Chapitre 21 : La dernière danse !

Ecrit par Les Histoires de Laya

***Graziella***

Journal de 20h : Ce matin, les gabonais se sont levés avec une nouvelle effroyable, quatre corps sans vie, trois jeunes dames et un monsieur, retrouvés dans une maison, c’est le sujet principal de notre édition du soir.

Lucien est assis à côté de moi et il est temps pour moi de feindre la tristesse et la rage.

La journaliste : Nous connaissons les noms des victimes, il s’agit de trois dames nommées (citant les noms)

Moi (dans un cri strident) : NOOOOOON OH MON DIEU, pas ça !

Lucien bondit de son siège, il connait les noms de mes amies, il me serre fort dans ses bras, tentant de calmer une douleur qui n’existe pas.

Je suis en larmes, je crie, le rhume coule et je suis fière de moi.

Ces filles ont détruit ma vie, ces filles m’ont manipulé, ces filles ont aidé mon père tout au long de ma vie à abuser de ma confiance, alors non, je ne ressens ni peine ni douleur.

Lucien : je suis là pour toi chérie, je suis là.

Oui je sais qu’il est là, c’est bien le seul d’ailleurs qui sera définitivement là.

Je laisse le sort arracher mon père à la vie et mes manigances prendre celle de Stéphane.

***Fabienne Eifara NDONG***

Stéphane OTONDO, l’homme qui fait battre mon cœur, l’ex-mari de la fille de l’ancien président certes, mais je ne me suis jamais sentie aussi heureuse auprès d’un homme, un homme qui veut concrétiser avec moi.

Il embrasse tendrement mon cou et je me laisse faire, il descend, lèche toutes les parties de mon corps et je me laisse encore plus faire.

Notre histoire a commencé il y’a quelques mois et depuis, je vis un bonheur sans précédent.

Il me fait l’amour comme si sa vie en dépendait et mes reins tournent comme si la mienne en dépendait aussi.

Il me dit qu’il « vient » et moi je le supplie de ne pas arrêter, c’est décidé, je veux porter son enfant.

Il se déverse en moi et je ne bouge pas d’un centimètre.

Il roule sur le lit, respirant fortement, mais tout en gardant sa main sur ma cuisse.

Lui : je veux voir ton père.

Je n’en crois pas mes oreilles, je ne suis pas loin d’hurler de plaisir.

Moi : quand ?

Lui : le plus tôt possible.

Moi : noté.

Lui : tu n’as pas l’air ravie…

Moi (me redressant) : désolé bébé, je suis tellement sous le choc que je ne parviens pas à réagir, c’est la première fois que je ressens quelque chose d’aussi fort.

Lui : je suis fou amoureux de toi.

Moi : moi également, je t’aime plus que tout et je dirai à mon père et ma mère tes intentions.

Il n’a plus rien dit et nous avons dormi pendant deux bonnes heures.

Je prends mon téléphone, check les informations du pays, on ne parle que de l’assassinat de plusieurs filles et un monsieur dans une maison éloignée de la route.

Moi (à haute voix) : Vraiment ce pays n’est plus sécurisé !

Lui (me rejoignant) : pourquoi ?

Moi : ne vois-tu pas ce qui s’est produit ? Tout le Gabon en parle.

Il se rapproche de moi, me prend le téléphone des mains et a un mouvement de recul au bout de deux minutes.

Lui : il faut que j’y aille ! Oh mon DIEU !

Moi : que se passe-t-il ?

Lui : Ces filles ont été pour moi des petites sœurs. Ne le prends pas mal stp mon amour, ce sont les meilleures amies de mon ex-femme mais elles sont avant tout mes petites sœurs.

Moi : Et pourquoi ton ex-femme n’était pas là ce fameux soir ?

Lui : C’est ton souhait ?

Moi : je n’ai jamais dit ça. As-tu lu l’article ? Ces filles faisaient, semblerait-il une pyjama party et la suite de l’histoire, on n’en saura pas plus car il n’y a aucun témoin de la scène. Mais ma question est de savoir pourquoi ton ex-femme était absente ?

Steph (prenant ses clés) : je ne sais pas.

Il pose un baiser sur mon front avant de sortir en trombe de ma maison.

Je compose le numéro de maman et je lui annonce la bonne nouvelle. Papa est le suivant, puis Cristina, Elijah, et enfin Lucien.

Je n’ai pas annoncé son nom pour l’instant de peur de voir mon père crier au scandale.

***Gracien***

Je découvre cette nouvelle au journal, allongé, affaibli et rongé par la maladie, je ne suis plus que l’ombre de moi-même.

Je m’assure tout de même que Graziella n’ait pas été à cette soirée car au-delà de tout, j’aime mon enfant.

Au bord du précipice, je réalise que j’aurais pu mieux faire, mieux aimer les miens, donner mieux aux gabonais.

Au lieu de ça, j’ai brisé ma fille, j’ai violé les hommes avec qui elle était, j’ai corrompu ses amies, j’ai travaillé avec son étoile. En fait, j’ai abusé de toutes mes filles, j’ai abusé de Xénia aussi. La seule qui a échappé longtemps à ma démence physiquement est Mélanie qui m’a toujours détesté de toute son âme. Mais son sort est similaire aux autres, elle n’aura jamais d’enfants, encore moins un homme car tous ces accomplissements sont scellés dans mes sacrifices.

La porte s’ouvre avec fracas, je vois mon homme de main être projeté dans la pièce.

Eifar entre dans ma maison, accompagné de quatre jeunes hommes dont les regards sont pleins d’homosexualité, une énergie très « gay » envahit la pièce.

Eifar (rigolant) : tu ne croyais quand même pas mourir aussi facilement Gracien ? Oh non, pas après tout ce que tu as fait à des hommes et des femmes. Tu as brisé tant de personnes Gracien et je me ferai un immense plaisir à te rendre la monnaie de ta pièce. (Me touchant le visage) Combien d’années à violer des gens ? Et par-dessus tout tes filles ? (Bougeant sa tête de gauche à droite) tu es un porc Gracien et je vais te donner ton jugement.

Il prend son téléphone, le présente devant moi et là je vois une vidéo de ma fille en train de se faire coucher par nul autre que Lucien, son fils.

Je manque de vomir, il a eu mon enfant, c’est donc vrai.

Moi : tu n’es qu’un salopard et ma Grazi découvrira tout ça assez vite.

Lui (pouffant) : pourtant elle ne sait toujours pas tous les viols subis ? Pffff, Gracien, ta fille est aussi stupide que tous ces gabonais qui continuent à faire confiance à des hommes cupides qui s’enrichissent sur leurs dos pendant ce temps. D’ailleurs, j’ai acheté un yatch très récemment. Je ne savais pas que c’était aussi facile de s’enrichir en tant que président du Gabon. J’ai juste donné un ordre au TPG et l’argent est sorti des caisses du trésor pour mes folies. Merci Gracien !

Moi : je te hais Eifar et je regrette ce pacte passé avec toi. J’étais juste faible à ce moment-là et je ne pouvais plus être au pouvoir.

Lui (amusé) : tu l’es encore plus aujourd’hui Gracien, mais bon, trêve de bavardage. (Claquant des doigts) Messieurs, servez-vous.

Je vois ces hommes se déshabiller et je crains de ne pas comprendre la manœuvre.

Moi : que font-ils Eifar ?

Lui : ce que tu as fait à tous les hommes, les jeunes hommes.

Moi : un lion, même affaibli, en reste un. Un sorcier, même affaibli en reste un. Je n’ai pas la force de me battre, mais tu viens de pourrir la destinée de tous ces jeunes. (Les regardant) servez-vous, mais vous n’aurez plus jamais l’esprit tranquille car moi, je suis le diable incarné.

J’ai vu de la peur, du recul dans leurs yeux et leurs mouvements. Pour combien de millions sont-ils prêts à accomplir cette basse besogne ? Je ne le saurai peut-être jamais mais j’ai été honnête, ces hommes briseront leurs destinées et Eifar sait très bien que je dis vrai.

Il y’a chez des hommes comme moi, des énergies profondément négatives, des esprits tellement démoniaques vivent en nous, alors qu’ils se servent mais ils perdront aussi.

Je reste dans la position dans laquelle il m’a trouvé et je ferme mes yeux, je n’ai pas la force de bouger.


***Deux semaines plus tôt

***Eifar***

Moi (les regardant) : je vous donne 1 million à chacun pour violer un homme qui a fait beaucoup trop de mal. Il est temps qu’il paie sa facture, il est temps qu’il découvre le mal qu’il a fait à tous.

Eux : Bien noté président.

Ils sortent de mon bureau et ma femme débarque

Elle : qui sont ces gens Eifar ?

Moi (amusé) : ne cherche pas à le savoir chérie.

Elle : tu as changé !

Moi : j’ai toujours été le même chérie, je n’avais juste pas le pouvoir.

Elle : fais attention chéri.

Moi : ne t’inquiète pas pour moi femme.

Elle : tu ne me touches même plus Eifar ?

Moi : trop de travail.

Elle : et je vois trop souvent des hommes efféminés autour de toi (attrapant son cœur) ne me fais pas ça Eifar. Ne fais pas de moi la risée du monde.

Moi (me levant) : qui es-tu pour juger ces hommes ?

Je fais 1m90 pour 110kg de muscle, je suis alors très imposant.

Elle a un mouvement de recul et je continue d’avancer vers elle.

Moi : Fanny, notre mariage ne devrait jamais souffrir de ce genre de suspicions. Je t’aime plus que ma propre personne et je ne fais que rendre justice au peuple gabonais.

Elle : en envoyant ton fils dans les draps de Graziella OKINDA ?????? EIFAR NDONG ???? JE TE PARLE MERDE !!!!

Je respire bruyamment, elle ne devait pas le savoir et j’imagine que c’est Lucien qui n’a pas su tenir sa langue face à sa mère.

Elle : EIFAR NDONG (appuyant sur chaque lettre), c’est la dernière fois que je prononce ton nom entier ce jour, et tu ferais mieux de me répondre avant que je n’explose.

Je n’aime pas du tout ce qui est en train de se passer. Malgré sa petite taille, ma femme reste une vraie menace quand elle est en colère. Elle pourrait même faire en sorte que tout le Gabon soit au courant de mes manigances alors je ferais mieux de me rabaisser.

Moi (prenant ses mains) : Chérie, je peux te jurer que je ne fais rien de mal. J’ai juste dit à notre fils que c’était une femme bien. Elle a beau être l’enfant d’un porc, elle demeure une femme bien.

Elle : Très bien, tu me connais Eifar ? Est-ce que tu me connais ? Regarde moi bien dans les yeux, je t’ai soutenu pour entrer dans ce palais doré, si tu joues avec moi, je t’en fais sortir à la vitesse de l’éclair. Je suis femme au foyer, je n’ai pas bac+8, mais dans ma tête, il y’a beaucoup d’intelligence de la vie et tu le sais, alors tu ferais mieux de redescendre et d’arrêter de te comporter comme un tyran car moi je n’hésiterai pas à exposer notre cuisine interne si ton ambition est de mettre la vie des gabonais en péril. Et quand je dis gabonais, mes enfants en font partie.

Elle est ressortie en claquant la porte, il faut que je trouve un moyen de la calmer.

Je commence d’abord par appeler Lucien pour savoir s’il a la vidéo que je veux, il me l’envoie sans rechigner.

J’en profite pour lui faire part de la colère de Mme NDONG qui n’aurait jamais existée s’il avait juste fermé sa bouche comme un homme le devrait.

Lui (au bout du fil) : je ne pouvais pas anticiper une telle réaction.

Moi (agacé) : tu connais le sens du devoir et de la morale de ta mère. Celle-ci n’est même pas vraiment informée que Gracien a délibérément perdu les élections et aidé pour ma victoire.

Lui : désolé papa.

Je coupe sans rien ajouter.

Je rejoins mon lit conjugal et je supplie ma tendre épouse. Je la rassure sur nos intentions par rapport à Graziella et l’informe que tout part d’un coup de foudre que notre fils a eu pour cette femme.

Je lui fais l’amour, ça faisait longtemps. J’étais beaucoup trop occupé à peaufiner ma vengeance.

Le lendemain matin, j’ai eu droit à la totale, servi comme un roi, ma femme était trop heureuse.


***retour au présent


J’aime ce que je vois, je sirote un verre pendant que Gracien OKINDA se soumet « volontairement » au jugement que j’ai prévu pour lui.

Je les vois aller et venir en lui et c’est jouissif de le voir hurler et ressentir le mal qu’il a fait aux autres.

Je rigole tellement, c’est presque mieux qu’un film noir américain avec Kevin Hart.

Pendant une heure, ils le prennent dans toutes les positions comme on l’aurait fait avec une femme.

Quand ça s’arrête, ses excréments trainent au sol, son sang aussi.

Nous sortons de sa maison sans crainte qu’il nous arrive quoi que ce soit.

Je suis le président de ce pays, personne n’oserait.

***Graziella***

Dès ma sortie de l’hôpital deux jours plus tard, je me rends dans les familles de mes trois amies, je prends place sur les nattes aux côtés de leurs êtres chers et je pleure, je pleure car je suis seule maintenant (lol).

Les obsèques sont très vite organisées et je me montre très généreuse.

Un samedi, elles sont toutes les trois enterrées côte à côte.

Je rends ensuite visite à maman, j’ai eu un permis de visite spécialement donné par mon beau-père.

J’y trouve Lucas et il ne m’adresse pas un mot.

Je finis par dormir chez ma mère, pleurer un peu, être chouchoutée aussi car ma mère a complètement changé vis-à-vis de moi depuis ce jour où j’ai découvert tous les abus subis.

 Après cela, je me rends enfin chez les MAYE, Xénia m’a tellement harcelé.

Quand son père ouvre la porte et tombe sur moi comme annoncé par la sécurité, il est choqué.

Je le salue, je souris aussi et il s’écarte pour me laisser entrer.

Je trouve Xénia assise au salon, le regard dans le vide, les yeux pleins de tristesse.

Pour la première fois, je vais vers elle, tellement proche d’elle que j’ai l’impression que nous partageons le même corps.

Xénia : enfin !

Moi : je suis désolée, j’ai eu une période sombre, j’ai perdu…

Xénia (me coupant) : tes amies. (Les yeux larmoyant) ta sœur aussi, tu es en train de la perdre.

Sans dire un mot, elle se lève et prend ma main par la même occasion.

Elle me tire dans toute la maison jusqu’à arriver devant une chambre.

Elle pousse la porte et me laisse entrer. Le spectacle qui s’offre à moi me fait froid dans le dos.

Grâce n’est plus que l’ombre d’elle-même, elle court, elle saute, elle dit des choses incompréhensibles, elle semble se battre avec des gens que nous ne voyons pas.

Dès qu’elle me voit, elle court vers moi et je me cache derrière Xénia.

Elle : viol papa, viol papa (rire cynique) Grazi…

Xénia ne dit rien mais moi je sais, je sais dès à présent qu’elle aussi elle sait et que malgré sa folie, elle a assez de lucidité pour savoir ce qui m’est arrivé.

Je quitte de là où je suis, et je vais vers Grâce le cœur battant.

Je la serre fort dans mes bras et je pleure.

Elle ne bouge pas, n’oppose aucune résistance et je pleure de plus belle, cette fois ci sincèrement car nous avons été abusées.

Xénia : Moi aussi Graziella, moi aussi…

Moi (me retournant brusquement) : Noooooon. Ne me dis pas qu’il t’a violé aussi ???? NOOOON NOOON NOOON

Elle fond en larmes, tombe sur le sol et se recroqueville.

Je vais vers elle, la prends dans mes bras et ma haine pour mon père vient de tripler.

1h plus tard, je ressors de chez les MAYE sans savoir la raison exacte de la folie de Grace.

Olivier aurait disparu sans plus jamais réapparaitre ni répondre.

Le plus grave, aujourd’hui, ce sont les MAYE qui prennent soin d’une Grâce qui appartient aux OKINDA, ou au pire, aux YENAULT (sa famille maternelle).

Je démarre en trombe pour aller chez Gracien OKINDA. Je m’en fiche complétement de ne pas avoir d’autorisation de visite, ils ouvriront son portail aujourd’hui avec ou sans.

Avant de descendre, mon téléphone vibre, c’est Xénia.

Elle : Grazi, notre cauchemar vient de s’éteindre, je le vois aux informations.

Moi : pardon ?

Je lève alors les yeux, comme si j’avais été aveugle jusqu’à ce moment-là, il y’a une foule devant le portail, un camion de GABOSEP (entreprise de pompes funèbres gabonaise).

Je raccroche et me rue dans la maison.

Ils veulent me retenir mais j’ai assez de force pour pousser ces gens et entrer jusqu’au salon.

Eifar NDONG est debout, l’air grave, accompagné de ses hommes.

Je les vois recouvrir le visage de papa qui s’est éteint ce jour, sans que je n’aie eu le temps de me venger de lui.

Je m’effondre, pas pour le pleurer mais pour pleurer le moment où j’aurais dû l’empoisonner, le tuer de mes propres petites mains.

Tous ceux qui m’ont fait du mal sont en train de mourir et ça me convient parfaitement.

Trois semaines, c’est le temps qu’il nous a fallu pour nous entendre sur les obsèques de papa.

Ses trois femmes ont été libérées, ses trois belles familles étaient présentes, sa grande famille aussi.

Sa sortie de corps a eu lieu au stade de l’amitié, il s’agit tout de même de l’ancien président.

J’étais mal dans ma chair, j’étais révoltée qu’un démon pareil soit autant honoré alors quand j’ai pris le micro ce soir, j’ai craché sur un mort.

Moi (la voix tremblante) : Bonsoir à tous, pour ceux qui me connaissent, je suis Grazi, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Graziella Iniva OKINDA, fille ainée de Gracien OKINDA. (Respirant) Je suis l’enfant né d’une tromperie envers Emilie YENAULT OKINDA, je suis l’enfant non désiré, mais pour le malheur ou le bonheur de mon père, j’étais son enfant le plus intelligent, sa fille la plus brillante et je parle sous le contrôle de mes sœurs ici présentes. Emilie YENAULT, te rappelles-tu quand tes fils disaient « she eats like a dog mummy hihihi » ? Te souviens-tu de toute cette haine que tu as nourrie contre moi ? Te souviens-tu de comment tu as mis tout en œuvre pour que cet homme ne me ramène pas dans votre maison ? Eh bien, je t’en veux de ne pas m’avoir tué à ce moment-là, ça m’aurait évité la suite de cette histoire.

Xénia me serre la main, elle me soutient dans tout ce que je raconte.

Moi (poursuivant) : Mais bon, tu l’as laissé faire, tu l’as laissé me faire venir et tu as mis ton ménage en péril, l’amour de cet homme pour vos enfants en péril car à ce moment-là, je suis devenue sa fille préférée. (Rire nerveux) Je pensais l’être pour des points positifs mais mon père a jugé bon d’utiliser mon aura, d’utiliser mon étoile mais pas que (tremblant). Il a décidé d’utiliser mon corps (bruit de la foule), de me VIOLER. Et ici, il ne s’agit pas que de moi. Il y’a plus de victimes dans ce stade que vous le pensez. Stéphane OTONDO, es-tu là ? Cannelle, Sara, Cassie, me recevez vous depuis le ciel ? Oui je sais qu’il a abusé de vous.

J’ai levé les yeux vers l’écran et la caméra s’était posée sur un Stéphane vert de honte.

Moi : tu ne devrais pas avoir honte Stéphane, tu te demandes sans doute comment j’ai su ? J’ai su tout simplement et je n’ai jamais parlé, quand j’ai aussitôt découvert que toi aussi tu jouais contre moi mais ce n’est qu’une parenthèse. (Fixant Xénia) Il a aussi touché ma sœur, Xénia MAYE, fille de Emilie YENAULT OKINDA. Oncle Eden, tante Marianne, ne vous ruez pas sur moi, je suis navrée que vous l’appreniez ainsi mais il faut que les gabonais sachent qui était ce démon. (Lâchant la main de Xénia et serrant mon micro) Il a aussi fait du mal à ma sœur Grace, Grace OKINDA, vous ne la connaissez pas et peut-être que vous ne la connaitrez jamais personnellement car ma sœur est aujourd’hui une folle, une folle comme disent les gabonais vulgairement. Voici ce que Gracien OKINDA a fait de nous, des femmes brisées, et sans conteste, il a brisé des hommes aussi. Mais quand je parle d’hommes brisés, je t’exclus Stéphane OTONDO, car tu prenais plaisir à être l’exclave de mon père et le bourreau de mes amies.

La foule continue d’huer mais je ne m’arrête pas là.

Moi : mon père était un homme froid, un homme mauvais, le représentant du diable sur terre et il mériterait d’être jeté quelque part. Je ne comprends pas pourquoi nous sommes ici à pleurer, à le regretter, en plus d’être un père abusif, il n’a été qu’un piètre président qui a détruit l’unité et réduit les gabonais à une pauvreté et un chômage sans précédent. Alors, je vous invite tous à sortir de ce stade et laisser ce démon être enterré par ses confrères qui violent aussi leurs enfants, qui font souffrir leurs femmes, et qui croient au même diable que lui, leur père.

J’ai lâché le micro et j’ai été applaudie par la foule.

Les gens ont commencé à sortir du stade, moi aussi, non sans avoir été bousculée par la famille de papa après avoir craché sur sa tombe et retiré le drapeau gabonais sur celle-ci.

C’est oncle Eden et surtout mon beau père et ses gardes qui se sont interposés pour me permettre de sortir enfin complètement.

Le stade s’est vidé en quelques minutes et seuls les démons approuvant ses actes y sont restés.

Lucien s’est dirigé vers moi, m’a serré dans ses bras et murmuré : je suis désolé mon cœur, je suis désolé.

Moi (en larmes) : Moi aussi mon cœur, moi aussi je suis désolée que tu l’apprennes ainsi.

***Lucien Eifar NDONG***

Trois heures plus tard, je suis dans le bureau de papa.

Moi : je ne savais pas qu’elle savait, je veux tout arrêter papa.

Lui : arrête de pleurnicher. Ce démon est parti oui, mais moi j’ai besoin de savoir qu’il se retourne dans sa tombe.

Moi : tu veux qu’une innocente souffre ?

Papa : elle a dans son sang, le vice de son père.

Moi : papa, je n’aime pas ce que tu deviens.

Papa : Alors Lucien, je te laisse choisir, soit tu épouses cette fille et tu vas au bout du plan, soit ton corps est retrouvé sans vie demain matin. J’ai beau t’aimer, je reste un homme prêt à tout pour ses ambitions.

Moi : alors, je t’encourage à me tuer dès maintenant s’il te plait papa, car en sortant de cette pièce, je me rendrai directement chez elle tout lui avouer.

Papa (amusé) : dix minutes écoulées, dix minutes durant lesquelles j’ai failli te croire.

Moi : t’as vu ? J’ai appris auprès du meilleur.

Papa : je suis fier de toi.

Je suis touché car c’est bien la première fois que mon père me le dit.

J’ai longtemps cherché son admiration, sa fierté, son respect. Je me suis battu toute ma vie pour voir cette fierté dans ses yeux alors je ne m’arrêterai pas là.

Ce soir-là, j’ai dormi avec Graziella chez moi et je ne l’ai plus jamais lâché.

***Fabienne Eifara NDONG ***

Je suis révoltée, abasourdie par toutes ces révélations.

Moi : dis-moi que c’est faux Stéphane ? Jure moi que c’est faux ?

Stéphane : je ne me sens pas bien Fabienne, s’il te plait.

Moi : je n’en ai rien à cirer !!!!!! Comment as-tu pu accepter de vivre cette situation ? Comment as-tu pu accepter d’être l’objet d’une pourriture pareille ?

Lui : c’est bien facile de l’ouvrir quand on n’a jamais eu besoin de se battre pour avoir le pain sous la dent.

Moi (reculant) : c’est vrai Stéphane ? c’est donc vrai ?

Lui (toussant subitement) :

Il n’arrête pas de tousser et se laisse aller sur le sol.

Je ne réagis pas jusqu’au moment où il se met à cracher du sang.

Je cours vers lui, en tapotant dans son dos et demandant ce qui se passe.

Il ne réagit pas à mes questions et ne cesse de tousser.


***Petit retour en arrière : deux jours plus tôt


Service de livraison : Monsieur OTONDO, nous avons un repas pour vous, venant de votre chérie.

Stéphane : Super, je l’appellerai.

Il monte chez lui, compose le numéro de Fabienne, cette dernière, beaucoup trop occupée, ne décroche pas. Il se dit naïvement qu’il la rappellera après.

Il se délecte de ce bon repas, quoi de mieux qu’une bonne formule entrée-plat-dessert concoctée par celle qu’il épousera sous peu ? Il faut dire que Fabienne, au-delà de sa posture de femme intellectuelle, a eu de sa mère, des doigts de fée en cuisine.

De l’autre côté de la ville, Graziella est satisfaite, son intermédiaire vient de lui confirmer que Stéphane OTONDO a bien reçu son plat.

Vous ne croyiez quand même pas qu’elle le ferait elle-même directement ? Encore moins qu’elle attendrait autant de mois, voire des années, que son premier poison lent détruise les cellules de Stéphane ?

Trop long, beaucoup trop long pour elle, il était temps de briser la malédiction et éliminer le dernier acteur principal de son malheur.


***retour au présent

***Fabienne E. N***

Je me rue sur mon téléphone et je compose le numéro des urgences.

J’appelle ensuite ma mère, puis Lucien en espérant qu’il ne dorme pas.

Quinze minutes plus tard, il est beaucoup trop tard, le corps de Stéphane git sur mon sol marbré, il est parti.

Je pleure, je suis mal, j’ai perdu ce soir, l’estime que j’avais pour lui après les révélations de son ex-femme qu’il a confirmé à demi-mot et surtout, je l’ai perdu à jamais.

À l’arrivée des secours, aucun retour en arrière n’était plus possible.

On m’a demandé ce qui s’est passé, j’ai expliqué encore et encore la même version.

À son arrivée au commissariat, sa mère a foncé sur moi et m’a accusé d’avoir tué son enfant. Je n’avais pas la force de réagir et je comprenais surtout cette maman.

Je suis tombée à genoux devant elle en la suppliant de me croire, mais elle était beaucoup trop révoltée pour.

Mon père m’a fait sortir du commissariat, il était hors de question que sa fille soit enfermée sans enquête préalable.

***Graziella***

Quelle joie dans mon cœur quand j’ai vu Lucien sauter du lit et m’annoncer qu’il allait chez sa sœur car son chéri est en train de rendre l’âme.

Je crois qu’il est bien le seul à ne pas savoir qui est le chéri de sa sœur.

J’ai cru un moment donné que Stéphane faisait exprès de se retrouver dans la même belle-famille que moi, quand j’ai appris qu’il la fréquentait. Merci à mes « amies » pour cette information livrée lors d’un déjeuner très arrosé.

J’ai attendu patiemment son retour, après tout je venais de faire des révélations bouleversantes pour les gabonais et moi il y’a quelques heures.

Je vais sur les réseaux et c’est le sujet du soir.

Breaking news : l’annonce du décès de Stéphane OTONDO.

Maintenant mon malheur est fini.


***5 ans plus tard


Nous avons battu campagne et Eifar NDONG, mon beau-père est à nouveau élu.

Les sentiments sont partagés, les gabonais sont déçus mais entre ceux qu’ils appellent la peste et le choléra, ils ont choisi.

Entre Lucien et moi ça ne va pas fort.

Depuis notre mariage il y’a 3 ans, je n’ai même pas eu un retard de règles.

Nos nuits sont pleines de crises de larmes, rancœur et colère.

Il m’en veut de ne pas lui donner cette joie, il m’en veut du plus profond de son être.

J’ai eu peur d’être un ventre vide mais j’ai fait des examens, rien n’indique un problème, chez lui aussi c’est pareil.

Alors depuis un an, il ne me touche que lorsqu’il a bu, il me dit qu’il serait dégouté de me toucher et gaspiller ses spermatozoïdes en étant lucide.

Bref, je m’apprête car une soirée sera donnée en l’honneur de mon beau-père pour sa victoire, dans sa résidence privée, avec la famille.

Moi (me maquillant) : j’espère que la soirée sera belle.

Lucien : à part te maquiller, tu sers à quoi honnêtement Graziella Iniva OKINDA ?

Moi (touchée) : que t’ai-je fait pour mériter ça ?

Lui (enfilant ses chaussures) : tu es bien drôle, je ne savais pas que tu savais faire de bonnes choses.

J’ai lâché ma poudre et je suis allée vers lui.

Moi (tremblant) : Lucien s’il te plait chéri, ne me parle pas ainsi (prenant son bras).

Lui (me repoussant) : je comprends mieux pourquoi ils ont tous abusé de toi, tu ne sers qu’à ça.

Cette phrase a parcouru mon échine, je n’avais plus ressenti une douleur aussi vive.

Moi : je te laisse y aller.

Il ne m’a pas lancé un seul regard quand il est sorti très énervé pour ne plus revenir.

J’ai rapidement remarqué son téléphone oublié sur la table alors j’ai décidé de le fouiller.

Horreur, horreur, horreur !

Moi : not again God.

Les conversations les plus horribles étaient celles avec son père.

Une fois de plus, on s’est joué de moi et ça m’a pris 7 ans pour le réaliser.

Sauf que cette fois, je n’étais plus la Grazi d’antan, j’étais juste une femme prête à éliminer tous ses problèmes.

J’ai porté une robe noire, ce soir je deviendrai la veuve noire ou peut-être pas, je suis prête à mourir avec lui et mettre fin à ma souffrance.

À même pas 40 ans, je connais tous ces malheurs ? Dieu, tu vas me l’expliquer, tu m’expliqueras ce que je t’ai fait pour mériter ça.

Un petit flingue dissimulé dans mon sac anormalement grand pour être associé à une tenue aussi chic.

Vous vous demanderez surement d’où je sors ça ? Quand on a continuellement abusé de toi, tu t’armes de beaucoup de sécurité.

J’arrive à la soirée trois heures après son démarrage.

Je remets à mon époux son téléphone et je lui souris, il me rend ce sourire car nous sommes en public.

Je prends place à la gauche de ma belle-mère, ma place préférée pour bien voir mon mari et son père.

Ils ont fini de manger, ils rigolent, ils fument des cigares et moi je suis là, assise à attendre le bon moment car c’est décidé, nous partirons à trois ce soir.

Nous sommes dans la résidence privée, nous sommes la famille, personne parmi nous ne voudrait faire du mal à Eifar NDONG alors on ne nous fouille jamais à l’entrée, encore moins moi sa belle-fille préférée. Cette belle-fille qui mange à minima une fois par semaine ici.

Je rentre avec mon véhicule qui n’est jamais fouillé non plus.

Une fois de plus ce soir, je suis rentrée et j’ai garé dans l’immense parking sans aucune fouille.

J’ai attendu une bonne heure avant de voir mon époux et son père se déplacer pour aller dans le bureau.

Moi (dans son oreille) : je vais rapidement me soulager mummy

Maman Fanny : ok, à tout de suite.

Elle est si froide et des années plus tard, ça n’a pas changé, elle ne me supporte pas.

Mais moi, je n’ai jamais changé et je l’appelle maman, mummy, que ça lui plaise ou non. Avant, c’était non pas par amour, mais c’était pour me faire accepter par elle.

Aujourd’hui, c’est pour qu’elle ressente la peine d’être trahie par une femme qui l’appelle affectivement maman, quand moi j’ai été trahie par un homme qui m’a appelé « amour de ma vie » et un père qui m’a appelé « ma fille chérie ».

Au lieu de me rendre aux toilettes, je prends le chemin opposé pour rejoindre le bureau de mon beau-père.

Je sais par expérience qu’il n’est jamais fermé, surtout pas ici dans la résidence privée car après tout, c’est la famille.

Après avoir fait le geste le plus important, j’ouvre la porte et je les vois en train de se prendre dans les bras, célébrant leur victoire sur le Gabon et sans doute sur moi.

Je tire jusqu’à ne plus avoir de balles.

Le père est le premier à tomber, la dernière balle se loge dans la tête de Lucien.

Je ris de satisfaction durant 1, 2, 3 secondes avant de me retourner et voir sa garde foncer sur moi, suivie de sa famille.

Bien que mon arme soit vide, je la pointe sur ma tempe et ordonne qu’ils reculent sinon …

BOUM BOUM BOUM

Trois balles plus tard, je suis allongée par terre, j’ai perdu MA vie.

***

Le Christ : Maintenant que vous êtes là pour votre jugement, êtes-vous fiers de vos actions ? Gracien, je commence par toi.

Gracien : Non père !

Le Christ : Nous ne t’avions pas envoyé sur terre pour ça, regarde tout le mal que tu as fait. Regarde toutes ces filles (Cannelle-Cassie-Sara), ta fille, ce jeune homme (Stéphane), regarde les tous et dis-moi pourquoi ?

Gracien (baissant la tête) : je suis désolé.

Moi : Tu périras en enfer.

Eux tous : Nous tous nous y serons.

Trop tard.

Fin !


***Note de Laya :

Descendez du train !

Nous sommes arrivés au bout d’une histoire beaucoup trop dramatique.

Elle clôt avec gravité une fresque familiale où chaque personnage, chaque génération, a porté sa part de lumière et d’ombre, sur quatre générations.

Les générations se succèdent, mais les drames perdurent, se répercutent.

Les choix, les erreurs, les blessures se transmettent, s’amplifient.

Nous sommes passés :

De la bonté d’Alexandria,

À la solitude de Tatiana,

Des Sistas M entre naïveté et rivalité,

À la destruction émotionnelle de Graziella, brisée par des relations toxiques, figure et conséquence tragique d’une époque qui ne sait plus aimer sans détruire. Ou plutôt, qui ne sait que détruire en prétendant aimer.

Les leçons sont multiples et comme toujours, je vous laisse en tirer les vôtres.

Beaucoup de choses se passent dans les familles, des tragédies, des sacrifices, des malédictions, des secrets qui pourraient dépasser notre entendement.

L’égoïsme, ce poison silencieux, n’est pas l’exception dans notre génération, mais souvent la norme ! Ce n’est pas seulement la violence manifeste qui détruit, mais aussi l’indifférence, l’ambition aveugle, les petites trahisons du quotidien multipliées sur des années.

Sachez que plusieurs sont prêts à tout pour leurs ambitions, prenez le temps de lire entre les lignes, analysez les comportements de Gracien, Stéphane, Eifar, Cannelle, Cassie, Sara, Emilie, Alice et vous vous rendrez compte que dans cette vie, les égoïstes sont légion, je vous invite à voir derrière les masques.

Ma peine est immense pour toutes les victimes de ces bassesses et de toutes les histoires publiées sur cette page, celle-ci a été la plus difficile à écrire, car ne cadrant pas avec ma nature, avec ma vision de la vie, de l’amour et de la famille.

Je pensais avoir beaucoup donné dans les histoires précédentes mais celle-ci sort du lot.

C’est dans ces moments précis que l’auteur se détache de l’humain car l’auteur doit exprimer son art, l’auteur doit aller au bout de son message même si le chemin l’écorche. Car l’écriture, lorsqu’elle est sincère, ne cherche pas le confort : elle cherche la vérité.

Cela en dit long sur le coût émotionnel de l’écriture de cette histoire. Il ne s'agit pas seulement d’un récit fictif écrit entre deux pauses dans mon travail quotidien, mais d’une offrande douloureuse de vérité.

Quoi qu’il en coûte, ce texte est un cri d’alerte, une prière, un testament moral. Il appelle à la vigilance et à la lucidité, et surtout, à ne jamais perdre de vue l’humain.

À toutes les Grazi, à tous les Lucien, aussi paradoxal que celui puisse paraître, il est normal de vouloir être aimé et reconnu par les vôtres, mais la recherche continuelle de la reconnaissance d’un parent ne devrait pas être votre objectif de vie. Si votre parent est vicieux, il se servira de vous, cette histoire le prouve.

Aux ambitieux : que votre ambition ne dépasse jamais votre raison.

Aux victimes d’abus : physiques, mentaux, spirituels, je prie que vous soyez restaurés, que vos bourreaux soient réduits au silence.

***

Ode à ces personnages marquants :

À ma première création AJ : Je t’aime profondément, tu es une femme merveilleuse.

À Liam : Le jeunesse est trompeuse mais si la vie te donne l’occasion de te rattraper, fais-le.

À Tia : Tu es une lionne, je suis navrée pour tes blessures et je suis heureuse d’avoir pu te faire rencontrer Neal.

À Neal : Merci d’avoir été un homme si doux, patient et optimiste.

À Nala : Merci pour ta folie et ton énergie pure.

A Roger : Les problèmes des parents ne devraient jamais impacter les enfants.

À Bernard et Nadine : Vous êtes des personnes abjectes.

À Marianne : La naïveté est la porte ouverte à tous les dangers, fais attention à toi.

À Kylian : La vérité, même quand elle blesse est toujours bonne à dire. Mais il faut savoir l’offrir avec délicatesse, surtout à ceux qui t’aiment.

À Maurine : Ah Maurine, Maurine, Maurine, es-tu heureuse de voir où la jalousie et la cupidité nous ont conduit ?

À Barbara et Maurice : Il n’y a aucune différence à faire entre des enfants, vous créerez des monstres.

À Eden : Tu es le fils de ton père, merci pour ton cœur.

À Alice : On ne retient pas un homme avec un enfant.

À Émilie : On ne retient pas un homme avec un fétiche. Ensuite, Quand on épouse le diable, ou encore le reflet de sa personne, on ne se plaint pas de sa méchanceté.

À Gracien : Sache que tu es une pourriture, aucune once de bonté ne saurait survivre dans l’univers démoniaque que tu portes en toi.

À Cassie, Cannelle, Sara : Avec des amies comme vous, une personne n’a plus besoin d’ennemis.

À Stéphane : Ton intelligence naturelle aurait pu te servir autrement et te porter vers les mêmes sommets, juste en laissant à la vie un peu plus de temps, hélas… tu es profondément mauvais.

À Laurencia : La vengeance ne te mènera jamais nulle part.

À Xenia : Sois réconfortée ma douce.

À Grâce : Ce n’est pas de ta faute ma chérie, ce ne sera jamais de ta faute ce qui t’est arrivé avec ton père et ton homme.

À Olivier : Tu as laissé ton cœur changer pour d’autres personnes, ne le refais plus car toi aussi tu feras souffrir des innocents.

À ma petite Graziella : Les mots sont faibles pour exprimer ma peine, ma profonde tristesse. Je suis désolée pour ce que la vie t’a infligé, pour chaque coup porté à ton âme fragile.
Mais je t’en supplie : garde ton cœur comme un trésor, n
e tombe pas dans leurs vices, ne te venge pas, laisse le karma s’en charger, il est patient et implacable.

Et par-dessus tout, la justice divine est bien plus savoureuse.

À tous ces personnages créés, mon récit ne vous sauvera peut-être pas, mais il dira au monde que vous avez existé.

À mes lecteurs bien-aimés, ceux qui ont démarré avec moi en 2020, ceux qui nous ont rejoint en chemin : ce n’est que le début de notre aventure.

Affectueusement, Laya.

À vos commentaires…

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