Chapitre 2 : Nadia
Ecrit par casanova
Juste
après sa réponse, elle m’envoya un cœur en me souhaitant bonne nuit et
un bon début de semaine. Ce message je dois dire fut comme la goutte
d’émotion qui fit déborder mon vase d’inspiration poétique.
Sache une chose, il n’y a pas pire fléau ravageur au monde qu’une femme
sensuelle, belle, intelligente et libre. Je pensais à elle toutes les
heures de la journée. Elle avait cette chose que jusqu’ aujourd’ hui je ne peux décrire.
Elle était à elle seule l’incarnation de cette féminité face à laquelle
l’homme même avec les armes les plus puissantes et évoluées se livrait
sans broncher.
Chaque soir avant de dormir je lui envoyais un
message amoureux que j’avais au préalable passé toute la journée à
écrire et à corriger.
Elle me répondait souvent mais pas
toujours, et il fallait voir l’état dans lequel j’étais quand elle
prenait la peine de le faire.
Quinze jours étaient déjà passés
depuis que Nadia et moi avions discuté dans son appartement. Quinze
jours que la fièvre amoureuse s’était emparée de mon être, quinze jours
que mon monde avait commencé une nouvelle rotation autour de cette fille
qui était devenu le soleil de ma vie, celle sans qui l’espoir
deviendrait pour moi une malédiction.
Plus les jours passaient
et plus mon envie de retourner dans cet appartement grandissait. Je
rêvais de m’y retrouver encore une fois seul à seul avec elle mais cette
fois-ci pour faire autre chose que discuter.
Je décidai donc
un soir de la semaine de prendre mon courage à deux mains et de
l’appeler pour lui dire que je mourrais d’envie de la revoir. Sa réponse
a été ceci '' j’ai fini par croire que tu avais envie de te faire
prier'' . Je suis non seulement resté sans voix face à sa réponse, mais
de plus je me suis senti bête, puisqu’au premier rendez-vous elle
m’avait encouragé à prendre l’initiative moi-même la prochaine fois.
Je lui demandai donc quand est-ce qu’on pouvait se voir pour discuter
elle et moi car j’avais adoré notre dernière discussion. Elle voulu
savoir si samedi soir je pouvais m’éclipser de ma chambre quand tout le
monde se mettrait à dormir pour venir la voir afin qu’on poursuivre
notre conversation pour être sûr de ne pas être interrompus.
Je
dois avouer que cette proposition qu’elle venait de me faire m’avait
plus que surpris. Quand je nous imaginai tous les deux dans son
appartement aussi tard dans la nuit, je sentis l'excitation monter en
moi.
Le samedi soir, mes parents comme à l’heure habituelle
regardaient leur émission préférée. Moi dans ma chambre assis sur le lit
ne cessais de prier pour qu’ils se décident enfin à aller se coucher.
Ce qui ne tarda pas d’ailleurs car ma mère s’était plaint toute la
journée de maux de tête et mon père lui s’était déjà assoupi dans le
canapé du salon quand je sortis de la chambre pour me rendre dans la
salle de bain.
1h 15 min, tout l’appartement était calme et
sombre, mon évasion nocturne pouvait dès lors commencer. Je traversai
l’appartement sans faire le moindre bruit, ouvrit tout doucement la
porte et la refermai derrière moi avec délicatesse. Enfin j’étais dehors
face à son appartement, vêtu d'un short boxer rouge et un lacos blanc.
Je pris une bonne inspiration et je sonnai enfin à sa porte. Elle
m’ouvrit tellement rapidement qu’on eut cru qu’elle était juste derrière
la porte à m’attendre. Elle avait laissé ses cheveux naturels qui
étaient très longs, et portait juste une robe de chambre blanche.
Quand elle me fit la bise je senti son parfum qui me rappelait l'arôme
qui s’échappe des fleurs juste après le passage de la pluie.
Ses
cheveux étaient encore un peu mouillés et sa peau toute fraiche, son
appartement était à moitié éclairé et sentait tellement bon. Elle
m’invita à m’asseoir, m’offrit un verre de vin et s’assit juste en face
de moi.
Rien que cette atmosphère qui régnait, ses gestes et
cette robe suffirent à me rendre timide et un peu nerveux. Pour me
calmer je pris les devants dans la conversation :
Moi - comment tu vas ? Et ta semaine ?
Nadia - Bien Harlem et ma semaine s’est bien déroulée à part la routine au travail et une folle envie de te voir
(Un silence nerveux se fit sentir)
Nadia - J’ai dit quelque chose de mal ?
Moi - Non Nadia bien au contraire, moi aussi je n’ai pas cessé de
penser à toi, toutes les secondes et toutes les minutes depuis notre
dernière conversation
Nadia - Pourtant tu n’es pas revenu taper à la porte.
Moi - C’est vrai et c’est parce que j’avais un peu peur de te déranger mais par contre je t’ai envoyé des messages.
Nadia - Oui et j’ai vraiment aimé, mais j’attendais plus de ta part.
Moi - Plus ?
Nadia - Oui plus car depuis que toi et moi on a parlé crois moi je
n’avais qu’une seule envie te revoir pour qu’on termine notre
conversation et qu’on se connaisse mieux, je trouve que tu es un garçon
intelligent qui a du charme et qui est très posé.
Je lui répondis juste par un sourire alors elle me fixa...
Nadia - tu es nerveux ?
Je dois avouer que cette question qu’elle me posa ne fit qu’empirer les choses alors je rétorquai...
Moi - Oui je suis un peu nerveux, mais comprends qu’un jeune homme
comme moi qui se retrouve seul avec une aussi belle femme dans un
appartement à moitié sombre et à cette heure de la nuit soit un peu
nerveux, surtout que quand tu me regardes avec de si beaux yeux, j'en
perds mes moyens. Tu es une très belle femme tu sais ?
Et là elle se mit à sourire, un beau sourire qui rendait son visage encore plus magnifique.
Nadia - Dis moi Harlem tu as une petite amie?
L’empressement avec lequel je répondis non en faisant une négation de
ma tête trahit je crois le désir ardent d’être son petit ami qui brulait
au fond de moi.
Nadia - pourquoi donc ?
Moi - Je ne sais pas, je suis un peu trop timide je pense
Nadia - Timide ? Pourtant avec moi tu ne l’es pas il me semble.
Moi - Parce que tu es spéciale.
Un silence de quelques secondes envahit l’appartement juste avant qu’elle ne se décide à reparler
Nadia - Tu aimes le Blues et la soul musique ?
En réalité je n’avais jamais écouté le Blues ni la soul musique et je
ne connaissais aucun artiste dans ces domaines, mais je répondis oui
juste par curiosité car elle se dirigea vers son mini chaine en posant
cette question. Il me fallut quelques secondes pour reconnaitre cette
musique : '' let's get it on '' de Marvin gaye ( oui oui l’auteur
adoreee cet artiste lolll ), ce fut cette chanson qu’elle choisit pour
célébrer ce moment. J'ai connu ce chanteur et sa chanson par mon père
qui la jouait souvent sans savoir que c’était de la soul musique .
Mais je dois reconnaitre que c’est ce jour là que je remarquai toute la
sensualité que dégageaient le rythme et les paroles . Cette chanson
agit comme un aphrodisiaque sur moi et me fit sans doute prendre
conscience de ce qui éventuellement se tramait. Elle alla nous servir
deux coupes de champagne, quand elle revint j’étais debout à regarder
ses photos sur le mur, elle me tendit la coupe de champagne et se mit à
bouger tout doucement, sensuellement...en balançant son corps au rythme
de la chanson, j’étais détendu avec cette impression d’être sur un
nuage.
Cette chanson, ce décor, cette voix sensuelle de
Marvin, ce champagne que je buvais et qui se mélangeait au vin de tout à
l’heure, sa façon de bouger et de m’observer avec appétit, toutes ces
choses me firent me sentir aussi léger qu’un duvet et me donnèrent de
l’audace. Je n’en pouvais plus, je la désirais au point de me damner, je
n’arrivais plus à parler, j’avais les mains moites et je ne faisais
qu’avaler ma salive, car j’avais faim ; oui faim de cette femme qui
était l’objet de tous mes désirs alors j’avais qu’une seule envie,
m’approcher d’elle pour l’embrasser, mais je ne fis rien car la timidité
avait le dessus, j’étais comme paralysé. Elle s’approcha de moi tout
doucement telle une lionne de sa proie, elle rodait autour de moi en
m’effleurant au passage avec son corps, le contact de ma peau avec son
corps enveloppé dans cette robe de chambre en nylon me faisait trop
d’effet je dois avouer. Elle se glissa tout doucement près de moi et
d’une voix sensuelle me glissa ce je t’aime dans le creux de l’oreille
qui me donna la chair de poule. J’avais des frissons, j’avais un peu
peur et j’avais envie qu’elle ne s’arrête pas. C’était la première fois
que j’allais connaitre une femme mais je lui répondis par une négation
quand elle me le demanda. Je ne sais pas pourquoi mais ce fut sans doute
parce que j’ eus peur de me sentir ridicule car elle donnait
l’impression d’avoir trop d’expérience en la matière.
Pour
cacher ce manque d’expérience je la pris dans mes bras pour l’embrasser
et lui montrer toute ma virilité, mais elle me retint tout doucement en
me disant que rien ne pressait et qu’elle aimait prendre son temps quand
il s’agissait de faire l’amour car faire l’amour c’était comme boire du
vin, que c'était une dégustation, un art à savourer avec volupté et
avec passion. J’eus un peu honte après cette remarque de sa part, ce
qu’elle remarqua je pense car elle s’approcha de moi pour me donner un
baiser si tendre, si puissant, si chaud, si envoûtant. A cet instant là
dans ma tête il n’existait plus rien sur la terre à part nous deux et ce
baiser. Je répondis à son acte comme si c'était la dernière chose que
je devais faire sur cette terre, ensuite elle se retourna en
s’enveloppant de mes bras. J’avais une sur dose de testostérone, mon
bassin collé au sien et mon souffle qu’elle sentait dans son cou
l’amenait à faire des choses pas bonnes du tout. Elle tournait ses
hanches pour mieux se frotter à moi, je devenais fous mais je faisais
tout pour me contrôler afin de ne pas laisser entrevoir mon manque
d’expérience alors je lui donnai de petits baisers dans son cou qui lui
donnait l’effet souhaité vu comment elle se tortillait encore plus. Dans
le mini chaine c’était Santana Blues ; une musique à effet sensuel et
envoûtant dont le rythme il faut l’avouer, concordait parfaitement avec
cet instant où je me mis subtilement à caresser ses hanches.
Le corps de la femme, un vaisseau qui permet de voyager dans la galaxie
sans formation d’astronaute et à une vitesse incroyable.
Oui ce jour
là les nuages étaient des tapis volants pour moi car je ne cessai de
m’évader de mon corps à chacun de ses baisers et d’y redescendre à
chacune de ses caresses.
J’étais aux anges, la gorge serrée
comme si j’allais étouffer de désir et le corps qui ne m’obéissait plus
et qui réclamait le sien avec une force extraordinaire.
C’était un amalgame de désirs, de fantasme et de passions.
Elle se décolla enfin de mon corps pour se retourner vers moi en me fixant avec des yeux qui disaient tout par leur expression.
Elle me prit par la main et me dirigea vers sa chambre. Je la suivi
sans rien dire, me laissant guider, à sa merci. Je ne saurais le dire,
mais une chose est certaine, c’est que j’étais consentant de toute mon
âme et de tout mon être. J’étais impatient de me coller à son corps, de
faire l'amour à cette femme qui me faisait tant fantasmer.
Dans
la chambre elle me fît asseoir sur le lit, me donna un de ses plus
beaux baisers avant de reculer et de se mettre sensuellement à enlever
sa robe de chambre. Elle faisait ça sous le rythme de « Santana blues »
et me faisait doubler de volume au niveau du short.
Je
n’arrivais plus à réfléchir, certainement parce que mon sang avait
déserté mon cerveau pour mon entre jambe, je ne sais pas ; ou était-ce
cette femme à moitié nue en face de moi qui neutralisait mes neurones,
je ne pus répondre à toutes ces questions.
Elle portait sous sa robe
de chambre un string et un haut en dentelle et transparent. Son corps
était magnifique, ses formes dessinées par l’architecte lui-même. Elle
s’avança enfin vers moi en enlevant mon lacos et en m’allongeant sur le
lit.
Je lui étais soumis, instrument de son désir, je m’allongeai
dans ce lit en la regardant venir sur moi et se mettre à m’embrasser, à
me caresser.
Sa peau était si douce au touché, je perdais la tête
rien qu’en effleurant son dos et ses hanches au passage. Elle
m’embrassait dans le cou avant de redescendre à mon bas ventre et de
remonter sur ma poitrine. J’étais tendu comme un malade, droit comme un
<< I >> et prêt à la prendre de façon sauvage, tel ce désir
qui brulait au plus profond de mon être.
En matière de sexe il faut faire cette remarque. L’homme est comparable à un hélicoptère et la femme à un A380.
L'hélicoptère se met dans les airs de façon verticale sans parcourir de
distance et de façon instantanée, il parcourt une grande distance
parfois certes mais sans s’élever aussi haut que l’avion et redescend
encore de la même façon qu’il est monté.
Par contre l’avion parcourt
une très grande distance avant de s’élever dans les airs, ce sont les
préliminaires chez la femme qui correspondent à cette distance. Ensuite
il s’élève tout haut, encore plus haut que l’hélicoptère, oui car
l’appétit sexuel d’une femme et son endurance surpassent ceux de
l’homme. Enfin l’atterrissage, il doit se faire avec douceur afin
d’éviter un crash, il faut donc aussi des préliminaires de fin, tel
l’avion qui atterrit en parcourant une certaine distance avant de
s’arrêter......