CHAPITRE 24
Ecrit par Tony carmen
La nuit avec ma fille était terrible. Elle ne voulais pas s'endormir. Et quand j'ai réussi. Elle s'est réveillée au moins quatre fois dans la nuit. Maintenant, j'ai plus de respect pour le travail des mamans.
Aujourd'hui, Mickaëlla et moi devons faire un appel vidéo à ma tante. Elle est tombé amoureuse de Mickaëlla dès qu'elle a vu ses yeux. Quand elle a appris pour l'enfant au début, elle a pensé que c'était un piège et que j'étais sûrement pas le père. Mais un seul regard sur la petite a suffit à la convaincre.
- Coucou la princesse !!! Dit ma tante une fois l'appel vidéo démarre.
- Dis coucou à mémé mon amour. ( Elle se contenta de faire son sourire charmeur.)
- Elle est toute belle ! Elle est parfaite. Tu devrais epouser Linda. Et venir vivre ici en France avec elle. Linda serait une excellente mère.
- Maman ma fille a déjà une mère.
- Tu ne vas pas laisser ton enfant dans les bras de cette famille de criminelle ! J'ai l'impression que tu as mis ta vengeance aux oubliettes...
- Je te prie de ne pas mélanger les choses. Jamais je ne reposerais tant que cette femme n'aurait pas souffert le martyre. Néanmoins, le bonheur de ma fille est ma priorité. Elle adore sa mère et Bree est une bonne mère.
- Humm... Tu sais désormais ce que j'en pense. Tu ne comptes pas te remettre avec cette fille j'espère. Tu es engagée à Linda...
- J'ai pas envie de parler de ça, je m'occupe de Mickaëlla.
- Tu n'as jamais envie d'en parler. Mais...
- Maman !!!
- d'accord... Oh mais c'est qui la plus belle du monde ? ( Se remettant à jouer avec Mickaëlla).
1 AN PLUS TARD
- Devines qui essaie d'entrer en contact avec moi depuis que je suis au Cameroun... ( Me dit ma petite sœur alors que nous sommes entrain de faire la cuisine. Je dépose le couteau et la regarde droit dans les yeux. )
- Maman ?
- Bingo ! Elle me suis partout comme mon hombre.
- C'est pas surprenant, elle t'adore ! Et ça toujours été le cas.
- Au fond tu m'as toujours envié ça non ? (Elle me le dit avec beaucoup de calme et de compassion).
- Un peu. Mais rassure toi c'est pas toi que j'enviais directement. C'est l'amour que j'enviais.
- Je comprends chouchou et c'est pas un reproche.
- Tu es ma petite sœur adorée. Mais j'ai jamais compris cette haine que maman le voue.
- Haine ! À ce point ?
- Elle me l'a craché au visage quand je pouvais plus lui donner de l'argent pour se cacher. Si tu avais vu le dégoût que j'ai vu dans ses yeux...
- Tu voudrais qu'elle te recontacte ?
- C'est ma mère. Et jamais je ne pourrais la détester. Mais c'est mieux pour tous qu'elle reste bien loin. Parceque Yann n'en ferait qu'une seule bouchée de moi si Mickaëlla est en contact avec elle.
- Tu ne crois pas si bien dire ! ( La voix de Yann retentit de nulle part ce qui m'effraie)
- Non mais tu te crois où ? C'est pas un moulin ma maison. Je ne connais même pas la tienne !
- Tant mieux, tu n'es pas la bienvenue. Où ma fille ? je l'emmène.
Au même moment, Mickaëlla entre dans la pièce en courant et il la porte dans ses bras. Ils se font une pluie de bisous.
- Maman. Papa est là.
- Je suis là mon amour. Et je t'emmène. Contente ?
- Woupi !
- Non Yann tu ne peux pas faire ça. J'avais déjà un programme avec...
- Bien sûr que je peux. J'éloigne mon enfant de ton sale atmosphère. Tu es trop occupée à pleurer pour ta maman. Pour t'occuper d'elle.
- Bonjour Yann. ( Intervient Brenda pour détendre l'atmosphère).
- Bonjour princesse.
- Je t'aime bien sauf quand tu blesses ma sœur. C'est une bonne mère. Penses à cette petite avant tout.
- Je ne penses qu'à elle. Et je veux pas de votre mère près d'elle.
- Et c'est le cas ! Pourquoi tu l'attaque ? Laisses la en paix s'il te plaît.
- Sans vouloir t'offenser, ta sœur je m'en d'elle,de ses sentiments, de ses états d'âme. Tout comme elle se foue des miens. Le plus important. Tu auras Mickaëlla tant que cette femme sera loin.
- Cette femme est loin. Arrêtes de prendre ta fille comme un point faible pour lui faire du mal. C'est malsain !
Au moins, Brenda l'a calmé. Moi j'étais juste en larme. Yann sait frapper là où ça fait mal.
Finalement, il a amené sa fille prendre de l'air et Brenda est partie avec eux pour que je sois rassurée.
Solange vit désormais avec moi. Elle a l'air beaucoup plus épanouie. Son travail dans la confection des vêtements de CHIK'AFRIKA la passionné.
Nous sommes à la maison avec Leo à passer du temps et je leur raconte mes déboires avec le père de ma fille.
- Il y a des jours où j'ai l'impression que notre fille nous rapproche et des moments où il est tellement méchant que j'en ai la chaire de poule.
Mes amies m'écoutes juste en silence. C'est comme ça à chaque fois que je parle de Yann. Elle me laisse exprimer tout ce que j'ai dans le cœur avant de donner leur avis.
- Le pire c'est que l'idiote que je suis rêve toujours d'une réconciliation avec lui. Mon cœur se refuse à comprendre que Yann est passé à autre chose. Mickaëlla m'a dit que sa mémé lui à montré son autre maman.
- Ta pipelette de fille. Toujours à parler comme une adulte ( Léo qui prend la parole). Néanmoins ça ne sent pas bon. Tu te réveiller un beau jour que ces gens t'ont pris ta fille.
- Tu crois que je le sais pas ? Il y a des jours où j'ai envie de m'enfuir avec ma fille mais Yann, s'il finit par me retrouver... Mais ma fille, je tuerai pour elle.
- Ne dis pas de telle chose. Dieu veille. ( Solange). Mais je ne pense pas que Yann veulent séparer mère et fille. Il est mieux placé pour connaître l'importance d'une mère aimante dans la vie d'un enfant. Mon véritable soucis c'est toi. Tu n'as pas de vie mon amie.
- Je suis parfaitement d'accord avec toi Solange. Si Yann a une autre dans sa vie, ça veut dire qu'il est passé à autre chose. Toi aussi tu dois te reconstruire. Fais des rencontres, amuse toi ! Tu n'es pas seulement une mère, mais une femme !
- Léo,( continue Solange) toi qui connait tant de monde, tu n'as pas des gens à nous faire connaître ?
- Mais oui ! Samedi il y un ami d'enfance de retour au pays. Il fait une fête. Il y aura du monde. Ce sera parfait.
Pour la soirée en question, Brenda garde la petite. Comme d'habitude, je suis sur mon trente un. Solange est de la partie ; ça lui fera un bien fou à elle aussi de faire des rencontres.
Ce soir Léo m'a présenté à CHARMANT, son ami revenu au bercail. C'est l'homme le plus bien éduqué qu'il m'est été donné de connaître. Je me plais à sa compagnie, c'est un parfait gentleman. Néanmoins, je le trouve trop gentil.
De loin, je vois Valentin, le cousin de Yann, En pleine discussion avec Solange. Ils se connaissent où ceux là ? Bref, c'est pas mes oignons, elle me raconteras après.
- J'ai passé une excellente soirée Bree.
- Moi aussi CHARMANT. Votre prénom vous convient parfaitement.
- J'espère avoir l'honneur de vous revoir.
- Je...
- Ne vous sentez pas forcée surtout. Les choses se feront à votre rythme. Mais je tiens à ce que vous sachiez que j'aimerais mieux vous connaître.
- Ok...
- Prenez ma carte de visite. Appelez-moi quand l'envie vous prendra.
- Bien sûr.
Une fois à la maison.
- Alors... Comment est CHARMANT ? (Me demande Brenda en me rejoignant sur mon lit.)
- Non mais ! Le nkongossa dans cette maison c'est quelque chose hein !
- Go away ! Racontes moi les choses.
- je ne suis pas ton égal Ngo NDJENG. ( En tirant sur ses tresses)
- Aïe !! Je vais dire à mon père que tu me maltraite.
- Moi je suis orpheline. Mon enfant est où ?
- Elle dort depuis belle lurette. Allez racontes ! Solange a fait la grande partie pendant que tu te douchais, mais je veux les détails.
- Cette Solange à parler de mes choses. Elle ne t'a pas raconté qu'elle a passé toute la soirée avec Valentin ?
- Si, le cousin de Yann. Solange c'est ma co'o. Elle n'est pas chiche en commentaires comme toi. Tsuuuipsss !!!
- Tu veux savoir quoi ? Vu qu'avec son talent de narratrice, je suis sûre que Solange n'a omis aucun détail.
- Tu le trouves comment ?
- Il est bel homme, gentil, gentleman,et surtout il me fait rire. D'ailleurs j'ai fait la pub de colgate toute la soirée.
- Krrrkrrrrrr... J'en ai eu vent. Le plus important, il te plaît ?
- Ce critère, j'ai eu ma dose avec Yann.
- En parlant de Yann, je l'aime bien, quand il n'est pas entrain de t'agresser bien sûr. Mais il y a un truc chez lui qui fait que je peux pas le détester malgré le fait qu'il malmène ma sœur adorée.
- Tu n'es pas la seule petite sœur. Mon ingrate de fille avec qui j'ai traversé vents et marées ne jure que par lui. Et même moi, celle qui subit ses humiliations, je l'aime.
Elle me fait un gros câlin réconfortant. Je l'aime ma Brenda.
- On parlait du gentil CHARMANT.
- Ah oui. Je vais l'appeler. C'est un gentleman. On ira à mon rythme. Mais j'espère que ce sera un truc sérieux avec plus de volonté.
- De ta part !
Une semaine plus tard, quand Yann vient prendre Micka pour le weekend.
- J'ai appris que tu as passé ta soirée dehors samedi passé.
- Je peux savoir pourquoi on te rapporte mes faits et gestes ? Ma vie ne te concerne pas.
- Bien sûr qu'elle ne te concerne pas. Je me fous de ta vie...
- Mais si ça impacte sur ta fille, alors ça te concerne. Mais le fait que j'ai une fille ne signifie pas que ma vie privée est terminée. J'ai 28 ans Yann.
- Je me fous de ton âge.
- Je sais. Tu te fous pas mal de moi. Mais j'en ai marre qu'à chaque fois mes qualités de mère soient pesées sur ta balance. Ma fille est, et sera toujours ma priorité. Elle passe toujours avant tout. Je ne ferai jamais quoi que ce soit qui puisse la rendre malheureuse ou triste.
- Tu as plutôt intérêt !
- Papa !!! ( Micka qui arrive toujours en courant quand elle entend la voix de son père.
- Tiens son sac. ( Dis-je en lui donnant le sac)
- papa, maman vient ! ( Dit-elle en me faisant signe de la main. Son père était embarrassé. Il l'a habitué à ne rien lui refuser, donc, il est dos au mur. Pour ne pas torturer ma fille psychologiquement, je décide de le sortir de ce guêpier)
- Mon amour. Je peux pas laisser tonton Ryan et tonton Bryan tout seul. Qui va s'occuper d'eux ? Tu veux qu'il reste tout seuls ?
Elle fait un mouvement de la tête que non. Je connais trop bien ma fille ; elle ne plaisante pas avec ses tontons.
- Papa, mes tontons peuvent venur avec nous norr ? ( Toujours un tour dans son sac cette gamine. Son père est toujours bouche bée.)
- Ma princesse. ( Elle me regarde droit dans les yeux) La maison de ton papa a combien de chambres ? ( Elle se met à compter de ses petits doigts. Encore une idée de Yann de lui trouver une institutrice pour développer le génie indiscutable de sa fille. Mickaëlla compte jusqu'à 20.)
- crois ( trois) !
- c'est suffisant pour cinq personnes ? ( Elle secoue négativement la tête). Tu vois que c'est pas possible.
- Ok. Papa, quand ta nouveye majon ( nouvelle maison) sera piete ( prête), maman et les tontons pourront venur ( venir)?
- Oui ma reine.
En il retrouve l'usage de la parole celui-ci. Bravo mon bébé de lui avoir cloué le bec comme ça. C'est toi qui va venger ta mère ici dehors.