Quand MARCEL fut loin Cynthia réveilla doucement Dorothée. 

Cynthia : ehhhh ma fille tu as été excellente 

Dorothée sourit : crois moi maman il reviendra demain 

Cynthia : oui surtout comment tu pleurais quand tu l’as vu non ma fille tu es trop forte . Il était touché jusqu’àaaaa tu ne peux pas 

Dorothée : laisse maman mais on ne peut pas aller à El Rapha on ne pourra pas faire le sketch qu’on a fait ici là bas . Ils vont me faire les examens.

Cynthia : oui tu as raison je vais appeler ta tante pour qu’elle vienne te deperfuser on va rentrer . 

Dorothée était vraiment drepanocytaire mais elle et sa mère mentaient sur son âge . Vu son petit corps et sa face d’ange elles disaient que la petite avait 10 ans or elle en avait 19 et jouait la petite fille à la perfection.

MARCEL était le père qu’elle avait toujours rêvé d’avoir et elle avait très mal vécu la séparation avec sa mère . Elle avait eu les idées pour briser son couple avec Wally . Elle ne voulait plus le perdre quand il était partit ça avait été horrible .

Les amants de sa mère ne la calculaient jamais d’autres la regardaient même avec dégoût .  Les pires craignaient que sa mère tombe enceinte et leur fasse des enfants malades et la plaquait des qu’ils voyaient Dorothée. 

Or MARCEL lui l’avait aimé chouchoutée traiter comme une princesse . Elle le remettrait avec sa mère coûte que coûte elle éliminerait cette sœur en Christ dont il s’était entiché . 

Cynthia : viens demain matin on va trouver une solution pour La clinique El Rapha .

Dorothée : il n’aura qu’à venir à la maison je lui dirai que le voir m’a guérit et donner la force façon j’aurais une crise tôt ou tard il faudra l’appeler pendant .

Cynthia : je connais bien MARCEL il ne tiendra pas longtemps à ce rythme d’abstinence . Il va craquer et je serais là pour le cueillir comme un fruit mûr .

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Virginie ne dit rien quand elle arriva au salon de Jerome et qu’elle trouva sa belle mère et Vanessa .

Les deux papotaient gaiement devant un album de photos que Sopi avait ramené d’Abidjan. 

Sopi : la Jerome avait 15 ans tu vois il aimait son afro dit elle en riant j’espère que mon petit fils aura les cheveux comme lui 

Vanessa : oh il était déjà très beau il était déjà grand de taille 

Sopi souriait en racontant l’enfance de Jérôme à Vanessa.

Virginie eut très mal au cœur jamais sa belle-mère n’avait sourit comme ça avec elle . Elle n’avait jamais eu droit à l’album de la famille Kouame . 

Les deux firent comme si elles n’avaient pas remarqué la présence de Virginie. 

Vanessa la toisait juste furtivement elle ne voulait plus se frotter à Virginie de manière frontale .  Elle était enceinte de Jérôme et cela suffisait il reviendrait à elle .

Dramane lui avait dit de ne plus s’agiter de rester calme et douce . Elle devait jouer celle que la folie avait métamorphosée . Elle jouait dorénavant à la petite souris devant tous . Quand son garçon allait naître elle allait voir comment Virginie allait surmonter ça . 

Vanessa timidement : Bonjour virginie.

Virginie : bonjour belle maman bonjour Vanessa . Je suis juste venue récupérer un truc que j’ai oublié chez Jerome .

Sopi : cette maison à trois ailes moi la mère de Jérôme j’ai le droit de me retrouver dans cette aile avec celle qui porte son enfant mais toi créature inutile que fais tu ici ?

Virginie ne dit rien et monta les escaliers elle avait oublié son mac dans la chambre de Jérôme . Elle le trouva en train de s’habiller elle se mit devant lui pour lui nouer sa cravate . 

Virginie : chéri je sens que ça va être l’enfer avec ta mère et Vanessa ici 

Jérôme : chérie c’est toi qui a voulu ça moi j’aurais laissé ma mère dormir chez Vanessa . Je serais allé lui rendre visite là bas tous les soirs . C’est toi qui n’a pas voulu qu’elle reste là bas .

Virginie : oui je préfère que tu ailles chez Vanessa tous les soirs hors de mon champ de vision . Chéri je ne comprend pas pourquoi je ne suis pas toujours enceinte . Le traitement est terminé je prie je jeûne jusqu’à quand vais je subir les insultes de ta mère ? Elle m’as traité de créature inutile tu te rends compte ?

Jérôme attristé : oh mon bb viens dans mes bras , Dieu nous donnera un enfant un garçon j’en suis sûr . Il aurait tes yeux et il sera ma photocopie. Ne laisse pas ce qui se passe te perturber chérie.

Virginie : je n’ai pas peur de Vanessa mais de ta mère j’ai un mauvais pressentiment Jérôme je t’assure . 

Jérôme : il ne faut pas je vais descendre avec toi main dans la main comme ça elles verront que je suis trop fan de ma femme . 

Dit il en lui faisant des bisous dans le cou et sur le nez Virginie se remit à sourie bêtement. 

Jérôme : Ah je préfère ça quand tu souris comme ça je suis avec toi mon amour je ne te laisserai plus tomber . 

Ils s’embrassèrent plus intensément Jérôme en plaquant le corps de sa femme contre lui alors qu’elle ne portait qu’une chemise de nuit avec le peignoir assorti ; eut très envie d’elle . 

Il ouvrit son peignoir et glissa ses mains sous sa robe de nuit tout en continuant à l’embrasser.

Virginie : bb arrêtes tu dois aller au travail non ?

Jérôme : c’est moi le patron qui va me faire quoi ? Je peux m’accorder dix min quand même viens vite Mme Kouame ça ne va pas durer 

Virginie : ahah ahah arrêtes tu me chatouilles elle se mit à rire aux éclats pendant que son mari la chatouillait en la déshabillant il baissa juste son pantalon .

Sopi et Vanessa entendais du salon les amoureux rire en haut et des bruits de meubles que l’on déplace .

Vanessa : pardon Mme Kouame je vais repartir dans mon aile parceque je vais avoir le cœur brisé 

Sopi : appelle moi maman ma fille tu portes l’enfant de mon fils tu peux m’appeler Mamsn et non ne bouge pas .

Il va te voir tous les matins tous les soirs voir l’évolution de la grossesse. Laisse au début il fera les manières mais il va se rapprocher voudra sentir le bb toucher ton ventre . Sois patiente .

Virginie descendit au bras de son mari ça avait été court mais très intense les deux Affichaient des sourires comblés.

Jérôme : Bonjour maman bonjour Vanessa 

Sopi : mon fils il faut que tu nous trouves une voiture avec chauffeur pour moi et Vanessa . On doit aller récupérer ses affaires chez sa mère et commencer à décorer la chambre du petit 

Jérôme : oui oui c’est vrai il était gêné d’en parler avec Virginie à ses côtés. 

Virginie le perçut et préféra décaler vers la sortie l’attendre au perron . 

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Jérôme avait regardé Vanessa elle lui avait fait de la peine . Elle semblait terrifiée d’être là et épuisée aussi par la grossesse. 

Il ne voulait pas trop s’impliquer dans cette grossesse car il attendait celle de sa femme . MAis il se sentait mal aussi pour celui que Vanessa portait . Cet enfant c’est lui qui l’avait voulu maintenant qu’il était là il n’avait pas le droit de se désengager. 

Il devait en prendre soin aussi  il sourit à Vanessa pour la rassurer un peu . Elle portait son enfant il devait prendre soin d’elle . Mais tout ceci sans heurter son épouse  .

Jérôme : je vais appeler le concessionnaire Toyota pour vous de mon bureau . Et envoyer de l’argent pour les courses que vous devez faire .

Sopi : ensuite on devra régulariser la situation de Vanessa tu sais que tu dois l’épouser aussi . C’est uniquement à cette condition que sa mère a accepté de me la confier . 

Jérôme les yeux écarquillés : Maman épouser Vanessa ??? Mais Virginie ? 

Sopi : ce n’est pas mon problème mon petit fils ne sera pas un batard ce n’est pas comme ça que je t’ai éduqué mon fils .

Jérôme : doucement maman je ne veux pas que Virginie entende ça stp stp pardon . Vers 15h je vais envoyer la nouvelle voiture avec le chauffeur on ira discuter de tout ça chez les parents de Vanessa au calme . 

Peux tu tenir ta langue stp maman ?

Sopi : mon Dieu mon fils regarde comment tu trembles je ne dirai rien mon fils apparemment cette femme te tyrannise hein ? Eh mon fils maman est venu te délivrer sois sans inquiétude 

Jérôme ne dit rien il ne fallait surtout pas que Virginie apprenne ça . Cela la perturberait au plus haut point . Tout ça c’était sa faute c’est lui qui avait décidé de sauter la cousine de sa femme . Il aurait pu se mettre au pire avec Wally avant Marcel Virginie l’aurait mieux vécu . 

Jérôme ne comprenait pas pourquoi a chaque fois qu’il pensait deuxième femme c’était à Wally qu’il pensait . Il chassa cette idée de sa tête maintenant que tout était rentré dans l’ordre avec Marcel il ne voulait rien gâcher .

Il avait causé assez de torts comme ça dans son entourage . 

Il sortit retrouvé Virginie qui l’attendait près de sa voiture avec son sac du bureau . Il l’embrassa tendrement et démarra sa voiture . 

Comment allait il gérer sa femme sa mère son ex maîtresse et l’enfant à venir ?

Jérôme : Dieu viens à mon secours