Chapitre 2
Ecrit par Ngassaa
*Vendredi
3 Mai – 59 kilos*
Je me réveil
avec une impression de vide en moi. Hier j’ai trouvé un site qui expliquait
comment se faire vomir. Il faut mettre le doigt tout au fond de la gorge
jusqu’à avoir envie de vomir. Sur le site, il y avait plein d’autre conseil
mais j’ai décidé d’y aller doucement. Du coup hier j’ai réussi à finir
l’assiette que ma mère m’avait servie. En plus c’était des lasagnes ! Le
truc bien gras quoi ! Je sais pas pourquoi mais j’ai l’impression qu’elle
a fait exprès.
Je me rendis
à la salle de bain prendre ma douche et me brosser les dents. Une fois terminé,
je retournai dans ma chambre pour m’habiller. Je choisi de porter le même
pantalon que hier mais cette fois je retroussais le bas et je mis une chemise
noir simple. Pour une fois j’allais me maquiller pour aller en cours. Je mis un
trait d’eye-liner et du mascara avec un rouge à lèvre matte bordeaux. Je
relâche mes cheveux châtains sur mes épaules. D’habitude j’ai toujours un
chignon mal fait parce que je n’aime pas mes boucles mais j’ai décidé d’essayer
pour une fois. Je mets mes bottines à talon noires et pris ma veste et mon sac.
Je descendis et me rendis à la cuisine. Ma mère était déjà en train de prendre
de prendre son petit déjeuner. On ne s’était pas parler depuis la dispute hier
après-midi. Enfin JE ne lui avais pas parlé. Elle leva les yeux du journal
qu’elle lisait et me détailla du regard en ouvrant grand les yeux. Je décidais
de l’ignorer et de me faire un bol de céréales. Je mangeais un peu pour ne pas
m’évanouir car j’avais eu quelque vertige ce matin. Une fois terminée je mis
mon bol dans la machine et sortie de la maison. Je sursautais en voyant Domi
devant chez moi. Dès que je m’approchai d’elle, elle releva la tête de son
portable et eu la même réaction que ma mère quelque minute plutôt.
-Qu’est-ce que tu fais là ?
-Je devais te parler et je savais que
tu allais m’éviter toute la journée comme hier. Et puis c’est quoi cette
tenue ?!
-Tu aimes bien ? Je voulais
essayer quelque chose de nouveau.
-Non je n’aime pas parce que ce n’est
pas toi !
-Bien sûr que si c’est moi !
-Mia je te connais par cœur, je suis
ta meilleure amie et jamais tu n’aurais porté un truc comme ça avant !
-Et bien à l’évidence tu ne me
connais pas si bien que ça ! J’ai toujours voulu essayer et puis je me
suis dit pourquoi pas aujourd’hui !
-Je ne sais pas ce que cette Fanny ta
fait mais je ne te reconnais plus…
-Les gens changent et parfois ça fait
du bien de rencontrer de nouvelles personnes alors arrête de t’acharner sur
Fanny tu es juste jalouse parce que tu aimerais être à ma place !!
Elle se
retourna et continua à marcher direction le lycée. Je ne voulais pas avoir
l’air de la suivre alors je traversai et me dirigea également vers le lycée. En
arrivant je remarquais que plusieurs personnes me regardaient bizarrement. Je
ne fis pas plus attention que ça et alla à mon casier déposer mes affaires. Une
main se posa sur ma taille, je me retournai pour voir qui c’était et tomba nez
à nez avec gars de la bande de Fanny (avouer vous avez cru que c’était
Bastien ! XD). Il est grand, blond aux yeux châtains et est légèrement
matte de peau.
-Salut beauté !
-On se connaît ?
-Pour l’instant non. Mais une partie
de moi à très envie de te connaître en profondeur.
-Tues répugnant ! Dégage !
En entendant
mes paroles, un sourire se forma sur ses lèvres et ça ne voulait rien dire de
bon. Il m’attira brusquement contre lui et rapprocha son visage du mien.
J’essayais de le repousser mais il ne bougeait pas. Je détournai alors la tête
mais d’une main il la tourna vers son visage et continua à la tenir pour être
sûr que je ne détourne pas le visage de nouveau. Alors que ses lèvres étaient
sur le point de toucher les miennes. Je sentie quelqu’un me tirer par l’arrière
et me mettre derrière lui.
-Elle t’a dit de dégager et je ne veux plus
te voir l’approcher !
Je levais la
tête et recula en apercevant la personne qui m’avait défendu. Bastien…
-Merci. Mais j’aurais pu me
débrouiller toute seule.
-Bien sûr et moi je suis la reine
d’Angleterre.
-Parfaitement !
-La ferme ! Et je crois qu’on
n’a pas la même définition de ce débrouiller, parce que si pour toi ce
débrouiller c’est que ce gros porc t’embrasse et même plus alors..
-Alors rien du tout ! Je ne vois
pas en quoi ça te regarde et qui te dis que je n’en avais pas envie ?!
-Q..Quoi ?!
-T’a très bien entendu !
-Attend ! Tu veux dire que ça ne
te dérangerais pas s’il te violait ?!
-Dans ce cas ce ne serait pas un
viol.
-Tu commence vraiment à me taper sur
les nerfs !
-Tant mieux !
Je
n’attendis pas sa réponse et me précipita dans la classe pour m’assoir à ma
place. Qu’est-ce que je le haïssais ! Il me plaisait bien jusqu’à ce qu’il
ouvre la bouche ! Mais qu’est-ce que je raconte-moi ?! Il ne me plaisait
pas du tout ! *Mais bien sûr et toi t’es le roi d’Angleterre
peut-être ?* Très drôle conscience, mais je ne t’ai pas sonné. Et voilà
que je mettais à parler avec moi-même !
-Mia ! Déjà que tu as raté une
semaine de cours ce serait préférable pour toi que tu restes concentrer, sinon
tu peux toujours aller voir le directeur !
-…
La matinée
se déroula sans d’autre encombre. Je devais maintenant rentrer chez moi comme
l’avait exigé ma mère. Dans le couloir je croisais Bastien qui me lança un
regard noir. Plus noir tu meurs !
J’avais
seulement baissé la tête et continuais mon chemin. En passant devant lui et son
groupe, je pu entendre des sifflements et des « Alors Mia, c’est que la
pute en toi c’est enfin décider à sortir », « Tu sais il y a assez de
place dans mon lit pour nous deux », ect… Tout c’est commentaire me fis
mal mais pas autant que celui de Bastien…
- Elle n’en vaut pas la peine. Nan mais
sérieux regarder là, elle sûrement du mettre un corset pour paraître plus fine,
quoi que même avec elle reste grosse !!
Je me mis à
courir aussi vite que je pu. Arriver chez moi je couru dans ma chambre et
commençais à tout jeté par terre. Cela faisait 5 minutes que je saccageais ma
chambre quand ma mère rentra et me pris dans ses bras. Je la serrais aussi fort
que je pouvais. Elle me tira pour qu’on aille s’allonger sur mon lit qui
n’avait miraculeusement pas été touché par ma colère. Une fois allonger je
repris ma mère dans mes bras et m’endormis.