Chapitre 20 : Complètement en couple !
Ecrit par Les Histoires de Laya
***Marianne***
Kylian (me fixant) : Tu as deux minutes pour
m’expliquer qui était donc ce jour au restaurant avec son « fiancé
Laurent ». Parce que j’ai l’impression d’être vraiment pris pour un
imbécile.
J’écarquille les yeux.
Je m’attendais à TOUT sauf à ça !
Moi : Entre !
Il entre et il s’assoit sur mon petit fauteuil.
À le regarder, il est en ébullition et à deux doigts de
l’explosion.
Moi : Kylian, j’aimerai que tu te calmes d’abord, sinon
on ne pourra pas discuter.
Lui : Comment me calmer si j’ai l’impression d’être
pris pour un con ?
Moi (d’une voix très douce) : Si tu es venu
jusqu’ici c’est que tu crois un minimum en ma bonne foi, alors j’aimerai que tu
arrêtes de me lancer des éclairs avec tes beaux petits yeux !
Il souffle !
Moi : Laisse-moi deux minutes.
Je prends mon téléphone et je lance l’appel.
Maurine (décrochant) : Oui ma puce !
Moi : Pourquoi tu fais ça Maurine ?
Kylian me fixe intensément !
Elle : Faire quoi ?
Moi : Tu étais au restaurant avec Laurent récemment ?
Elle : Heu oui !
Moi : Ok, qu’est-ce-qui s’est passé ?
Elle (l’air de rien) : Bah j’ai croisé ton mec et j’ai
fait comme si c’était mon ex.
Je ferme mes yeux deux secondes, je souffle et je continue.
Moi : Pourquoi tu fais ça ?
Elle : Marianne, je veux te protéger en fait !
Pourquoi tu veux toujours voir le mal dans mes actions ? Je voulais voir
s’il tenait vraiment à toi, s’il aurait eu une réaction de jalousie. Voilà ce
que je voulais voir lorsqu’il s’est présenté à ma table en m’agressant
directement. Voilà pourquoi j’ai fait comme si j’étais toi ce jour, juste pour
voir sa réaction. Et franchement, je te donne le feu vert car j’ai senti qu’il
était vraiment touché par ce qu’il venait de voir. Ça me prouve qu’il t’aime
vraiment bien et il veut que tu ne sois qu’avec lui. Il m’a l’air d’un homme
bon et je suis désolée si j’ai causé une dispute entre vous. J’ai été sans
doute maladroite mais ça partait d’une bonne intention.
Kylian me regarde toujours et il a la mine d’une personne
qui réfléchit sur ce qu’il est en train d’entendre.
Moi (la voix tremblotante) : Maurine, tu te rends
compte que tu as failli foutre en l’air une histoire que je veux vraiment
vivre ? Ne refais plus jamais ça s’il te plait, c’est malsain de jouer à
ce genre de jeux. Nous sommes identiques mais ce n’est pas pour autant qu’il
faut se jouer des gens. Je te laisse, à plus.
Elle (rapidement) : Pardonne-moi ma puce, c’était
vraiment maladroit de ma part, je ne le ferai plus je te promets. Viens avec
lui à mes fiançailles si tu le souhaites, j’ai l’impression que tu l’aimes
vraiment beaucoup alors sens toi libre de venir avec lui.
Moi : Ok Maurine.
Je coupe l’appel et je regarde Kylian.
Lui : Tu as une jumelle Marianne ?
Moi : Oui, j’ai une jumelle identique à moi. Nous
sommes physiquement les mêmes et il faudrait nous connaitre dans les moindres
détails pour arriver à nous différencier.
Lui : Pourquoi je ne l’apprends que maintenant ?
Moi : Je viens de me rendre compte qu’on a fait une
grosse erreur dès le départ (le fixant) Pourquoi tu as eu une si grosse colère
sans même chercher à discuter avec moi ?
Lui : Parce que je me suis senti trahi sur le moment,
surtout que j’étais loin de me douter que tu as une jumelle qui te ressemble
comme une goutte d’eau ressemble à une autre.
Moi : Je tiens à toi Kylian et je ne t’ai pas menti.
Tout ce que je te montre, c’est moi. Lorsqu’il y’a quelque chose, prends la
peine de m’en parler, peu importe ton degré de colère, discute avec moi,
peut-être que la chose ne sera qu’un malentendu facilement réglable. OK ?
Lui : Ok !
Moi : J’ai fait à manger, tu as faim ?
Lui : Non, ça va. Mais Marianne, il faut régler ta
sœur, ce qu’elle a fait n’est absolument pas correct, qu’en sera-t-il dans le
futur ? Elle se glissera dans ton lit pour qu’on la confonde à toi ?
Moi : Elle ne peut pas aller aussi loin !
Lui : Marianne, si tu n’apprends pas à te méfier des
gens, on te fera toutes les crasses du monde sous tes propres yeux. Bref, je ne
vais pas m’immiscer entre ta sœur et toi mais fais juste attention.
Moi : Tu as raison ! Je suis très naïve par
moment, ça a toujours été mon problème.
Lui : Moi je suis très clairvoyant et ce que je ressens
dès le début a tendance à se réaliser.
Moi : Du coup tu ressens quoi pour moi ?
Lui : Joker. On parlait d’autres choses.
Je pouffe de rire.
Moi : Tu veux un câlin ?
Lui : Marianne, tu es vraiment trop bisounours, ce
n’est pas possible.
Moi : Un peu de douceur dans ce monde de brutes.
Je vais m’asseoir sur ses cuisses et je le prends dans mes
bras.
Lui : C’est la première fois que je tombe sur une femme
comme toi.
Moi : C’est-à-dire ?
Lui : Tu es naturellement douce et ça se ressent.
Moi : Tu n’es sorti qu’avec des folles ?
Lui : Si je puis le dire ainsi, oui.
Moi : Ok. Je suis très douce, très attentionnée, très câline,
très dévouée, très gentille, mais par contre, lorsque je découvre qu’on se joue
de moi, je n’hésite pas à me retirer Kylian, il faut que tu le saches. Je pars
du principe que si je suis sincère avec toi, tu dois me rendre la même.
Lui : Comment tu te comportes en couple ?
Moi : Bien ! Très bien même. Je prends soin de mon
homme comme s’il était ma pierre la plus précieuse, je fais de merveilleux
petits plats (je le vois sourire) GOURMAND ! (Continuant) je prône
toujours la paix, l’amour, le respect, la sincérité et la fidélité. Je suis l’épaule
sur laquelle il peut se reposer, je suis l’oreille attentive, je suis une bonne
conseillère.
Lui : Pourquoi ça c’est fini avec ton ex ?
Moi : Parce que c’était un garçon immature qui n’était
pas fait et pas prêt pour tout ce que j’étais prête à lui offrir. Il ne pensait
qu’à tremper dans le plus grand nombre de filles. Lorsque ça a été la fois de
trop, j’ai tout arrêté. Et DIEU merci je n’y suis pas retournée vu qu’il sortait
avec mon ex meilleure amie (souriante) comme quoi, la vie !
Lui : C’est de ça dont je parlais tout à l’heure, je
suis sûre que tu n’avais absolument rien vu ?
Moi : Rien du tout.
Lui : Il faut changer Marianne !
Moi : Parle-moi de toi.
Il s’est mis à me raconter tous ses flirts du lycée qu’il a
considéré ainsi que son histoire avec Ludmilla.
C’est à cet instant que toutes les pièces du puzzle se sont
mis en place dans ma tête.
J’ai compris pourquoi il est aussi difficile de caractère
aujourd’hui.
Mais j’ai surtout compris qu’intérieurement, il est tout le
contraire de ce qu’il laisse paraitre.
Comme quoi, il faut vraiment connaitre l’histoire des gens.
Moi : Et aujourd’hui tu te sens comment ?
Lui : Bien. En fait (resserrant l’étreinte) je me sens
bien … avec toi. En fait, tu dégages quelque chose qui fait en sorte qu’on se
sente bien en ta présence.
Moi : Ah bon ?
Lui : Oui. Là je n’ai même plus envie de bouger !
Moi : Quand je dis que tu es un gros bébé sous
l’apparence d’un méchant loup. C’est pas tu ne voulais pas mon câlin au
début ?
***Kylian***
Moi-même je suis totalement dépassé par ce que je dis !
Je ne sais pas si elle réalise le battement passionné
qu’elle fait naitre dans mon cœur à chacune de ses phrases.
Je ne sais même pas si un jour dans ma vie j’ai déjà
ressenti ce que je commence à ressentir pour Marianne et qui commence à
m’étouffer de l’intérieur car je ne l’exprime pas.
À vrai dire, je préfère ressentir les choses en moi et
garder certaines phrases pour moi.
Jusqu’au jour où mon cœur, en collaboration avec ma bouche,
décideront de me trahir en lui disant de façon spontanée que je suis tombé
amoureux d’elle et c’est pour ça que l’imaginer avec un autre homme m’a rendu
fou de rage.
Il faut rencontrer Marianne pour comprendre ce qu’elle peut
provoquer chez la personne en face d’elle et ce, sans même dire un mot.
Elle dégage une pureté, la regarder apaise directement ton
esprit.
Enfin, sauf quand je suis dans une colère noire comme celle
que j’ai eu lorsque j’ai cru la voir au restaurant.
Quand je travaillais avec elle, j’avais l’impression d’être
trois fois plus productif.
Elle impacte ta vie positivement, surtout si tu es réceptif.
Elle apaise par sa douce voix, on se sent bien dans ses
bras.
La dernière fois que je me suis senti aussi bien dans les
bras d’une femme, c’est quand j’ai pris ma mère dans mes bras à mon retour de
DAKAR.
Cette sensation d’apaisement, cette sensation d’être en lieu
sûr, et pourtant, c’est une femme, une femme autre que ma mère, et j’avais juré
qu’aucune femme ne me ferait encore chavirer sur cette terre.
Force est de constater que je n’avais pas prévu Marianne
dans mon plan, je n’avais pas prévu qu’une femme de ce pays me bouleverserait
autant. Et ce, sans que je ne puisse le contrôler une seule seconde.
Elle m’embrasse et je réponds à son baiser avec fougue et
passion.
Elle change de position et elle se retrouve à califourchon
sur moi.
Mon membre inférieur ne tarde pas à réagir intensément, mais
je ne l’écoute pas.
Je ne veux pas agir avec Marianne comme si elle était un
vulgaire plan cul du genre Molly, JAMAIS.
Elle est et sera bien plus que ça, et je le sens au fond de
moi.
J’espère juste que je ne serai pas déçu.
***2 mois plus tard
Je cherche une tenue car demain je dois accompagner Marianne
aux fiançailles de sa sœur jumelle.
La cérémonie a été maintes fois repoussée car la famille
n’était pas trop d’accord. Enfin, d’après ce que Marianne m’a dit.
Maintenant que j’y pense, il faut que j’en sache vraiment
plus sur sa famille et que je lui parle encore plus de la mienne.
Car jusqu’ici, je ne sais pas si c’est l’euphorie du début
mais on ne parle que de nous et jamais de ce qui nous a entouré
jusqu’ici : Nos familles.
Je vous vois déjà me lancer des regards parce que vous
attendez quelque chose, alors je vous réponds.
Je suis heureux !
Je me sens tellement bien, c’est fou.
Si quelqu’un me l’avait dit, je n’aurais pas cru.
Je peux affirmer au bout de deux mois que j’aime cette
femme, cette femme si douce qui me pousse à être une meilleure personne chaque
jour.
Elle me fait encore plus grandir.
En deux mois à partager mon intimité, elle a su apporter sa
pierre à l’édifice et m’aider à voir plus clair dans un projet que je veux
accomplir mais dans lequel j’avais tellement de zones d’ombre.
Elle est prévenante et en étant avec elle, je sens vraiment
que j’ai une femme à mes côtés.
Mais !
Son défaut ? La naïveté ! Je sens que si je ne
l’aide pas à rectifier le tir, ça va nous couter cher.
Après tout, dans un couple, nous sommes censés nous aider mutuellement
à grandir.
Je continue à fouiller une tenue sauf que madame m’envoie
une note vocale en me disant la tenue qu’elle a déjà décidé que je dois porter.
Ce que femme veut…
Je repasse la tenue et je filme en lui envoyant la photo
Moi : Ravie ?
Elle : Oui !
Moi : J’ai faim mais je veux manger ta nourriture. Je
dis au petit (mon taximan) de venir te chercher ?
Elle : Oui.
Moi : Ok, il va venir.
Je n’ai même pas besoin de lui dire ce qu’il y’a au frais,
elle le sait avec exactitude vu qu’elle vient faire mes courses avec moi.
Je m’allonge confortablement en attendant son arrivée. Je
finis par m’endormir et je suis réveillé par une odeur de nourriture.
Je la rejoins en cuisine en la prenant dans mes bras.
Quand je finis de bien profiter de son odeur, je me serre un
verre d’eau et je prends place en la contemplant devant ses fourneaux à me
concocter un bon plat qui je le sais d’avance, sera délicieux.
Elle me sert bien comme il faut et je mange avec appétit.
Moi (la serrant) : Reste, s’il te plait.
Elle : Si je reste je devrais me lever à 6h pour
arriver chez Maurine à 7h.
Moi : Je vais dire à l’un des taxis de venir te
chercher.
Elle : Ok. Je vais prendre ma douche !
Moi : Ok bb
Elle me regarde avec un air étonné
Elle : C’est depuis quand ça ?
Moi (rigolant) : Va à la douche Marianne ! Tu as
bien entendu
Elle : Eh beh, tu t’adoucies dis donc. (Souriante)
Comme quoi, ventre plein, chéri content.
Laissez-moi m’épanouir dans mon histoire, je m’y sens
bien !
Quand elle revient de la douche, elle enfile mes vêtements
pour dormir.
Je la remplace et je prends une douche rapide avant de venir
me glisser dans mes draps.
Elle caresse ma tête tout en me demandant comme s’est passée
ma semaine, je lui raconte tout dans les moindres détails et elle finit par
s’en dormir aux environs de 00h.
Elle est dos à moi et je la colle en la serrant contre moi.
Je finis aussi par m’endormir jusqu’à 5h du matin quand je suis réveillé par la
sonnerie de mon téléphone. C’est le taximan qui me demande à quelle heure il
doit passer chercher Marianne
Moi : 6h30 s’il te plait.
Lui : Ok boss.
Je coupe l’appel et Marianne commence à bouger.
Elle se retourne, se retrouve face à moi, je rapproche mon
visage d’elle et on s’échange deux trois baisers avant de replonger dans un
petit sommeil.
À 5h45 je suis debout, je me lève doucement du lit et je
vais lui mettre de l’eau au feu car l’eau est vraiment trop froide à 6h du
matin. Quand c’est fait, je dépose l’eau chaude à la douche et je vais la
réveiller doucement pour éviter qu’elle se réveille en sursaut.
Moi (bisou dans son cou) : Il est 6h bébé.
Elle (voix ensommeillée) : Ok chéri.
Elle se lève lentement et elle fini par se rendre à la
douche.
Je me recouche car je suis vraiment épuisé, sauf qu’au bout
de deux minutes, j’ai une forte envie d’uriner.
Moi (devant la porte) : Je veux me soulager
Marianne, c’est urgent.
Elle : Mais viens te soulager !
J’ouvre la porte et la vue de son corps nu en plein 6h du
matin, mon DIEU !
Je la dépasse et je vais vers le toilette.
Je fais ce que j’ai à faire, je tire la chasse et je ferme
le clapet du WC afin de m’asseoir dessus.
Marianne : Tu ne dois pas aller faire ton sport ?
Moi : Si
Elle (amusée) : Viens alors te laver baby, au lieu de
me regarder comme c’était un spectacle.
Moi : Tu es complètement belle Marianne,
vraiment ! Je ne sais même pas si tu t’en rends compte.
Elle (ravie) : Merci mon cœur.
Je retire mon caleçon
et je passe sous l’eau froide histoire de bien me réveiller.
J’essaie de chasser toutes les idées de ma tête sauf que mon
érection matinale n’est pas du même avis que moi. Pourtant, je redescends
souvent vite mais aujourd’hui là seulement, je reste tendu. Et la vision de
Marianne devant moi m’empêche encore plus de me concentrer pour qu’il
redescende.
J’arrête l’eau et je me place devant elle en la collant
contre le mur.
***Marianne***
On se regarde droit dans les yeux, ni une ni deux il saisit
mes lèvres, je réponds à son baiser.
Il descend sur mon sein droit et il y effectue des mini
cercles avec sa langue tout en malaxant l’autre sein avec sa main.
Mon vagin commence à s’humidifier au fur et à mesure qu’il
le fait.
Il soulève légèrement ma cuisse et s’en suit un pinceau.
Le frottement de son pénis sur mon clitoris et mon vagin me
fait émettre des gémissements qui s’intensifient au fur et à mesure qu’il
accélère.
Sans que je ne m’y attende, il me pénétré centimètre par centimètre
et au bout d’une minute, tout mon espace vaginal est rempli de son pénis.
Un frisson me parcoure la chair, ça fait longtemps que je
n’ai absolument rien fait.
Il va très lentement, ce qui me fait hurler de plaisir car
je ressens tous ses mouvements.
Il finit par me soulever et s’en suit un festival de coups
de reins où je ne suis plus que gémissements.
Il s’arrête, toujours en moi, on sort de la douche et il me
dépose sur son fauteuil du salon.
Il va dans la chambre et revient avec un préservatif qu’il
ouvre.
Je me positionne en levrette et là, le plaisir est
totalement décuplé.
Non pas à cause du préservatif mais à cause de la position
qui semble nous convenir parfaitement.
Comme si son pénis s’emboitait parfaitement à mon vagin, la
sensation est juste inexplicable.
C’est au bout de 20 minutes à enchainer des positions
multiples qu’il a appuyé sur mon bouton de plaisir, mes parois serrées ont
déclenché sa jouissance et on a fini épuisés.
Il s’assoit sur le fauteuil en me prenant sur lui et en me
serrant dans ses bras, il me murmure dans l’oreille « C’était magnifique
bébé ».
Je ne veux pas dénigrer mon ex, mais Kylian est complètement
au-dessus.
Je ne sais pas si j’ai déjà atteint ce degré de plaisir un
jour dans ma vie.
Une chose en entrainant une autre, son pénis fini par se
relever et c’est sous l’eau bien froide de la douche qu’on enchaine ce deuxième
round qui dure encore plus longtemps que le précédent.
C’est à 8h que j’arrive en catastrophe chez Maurine en
pensant être en retard mais Mlle est même encore endormie.
Je l’attends dans son salon et je profite à répondre à
l’appel de Kylian.
Lui : Tu es bien arrivée ?
Moi : Oui bébé
Lui : D’accord, à tout à l’heure bébé.
Moi : Je t’embrasse
Lui : Moi également. Fais attention à toi.
Moi : D’accord.
Je coupe l’appel le sourire aux lèvres.
L’amour est doux, quand la personne en face te le rend bien.
Je me sens bien, je suis heureuse, je suis épanouie.
Je suis une amoureuse de l’amour et j’aime ce que je vis.
J’aime le fait d’être la seule à connaitre son intimité, son
côté doux et prévenant, sa bienveillance qui peut sembler brusque et maladroite
de prime abord mais qui est en réalité spontanée et venue du cœur.
La seule chose qui me fait peur, son désamour vis-à-vis de
ma sœur jumelle, il ne l’apprécie pas à cause de ce qui s’était passé la
première fois qu’ils se sont croisés, au restaurant.
Pour lui, si elle a fait, elle refera mais en trois fois
pire.
Je peux le comprendre mais de l’autre côté, j’aime aussi ma sœur
et je veux croire en sa bonne foi dans notre réconciliation.
Mau (me sortant de mes pensées) : Oh t’es déjà là ?
Moi : Il est 8h30 Mau !
Mau: Ehhhhhhh,
sorry baby. (Rigolant) pourtant j’avais mis le réveil oh.
Moi : Mais comment tu es sans stress comme ça ? Tu
ne pars même pas voir ce que ton prestataire fait chez les parents !
Mau : T’inquiète, tout est géré ! Pour une fois, j’ai
pu compter sur Barbara !
Son téléphone sonne
Mau (en hautparleur) : Allô
Maman : Bonjour mon bébé, ça va ? Tu viens à quelle
heure ?
J’en ai raté des choses ! Elles sont enfin reconciliées ?
Mau : Oui, j’arrive Madame ! J’espère que ma robe
est prête !
Maman : Bien repassée même, t’inquiète.
Mau : Hum, j’arrive avec Marianne.
Maman : Avec qui ça ? Si Marianne ose arriver chez
moi avec son copain rieneux, je vais leur verser l’eau chaude. Qu’elle n’ose même
pas. Je suis chez moi et je dicte les règles.
Mau : J’ai invité son partenaire. Ce sont mes fiançailles
donc j’invite qui je veux. Ça là seulement, tu ne peux rien dire dessus.
Maman : Ça reste ma maison ! De 1, je ne veux pas
la voir chez moi, de 2 son copain ne franchit pas mon portail.
Moi (chuchotant) : Laisse tomber Mau !
Mau : Bref, à plus. Clic (à moi) Donc à cause d’elle,
tu veux dire à Kylian de ne pas venir à mes fiançailles ? C’est quand que
tu vas t’affirmer face à eux Marianne ? Un moment donné. Tu es grande et
indépendante, ils n’ont rien à te dire, sincèrement. Il vient à mes fiançailles
et ça, ni Barbara ni Maurice ne dira le contraire.
Moi : Je ne veux pas qu’on lui parle mal là-bas ou qu’on
le fasse sentir moindre.
Mau : Si quelqu’un le fait, tu remets la personne à ta
place, aussi simple que ça ! Tu te prends la tête pour rien.
Moi : Hum ok.
Le temps qu’elle se change, j’appelle Kylian pour lui
expliquer un peu la situation.
Kylian : Si tu ne t’affirmes pas totalement face à tes
parents, ils auront toujours mot à dire sur ta vie. Mais je ne veux pas te
mettre dans une position délicate, alors je ne viendrai pas. Mais Marianne, moi
je compte faire du sérieux avec toi donc il faut déjà qu’ils sachent qu’il y’a
un homme qui veut être avec toi et ce, sur le long terme.
Moi (touchée) : Je vais faire bouger les choses, je te
promets !
Kylian : Tiens alors ta promesse ! Tu es la seule
décisionnaire de ta vie, tant que tu ne l’auras pas compris, tu subiras
toujours de peur de te mettre la famille à dos. Bref, vas-y, amuse-toi bien !
Moi : Tu es fâché ?
Kylian : Non, je ne suis pas fâché, j’ai juste peur que
ton manque d’affirmation nous porte préjudice quand je voudrai voir tes
parents.
Silence
Kylian : Marianne ?
Moi : Oui
Kylian : Tu ne pleures pas j’espère ?
Moi : Non
Kylian : Tout ce que je dis c’est pour ton, notre bien.
Je sais de quoi je parle, donc ne le prends pas mal, comprends juste que je
veux que tout se passe bien pour nous dans le futur.
Moi : Je comprends, t’inquiète.
Kylian : Active ta vidéo, s’il te plait (ce que je
fais) Regarde moi (je m’exécute) je ne dis pas ça pour te faire de la peine, je
parle pour qu’on puisse rectifier le tir dès à présent.
Moi : J’ai l’impression d’être une gamine !
Lui : Aux yeux de tes parents, tu l’es encore car ils
savent que tu as du mal à leur tenir tête jusqu’au bout. À mes yeux, tu es une
femme, qui a certes des manques, mais qui est déjà bien. Il faut juste que tu
changes certaines choses en toi pour qu’aux yeux de tous, tu sois perçue comme
la femme déterminée que j’aperçois en toi. Ne sois pas triste car tout ce que
je te dis, ce n’est pas dans le but de t’attaquer mais pour te faire grandir !
Moi : Merci … bébé. J’ai compris.
Lui : Je n’ai pas droit à un sourire ? Même un petit !
J’éclate de rire parce que sa tête est vraiment trop drôle.
Lui : Bah voilà ! Bon, je te laisse, je vais au
sport.
Moi : OK, bisou. Clic
Mau : On y va jolie demoiselle.
On sort de la maison et on monte dans sa voiture, direction
chez les parents.
***Emi***
Eden (par message) : Je suis devant chez toi ma
belle !
Emi : Ok bébé, j’arrive.
J’accélère dans mes gestes et je parfume.
Je vais le rejoindre dans sa voiture.
Je monte et je l’embrasse passionnément, il m’a manqué.
J’ai connu Eden il y’a deux mois, bel homme, charmant,
galant et tout ce qu’il y’a de bien.
Il a littéralement eu un coup de foudre en plein restaurant.
Il dinait avec sa tante, j’étais avec ma mère et nous ne
sommes pas lâchés du regard une seule seconde.
On s’est revu trois jours plus tard en ville, on a mangé
ensemble et le coup de foudre n’a fait que se confirmer de son côté.
Le mien s’est précisé quand j’ai su son nom de famille.
La famille MAYE, qui ne les connait pas dans ce pays ?
De génération en génération, ils sont plein aux as.
Et quand j’ai dit ça à ma mère, elle a bondi de sa chaise en
sautant au plafond, on a tiré le gros lot.
En plus d’être un canon physiquement, ses poches sont belles
et bien pleines.
DG de l’entreprise familiale, quel beau parti mon DIEU.
Depuis un mois et demi on vit, enfin, il vit l’amour
passionné avec moi.
Je mets toutes les chances de mon coté pour l’avoir et le
garder pour moi.
Une ombre au tableau ? Marianne. Oui, elle !
En dinant un jour au restaurant avec lui, nous l’avons
croisé et ils se sont salués en échangeant de larges sourires.
J’étais en train de bouillir intérieurement quand il m’annonce
qu’elle travaille dans l’entreprise.
J’ai vite fait de lui rappeler qu’il est le boss et elle,
une vulgaire employée, donc il n’a pas à montrer ses dents avec elle.
J’ai surtout fait la femme amoureuse et bien jalouse pour qu’il
comprenne bien que je suis la seule femme à qui il sourit.
Marianne, toujours elle pour avoir les bels hommes, toujours
avec elle que les hommes ont une facilité à sourire.
Depuis le lycée, c’était ainsi. Mais aujourd’hui je dis non,
mon homme ne sourira pas avec elle et surtout, elle ne me le prendra pas.
Eden : Tu m’as manqué bébé.
Moi : Toi aussi mon amour.
Eden : On va manger avec ma sœur, elle nous attend déjà.
Moi : Ok amour.
On part retrouver sa petite sœur, Cloé (levant les yeux au
ciel). Elle vient d’arriver au Gabon et je sens déjà que je vais devoir mettre
les pendules à l’heure.
À l’entendre parler au téléphone avec Eden, aucune femme n’est
bien pour lui. Madame se la joue exigeante dans la vie de son grand frère, sauf
qu’elle ne me connait pas encore.
Elle ne sait pas encore que personne ne marche dans mon
espace, je vais la régler.
Note de Laya : J’espère que vous vous souvenez d’Emi,
la meilleure amie chérie de Marianne (rire).
Vous avez critiqué Maurine alors qu’elle voulait juste
tester la sincérité de Kylian (smiley qui court).