Chapitre 2: la famille
Ecrit par King olaé
Toujours dans mes pensées à vouloir déclencher un flash back, mais rien ne me vient à l'esprit. lorsque j'en sors, elles sont toujours là, les femmes et le garçonnet . j'espère bien qu'elles me diront le nécessaire parce que même si j'affichais un regard défensif ,mon coeur dit contraire, quand je les regarde .Aussitôt une prend la parole.
-chéri, on est là pour toi (dit-elle ), tu n'as plus besoin d'être sur la défensive .
-mais de quoi parlez-vous?
-elle t'appelle ainsi quand tu as mal pour te rassurer donc tu te calme (dit la femme glaciale ).
-ne lui parle pas ainsi (dit elle ). Pour te faciliter les choses, je suis ta mère et voici tes soeurs , ton petit frère et ta cousine (en les désignant du doigt ).
- ma mère! (avec un visage crispé )
- oui, tu as une famille (dit une autre femme ).
Elles commencent par se présenter à tour de rôle.
- Jocelyne, ta cousine .
- Grâce, ta seconde grande soeur.
- et vous, la grande soeur ?(dis-je )
- pourquoi tu me le demande encore (dit-elle )
- elle, c'est Corine (dit la mère ), et voici Karlson, le plus jeune de la famille.
-tu aurais dû rester à ta place et on n'aura pas à payer des factures d'hôpital exagérées comme celles-ci. (dit Corine en nous tournant le dos )
- arrête de lui mettre la pression. Regarde son état. Tu n'as pas pitié pour lui, voyons (dit Grâce, les larmes aux yeux. D'ailleurs, je n'avais pas remarqué qu'elles étaient toutes en larme, même Corine aussi quand elle nous a fait face ).
-mais pourquoi pleurez-vous ?,dis-je.
-on n'avait aucune idée de si tu allais t'en sortir ou pas . On était prêt à...(disait Jocelyne lorsque la mère l'arrête en la tenant le bras )
- il est réveillé, c'est déjà l'essentiel. Dieu a entendu nos prières, mon fils est sauvé( dit la mère ).
- espérons qu'il ne va pas refaire la même chose (dit corine )
Elles se jettent tous sur elle pour qu'elle la ferme. Leurs action ma fait rire, et cela a permis de détendre l'atmosphère qui règne dans la pièce. Donc, j'ai de la famille, et elle a géré avec calme cette situation . Ma famille à fait le nécessaire pour que je puisse vivre, et j'espère retrouver ma mémoire pour comprendre cette histoire .
Une semaine après la visite de la famille, j'y pense encore; elle s'est comportée comme si rien ne m'éttait arrivé, surtout la mère. Quel courage de sa part!, Elle a réussi à gérer toute cette situation. C'est impressionnant. Aujourd'hui le docteur me retirera les bandages pour analyser mon oeil droit et mon bras. J'espère que je verrai bien et que je pourrai manger seul ou sans qu'on m'amène une espèce de boîte pour me soulager .mdr
-Bonjour Mr (dit l'infirmière )
- Bonjour,dis-je.
- c'est un grand jour pour vous, dit-elle
- oui, si on peut le dire ainsi.
- votre famille vous aime beaucoup à voir leur comportement.
-oui, mais c'est gênant d'avoir une feuille blanche comme mémoire. Je ne sais pas comment me comporter en leur présence .
- ah! je vous comprends, mais ça viendra. (dit-elle).
-oui (avec un soupire ).
Une chose est sûre. Ces filles ressemblent à leur mère, géante , beauté africaine, teint noir bronzé ,cheveux attachés en dessous d'un pagne vêtu d'une robe allant vers les chevilles .Est ce que je ressemble aussi à cette dame , je le saurai après m'avoir regardé dans un miroir . je fais sa description dans ma tête lorsque j'aperçois une ombre devant la porte. C'est elle. Elle me regarde avec un sourire de satisfaction comme celle qui a demandé à Dieu de gérer le reste de son existence.
- Que fais-tu, jeune homme avec ce sourire au lèvre( dit-elle )
- rien, madame, dis-je .
- tu peux m'appeler mère. j'ai mal au coeur quand tu m'appelle madame (dit-elle )
- laissez-moi digérer les nouvelles (dis-je ).
- oui je te comprends, fils. Mais comprends moi aussi, j'ai attendu un an pour entendre ta voir m'appeler mère(dit-elle)
- okay Madame. pardon, mère (avec un sourire qui change son visage ).
- c'est mieux ainsi, dit ma mère( le sourire au lèvre ). Tu as toujours cette habitude de demander pardon à chaque fois que tu mets les gens mal à l'aise, ton père aussi.
-mon père! où est ce... (je n'ai pas fini ma phrase lorsque l'infirmière dit qu'il est temps d'aller en salle de soin).
-ne t'inquiètes pas. je ne serai pas loin (dit ma mère).
- merci à vous (dis-je ) .
Elle me touche la tête avec sa main et dit: 《Dieu t'accompagne, mon fils》. Alors je sors de la pièce avec l'infirmière toujours couché sur le dos enroulé comme une Momie, et si tout va bien , je me verrai bien diminuer de ce poids.Mais par contre les plâtres de prothèse enroulées par des bandages de mes deux jambes; est-ce que je vais remarcher un jour?
Je suis resté presque toute la journée en salle de soin. Mon oeil est en état, je peux voir avec les deux. Mais c'est un peu flou, et mes bras on besoin d'une rééducation totale . Une voix m'interpelle. C'est ma mère. Elle est restée toute la journée.
-le docteur à dit que tu pouvais manger. Alors je suis allée t'acheter à manger (mère).
- oui, j'ai une faim .
Pendant ce temps l'infirmière qui l'accompagne se dépêche de bien m'installer dans le lit, et ma mère commence un tour de va et vient de ma bouche à l'assiette de pâte noire et de sauce d'arachide au viande de boeuf. vingt minutes après le repas, le docteur et l'infirmière reviennent avec les médicaments et tout un lot de choses à m'injecter.
-C'est nécessaires tout cela?,(dis je).
- à votre avis comment expliquerez-vous que vous soyez encore en vie? (dit le docteur ).
- oubliez-le. Faites votre travail (dit ma mère). Il a toujours fait le malin lorsqu'il voit tout ça .
ils ont fini de m'atomiser après quelques minutes.
-dès demain, nous allons recevoir les radiographie de vos jambes.
- merci docteur dis-je .
-je ne fais que mon travail Mr John. Maintenant, vous allez dormir pour que les injections fassent effet. dit le docteur
-okay doc (je me suis lié d'amitié avec lui depuis quelques semaines déjà. Il fait de son mieux pour que je me rappelle de mon passé.Avoir un ami docteur dans une famille qui va le refusé dans ce pays! ) .Attend, pays, pouvez-vous me dire dans quel pays sommes-nous?
L'infirmière, ma mère et le docteur se regardent puis me regardent.
- mais on est au Bénin mon fils. dit ma mère
-Bénin dis je.
-à parakou on a dû te déplacer de cotonou pour certaines raisons .répondit-elle
- j' avais aucune idée d'où je me trouvais .Ah bon , qu'elles raisons?
-tu les sauras après mais pour l'instant c'est ton rétablissement qui nous préoccupe.Demain je te dirai le nécessaire sur ton identité ; faudrait pas que tu te perd encore plus.