Chapitre 22
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 22
***Gaston***
Après mon petit séjour au Gabon je suis rentré à Dubaï. Ma rencontre avec Chidi s'est très bien passé et c'est pour cela que, quand je suis rentré, je n'ai pas perdu de temps.
Je me suis dis qu'il fallait directement que j'en parle à des amis peut-être qu'ils seraient intéressés et j'avais raison.
Ce qu'il y a c'est que Chidi, je le connais du fait que j'ai déjà été son client dans le domaine de l'immobilier. Le service avant et après vente était très bien fait et ce qui a particulièrement attiré mon attention c'est sa façon particulière de se démarquer des autres.
Aussi, c'est grâce à un partenaire que j'ai été informé du projet qu'il entreprendre faire.
Honnêtement, c'est quelque chose qui pourrait vraiment aider le milieu hospitalier. C'est très important c'est pour cela que j'ai décidé de me lancer dans ça avec lui, d'être son partenaire et pourquoi pas d'en parler aux autres. Rien n'est encore au point, tout ceci n'est qu'un projet mais ensemble nous pouvons le finaliser et faire de ça quelque chose de réel.
Il s'est déjà renseigné sur tout par rapport à ça, il a déjà fait le business plan et on a le montant disons globale donc franchement c'est intéressant. Quand quelqu'un a des idées comme ça, quand tu vois ce que ça pourrait te rapporter toi alors là il vaut mieux tenter le coup.
Là, je rentre de ma réunion avec des potentiels partenaires.
Habibi : Bonjour chéri.
Alda : Bonjour Papa.
Moi : Bonjour mesdames.
Je vais vers elles et les embrasse chacune à son tour. Habibi prends mon sac et me suis dans la chambre tandis que Alda reste à faire la table.
Je me déshabille et fonce directement sur la douche sur le regard de ma femme. Elle, elle range mes affaires, mon sac et mes chaussures donc. J'ai pris tout mon temps avant de sortir de la douche.
Habibi : Comment ça s'est passé ?
Moi : Très bien!
Habibi : Mais encore ?
Moi : Ils ont l'air très intéressés, ils sont très intéressés j'ai envie de dire.
Habibi : Et que t'ont ils dit exactement ?
Moi : Bon pour faire court, ils sont prêts à investir dedans, à prêter mains fortes mais il veut avant tout voir la personne porteuse de projet.
Habibi : Et tu l'as appelé ? Ils ont pu discuter ?
Moi : Non malheureusement, je comptais bien le faire mais ils veulent voir la personne face à face. Il est question de plusieurs milliards donc c'est nécessaire de voir la personne avec qui on fait les affaires.
Habibi : Milliards ? Tu es sûr de ce projet toi ?
Moi : Je ne m'intéresserais pas à ça si ce n'était pas le cas pour moi. Je regarde ce qu'il y a derrière, je connais un ce que je gagne et c'est aussi ça qu'ils veulent voir.
Habibi : Maintenant tu n'es pas là, comment feriez-vous ?
Moi : Je vais l'appeler juste après manger.
Habibi : D'accord.
Nous sommes allés retrouver Alda au salon et nous avons pu manger en paix, en discutant.
Après manger je suis allé me poser sur mon fauteuil préféré, pour digérer un peu puis j'ai décidé d'appeler Chidi.
C'est une femme qui a répondu, sa secrétaire je suppose.
Elle : Allô !?
Moi : Bonjour Madame.
Elle : Bonjour Monsieur.
Moi : Je suis bien au bureau de Monsieur NOUAH ?
Elle : C'est bien cela. Vous êtes ?
Moi : C'est Monsieur Gaston.
Elle : Monsieur Gaston ?
Moi : Je suppose que je ne parle pas avec Mademoiselle Marine ?
Elle : Non, vous êtes à la réception.
Moi : Ah d'accord. Pourrais-je parler à Monsieur NOUAH ?
Elle : Un instant s'il vous plaît, je transfère votre appel.
Quelques minutes d'attente...
Marine : Monsieur Gaston... Bonjour, c'est Marine.
Moi : Bonjour Mademoiselle Marine. Vous vous portez bien ?
Marine : Oui monsieur, merci bien. Que puis-je donc faire pour vous ?
Moi : J'aimerais discuter avec Monsieur NOUAH si cela est possible.
Marine : Malheureusement Monsieur NOUAH n'est pas là actuellement, on vient d'arriver sur Libreville et il a dû se rendre chez lui.
Moi : Je comprends mais pourrais-je, s'il vous plaît, lui parler ? C'est important !
Marine : Je ne sais si cela sera possible mais veuillez patienter quelques instants, je vous reviens.
Quelques minutes d'attente ...
Marine : Monsieur Gaston, Monsieur NOUAH vous écoute.
Moi : Chidi ?
Chidi : Je vous écoute Gaston.
Moi : Vous êtes bien rentré ?
Chidi : Oui, merci bien.
Moi : Vous saluerez votre femme de ma part.
Chidi : Elle vous écoute.
Moi : Ah, madame NOUAH !!! Bien le bonjour.
Madame NOUAH : Monsieur Gaston, bonjour à vous.
Moi : Gaston simplement, voyons. Désolé de déranger vos retrouvailles.
Madame NOUAH : Ce n'est rien.
Moi : Vous a-t-il dit que vous êtes tous les deux attendus ?
Madame NOUAH : Oui, merci pour l'invitation. On répondra à votre invitation plus tard, soyez sans crainte.
Moi : Il m'a expliqué et je comprends. Ravi de vous avoir parler.
Madame NOUAH : Pareillement !
Moi : Chidi.
Chidi : Je vous écoute.
Moi : Navré de vous déranger, je suppose que vous retrouvez à peine la chaleur de votre maison mais vous savez tout aussi que les affaires n'attendent malheureusement pas.
Chidi : Dites moi donc.
Moi : Alors j'ai discuté avec des collaborateurs qui semblent être intéressés.
Chidi : Mais c'est une bonne choses alors.
Moi : Oui et cela signifie qu'il est impératif que vous veniez sur place discuter avec eux. J'ai déjà proposé des videos conférences mais de nos jours on veut voir avec qui on fait les affaires.
Chidi : Je comprends.
Moi : Vous pouvez trouver un créneau ?
Chidi : Ce mois ?
Moi : Oui, bien sûr ! Battre le fer quand il est encore chaud , c'est la devise en affaires.
Chidi : Évidemment.
Moi : Alors ?
Chidi : Laissez moi vous recontacter.
Je comprends qu'il veuille y réfléchir.
De xe qu'il m'a dit, sa femme est enceinte donc je comprends qu'il ne veuille pas se déplacer maintenant mais bon il n'a pas tellement le choix et je suis vraiment désolé de le déplacer.
C'est bien plus tard qu'il m'a rappelé pour me donner son programme.
Moi : En fin de semaine ?
Chidi : Juste quelques jours et en fin de semaine je serai sur votre sol. Madame se charge déjà de faire les réservations d'ailleurs.
Moi : Vous venez avec elle ?
Chidi : Non, je viendrai uniquement avec Marine et mon responsable juridique.
Moi : D'accord, va pour cela alors. Je me charge, quant à moi, d'en informer les autres et de préparer déjà la rencontre.
Chidi : Merci bien.
Moi : On reste en contact alors.
***Chinedum***
J'étais en train de faire la cuisine pour le dîner quand Chidi m'a appelé au salon, il est avec Cécile.
Moi : Oui !
Chidi : Tu peux t'asseoir un instant maman s'il te plaît ?
Moi : Ce sera long ? J'ai la mamite au feu et il faudrait que je la surveille.
Chidi : Cécile se lèvera pour aller vérifier, ne t'inquiète pas.
Moi ( m'asseyant ) : D'accord.
Chidi : J'aimerais te parler de ce que tu as eu à faire tout à l'heure.
Moi : Qui donc ?
Chidi : Écouter aux portes.
Moi : ...
Chidi : Maman, tu exagères dans ta façon d'agir. Tu ne peux pas te permettre d'écouter aux portes, si les portes sont fermées c'est bien pour que les conversations ne soient pas entendues. N'ai-je pas le droit d'avoir des conversations privées ?
Je n'ai même pas fait exprès. Je passais j'ai entendu la discussion au téléphone parce que la porte était entrouverte, ça a attiré mon attention et donc je me suis simplement arrêtée. Ce n'est pas comme si je passais avec l'intention d'écouter aux portes.
Moi : Désolée, mon intention n'était pas de vous déranger.
Chidi : Ce que j'ai dit c'est que tu n'as pas le droit de faire ça, c'est encore ma maison même si tu y es chez toi mais on a besoin d'intimité quelquefois et dans ces moments là on aimerait pas que quelqu'un soit derrière la porte à écouter tout ce qu'on se dit ou écouter tout ce qu'on fait. C'est irrespectueux !
Moi : J'ai compris, désolée.
Cécile s'est levée pour aller en cuisine voir la marmite puis elle revenue me disant qu'elle a éteint le feu.
Chidi : Bon maintenant que ceci est dit, j'ai autre chose à discuter avec toi.
Moi : Quoi donc ?
Chidi : Comme tu as bien pu l'entendre, il faut que je me déplace. Il faut que je voyage et ce ne sera pas à l'intérieur du pays mais à l'extérieur. J'y vais pour une affaire importante, je ne peux apparemment pas m'absenter et je ne sais pas aussi combien de temps je ferai. Ça m'énerve de devoir me déplacer et de laisser Cécile mais je n'ai pas tellement le choix et pour cela, j'aimerais que tu restes là à veiller sur elle. J'ai appelé sa mère tout à l'heure pour lui dire mais apparemment elle ne sera pas là, elle doit aller sur Tunis avec son mari pour l'opération qu'il doit subir. Je ne vois pas qui appeler d'autres d'autant plus que Liza va rentrer aussi tu es contrainte de rester ici le temps que je rentre même si tu avais l'intention de rentrer déjà.
Moi : Qu'elle contrainte ? Ne t'inquiète pas pour moi, je ne suis pas contrainte. Je dois m'occuper de la mère de mon petit-fils, ça me fait plaisir. Tu pars quand ?
Chidi : En fin de semaine.
Moi : Ah ok.
Chidi : Si je te dis de rester ici avec elle maman c'est parce que je ne veux pas qu'elle reste toute seule. Je ne te laisse pas ici pour que tu l'embête ou pour que tu lui fasse des problèmes.
Moi : Huuummm, je sais.
Chidi : Je compte sur toi. Au moindre petit problème tu m'appelles.
Cécile : Tu laisses déjà les consignes alors que tu es encore là ?
Chidi : Ce n'est pas grave, je répéterai avant de partir.
Moi : Je sais mon fils, je sais. Tu partiras et tu reviendras, tu verras que je me serais bien occupé de ta femme et de ton fils.
***Cécile***
Je ne suis même pas un peu ravie quand je pense au fait que je vais rester avec ma belle-mère, sans quelqu'un d'autre à la maison pendant je ne sais trop combien de temps.
J'ai dit à Chidi que je peux rester seule, il insiste que non. Il me dit que j'aurais besoin d'aide, que il faut quelqu'un pour me surveiller or je peux très bien me gérer seule et je saurai qui appeler en cas de besoin.
On a appelé maman avant de venir discuter avec sa mère mais maman ne sera pas là, j'avais complètement oublié.
Elle doit aller à Tunis avec papa vu qu'il doit se faire opérer des yeux et Liza quand elle, elle doit rentrer retrouver ses enfants.
Me voici donc seule, je serai enfermée avec ma belle-mère... le calvaire !!
Belle-maman : Ne t'inquiète pas, je vais bien m'occuper de vous ( me regardant ). Ça me fait plaisir d'ailleurs.
Je n'ai même pas répondu, j'ai simplement regarder Chidi.
Elle s'est levée pour aller en cuisine, pour nous faire la table a-t-elle dit.
Moi : Si tu rentres et que tu me retrouve avec la tension, ne t'étonne pas.
Chidi : Cécile, arrête.
Je le boude, ça m'énerve !
Moi : Je peux rester seule Chidi, tu ne peux pas me la coller durant je ne sais combien de jours sachant qu'il n'y aura même personne pour me tenir compagnie.
Chidi : NOUAH, s'il te plaît !!!! Tu penses que ça me fait plaisir de vous laisser toutes les deux ? C'est la seule en qui j'ai confiance vu que les autres ne seront pas là.
Moi ( croisant mes bras ) : ...
Chidi ( soupirant ) : Cesse de bouder s'il te plaît chérie et viens on va passer à table ( se levant ).
Moi ( me levant aussi ) : Je n'ai pas faim.
Je voulais aller dans la chambre mais il m'a sommé de venir m'asseoir pour manger.
Chidi : Oh que si tu as faim, je te ferai manger de force si tu veux. Je sais que tu es juste en train de bouder et tu pourras le faire autant que tu le voudras mais pour l'instant, tu viens on va manger.
Au même moment sa mère est sortie de la cuisine avec les plats et il est allé l'aider.