Chapitre 22
Ecrit par Boboobg
... José Onda...
Le jour qui a suivi mon arrivée, Rodolphe à entrepris de me faire visiter la ville. Time square, empire state building, Chelsea Market, que des endroits que j'ai adoré visiter. Bien sûr que je suis deja venu à New York mais pour le compte du boulot et je n'ai jamais eu assez de temps pour bien sentir l'effervescence qu'il y'a ici.
Le lendemain, j'ai reçu un appel de Wendy,j'en ai profité pour l'inviter à dîner. Qu'est ce que vous voulez, je ne sais pas me défaire des gens et elle me plaît beaucoup. Oui je sais, une femme qui vous donne tout ces trous dix heures après votre rencontre peut vous semblez un peu facile sur les bords mais moi ça a toujours été ce genre là qui me plaît. J'aime les femmes qui ne passent pas par quatre chemin, les gens coincés qui trouvent toujours quelque chose à redire non merci. La vie est tellement courte !
Je vis le jour le jour ne sachant pas ce que me réserve demain. Je n'aimes pas penser au futur, ni au passé aussi, juste le présent.
Ce soir-là, j'ai passé une soirée memorable au côté de ma belle Wendy et nous avons même fini chez elle. Un appartement pas très grand à Brooklyn mais chaleureux.
Je suis rentré le lendemain à midi mais la princesse n'était toujours pas là.
(...)
Une semaine déjà que je suis là, j'ai déjà prévenu Mimi et Tonton John que si leur fille ne rentre pas avant deux jours, je prends un vol pour Londres et ils se chargeront de la gérer toute seule. Mais je serai un peu déçu aussi, je comptais sur cette rencontre pour tasser les choses. Enlevé ce malaise qu'il y'a entre nous deux. Sept ans c'est beaucoup,ça ne plairait pas à maman de savoir qu'on n'est plus les faux jumeaux qu'elle a laissé.
Je suis entrain de travailler sur mon pc avec Tay à mes pieds et Rodolphe aux fourneaux quand la sonnerie retentit.
Rodolphe : monsieur ?
Je le regarde mal et il rectifie vite. Cela m'a toujours déranger que l'on m'appelle monsieur et surtout pas par cet homme qui fait le double de mon poids lol.
Rodolphe : Jo s'il te plaît peux tu...
Moi(me levant): j'y vais !
Tay se lève au même moment que moi et commence à aboyer en bougeant frénétiquement la queue.
Rodolphe : je crois que sa maman est là !
Moi : (ouvrant la porte) il était temps !
Une jeune femme métissé entre les mains chargés de cadeaux en me regardant bizarrement.
Elle : heu bonjour !
Rodolphe : bonjour cherley !
Moi: bonjour !
Elle fonce direct vers la chambre de Hope et n'en ressort pas.
Moi : qu'est ce qu'elle fou là bas ?
Rodolphe : elle doit être en train de classer ce qu'elle a ramené. Ne refermez pas la porte princesse doit être en arrière !
À peine il avait fini sa phrase que Tay fonçait sur une silhouette sortant de l'ascenseur. Le gros chien a côté d'elle aboie aussi et renifle le derrière de Tay avant de lui aussi foncé mais dans l'appart en allant au pieds de Rodolphe.
Elle carresse son chien pendant un moment avant de se relever et de se tourner vers moi. On se regarde ainsi sans rien se dire.
Moi : bonjour Hope, bonne arrivée!
Hope : qu'est ce qui se passe ?
Moi (rire) :comment ?
Hope (me regardant sévèrement) : pourquoi es tu là ?
Moi : ça fait des années que tu fais tout pour ne pas me voir alors je suis venu ! Tu me manquais trop.
Hope: menteur!
Moi: c'est comme tu veux !
Au moment où elle veut rentrer, je la bloque et la prend dans mes bras. Elle pose sa tête sur mon épaule et me serre plus fort !
Moi (sérieux) :tu m'as manqué petite sœur !
Hope (émue) : c'est bien!
Elle quitte mes bras et pars faire une bise à Rodolphe avant de disparaître dans le couloir qui mène à sa chambre.
Rodolphe (me regardant) : elle te laisse...
Moi: la prendre dans mes bras ? Oui ! J'ai toujours été la seule personne avec laquelle, elle n'a pas besoin de se protéger. Pendant longtemps elle a aussi été cette personne là pour moi !
Rodolphe :alors pourquoi t'éviter ?
Moi (sourire gêné) : c'est une longue histoire Rodolphe et on s'est promis de ne jamais en parler à qui que ce soi !
Je reprends ma place et me replonge dans mon travail. La secrétaire de Hope sort deux heures plus tard. J'envoie mon travail à la boîte et éteint mon ordinateur.
Je pousse tout doucement la porte de sa chambre, elle sursaute avant de lever vers moi son sourire commercial.
Moi: pas de ça avec moi !
Hope : viens!
Moi:c'était comment le Mexique ?
Hope va wonderful! J'ai pris plein de photos dans la cage à requin et la tequilas mama miya buenos!
Moi : tu es magnifique !
Hope(ramenant une de ses boucles derrière son oreille) : c'est vrai ce mensonge ?
Moi(la fixant) : plus vrai que le soleil !
Elle dépose la seringue vide à côté et me présente une traîné de poudre sur la commode.
Je vais snifer la drogue et la rejoint sur le carrelage. Les mains derrière la tête, le regard hagard, le sourire au lèvres, j'apprécie la montée de la substance dans mon système nerveux.
Hope: ça fesait longtemps qu'on avait pas partagé ça !
Moi: tu devrais arrêter !
Hope : je sais. Que fais tu là ?
Moi: je suis venu te demander de me suivre !
Hope : ou ça?
Moi : au pays !
Hope :quoi au Congo ?
Moi: non en Mongolie ! Bien sûr qu'au Congo !
Hope : pourquoi faire?
Moi(me tournant vers elle) : empêcher Alphonse de prendre notre sœur à sa mère !
Hope reste silencieuse pendant de longues minutes avant de se retourner et de plonger son regard glacial dans le miens.
Hope : comment est il sorti ?
Moi: Grace présidentielle. Tu sais bien que s'il était en prison c'est parce qu'il le voulait lui même. Il aurait pu même ne pas être jugé avec les relations qu'il a. Et maintenant il veut reprendre Alphonsia !
Hope : tu savais que je serai plus calme après ma dope n'es pas ?
Moi: oui !
Hope : et qu'est ce que tu veux ?
Moi : en vérité, je sais bien qu'il ne veut pas retirer Alphonse a sa mère. C'est un monstre oui mais il aimait ses enfants . Je penses qu'il veut juste nous revoir !
Hope (faisant les cents pas dans la pièce) :ne me demande pas ça !
Moi: nous devons le rencontrer pour l'enterrer dissuader.
Hope : sort de ma chambre !
Moi:....
Hope (criant) : sort se cette chambre merde !
Je me lèves et sors, j'entends le bruit de quelque chose qui se brise derrière la porte juste après moi. Je l'entend casser des choses et crier. Rodolphe me rejoint et comme moi, reste là, prostré devant la porte et ne fait rien.
Rodolphe: ça fait des années que je ne l'ai pas vu dans cette état ! tu lui as dis ?
Moi: oui !
Rodolphe (me regardant) : tu aurai pu attendre qu'elle se soit reposer
Moi : elle venait de se droguer, j'ai saisi l'occasion !
J'ai demandé à Rodolphe d'aller faire un tour avec les chiens car avec le bruit que faisait Hope, ils n'arrêtaient pas d'aboyer pensant leur maîtresse en détresse.
Il a fallu quatre longues heures pour que le bruit cesse. J'ai alors entrouvert la porte et ne recevant pas d'objet sur la tête, je suis rentré.
Tout est en dessus dessous, on dirait qu'un cyclone vient de passer dans cette chambre. Elle est assise en position fœtale, les mains autour des épaules, chantonant un air !
Je vais alors dans son dressing qu'elle n'a pas ouvert Dieu merci et y cherche son violon que je trouve après quelques minutes.
Quand nous étions petits, un seul psychologue s'occupait de nous deux. Le psychologue pensait qu'apprendre un instrument de music nous aiderait à nous évader quand la situation devient trop pénible pour nous. Sur un coup de tête j'avais choisi le violon et pendant que Hope excelle avec cet instrument moi je ne connais jusqu'à maintenant que les bases.
Je me place devant elle et essaie du mieux que je peux de le raccorder. Elle ne me regarde pas je sais qu'elle n'est plus là. Son visage exprime la terreur et cet air qu'elle n'arrête pas de chantonner m'agace les tympans. Je ne sais pas pourquoi mais ça m'a toujours rendu mal à l'aise.
Je commence à jouer Alléluia, c'est le seul que j'arrive à interpréter assez bien. Elle arrête alors et vient se placer en boule comme un bébé au milieu de mes jambes. Je l'enroule de tout mon corps et embrasse son front.
Moi: je suis là, ensemble contre nos démons. Je suis là ma princesse, rien ne t'arrivera !
Hope : j'ai besoin d'elles ! J'ai besoin de ma mère et de ma sœur !
Moi : shuuuuut petites filles ! Maman et Tracy nous attendent la haut, ils gardent pour nous une place au paradis !
Hope : je n'irai pas au paradis !
Moi : pourquoi ?
Hope : parce qu'il me l'a dit !
Moi: tu le revois ?
Hope : quand je m'endors sans avoir pris une dose !
Moi : alors nous irons tout les eux en enfer et je casserai la gueule de cette illusion !
Elle souris, d'un sourire mêlé aux larmes. Larmes qui devient au fur et à mesure un torrent sur ses joues rouges !
Moi: pleure petite fille, pleurer te fera du bien !
... Hope Divine Ngakosso....
Mes larmes ne coulent pas souvent, je savais que ce jour allait arriver mais au fond de moi, j'espèrais qu'il n'arrive jamais. C'est vrai que ça a été les premières années de ma vie mais aujourd'hui pour moi, c'est juste un monstre qui m'a arracher des bras de ma mère. Et aujourd'hui, il me suffit juste de ne pas prendre ma drogue pour revoir toutes les scènes que j'essaie depuis toujours d'oublier.
Je ne veux pas être égoïste mais penser tout d'abord au bien de ma sœur mais c'est vraiment déconcertant. J'essuie mon visage contre le torse chaud de Jo, et le regarde. Ça fesait tellement longtemps, qu'on a pas été aussi proche. Sentir de nouveau son odeur, sa chaleur et le voir me regarder ainsi malgré la douleur que je ressens, j'ai envie de rester là comme ça toute la nuit.
J'avance tout doucement mon visage proche du sien et colle mes lèvres aux siennes. Il oppose une barrière pendant un millième de seconde mais répond ensuite à mon baisé, avec douceur et tendresse. Sa salive est chaude et combinée à mes larmes, cela forme un mélange salé.
Nos langues se cherchent, se trouvent et s'entremêlent. Poussé par la lancé, je plonge mes doigts dans son t-shirt avant de descendre et aller dans son pantalon. Son sexe qui était moue commence durcir sous mes caresses. Il tient ma tête entre ses mains, stop le baisé et plonge son regard voilé de désir dans le miens.
Jo(voix suave) : je ne veux pas que ça se répète. On en a pas le droit, ça ne nous aide en rien !
Moi : fais moi l'amour José !
Jo: maman n'aim...
Moi : juste une dernière fois ! Je te jure que l'on ne le fera plus.
Jo(fermant les yeux) : c'est ce qu'on s'est dit il y'a quinze et nous sommes encore là aujourd'hui..
Moi(faisant des mouvements de vas et viens sur son gland) : j'ai envie de te sentir en moi, j'ai tellement mal José, j'ai envie que tu me fasses me sentir mieux.
José (respirant fortement):promet moi alors que tu ne me fuira pas après ça !
Moi : je ne fuirai pas, je ne t'en voudrai pas de t'en aller. Fais moi l'amour pour que je me sente bien. Fais moi l'amour pour que tu te sentes bien !
Un baisé toride s'ensuit, j'en ai des vertiges. Je m'étais promis de ne plus en arriver là. On a passé sept années à fuir cette attraction entre nous mais faut croire que l'assassin de maman ne l'entendait pas de cet oreille. Il a fallu qu'il réapparaisse et qu'ils nous replonge à nouveau dans ce cercle vicieux.
José me déshabille en embrassant chaque parcelle de ma peau, ses doigts s'enfuissant dans ma chatte. Je mouilles comme une rivière en période de pluies diluviennes .
Ses lèvres sur chacune de mes tétons, il mordille et tire à sa guise. Je suis pressé, pressé de connaître le plaisir que jusque là aucun homme n'a jamais pu m'offrir à part lui, lui qui est mon frère, le fils adoré de ma mère.
Je m'étale sur le tapis blanc, et écarte mes jambes lui offrant une vue imprenable sur mon corps nu. Il se lève et me regarde de ses yeux noircis par l'envie, l'envie de me posséder, de faire de moi sienne.
Il se déshabille, son corps a pris plus de muscles, plus de consistance mais c'est toujours lui, un peu plus guéri que moi mais toujours lui. Le seul qui me comprend, le seul qui sait le combat que je dois livrer chaque jour contre moi même. Le seul homme dont j'ai pu tomber amoureuse jusque là.
Il s'accroupi, avec ses mains sous mes genoux, me tire plus proche de lui. De son sexe, il me pénètre lentement et commence à aller et venir en moi avec un rythme qui se veut doux et vigoureux.
Perdu dans l'abîme du plaisir je ne peux m'empêcher de crier, de le mordre, le griffé. Lui seule sait m'emmener à cet état pur de jouissance où plus rien ne compte. Cet état où je ne ressens plus de présence, ou je ne me sens plus prisonnière, ou je n'entend plus sa voix qui crie de douleur leurs suppliant de me laisser partir. Cet état où je ne revis plus la mort de ma mère, ou mon calvaire n'existe plus.
Il se retire à temps et ejacule sur mon ventre pendant que moi même je suis prise de tremblements.
José me porte alors dans ma beinoir qui est juste dans un coin de ma chambre et y fait couler un bain chaud avant de lui aussi me rejoindre dans l'eau.
José : je veux refaire ma vie Hope!
Moi : tu as eu sept ans pour le refaire et qu'est ce que tu as fait ?
José : je t'aime comme un fou mais nous deux c'est un sacrilège.
Moi(le regardant) : nous ne sommes pas du même sang, aucune lois ne nous interdit de nous mettre ensemble !
José : ta mère était aussi ma mère et mon père le tiens. La société ne nous permettra jamais d'avoir ce que nous voulons avoir.
Moi: je veux juste que tu m'aimes comme ça !
Jose : je t'aime avec mon cœur, avec mon corps et avec mon esprit. Mais nous sommes tous les deux, deux esprits malades qui trouvent du réconfort dans cet acte incestueux. Nous devons guérir, je veux guérir et pour ça nous devons mettre fin à ça.
Moi: mettre fin à ça ? Ça comme tu dis est la plus belle expérience d'amour que j'ai pu avoir,d'ailleurs c'est la seule. C'est toi qui m'a quitté il y'a sept ans, c'est toi qui a mis fin à notre idylle et c'est encore toi qui est revenu.
José : je suis revenu parce que tu as besoin de moi. Parce que Alphansia a besoin de nous et que Mireille a besoin que nous allions obligés notre père à la laisser tranquille !
Moi(sortant du bain) : je n'irai nulle part !
Jo: ce n'est pas en fuyant que tu pourras régler les choses. Ce n'est pas en se défilant qu'on arrive à se soigner, affronter ses peurs c'est ça qu'on nous exhorte à faire !
Moi: c'est toi qui a fui José, c'est toi qui es parti en me laissant toute seule dans l'obscurité. C'est toi qui m'a abandonné !
José (gueulant) : je t'ai aidé Hope, j'ai quitté ta vie pour te laisser vivre sans l'ombre de cette histoire ! Pour que tu aies la chance de rencontrer un homme qui peut t'aimer devant le monde entier et t'aider à aller mieux !
Moi: mais tu m'aides à aller mieux. Regarde, t'es plus qu'une dope pour moi.
José : je ne t'aide pas bon sang ! On ne s'aide pas !
Moi : ça c'est ce que tu te dis !
José (soupirant) :je rentre demain, je vais réserver un vol. Dans quelques jours, je serai au pays pour rencontrer Alphonse avec ou sans toi !
Moi(soutenant son regard) : comme la dernière fois, je ne te retiendrai pas. Mais pars maintenant et même après vingt ans, ne reviens plus !
Il sort tout nu de la chambre. Une trentaine de minutes passent et je l'entend devant la porte. Je suis toujours au même endroit, à la même position qu'il m'a laissé.
José :j'ai du bol, j'ai pu avoir un vol dans une heure. J'espère que tu comprendra que c'est pour notre bien. Tu es ma sœur, je t'aime certe comme une femme mais tu es et restera ma sœur. Je veux guérir Hope et ce n'est pas en laissant cette obsession qu'on a l' un pour l'autre que toi et moi allons guérir.
Moi: va t'en !
J'entends ses pas dans le couloir, et la porte qui se referme. Je sors en courant de la chambre pour m'arrêter devant la porte d'entrée ou je tombe à genoux.
Moi(petite voix) : je t'aime José, ne pars pas, reste !