Chapitre 22 : Dors mon bébé, dors.
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 22 : Dors mon bébé, dors.
**Éric
Dès que j'ai fermé la porte je me suis laissé choir le long du mur portant mes mains sur mon visage.
Ce que je viens de voir, ce qui vient de se passer a du mal à s'enregistrer dans ma tête.
Elle aurait simplement pu me dire qu'elle est désolée mais me dire qu'elle pensait que c'était moi est la chose qui dérange profondément mon coeur.
Elle l'a arrêté, d'accord mais à quel moment ?
Après qu'ils aient commencé ?
Quand j'y pense je tremble de douleur et colère.
De douleur parce qu'il est question de la femme que j'aime, celle là même qui fait en sorte que je me tienne devant mon père pour nous.
De colère parce qu'il est question de mon frère, mon propre sang qui m'inflige cela. Il est allé trop loin, trop loin et il va le payer.
D'ici je peux entendre Mira pleurer.
Je ne l'ai jamais vu ou entendu pleurer, ses larmes me peinent mais j'ai trop la haine pour aller vers elle.
Cette image d'elle et de Kadir va me hanter.
Je me suis levé et je suis allé jusqu'à ma voiture.
N'ayant pas ma clé j'ai du faire demi tour pour la maison. J'ai trouvé Mira dans la chambre, recroquevillée sur elle-même en train de pleurer.
On ne s'est rien dit, j'ai pris la clé et je suis sorti.
J'ai conduit jusqu'à chez Kadir comme un fou, heureusement que la route est libre à cette heure de la nuit. J'ai violemment frappé à la porte et je ne me suis arrêté que quand la porte s'est ouverte.
Moi ( entrant ) : Il est où Kadir ?
Hamsira : Il est très tard, tu ne peux pas cogner ainsi.
Moi : Il est où ( me dirigeant vers leur chambre ) ?
Hamsira : Éric mais... Éric tu ne peux pas entrer ainsi dans ma chambre.
Moi ( ouvrant la porte ) : Ah, te voilà !!
Kadir : Qu'est-ce que tu veux ?
Moi : Qu'est-ce que je veux ( allant vers lui ) ? Te faire mal mais sérieusement ( empoignant son tee-shirt ).
Hamsira : Éric ( se précipitant vers nous )...
Kadir ( mains en l'air ) : Vas-y, vas-y Kasseim. Frappe moi... Vas-y, frappe moi devant ma femme... Vas-y.
Je l'ai lâché et sa femme s'est empressée de lui demander si il allait bien.
Moi : Crois-moi que si Hamsira n'était pas là j'allais continuer ce que j'ai commencé.
Hamsira : Quoi ? C'est toi qui lui as fait ça Éric ? Kadir ( nous regardant à tour de rôle ) ?
Nous : ...
Hamsira : Tu m'as dit que tu as été agressé ?
Moi : C'est ce qu'il t'a dit ? Tu es tellement lâche que tu as été incapable de dire à ta femme ce qui t'es réellement arrivé ? Oui Hamsira, j'ai pris plaisir à lui faire cela et figure toi que j'en ai encore envie tellement ce qu'il m'a fait me ronge profondément.
Hamsira : Qu'est-ce qu'il a fait ?
Moi : Ah oui Kadir, qu'as-tu fait ? Dis nous ?
Kadir : ...
Moi : Dis donc à ta femme que tu as...
Kadir ( m'interrompant ) : Et tu pense peut-être que porter ta colère sur moi est la solution ? Tu ne te trompe pas de cible dis-moi ?
Moi : Me tromper de cible ? Tu as abusé d'elle Kadir.
Il a éclaté de rire.
Kadir : Abusé d'elle ? C'est ce qu'elle t'a dit ? Elle est bonne comédienne à ce point ?
Moi : Ça ne te fait rien ?
Kadir : Que veux-tu que ça me fasse dis-moi ? Elle t'a tout bonnement menti en te regardant droit dans les yeux. J'ai abusé d'elle elle t'a dit ? J'abusais d'elle quand ses mains étaient me caressaient les cheveux ? J'abusais d'elle quand me caressait et appréciait chaque partie de mon corps et chaque seconde à aller et venir en elle ? J'abusais d'elle quand elle gémissait de plaisir me demandant de ne pas m'arrêter ? Je sais qu'on abuse de quelqu'un quand on la prend de force, ce qui n'était pas le cas. Tu sais quoi ? Tu as raison quand tu me disais au début qu'elle sait s'y prend...
Sa phrase s'est terminée sur mon poing.
Moi : Tu parle de Mira et j'exige du respect quand tu parle d'elle. Il s'agit de la femme que j'aime, la femme que je vous ai présenté. Tu as vu à quel point j'ai tenu tête à papa pour elle mais tu ne t'es pas gêné de manigancer, de réfléchir à comment tu devais l'avoir pour une nuit. C'était donc ça ton invitation ? Nous faire sortir pour au final faire ce que tu voulais ?
Kadir : Je n'ai rien manigancé. Ça s'est fait ainsi... Faut croire qu'elle a aussi été attiré par moi.
Moi : Malgré ça, je connais Mira et je sais qu'elle ne te porte pas dans ...
Mon regard s'est posé sur une chaussure, ma chaussure.
Moi : Tu n'as rien manigancé ?
Kadir : Non.
Moi : Je n'ai pas compris pourquoi je le suis réveillé pieds nus et dépossédé de ce que j'avais juste à côté de la boîte de nuit.
Kadir : Qu'est-ce que j'en sais ? Tu t'es certainement fait agressé. J'étais déjà parti.
Moi : Comment tu t'es retrouvé avec Mira si tu étais déjà parti ?
Kadir : Ne te voyant pas revenir elle m'a appelé me disant qu'elle s'inquiète, je lui ai dit que certainement tu étais rentré et on est allé chez toi. Ne te voyant pas... Tu connais la suite.
Moi : Oui, j'ai été agressé et tu faisais certainement partie de mes agresseurs vu que je retrouve ma chaussure juste là ( montrant du doigt ).
Kadir :...
Moi : Tu n'as plus rien à dire ? Tu n'as rien manigancé alors ? Tu es mon frère, je t'aime et la meilleure façon que tu as trouvé de briser cet amour c'est de me faire ça ? Être mesquin, monter un plan pour me faire mal soit disant tu voulais me montrer ce qu'elle est réellement ? Tu veux savoir ce qu'elle est réellement ? C'est Mira simplement, une frère mûre par rapport à son âge. Une femme qui n'est pas avec moi pour ce que je lui offre matériellement mais plutôt parce qu'elle m'aime. Tu comprends ça ? Elle m'aime et c'est un sentiment réciproque que tu viens de toucher.
Kadir : Ne viens pas poser l'échec de votre soit disant amour sur moi. Si elle a été incapable de reconnaître que c'était moi qui lui procurais du plaisir et non toi alors je suis désolé mais il n'y a pas d'amour et surtout, elle ne te connait. On se ressemble comme deux gouttes d'eau et oui j'en ai profité pour révéler qui elle est réellement mais tu veux me dire qu'il n'y a rien pour nous différencier même dans le noir ? Rien que nous touchant ?
Moi : ...
Kadir : Réfléchis un peu à ça dis toi bien que si elle a été incapable de voir que ce n'était pas toi alors elle n'en vaut pas la peine. Tu vas rester avec une femme comme ça après ça ? Ce n'est pas une femme pour toi, papa avait raison et tu devrais le reconnaître.
Moi : Ce que je reconnais c'est que tu es mort pour moi. Mon frère ne m'aurais jamais fait ce genre de choses. Tu aurais pu me faire d'autres crasses mais ça , c'est au dessus de tout et je ne pourrai jamais te le pardonner. Que je veuille rester ou pas avec elle cela ne concerne ne nous. A l'avenir, réfléchis à ce que tu fais et pense à ta femme. Regarde la, regarde dans quel état elle est... Tu devrais avoir honte.
Je suis sorti sans plus ajouter un mot.
Je suis retourné à la maison mais je suis resté dans la voiture, j'y ai passé la nuit. Le matin venu, j'ai réservé les billets le vol part dans quelques heures.
Je suis rentré à la maison juste après avoir pris une grande inspiration.
Je l'ai trouvé au salon en train de prendre du café noir en peignoir. Ses yeux sont tellement enflés qu'il est facile de voir qu'elle n'a pas dormi de la nuit. J'ai lancé un bonjour froid puis j'ai tracé dans la chambre.
Elle est venu me retrouver un peu plus tard.
Mira ( la voix cassée ) : Je t'ai fait un plateau pour le petit déjeuner.
Moi : Je n'ai pas faim ( me déshabillant ).
Mira : Juste un café alors ?
Moi : Okay.
Elle s'asseoit sur le lit et me regarde.
Je ne la regarde pas mais je sens son regard sur moi.
Moi : On prend l'avion dans trois heures ( allant dans la salle de bain ).
**Mira
Je suis restée assise sur le lit le regard vide, encaissant ce qu'il vient de me dire.
Qu'est-ce que j'ai fait ?
Hier encore on était très amoureux et là, c'est froid entre nous parce que j'ai été incapable de faire la différence entre mon homme de son frère. Il faut être idiote pour ne pas pouvoir le faire. Ils sont jumeaux certes mais forcément il y'a une différence et je sais les reconnaître mais hier, je ne sais pas ce qui s'est passé dans ma tête.
Il a raison, je devrais avoir honte de lui avoir du ce que je lui ai dit et j'ai honte d'ailleurs. J'ai honte et je sens tellement sens sale que j'ai peur qu'il pose son regard sur moi et ne vois que cette image qu'il a eu hier.
Je n'ai pas dormi, je n'ai fait que pleurer pour ma propre bêtise. Pleurer et maudire ce jour, pleurer et me maudire ainsi que Kadir.
Comment il a pu faire ciné chose aussi horrible ?
Comment il a pu me traiter ainsi ?
Et moi, comment ai je pu me laisser faire ?
J'ai tellement mal et honte de moi.
J'aurais du comprendre son silence et ses phrases courtes. J'aurais du comprendre pourquoi il gardait mes mains éloignées de lui. J'aurais du comprendre pourquoi il a éteint la lumière. J'aurais simplement du voir que ce n'était pas Éric.
Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même et même si l'alcool avait eu raison de moi, j'aurais du savoir. J'aurais du reconnaitre. J'ai honte, j'ai juste envie de disparaître ou d'effacer cette nuit mais comment ?
J'ai peur de l'affronter, j'ai peur de ce qu'il adviendra de nous
Est-ce qu'il y'a même encore un '' nous '' ?
J'ai peur. Il est silencieux, il ne dit rien et ça me fait peur.
Qu'est-ce que j'ai fait ?
Moi ( essuyant mes larmes ) : Comment aurais-je pu savoir dans mon état ? Oui, tu as raison et j'espère honte mais je ne sais pas... Les choses se sont passé tellement vite, je ne controlais rien et il avait tout arrangé en sa faveur... Je l'ai reconnu, c'était trop tard mais je l'ai reconnu et je l'ai arrêté. C'était trop tard... C'était trop tard ( éclatant en sanglots ).. Je...
La porte de la salle de bain s'est ouverte, je me suis levé d'un bond.
Nos regards se croisent.
Éric : Ton sac est-il prêt ?
Moi : Ne fais pas ça Éric, s'il te plaît. Ne me traite pas comme ça, ne fais pas ça bébé. On peut en parler, on peut trouver une solution... Asseyons nous, discutons mais s'il te plaît ne réagis pas à chaud.
Éric : C'est justement parce que je ne veux pas réagir à chaud qu'il est préférable que je te ramène chez toi, je te dépose dans la maison de tes parents et chacun reste chez soi pour un moment .
Moi : Sans parler de ce qui s'est passé ? Chacun dans son coin simplement ? Et si on se perd dans ça ? Et si... Et ça nous perd ? Je pourrai pas supporter de te perdre Éric, ne m'inflige pas ça. Tu as mal et Crois-moi que j'ai honte de moi, je n'ai pas d'excuses... Tu as raison mais ne me fait pas ça ( me mettant en face de lui ).
Éric : Je veux simplement que tu rentre chez toi Mira... Quand je te vois là, je revois Kadir sur toi. Cette image est dans tête ( se tapant la tête ) et j'ai juste envie de la sortir afin de penser correctement, de réfléchir correctement parce que ça obstrue tout ceci. J'ai envie de te croire et peut-être même que je te crois mais c'est dur de se dire que ma femme a eu des rapports avec mon frère simplement parce qu'elle pensait que c'était moi. Est-ce que tu mets un sens la cette phrase toi ? Je ne n'y arrive pas... Ça me blesse tellement profonds que je frémis de douleur à y penser parce qu'elle raisonne sans cesse dans ma tête. Tu aurais du t'excuser simplement et non me sortir ça. J'ai même honte de te regarder parce que présentement tu es...
Moi : Je suis sale ? Souillée ? Tu n'as pas besoin de me le dire, je le sais et je le ressens.
Éric : Alors tu comprends que ce que je fais présentement est le mieux pour nous. Je ne veux pas réagir avec ce mélange de colère et de douleur en moi, il faut que tu rentre chez toi.
**Anne-Lily
_Une semaine plus tard_
Luc : Maman ! Maman ! Maman !
Moi ( me redressant ) : Luc ?
Il sautille et rigole sur mon lit puis pose un baiser sur mon nez et descend du lit.
Luc ( me tendant la main ) : Maman !
Je descendu du lit pour le suivre.
Il marche devant moi de sa petite taille.
Arrivé devant la porte du salon il s'arrête, il attend certainement que j'ouvre... Ce que je fais.
Une fois à l'extérieur, je continue de le suivre sans rien dire.
Papa ( derrière moi ) : LILY ?
Je me retourne .
Maman Jeanne : Mon Dieu, où vas-tu ?
Papa : Reviens ici Lily.
Moi : Je vais avec Luc, il m'appelle.
Ils sont rapidement venu vers moi.
Papa : Rentrons.
Moi ( regardant Luc ) : Mais non, regarde Luc... Il veut qu'on aille quelque part.
Papa : Luc n'est pas là chérie.
Moi : Si, regarde... Tu le vois non maman ?
Maman Jeanne : Viens avec nous, rentrons.
Ils tiennent ma main et m'emmenent vers la maison mais je m'arrête brusquement parce que Luc m'a encore appelé mais en criant cette fois-ci.
Je me retourne et le regarde mais là, je vois ses yeux qui tombent à tour de rôle, son cou qui se brise, sa bouche s'ouvre et sa langue tombe... Tout ce sang qui gicle et rempli la cour.
Moi : NON.. NON... Pas encore... Papa Luc a besoin d'aide... regarde le, laisse moi y aller...
Papa : Lily tu ne...
Je me suis dégagée pour aller vers Luc mais dès que je l'ai touché il a éclaté en sang, des morceaux de lui partout. Du sang, je baigne dans le sang. Je regarde mes pieds, je patauge dans le sang de mon enfant qui commence à aller vers mes parents.
Moi ( allant vers eux ) : Rentrez vite ( les poussant )... Rentrez sinon vous aller piétiner son sang... Rentrez à là...
Papa ( tonnant ) : Anne-Lily !!
Ça a raisonné tellement fort dans ma tête que j'ai fermé les yeux.
Maman Jeanne : Ouvre les yeux.
Moi : Non, je ne veux pas voir tout ce sang et ces parties de lui.
Papa : Ouvre les yeux chérie.
Moi : Non.
Papa : Il n'y a rien Lily... Il n'y a pas de sang... Il n'y a pas de Luc, il n'y a que toi et nous. Tout ceci est dans ta tête. Pense au sourire de Luc et ouvre les yeux.
C'est avec difficulté que je l'ai fait et quand j'ai ouvert les yeux il n'y avait rien. J'ai tourné pour voir mais il n'ya rien si ce ne sont que les voisins qui sont sorti de chez eux.
Moi ( éclatant en sanglots ) : Il me manque papa.
Papa ( me prenant dans ses bras ) : Je sais...Rentrons.
Il m'a ramené dans la maison et nous somme allés tous les trois dans leur chambre, c'est là-bas que j'ai brièvement pu dormir.
Mon sommeil n'est plus paisible depuis que Luc n'est plus. Je l'entends, je le vois courir partout, je parle avec lui et il m'écoute. J'ai l'impression de perdre la tête. Je suis tel un zombie désormais, je ne mange plus.
Neuf mois à le sentir grandir dans mon ventre.
Un an à l'embrasser, le nourrir, le voir grandir et l'aimer. En trois jours, des gens ont brisé tout ça. Ils ont enlevé mon fils, ont fait de lui de la viande et lui ont ôté la vie. Cette vie qu'il n'avait même pas encore commencé, il était innocent. On a arraché une innocence à mon coeur, on a arraché mon coeur simplement. On a arraché ma vie et désormais je suis vide, je ne ressens plus rien. Je suis brisée, je suis morte intérieurement.
Le lendemain, je me suis levée et j'ai fait comme d'habitude, comme chaque jour. Je lave la tenue avec laquelle je l'ai vu la veille, je l'installe puis je viens m'asseoir tandis que maman me prépare une tisane bien chaude. Je suis assise à me basculer légèrement de l'avant vers l'arrière en chantonnant dans ma tête.
Le voici devant moi assis, il sourit simplement.
Il est beau mon enfant, il est beau mon bébé.
Je souris et mes larmes coulent toutes seules.
Moi : Maman ?
Maman Jeanne : Oui.
Moi : Est-ce que je deviens folle ?
Maman Jeanne : Mais non.
Moi : Est-ce que tu le vois là ?
Maman Jeanne ( se retenant ) : Non.
Moi : Pourtant il est juste là, devant moi en train de jouer. Pourquoi je suis la seule à le voir. Je le vois, je l'entends, je lui parle de la voix de mon coeur et il me répond.
Maman Jeanne : ...
Moi : Je ne suis pas folle, n'est-ce pas ?
Papa : Lily c'est dans ta tête que tout ça se passe. C'est dur, je le sais mais on va s'en sortir... Tu vas t'en sortir.
Moi ( en larmes ) : Ceux là qui m'ont tué de cette horrible façon vont le payer... Je jure sur la vie de mon fils... La douleur qu'il a ressenti... ( reniflant )... les cris qu'il a poussé... Oh que j'ai mal de les ressentir en moi... Je l'entends m'appeler en me tendant la main, me demandant de l'aide... Je l'entends dans ma tête ( me tapant la tête )... Je ressens sa douleur juste là ( touchant ma poitrine )... Pour ça, ils vont payer cher d'avoir arracher mon enfant à mon sein. Si c'est moi qui l'ai porté ( me frappant la poitrine ) , si c'est moi qui l'ai sorti de moi, ils vont le payer. Pour sa douleur, ma douleur, ses larmes et mes larmes... Ils vont le payer de leur vie car leur sang lavera celui de mon fils. Tant qu'ils ne seront pas morts de la façon la plus affreuse , mon coeur le saura.
Comme si il avait entendu ce que je viens de dire il m'a sourit est venu poser sa main sur mon genou puis s'est allongé à mes pieds et s'est endormi.
Dors mon bébé, dors.