Chapitre 22

Ecrit par R.D

« Si la peine envahit ton cœur, rappelle toi de Allah car il est celui qui te voit quand plus personne ne te regarde. Il est celui qui t’entend lorsque plus personne ne t’écoute. Il est celui dont la présence est au-delà de toute absence. Rappel toi de celui qui ne t’oublie jamais et ta peine sera apaisée »

Boubah

C’est bien la première fois que j’ai aussi mal que ça pour une personne. Je savais que ces parents allaient mal le prendre mais je me suis dis qu’en sachant que j’allais épouser leurs filles, ils n’allaient pas trop lui en vouloir. Le comportement de son père m’a littéralement sidéré et je pensais même qu’à un moment, il allait la battre devant nous surtout lorsqu’il s’est arrêté devant elle.

Je n’ai pas eu le cœur à verser de l’huile sur le feu. Je crois que son père était assez mal comme ça pour découvrir que ce n’est pas moi qui a défloré leurs filles. Je n’ose même pas imaginer ce qu’il lui aurait fait dans ce cas.

Elle était vraiment dans un piètre état. Très mal et triste et ça m’a fendu le cœur en deux. Comme vous pouvez le constater, je suis tout sauf lâche. Peu importe la manière dont je me suis comporté avec les femmes, jamais je ne fuirai devant mes responsabilités.

Cet enfant a été conçu à deux et rien que pour ça, je me dois de m’occuper d’eux. Ce n’était pas mon idée de me marier avec elle mais celui de papa.

Il m’a dit comme j’ai eu assez de courage pour toucher une femme qui n’est pas mienne en sachant que la fornication fait partis des plus grands péchés dans l’islam, j’aurais aussi assez de courage pour supporter cette femme et la mariée.

Je ne pouvais même pas bouder. Mais si papa le veux ainsi, c’est loin d’être le cas de maman. Elle est rentrée dans une colère noire en disant que tant qu’elle serait en vie, jamais cette fille ne franchira le seuil de sa maison.

Je dois reconnaitre que ma mère est une femme très dure de caractère et dictatrice. Elle aime toujours avoir le dernier mot. Donc la dispute entre elle et papa étaient très forte.

Papa lui a dit que ce n’est pas lui qui m’a envoyer engrosser la fille d’autrui donc il ne laissera pas cela comme ça. Même si elle n’a pas ripostée je sais qu’elle fera tout pour ne pas que cela se produise.

Même si j’aurais aimé ne pas me marier avec elle, je dois reconnaitre que papa a raison sur toute la ligne et que je dois assumer mon erreur jusqu’au bout.

Papa : je ne crois pas qu’elle passera la nuit chez ses parents aujourd’hui.

Nous sommes dans la voiture en direction de la maison.

Moi : je suis désolé vraiment désolé pour elle.
Papa : Tu vois comment votre irresponsabilité nous a atteints ? Si tu la désirais tellement pourquoi ne pas l’avoir épouser ? Pourquoi avoir fait ça ? Repent toi mon fils. Je ne suis personne pour te juger mais repent toi. Certes Dieu est miséricordieux mais il est aussi dur en châtiment. Implore son pardon et demande-lui de t’aider pour le reste. Peu importe ce que ta mère fera ou dira, ma décision est prise. Tu sais que je lui laisse toujours faire ce qu’elle veut mais dans certains cas, je suis catégorique et à part si Dieu a prévu autre choses, dès qu’elle accouchera, la cérémonie religieuse se déroulera. Maintenant que doit-on faire d’elle ? On ne peut pas la laisser dormir à la rue.
Moi : je ne sais pas.
Papa : tu devrais savoir. Même si elle a fauté, elle mérite qu’on soit conciliant rien que pour le fait qu’elle représente notre sœur dans la religion. Je ne dormirais pas de poing ferme cette nuit en sachant qu’elle n’aura peut être pas un toit où dormir. Je crains trop Dieu pour ça. Appelle-la et héberge-la dans un de mes appartements.
Moi : ok !

C’est là tout les traits de caractères de papa que je n’ai pas hérité. Il n’aime pas l’injustice et il n’a jamais été injuste envers quelqu’un. Moi je suis le fils typique de maman avec notre sale caractère. On aime diriger et on déteste que quelqu’un vienne empiéter sur notre territoire.

C’est bien pour ça que j’éprouve une certaines peur quand à la manière dont elle se comportera avec Mounas parce que je dois bien reconnaitre que cette dernière n’a pas la langue dans sa bouche.

Seulement papa a raison. On ne peut pas la laisser dormir à la rue. Je sais qu’elle n’a rien dit à Fatima donc c’est de mon devoir d’appeler cette dernière pour qu’ils l’héberge le temps pour moi de lui trouver un endroit où dormir.

Je n’aimerais pas que quelque chose arrive à mon bébé. Même si sa mère n’est pas la meilleure des femmes, je la mettrais jamais dans une mauvaise condition en tout cas jusqu’à ce que mon fils naisse.

Lorsque nous sommes arrivés à la maison papa a pris congé de nous me laissant seul au salon avec maman qui me regarde comme si elle avait en face d’elle son ennemi.

Maman : donc c’est ce que tu voulais ? L’engrosser pour éviter d’épouser ta cousine ? Qu’une chose soit clair Babacar Diallo, aussi longtemps que je t’ai porté dans mon ventre. Aussi longtemps que je serai ta mère et que tu me devras du respect, tu épouseras ta cousine. Ce n’est pas moi qui t’ai envoyé coucher avec elle. D’ailleurs j’ai crû comprendre qu’elle ne vient pas d’une famille aisé, tu ne pouvais pas te rendre compte que c’était une intéressée ? Je pensais avoir élevé un fils malin.
Moi : maman, tu ne peux pas me contraindre à épouser ma cousine. D’ailleurs je ne t’ai jamais donné mon accord là-dessus.
Maman : et puis quoi encore ? Qui veut tu que j’ai comme belle fille ? Hein ? Une fille qui ne sait même pas comment fermer ses jambes ? Quel genre de petits fils auraient je ? Jamais de toute ma vie je ne la laisserais arrivé à ces fins. Si hier je te laissais le temps de réfléchir aujourd’hui je te le dis clairement que tu épouseras Hafissatou avant que je ne te maudisse.

J’ai préféré ne pas répondre et la laisser rentrer dans la chambre. Je me suis tenu la tête entre les deux mains en me disant que mon calvaire venait à peine de commencer.

Je suis sûr qu’elle fera vivre à Mounas toutes sortes de misère et je ne crois pas que je pourrais cautionner cela.

Je me suis rendue dans ma chambre et après avoir effectué mes prières, j’ai composé le numéro de Mounas qui sonnait dans le vide. J’ai appelé par la suite Ibrahim conscient de l’heure tardive qu’il faisait.

Ibrahim (voix ensommeillé) : Allo ?
Moi : excuse-moi mais il fallait que je te parle à tout prix. Où est ta femme ?
Ibrahim : qu’est ce qui ce passe ?
Moi : il faut que vous héberger Mounas jusqu’à demain. Je tente de la joindre en vain et je m’inquiète surtout qu’elle est enceinte. Son père l’a chassé sans ménagement.

Je lui ai tout raconté dans les moindres détails.

Ibrahim (surpris) : Quoi ? Et s’il lui arrivait quelque chose ?
Moi : c’est ce que je crains. Il faut que Fatima puisse m’aider. Si vous voulez, je peux venir vous aider à la chercher.
Ibrahim : laisse-moi en parler avec elle ensuite on te tient au courant.
Moi : Ok !

Jamais de ma vie je ne me suis senti si impuissant. Jamais au grand jamais. Donc est ce ça mon destin ? Contraint à épouser deux femmes que je n’aime pas et que je ne connais pas ? Suis-je si méchant que ça pour voir mon avenir hypothéquer de la sorte sans pouvoir réagir ?

Fatima

J’étais très inquiet lorsqu’Ibrahim a décroché son téléphone. Encore plus inquiet lorsqu’il affichait cette mine. J’ai passé la soirée à appeler Mounas mais rien y fait. Ce coup de fil aurait il un rapport avec elle ?

Ibrahim : enfile un truc stp. Je te raconterais tout en route.

En deux temps trois mouvements nous étions déjà installés dans sa voiture.

Moi : qu’est ce qui ce passe ? C’est Mounas ?
Ibrahim : ta copine est enceinte de Boubah et ces parents l’ont appris. Ils l’ont chassée de la maison. Boubah me demande de l’héberger au moins jusqu’à demain le temps qu’il lui trouve un toit.

J’ai failli m’étrangler lorsqu’il m’a dit qu’elle était enceinte. Ma mounas ? Ma mounas à moi enceinte ? Celle avec qui j’ai passée toute mon enfance ? Ma sœur ? Enceinte ? Sans que je ne le sache ?

Moi (choquée) : je n’en crois pas mes oreilles. Comment as t elle pu me cacher ça ? Comment as-tu pu ?
Ibrahim : ah non Fatima je ne suis pas d’accord avec toi. La vie de ton amie ne me regarde en rien du tout. Ce n’était pas dans mon droit de te le dire. Si tu dois en vouloir à une personne, c’est bien à elle pas à moi. D’ailleurs tu devrais te poser les bonnes questions à partir d’aujourd’hui.
Moi (surprise) : de quelles questions parles-tu ?
Ibrahim : comment celle que tu considère comme ta sœur a pu te cacher cela ? Tu penses la connaitre aussi bien que ça ?

J’avoue que sur ce coup je suis vraiment à court de mot. Je ne sais même pas quoi dire.

Ibrahim : on dit le silence est souvent preuve de consentement. Remets cette amitié si chère à tes yeux en question. Moi je connais Boubah ça fait à peine cinq ans. Mais dès qu’il a eu des problèmes, il s’est retourné vers moi. Pour moi, c’est ça l’amitié.

Ça me fait mal de reconnaitre qu’il a raison. Je n’aurais jamais crû Mounas capable d’une telle chose. Mais qui suis-je pour la jugée ? Qui ?

Moi : pourquoi me dis tu tout ça ?
Ibrahim : pour que tu ouvres les yeux et sache que ce n’est pas le nombre d’année qui détermine une amitié mais la sincérité. Surtout n’oublie pas qu’on ne peut jamais connaitre une personne à cent pour cent et je crois que tu as ta preuve aujourd’hui. En tant que ton homme, c’est aussi bien de mon devoir de te redresser mais te conseiller aussi. Tu es trop généreuse et j’ai peur qu’un jour ça te porte préjudice. Le fait que tu sois sincère et franche ne veut pas dire que tout le monde l’est aussi avec toi. Y en a qui ne craignent pas Dieu. Ils pourraient te poignarder sans relâche malgré le fait que tu te plie en quatre pour les aider. Donc fait très attention dans ta vie.

J’ai préférée garder le silence. D’ailleurs qu’aurais-je à dire ? Je dois reconnaitre qu’il a raison sur toute la ligne. Maman ne cesse de me répéter que je suis trop naïve et qu’un jour ça me mènera à ma perte. Mais est ce de ma faute si j’ai trop la crainte de Dieu ? Jamais je ne pourrais penser mal d’une personne parce que j’aurais peur que Dieu me juge là-dessus.

Nous avons roulés pendant une trentaine de minutes. On a cherchés partout. Dans tous les endroits où elle pouvait être. Il était minuit donc je ne pouvais pas appeler ses tantes pour savoir si l’une d’entre elle ne l’a pas hébergée.

Plus les minutes passaient, plus je craignais le pire. Tout ce mauvais pressentiment étaient dû à ça ? Je savais que quelque chose n’allait pas. Comment allons-nous la retrouver ?

Ibrahim : qu’est ce qu’on fait ?
Moi : continuons de chercher. On ne peut pas la laisser comme ça.

Je formulais des prières pour que Dieu nous aide à la retrouver. Je ne suis personne pour la juger donc je ne le ferais pas. Ça me rappel ce conseil donner à tous les musulmans : Lorsque que tu vois ton frère dans le péché, ne soit pas pour lui un allié du diable c'est-à-dire ne le juge pas et ne l’enfonce pas dans son péché. Soit pour lui un réformateur (un conseiller) et prie pour que Dieu lui vienne en aide.

C’est par là qu’on reconnait un bon musulman. Il sait qu’il n’est pas à l’abri du mal. Qu’il ne peut pas être content du malheur de son confrère parce qu’il pourrait être à sa place demain. Un bon musulman sait que le passé d’un pécheur peut être son avenir à lui. Donc il doit toujours être sincère avec lui-même et prier pour que Dieu l’aide ainsi que tous ses frères dans la religion.

*****

Après deux heures de route nous avons finalement décidés de rentrer à la maison. Je suis dans tous mes états. Où est ce qu’elle peut être ? Elle ne peut pas disparaitre bonnement comme ça.

Je n’ose même pas appeler sa mère pour me renseigner même si je suis sûre que cette nuit elle ne fermera pas aussi l’œil.

Lorsque nous sommes arrivés à la maison, nous avons constatés au moment de garer qu’il y avait une silhouette recroquevillée devant le portail.

Moi : tu vois ce que je vois ?
Ibrahim : reste ici je vais vérifier si c’est elle. Il se pourrait que ce soit un fou ou un mendiant.

Mon cœur battait à tout rompre lorsqu’il s’est accroupi pour soulever la couverture de la personne. Dès qu’il m’a fait un signe de la main, je suis descendue vite fait en reconnaissant Mounas qui pleurait dans ses bras.

Moi : Oh Mounas que m’a tu fais comme ça ? Dis-je en la serrant dans mes bras ?
Mounas : Pardonne-moi. Fati pardonne moi. J’avais peur que tu me juge.
Moi : non, je ne peux pas te juger. Ma foi ne me permet pas de te juger parce que tu as commis l’irréparable.

La pluie nous a trouvés chacune entrain de pleurer.

Ibrahim : aide-la à rentrer le temps que je gare la voiture stp.
Moi : Ok !

Une fois que nous sommes tous rentrés, je l’ai aidée à se changer, manger malgré son refus et je suis restée allongée à côté d’elle dans sa chambre.

Mounas : je n’aurais pas dû te mentir. Mais j’avais peur de ta réaction.
Moi : je ne cache jamais ce que je ressens et tu es bien placée pour le savoir. Si je te dis que ton comportement ne m’a pas fait mal, j’aurais mentie. Ça m’a énormément fait mal que ce soit par la bouche de mon mari que je l’apprenne mais comme je te l’ai dit, je ne me comporterais pas bien si je te réprimandais. Je vois que tu souffre déjà assez pour en rajouter. Que le Bon Dieu nous pardonne.
Mounas : Amine. Tu ne peux pas savoir à quel point ça m’a tuée lorsque maman m’a dit que je l’ai déçue à tous jamais. Je ne le voulais pas.
Moi : ça lui passera inch Allah mais il faut aussi les comprendre.
Mounas : papa à dit que je ne suis plus sa fille. Il m’a dit ne plus jamais vouloir me revoir. Jamais de toute sa vie. Eh Fatima, donc c’est ce qui arrive lorsqu’on veut coûte que coûte réussir en usant de facilité ?
Moi : je t’ai toujours dis que l’argent n’était pas important dans la vie. Il faut que tu demande à Dieu de t’aider. Tu as de la chance qu’il ait demandé à t’épouser. Est-ce que tu sais que c’est lui qui a appelé pour qu’on sorte te chercher ?
Mounas : il veut juste s’acheter une bonne conscience.
Moi : non. Au point où vous en êtes, il te faut revoir tout tes jugements sur lui. Surtout s’il est appelé à être ton mari. Tu m’as toujours traité de faible mais aujourd’hui c’est ma faiblesse qui est ma force dans mon ménage. Ibrahim m’a traitée de tous les noms dans ses premières semaines. Est-ce que tu sais que le premier jour qu’il est venu il a crû que j’étais la ménagère ?
Mounas (rigolant) : tu ne m’as jamais raconté cela. Il a osé ?
Moi : oui crois moi. Il m’a même demandée un jour si on ne me nourrissait pas tellement j’étais maigrichonne. Au lieu de lui répondre, je me suis armé de silence parce que c’était mon homme. Je ne lui ai pas donné ce qu’il voulait. Je lui demandais même pardon en sachant que c’est lui qui était en tort. Il avait honte de me regarder dès fois même s’il ne me le disait pas. Mais moi je cherchais par cela des bénédictions pour ma future progéniture. Si je criais et il criait aussi, penses tu que je serais ici à te conseiller ? Si je m’énervais quand il s’énervait penses tu que je serais ici à t’aider ? Non ma chérie. Lui et moi on n’aurait pas mis long feu et je lui aurais donné ce qu’il voulait. Mais aujourd’hui, il fait partit des hommes les plus bons que j’ai eu à connaitre. Je suis fière d’être sa femme et de partager sa couche et je remercie Dieu pour ça. Quand on dit que la patience paye, c’est bien la vérité. J’ai été patiente en priant pour que Dieu me vienne en aide. Les jeunes couples d’aujourd’hui pensent que quand on est soumise cela fait de nous des esclaves. Non, la soumission n’à rien avoir avec l’esclavage. Etre soumise c’est savoir donner à son homme son rôle d’homme. Savoir reconnaitre que son homme est au dessus de nous et que C’est d’une partie de lui que Dieu nous a fabriqués. Comment pouvons-nous espérer être au dessus ? Comment pouvons-nous même dormir en sachant qu’il est fâché contre nous et que notre paradis repose sous ses pieds ? Dieu a dit dans un de ses versets : si la femme respecte ses prières, Jeûne son mois de ramadan convenablement, respecte son mari, qu’elle rentre au paradis par la porte qu’elle veut. As-tu conscience de ce que cela veux dire ? As-tu conscience du respect qu’on leurs doit ? Mais tout autant que la femme l’homme a aussi des devoirs envers son épouse. Le prophète Psl à d’ailleurs dit que le meilleur des hommes est le meilleur avec sa femme donc en aucun cas un homme ne doit mal se comporter envers cette dernière qui se plie en quatre pour le satisfaire. Aucun homme ne doit être en paix avec lui-même en sachant qu’il bat, maltraite la femme qui porte ses progénitures. Aucun homme ne doit rabaisser une femme en sachant que Dieu à élever la femme et à dis que la meilleure des jouissances sur cette terre c’est la femme vertueuse. Je ne te demande pas de te laisser faire. Mais le seul moyen pour toi de l’avoir c’est de lui donner sa place d’homme et remplir tes devoirs conjugaux en sachant que tu seras jugée sur tes responsabilités en tant que gardienne de maitresse de son foyer. N’oublie jamais ma sœur que les meilleurs choses arrivent à ceux qui savent se montrer patient et que « en toute difficulté existe une facilité » (verset coranique). Prend soin de cet enfant, de ton homme et surtout respecte le. Tu verras que tu ne t’en porteras que mieux.

Elle s’est mise à pleurer comme un bébé dans mes bras.

Mounas : Que ferais-je sans toi ?
Moi : je ne fais que mon rôle de sœur. Prends soin de toi et surtout ne baisse jamais les bras quand bien même ta vie serait dans un état pitoyable. Prie, prie, prie c’est la clé du succès ici bas et dans l’au-delà. C’est ce qui te relie à ton créateur, c’est la première chose sur laquelle tu seras jugée alors ne le rompt jamais. Ne rompt jamais ce fil qui te lie à lui.

Après avoir fait des invocations pour elle je me suis rendue dans ma chambre. Que personne ne se croit à l’abri des malheurs. Il faut juste se rappeler que Dieu existe et est là près à répondre à l’invocation de celui qui l’invoque…………………..

Secrets de famille