume mon sexe, sort sa langue et, se la passe autour ses lèvres.
-Sois gentille ! Et...
Enfin, il me parle. Sa voix éveille mes derniers souvenirs. Je laisse couler mes larmes. Je sais maintenant qui est cet homme.
-Tu seras traité comme une vraie princesse.
Qui accepterait de se faire tripoter par un inconnu dont on ignore l’intention ?
Mon cœur saigne : j’ai mal à me savoir dans un lieu, où personne ne peut entendre mes cris. Je ne sais où je suis et pourquoi je me retrouve là. Je me sens humilié face à cet homme à l’allure majestueuse, dont le visage et la voix envoient, pourtant un message positif. Mais, dont l’acte le qualifie de personnage obscène.
- Hum ! Hum ! J’agite la tête, craintive.
Il ignore mon regard plein de détresse pour saisir un vibro-masseur, qu’il met aussi tôt en marche.
-Non ! Non, dis-je intérieurement.
-Ce regard me dit que tu meurs d'envie n'est-ce pas ? Parle-t-il. J'en étais sûr.
Il le met sur mon clitoris. L’effet m’arrache un cri étouffé. Le bandage sur ma bouche me rend muette.
- Savoure ce moment, jeune femme. Il n’arrivera plus jamais...
- Hum ! Hum ! Pleurant de plus belle.
Depuis ma dernière rupture, je m’abstiens. Aujourd’hui, l’inconnu éveil mes sens.
Je ferme bien fort les yeux, m’évadant, dans mes pensées, au large des côtes que j’aperçois de là où je suis.
Me voyant en larmes, il cesse cette torture et pose la machine au sol.
- Tu es vaginale ou clitoridienne ? Où... Hou... Tu n'es pas vierge n'est-ce pas belle femme.
Je le regarde avec amertume ! La haine et un tas de questions m’animent.