Chapitre 2: Ma grande petite sœur
Ecrit par Les stories d'une K-mer
Moi: Et tu es couchée ? Ami : parce que je devais faire quoi ? Moi (agitée) : Tu décroches un CDI, CDI Manfo, et tu gardes ton corps sur mon lit comme un porc mal nourri ? Ami (éclatant de rire) : Comme quoi ? (lançant la main) Pardon je vais dormir, j’ai besoin de rattraper mes nuits de stress Moi : Ce n’est donc pas chez moi. (tapant des mains) Prends tes affaires et va chez ta mère dormir. (Ouvrant son placard) Chez moi les JEUNES FILLES célèbrent leur CDI, elles ne dorment pas comme les vieilles Ami : Véra pardon, c’est comment ? Moi : Nous sommes vendredi, VENDREDI Amira, tu viens de décrocher ton CDI, et tout ce à quoi tu penses c’est dormir ? Sérieux ? Moi en tout cas je vais m’amuser si tu ne veux pas sortir je vais célébrer pour deux Ami : Et tu iras où ? Avec qui ? Moi (l’air de rien) : Avec des amis Ami (se redressant) : Parce que tu en as ? Moi : Mais biensûr Ami : Séreux ? Moi (m’asseyant sur le lit) : Ouais ! C’est ce qui se passe quand tu sors, tu rencontres du monde, et tu sais très bien que dans mon domaine c’est important. Autant que dans le tien Amira. Ce n’est pas en restant entre quatre murs que la vie se passera comme tu veux hein ! Ami : J’ai posé mes habits sur le lit en allant prendre mon bain si elle compte ne pas sortir, moi j’irai célébrer sans elle. J’étais tranquille au boulot quand j’ai reçu son message, fallait me voir m’agiter là-bas, on aurait dit que c’était de mon boulot dont il s’agissait. Et j’arrive ici la bonne dame a répandu son corps sur lit ? Ami (se rapprochant) : Tu est sérieuse Véra ? Moi (sous la douche) : J’ai l’air de blaguer ? Au lieu de profiter de tes derniers moments de chômage toi tu veux faire la sérieuse, tchrrr Ami : Je ne suis même pas venu avec les vêtements adéquats Moi (Pouffant) : Ton alibi là est démodé Manfo Ami : J’ai pris mon temps, me suis séchée en séchant mes cheveux. Je l’ai retrouvé entre de sortir tous mes habits des placards Moi (ne la calculant pas) : Fais comme chez toi hein Ami (Soulevant un haut): Tous tes habits sont bizarres Moi (l’arrachant) : Sexy ça s’appelle ! (la fixant) Sexy et classe Ami (rire) : C’est ça ! Heureusement que tu ne porta ça qu’ici, toi-même tu connais ta mère Moi : Elle va devoir bientôt s’y faire hein, dès que je coupe les ponts des finances avec elle je ferais ce que je veux, ce sera mon argent Ami : Owe, mieux de toi. Moi (la fixant) : Bref, tu viens ou pas ? (prenant mon téléphone) Quentin va venir nous prendre Ami : C’est qui lui ? Moi (sourire dans le coin) : Un ami Ami : hum ! Moi : Vas y pendre ta douche hein, ne me regardes pas Ami (s’exécutant) : Je me demande toujours qui de nous deux est la grande sœur (me bousculant) Avec ton petit corps ci tu aimes trop me faire la peau ! Moi (lui faisant un bisou) : Toi-même tu sais que c’est amour, c’est violent Ami (fuyant mon bisou) : Comme ta mère Moi : hum ! Que dire de toi (éclatant de rire) de nous deux qui a plus le caractère de mama ? Ami (disparaissant) : Tchrrrr J’ai fait sorti un débardeur et une petite jupe. A priori ils sont une taille supérieur pour moi, donc idéal pour Ami, elle a plus d’arguments que moi (rire). Pour moi c’est une culotte et un léger décoté juste au-dessus du nombril (rire). Le matin je suis en chemise tailleur et le soir je suis comme toutes les filles de mon âge (rire). Avec mes études, je suis presque tout le temps sérieuse, et j’ai cette aptitude à facilement approcher les gens et créer la conversation. Normal quand tu fais des études en Marketing tu dois avoir la langue facile, le sourire toujours au point et une apparence soignée. Du coup quand j’ai un peu de temps, et la possibilité, je switch pour une style un peu plus décontracté. Ma volonté à vouloir mon indépendance financière m’a poussé à prendre un job étudiant, contre le gré de maman. Mais ah, à dix-huit ans tu es majeure, une fois j’ai soufflé sur me dix-huitième bougie je suis allée à l’encontre de cette décision. Avec mes envies, ce que maman me donnait n’allait surement pas me satisfaire, c’était soit ça, soit elle augmentait mon cachet, sachant que ce serait difficile pour elle, elle s’est résignée à accepter. C’est comme ça que j’ai commencé ce boulot qui est en même temps une formation. J’ai commence comme vendeuse de rue, c’est-à-dire les gens qui approches les personnes dans les rues pour leur proposer de venir dans le magasin, ça m’a aidé à brisé la glace de ma timidité, je suis sortie de ma zone de confort. 0 tous les coup, il fallait être agréable avec les gens, même quand ils te lançaient des paroles blessantes. Après je suis passé à caissière en caisse, toujours à temps partiel, et maintenant je sui conseillère (rire). C’est un magasin de produits féminin, style make-up. DU coup j’en ai à gogo à la maison, Maman et Ami font le marché dans ma trousse à maquillage (rire), pour que je me plaigne faudrait qu’elle en utilise assez ce qui n’est pas le cas bref. Je suis un peu l’enfant rebelle, celle qui fait tout à sa guise (ire). Maman me dis souvent que j’ai bien caché mon jeu. Parce que tout mon temps à la maison j’étais sage, mais une fois partie, j’ai commencé (rire). Sa seule peur était que je me laisse détruire par les relation comme Amira à ses débuts. La différence entre Ami et moi, c’est que moi je ne mets pas mon cœur sur les gens (rire), on nous l’apprends très clairement. L’homme c’est comme un client te sera fidèle jusqu’à ce qu’il trouve meilleure offre ailleurs. Il ira gouté, et soit il reste parce que ta qualité est meilleure, soit il s’en va. Et c’est exactement comme ça que je les prends, je sais qu’à tout moment ils peuvent trouver une meilleure offre ailleurs (rire). Amira c’est ma meilleure Amie, ma grande-petite sœur (rire), l’amour de ma vie. J’aimerai tellement qu’elle s’ouvre à nouveau, qu’elle découvre toute la beauté qu’il y a dans les gens, autre que moi (rire). Je veux qu’elle apprenne à se détacher, à trouver son propre bonheur, indépendamment de moi, de maman , ou d’un homme. Son bonheur à elle. Ami (apparaissant) : J’ai fini Moi (souriant) : Tu passe à la table à maquillage Ami : Hum ! C’est nécessaire ? Moi : Tu te maquille combien de fois la semaine ? (rire) Je parle du vrai maquillage hein. Pas ton gloss et ton mascara que tu mets là Ami : EHH, pas d’injures hein ! Moi (rigolant) : D’accord maman Elle s’est mise sur le bord du lit, et moi j’ai sorti tout mon kit, en lui expliquant qu’est ce qui sert à quoi. (Souriant) Qu’est ce qu’elle est belle cette fille (rire), si j’avais été lesbi (rire), je serai sortie avec elle (rire). Ami : Tu ne m’as pas dit qui était Quentin Moi : Un gars que j’ai rencontré comme ça une fois Ami : Comme ça une fois et il vient te chercher pour une sortie ? Moi : Ah , il est gentil, je ne vais pas dire non Ami : Véra, il te plais ? Moi (m’arrêtant) : Norr ! Ami : Non ? Et toi que je connais là tu lui as donné ton adresse ? Tu veux déjà me cacher les choses ? Moi : Non, Werr Ami. Il ne me plait pas , il ne m’énerve pas Ami : hum, ok. N’est-ce pas je vais le voir ? Bizarrement tu ne m’as jamais parlé de lui Moi (continuant) : Justement parce qu’il ne compte pas Ami : Je vois ça. Il a ton adresse ! Je n’ai plus rien ajouté. Quand c’est comme ça c’est que c’est parti pour une longue série de discussion, on a changé de sujet, à parler de famille. Moi (lui montrant ce qu’elle va mettre) : Maman t’a dit quand est-ce que Ingrid Arrive ? Ami(soulevant) : Non non ! (me regardant) Merde Véra c’est quoi ça ? Moi : Porte seulement aka ! (continuant mon make-up) Tu sais ce qu’elle vient faire ? Ami : Je n’ai pas posé de questions oh ! Si elle n’a pas pu parler à maman ce n’est pas à moi qu’elle va adresser la parole. Heureusement que je pars même de la maison Moi : Elle a même quel problème celle là Ami (levant les mains) : Je sais ? (rire nerveux) Quand je pense comment on lui courrait après pour lui parler (tapant des mains) Notre petite sœur hein. Après c’est nous qui nous prenons la tête Moi : En tout cas elle va se gérer avec maman là bas. Et connaissant Dame Manfo ce n’est pas le lait qu’elle va lui donner Ami (rigolant) : Elle comprendre nor ! Comme pour Elle on a la ménagère comme chez eux là bas Moi : J’ai confiance à ma mère nor (rire) On a fini par se mettre sous nos 31. Ami et moi avons la même pointure,, elle a juste fais le choix parmi les talons que j’avais (rire). A 23h tapantes Quentin se garait en bas, et on l’a rejoint. Moi (entrant) : Hey ! Amira (entrant) : Salut ! Moi (faisant les présentations) : Quentin, Amira ma grande sœur, Amira, Quentin Ami (pointu) : Quentin qui ? Quentin (souriant) : ça commence fort Moi : C’est dans le sang (rire) Quentin mon ami Ami (souriant) : Enchantée Quentin : Pareil (mettant le moteur) Je vais passer récupérer un pote vite fait . Moi : ah oui ? Qui donc ? Quentin (conduisant) : C’est en fait le pote d’un pote. Il s’installe dans la ville, et comme je sortais, je lui ai proposé Moi : Ah ok. C’est cool ! Il a manœuvré jusque devant un Hôtel, et le visage de Amira s’est décomposé quand Olivier s’est présenté Moi (éclatant de ire) : Le monde est vraiment petit hein Quentin : Vous le connaissez ? Moi : apparemment Il s’est installé à la cabine, dans un silence total. Amira muette comme une carpe (rire) J’avais hâte qu’il se retourne et la voit (rire), j’aime trop quand elle fait sa timide (rire) . Olivier (souriant) : Décidément ! Salut les filles Moi (pinçant Ami) : Hello toi. Olivier (à Ami) : C’est toujours elle qui parle pour toi ? Ami (crispée) : Non ! Quentin m’a lancé un coup d’œil complice dans le rétroviseur (souriant) je sans qu’on va bien s’éclater. En tout cas, ce soir plus que jamais j’aurais des choses à dire à Quentin, si Véra espère se coller à moi, elle a menti. Je vais la balancer dans la gueule du loup (rire), il faut qu’elle apprenne à se défendre. ***Véra***