CHAPITRE 22
Ecrit par Emyam
LYDIA
Ok Stéphanie...C’est le moment ou jamais de marquer le coup.
J’attends que Marc-Ariel se soit assis avant d’en faire de
même. J’avoue que je suis assez stressée. De l’issue de cette discussion
dépends tout mon plan.
Je ne sais pas s’il joue aux détendues mais il a l’air
tellement serein que cela me perturbe. Ce type est un vrai mystère. Il peut
exploser souvent et se dévoiler mais les autres fois il est tellement renfermé
qu’il est difficile de deviner ses sentiments réels.
-Alors...De quoi voulais-tu me parler ?
-Je...Cette situation est assez délicate et gênante...Je
commence doucement. Je n’ai jamais vécu un truc pareil...
-Rassure-toi, moi non plus ! Pouffe-t-il comme pour détendre
l’atmosphère. Sans prévenir, il me prend les mains et exercent sur elles une
légère pression, une sorte de massage qui loin de me détendre fait quintupler
la pression. Calme toi Lydia...Ne te stresse surtout pas. Si tu as quelque
chose à me dire dit le moi sereinement. Tu n’as pas à avoir peur ou honte de
quoi que ce soit.
-Ok...Je...La dernière fois tu as dit que tu voulais juste
passer une nuit avec moi et qu’après tu oublierais, qu’on oublierait...Mais je
ne veux pas qu’on oublie ! Je ne veux pas juste une nuit en passant et me
faire jeter ensuite. Je sais que cela peut sembler stupide mais je veux au
moins qu’on fasse ne serait-ce que semblant d’essayer quelque chose.
Je l’ai dit en une traite, maintenant je l’observe pour voir
ce qu’il en pense. Tellement d’émotions traversent actuellement son visage que
j’ai du mal à savoir si ses pensées tournent ou pas en ma faveur.
Il ouvre la bouche comme pour dire quelque chose mais finit
par la refermer avant de se lever un instant. Il fait quelques pas dans le
salon, souffle plusieurs fois avant de se rasseoir cette fois-ci juste près de
moi.
Ce type est vraiment bel homme il faut l’avouer ! Je
comprends pourquoi ma sœur a craqué sur lui. Il a tout pour plaire. Dommage qu’il
soit pourri de l’intérieur.
-Tu te rends compte de ce que tu proposes implique ? Je
lui lance mon regard le plus candide et bouge légèrement ma jambe, exposant ma
cuisse. Je fais celle qui ne l’a pas remarqué et continue de lui lancer mon
sourire d’innocente.
Comme je m’y attendais, ses yeux restent braqués sur ma
cuisse dévoilée. Il déglutit doucement avant de replonger son regard dans le
mien.
L’intensité de celui-ci me prend tellement par surprise que
je suis parcourue de frissons.
Waouh...
-Je ne compte pas quitter ma femme. Et je trouve que cela
serait injuste de te faire subir cela. Cynthia et moi, malgré l’impression que
nous donnons, c’est du solide. Nous avons un fils et nous serons liés à vie. Je
ne compte divorcer pour personne.
Ça c’est ce que nous verrons monsieur Ehui !
-Je ne te demande pas de divorcer de ta femme. Je demande juste
plus que l’impression d’être une sorte de pute que tu t’achètes pour une nuit !
De toutes les façons qu’est ce qui t’empêche d’accepter ? Ce n’est pas
tellement comme si tu serais utilisé !
Toujours selon le plan que j’avais mis en place (Ou oui ! J’avais prévu qu’il réagisse
ainsi), je me lève et fait celle qui veut s’en aller.
-Laisse tomber...C’était une mauvaise idée...C’est de la
folie tout cela. En plus ce n’est pas moi ! Pour une fois je voulais juste
penser à moi, mettre mes priorités et mes envies avant celles des autres mais c’était
une mauvaise idée. Tu m’attires, c’est indéniable. Mais ce que tu proposes ne
me convient pas. Je...Je ne veux pas être ton coup tiré une fois en passant parce
que tu avais besoin de te vider !
Je sais que mes mots l’ont choqué mais c’était justement le
but.
Je fais mine de m’en aller mais comme prévu, il me retient
automatiquement.
-Alors comme ça je t’attire ? Susurre-t-il en me
collant à lui, passant doucement les lèvres sur les miennes.
Ah ces hommes...Tous les mêmes. Un égo surdimensionné et un
univers centré sur leurs personnes. De tout mon propos c’est tout ce qu’il a
retenu.
-Comme si vous ne le saviez pas...Je boude.
-Je crois que je préférais lorsque tu me tutoyais.
-Comme si tu ne le savais pas ! Je répète
en insistant sur le tu, ce qui le fait sourire doucement.
Comme s’il s’apprêtait à prendre une grande décision, il
respire un grand coup et me regarde droit dans les yeux. Les siens ne
contiennent cette fois aucune trace d’humour lorsqu’il me parle.
-C’est d’accord...Ok pour ta condition. Mais seulement je
veux qu’on soit clairs sur un point. Cynthia est mon épouse. Je ne la laisserai
pas. Alors quelle que soit la manière dont notre relation évoluera, je ne veux
pas que tu penses que ce sera le cas. Je vais certainement me montrer gentille,
souvent romantique mais ne croit pas pour autant qu’entre nous il y a autre
chose que du sexe. Tu as été honnête alors la moindre des choses que je puisse
faire c’est d’être moi aussi honnête. Je veux qu’on s’entende sur le fait que l’amour
et les autres sentiments de cet acabit ne sont pas de notre relation. Si tu as
l’impression de développer des sentiments pour moi, dis le moi rapidement que
nous puissions arrêter. Et dernière chose : Jamais ma femme ne devra avoir
vent de cette histoire. C’est bon ?
-Oui...très clair.
-Super ! Passons à table avant que tout cela ne se
refroidisse !
****
MARC-ARIEL
Lydia est vraiment une belle femme. Elle n’a même pas l’air de
réaliser le puissant sex-appeal qu’elle a...
Tout ce qu’elle fait, elle le fait de manière sexy. Même la
regarder manger est une vraie expérience érotique.
Les plats étaient vraiment bons et elle a eu l’air d’apprécier.
La seule chose qui m’a un peu fait tiquer est qu’elle avait l’air de connaître
tous les plats proposés.
Dis comme ça ma remarque peut avoir l’air idiote alors je m’explique.
Le chef qui nous a concocté ce menu est très réputé et ses plats ne sont pas
des mets communs qui sont servis partout. Ils ne le sont que dans des
restaurants de luxe.
Je ne suis pas snob mais je doute que le niveau de vie de
Lydia lui permette de fréquenter ces lieux...Mais bon ! Je me prends peut-être
la tête pour rien. Car il est aussi vrai que certaines personnes préfère taire
qu’elles ne connaissent pas des choses et faire semblant que tout est ok. Lydia
est peut-être de ceux-là.
-Tu m’as l’air un peu ailleurs...fait-elle remarqué en me
souriant lascivement.
Je peux peut-être t’aider à revenir à l’instant présent...glisse-t-elle
en se rapprochant de moi, s’asseyant presque sur mes pieds. Son mouvement fait remonter
sa robe et m’offre une belle vue sur ses cuisses.
J’ai compris énormément de choses sur Lydia pendant ce dîner.
Et l’une d’entre elles est qu’elle ne tient pas à l’alcool. Elle n’a pu que trois
coupes de champagne mais je sens qu’elle commence déjà à être pompette. Je lui
prends donc des mains le verre qu’elle s’apprête à engloutir et le pose sur la
table devant moi.
Elle essaie de le cacher mais je la sens stressée, anxieuse.
Elle essaie de noyer sa gêne dans l’alcool mais cela a un revers...elle sera
saoule. Or je veux qu’elle soit totalement lucide pour ce qui va suivre. D’un
autre côté, je trouve cela attachant qu’elle soit ainsi gênée...Cela signifie
alors qu’elle n’a pas connu un grand nombre d’amants et j’avoue que cela est
assez rassurant. Ça me fait ressentir une satisfaction que je ne saurais
décrire.
Je l’ai désirée pendant des semaines. Elle m’a rendu dingue
et bien le moment est venu pour moi de lui rendre la pareille. Je compte la goûter,
la savourer. Lui faire des choses tellement folles que tous les connards d’amants
qu’elle aurait pu connaître avant moi ne seront plus qu’un sombre souvenir.
La prenant par surprise, je la soulève brusquement, la
plaçant sous moi. Cela lui arrache un petit cri nerveux.
-Je suis tout sauf ailleurs...Crois-moi, je suis avec toi. Très
présent...Sans un mot, je capture ses lèvres cette fois dans un baiser plus
langoureux, plus doux. Contrairement aux autres fois où les baisers que je lui adressais
étaient fougueux, avec celui-ci je veux prendre mon temps.
Je l’entends gémir contre mes lèvres et cela a le don de me
rendre encore plus fou de désir. Je la prends dans mes bras et sans cesser de l’embrasser,
je prends la direction de chambre.
J’ai essayé de rendre l’ambiance de la chambre romantique. J’ai
placé quelques bougies à même le sol, créant une ambiance intime.
La posant au milieu du lit king size qui trône fièrement au centre
de la chambre, je passe une main dans ses cheveux que je détache. Ceux-ci comme
s’ils n’attendaient que ça s’éparpillent autour de son visage.
Il est vrai que sa coiffure initiale était belle mais je la
préfère ainsi. Naturelle, avec son petit air farouche que lui confère sa
touffe.
-Tu es magnifique...
Elle a un petit sourire gêné qui la rend encore plus belle.
Cette fille est un véritable contraste. Forte et vulnérable
à la fois. Souvent elle est tellement fougueuse que dans ses moments de
timidité on en vient à se demander s’il s’agit de la même personne.
Je m’approche de son cou que je couvre de baiser,
poursuivant ma tâche vers sa poitrine qui remonte à travers sa robe à cause de
sa respiration qui devient saccadée.
Je ne l’ai même pas encore touchée mais je la sens excitée,
ce qui a le don de me rendre automatiquement dur au niveau du pantalon.
Comme si elle en avait marre de se faire titiller, Lydia se
redresse doucement et retire sa robe, me permettant d’assister à une scène d’un
érotisme sans borne. Elle se retrouve en talon aiguilles et sous-vêtements
noirs tellement sexy sur elle que j’en durcis d’avantage. Elle a un corps
parfait. Mince mais sexy à tomber. Les courbes qu’il faut là où il les faut. Un
ventre plat, une poitrine ferme à la taille parfaite pour ma paume.
Je la sens frissonner sous mon regard.
-Chaton tu es tellement sexy que tout ce que je veux là
maintenant c’est te prendre immédiatement...Alors que je me suis promis de
prendre mon temps...
-Tu prendras ton temps une autre fois...Là je meurs d’envie
de te sentir en moi...Qu’est-ce que tu attends pour me satisfaire ?
Waouh...Où est passée la fille timide qui frissonnait sous
mon regard ?
Sans attendre plus d’explications, je me déshabille
rapidement, ne gardant plus que mon boxer avant de la soulever pour la ramener
au centre du lit avant d’honorer chaque parcelle de son corps de baisers. Rien
n’y échappe. Lorsque je me dirige vers son entrejambe, je la sens se raidir et
essayer de me repousser.
Non ma belle...Hors de question que je sois privée de ce plaisir !
Après insistance, elle s’écarte pour me laisser faire.
A mon premier coup de langue, elle me sort un tel gémissement
qu’on croirait entendre un chat miauler. Sa réaction me fait sourire et continuer
avec plus de fougue. Avec toute la dextérité qui est la mienne, je la fouille
et la savoure avec ma langue, lui arrachant des paroles incompréhensibles. Elle
jouit tellement de fois sur ma langue que je ne compte plus.
Quant à moi, je suis tellement dur que si je ne la pénètre
pas maintenant, je risque d’éjaculer dans mon boxer. Me débarrassant rapidement
de ce dernier, je prends un préservatif sur la table que j’enfile, avant de me
positionner entre ses jambes. Elle est encore dans les vapes à cause des
nombreuses éjaculations.
Je suis tellement excité qu’après m’être positionné à l’entrée
de sa fente, je la pénètre en une poussée. Apparemment je n’aurais pas dû car
je l’entends émettre un cri de douleur et je sens moi-même une sorte de
résistance qui me fait stopper net et m’éclairci les idées.
Purée j’espère vraiment que ce n’est pas ce que je crois et qu’elle n’est
pas vierge !
-Je t’entends presque penser Marc-Ariel...Je ne suis pas
vierge...Ça fait juste longtemps. Ne t’inquiète pas j’ai déjà eu plusieurs
autres amants avant toi.
Je n’ai même pas le temps d’être rassuré car cette mention d’autres
hommes qui auraient couché avec elle m’envahit d’une telle vague de haine que
je ne m’imaginais même pas capable de ressentir envers des inconnus que je l’embrasse
tout d’un coup brutalement, avant de me mettre à la pilonner avec fougue.
Chaque coup de rein la fait hurler et répéter mon prénom
continuellement, me galvanisant encore plus.
Je n’ai jamais fait l’amour à une personne avec autant de
déchainement. Je l’embrasse, la caresse et ma mordille en même temps que je la
pénètre. A deux reprises, elle jouit avant que je ne la rejoigne dans une éjaculation
violente qui me vide carrément de toute mon énergie et me raidit les membres
tellement elle est intense.
Tout doucement, je retrouve mes esprits et m’installe dans
le lit avant de l’attirer vers moi. Aussi vidée que moi certainement, elle se
laisse faire et s’installe confortablement sur ma poitrine. Le parfum de ses
cheveux me titille les narines. Je lui fait un léger baiser dans le cou et me
rend compte qu’elle pue le sexe. Mais surtout, elle porte mon odeur...Et putain
j’adore ça ! Tellement que j’en souris comme un idiot.
Waouh...Lydia Koffi, tu veux ma mort c’est sûr ! Qu’est-ce que tu me fais ? Une nuit avec toi et je suis déjà accro ! Quelqu’un peut m’expliquer ce qui vient de se passer ?
N’oubliez pas, kiffez, commentez...C’est toujours encourageant pour les
chros. Bisou et bon dodo !