Chapitre 24
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 24
***Chidi***
*Deux mois et demi plus tard*
Tout s'est bien passé durant mon dernier voyage. J'étais parti pour parler affaires, et finalement j'ai conclu des affaires.
À l'heure d'aujourd'hui, mon projet s'annonce très bien et j'ai des partenaires prêts à mettre l'argent sur la table. Satisfaction !!
Là maintenant, je vais faire une chose.
Je dois me rendre aux États-Unis pour le matériel et pour parler avec quelqu'un d'autre là-bas mais ce voyage je ne veux même pas le faire maintenant. Je leur ai déjà dit, j'ai été clair, je ne voyagerai plus pour l'instant... Pas tant que Cécile n'aura pas encore accouché.
J'en ai marre de me déplacer et de la laisser à la maison même si je sais qu'elle n'est pas toute seule et même si je sais que maintenant avec maman ça va un peu mieux.
Quand je suis rentré de Dubaï, j'ai été très surpris de les voir s'entendre et surtout de rigoler comme des amies.
Ne l'avais-je donc pas dit à Cécile ?
Je savais, le seul problème de maman et elle le fait que Cécile n'ait pas encore fait d'enfants. Je ne suis pas en train de dire que je confirme son comportement, ce que je dis ce que je savais que c'était ça son problème.
J'ai discuté avec Cécile, je lui ai demandé de me dire ce qui s'est passé durant mon absence. D'après elle et je la crois, tout s'est très bien passé. Maman est devenue sa nouvelle copine apparemment, elles s'entendent bien. De ce qu'elle a eu à me dire, le jour de mon départ après qu'elles soient revenues à la maison elles ont discuté. Maman aurait été prise par un élan de sagesse et lui aurait demandé de mettre les choses à plat pour le bien-être de notre enfant. Elle m'a dit que maman s'est très bien occupé d'elle, qu'il n'y a eu aucun problème et surtout qu'elle avait l'impression d'avoir enfin cette relation belle-mère et belle fille n'a pas eu depuis le début.
Honnêtement, j'en suis très et surtout très heureux que maman ait enfin pu prendre conscience. Savoir qu'il n'y aura plus d'animosité entre ma mère et ma femme, ça aussi c'est le bonheur quoi que le plus grand bonheur que j'attends de vivre avec impatience est de voir mon fils.
Ma belle-mère n'en revient toujours pas, c'est normal mais enfin la quiétude.
Maintenant, concernant le plus important de tout ça, concernant la grossesse, tout est normal jusque-là. Tout va pour le mieux.
Par contre, je sais que Cécile n'est pas très bien dans sa tête actuellement.
On a déjà entamé le 7e mois, et le fait de penser que c'était à son 7e mois qu'elle avait accouché et perdu de notre Wisdom la fait stresser. Moi aussi d'ailleurs sauf que je suis un peu plus optimiste virgule elle a peur et c'est normal.
Du coup, en fait un peu plus attention.
Même si la sage-femme dit que tout va bien, on a doublé les visites à la clinique. Si ça peut rassurer Cécile, je ferai ce qu'il faut.
Je me lève du lit, la regarde qui est très bien dormi me dirige vers la sortie.
Je vais dans mon bureau, je dois parler avec mon frère. Il est tout aussi concerné dans mon projet donc si il peut me devancer aux États-Unis ce serait bien, histoire d'aller confirmer ce que j'ai déjà discuté. Le reste, je réglerai ça plus tard.
Ik : Oui, je t'ai déjà dit que je le ferai. Il faut juste que j'arrête la date pour le voyage sauf que il y a la maman de Aïcha qui arrive dans quelques jours donc je préfère attendre qu'elle arrive d'abord avant de partir.
Moi : Oui, c'est mieux.
Ik : On doit ensuite refaire un voyage sur Dubaï ?
Moi : Normalement non, ils doivent monter sur le Gabon. C'est de là que tu les rencontreras. Par contre, ce voyage aux États-Unis je dois absolument le faire avant qu'il n'arrive. Comme je ne peux, c'est pour cela que je te demande d'y aller et moi j'irai juste après. Il me faut juste avoir un papier quand ils arriveront.
Ik : Je comprends. J'irai, ne t'inquiète pas.
Moi : Heureusement que je peux compter sur quelqu'un. Tu pourras même partir avec ma secrétaire si tu veux, c'est nettement mieux je pense même pas.
Ik : Oui, pourquoi pas.
Moi : Mais pardon, informe d'abord ta femme parce que je ne veux pas les problèmes ( rigolant ).
Ik : Je lui dirai. De ton côté, comment ça se passe ? Maman ne rentre plus ?
Moi : Laisse, ta mère ne veut plus rentrer depuis qu'elle s'entend bien avec Cécile.
Ik : Comment ça se fait d'ailleurs ?
Moi : Que puis-je donc te dire ? Je n'étaid même pas là et quand je suis arrivé, ce que...
J'ai été interrompu par le bruit qu'a fait la porte en se cognant au mur quand Cécile l'a ouverte le regard inquiet.
Cécile : Chidi ( voix tremblante ).
Moi ( me levant immédiatement ) : Qu'est-ce qu'il y a ( allant vers elle ).
Cécile : Je ne sais pas exactement. J'étais endormie quand j'ai commencé à ressentir des petites douleurs sauf que là, je les ressens de plus en plus.
Moi : Tu as perdu les eaux ?
Cécile : Non... Je ne veux pas accoucher maintenant Chidi ( tremblant ).
Je n'ai pas attendu plus longtemps, je l'ai porté. En sortant du bureau pour le salon, j'ai appelé maman lui demandant de récupérer les affaires de Godwin ainsi que ceux de Cécile, de me prendre un tee-shirt parce que je suis torse nu et de me suivre... Précaution !
Cécile : Non... Je ne veux pas accoucher maintenant.
Moi : Shuuut Cécile, on va d'abord avec. On ne sait jamais.
Je l'ai dit, le 7e mois est notre mois de stress.
Je ne veux pas qu'elle accouche mais je ne peux prendre le risque de sortir sans ses affaires, ne sait-on jamais.
Ce n'est pourtant pas le moment, pas encore.
Quand nous sommes arrivés à la clinique elle a directement été prise en charge et grâce à DIEU, elle est très loin d'accoucher. Par contre, la sage femme nous explique qu'il est nécessaire qu'elle subisse une petite intervention à titre préventif pour ne pas dire urgent comme elle-même le dit.
Cécile : Mais à quoi ça va nous servir ? Pourquoi penser vous aussi que j'en ai besoin ?
Sage femme : Le col peut très vite s'ouvrir et sans cerclage, vous pourrez perdre le bébé ou accoucher prématurément.
J'ai eu le frisson.
Sage femme : Le col n’est pas assez tonique et peu s'ouvrir au fil de semaines or c'est lui qui est important pendant la grossesse.. Cela peut entrainer une fausse couche ou un accouchement prématuré.
Le cerclage vient donc fermer le col, pour que la grossesse puisse continuer jusqu’à son terme.
Nous : D'accord ( se regardant )…
Moi : Faites ce qu'il faut.
Sage femme : Mais soyez sans crainte, d'accord ? Le stress ne fait du bien ni à la maman, ni au papa et encore moins au bébé.
Cécile : L'intervention dure combien de temps ?
Sage femme : Oh à peine quelques minutes ( se levant )… Laisser moi aller préparer tout ça.
Dans la précipitation, je suis sorti sans mes papiers et surtout sans argent en poche.
Le temps de l'intervention, je suis resté à attendre mais j'ai tout de même renvoyé Vincent à la maison pour qu'il aille me prendre quand même quelque chose histoire de payer.
Honnêtement, je ne sais pas à quoi sert cette intervention et je n'en n'ai jamais entendu parler. C'est aujourd'hui que je l'apprends et ça me pousse à réfléchir un peu.
Si elle dit que le problème de tonicité du col peut emmener à faire des fausses couches ou accoucher prématurément...
Serait-ce donc cela qui soit à l'origine de nos pertes passées ?
Honnêtement, ça me fait réfléchir quand même. Je vais attendre qu'elle termine après je pense pouvoir discuter avec elle.
Je n'ai pas attendu longtemps, comme elle disait l'intervention n'a pas durée.
Je me suis précipité au chevet de Cécile.
Moi : Ça va, tu as mal quelque part ?
Cécile : Non, ça va pas.
Moi : Tu es sûre ?
Sage femme : Ne vous inquiétez pas, l'intervention s'est très bien passé. Aucun problème.
Moi : Magasin, qu'est-ce qu'il faut faire ? Elle doit rester ici, elle peut rentrer ?
Sage femme : Ce n'est pas nécessaire qu'elle reste ici, vous pourrez rentrer avec elle un peu plus tard.
Cécile : Mais dites-moi, quelle est l'attitude à avoir ? J'ai jamais eu à subir ce genre d'intervention, je sais pas comment me comporter... je... je sais pas en fait.
Elle a pris le temps de s'asseoir et s'est mise à me parler de cerclage en long et en large, elle nous a quasiment tout dit j'ai envie de dire. De tout ce que j'ai entendu, il n'y a rien d'inquiétant là-dedans. Il sera retiré à l'approche de la fin de la grossesse donc rien de non gérable.
***Chinedum***
Je ne sais pas ce qui se passe encore cette fois-ci. D'après ce que mon fils m'a dit, on a dû lui placer un cerclage.
L'intervention est finie et Chidi est avec elle sauf que je n'en peux plus d'attendre, je vais y aller.
Quand je suis rentrée dans la chambre, il était en train de discuter avec la sage-femme donc j'ai pris place.
Chidi : Je peux vous poser une question ?
Sage femme : Oui, bien sûr.
Chidi : Alors, c'est par rapport à ce que vous disiez tout à l'heure. Vous avez dit que s'il y a un problème de tonicité au niveau du col cela peut emmener une femme à faire une fausse couche ou accoucher prématurément n'est-ce pas ?
Sage femme : Oui.
Chidi : Donc, j'aimerais savoir, est-ce qu'il est possible que ça soit cela qui soit à l'origine de... Vous voyez de quoi je parle.
Cécile : Tu penses ?
Moi : Je ne comprends pas.
Moi : De quoi tu parles ?
Chidi : Je ne dis pas que c'est ça, juste que après la discussion je me suis mis à penser ça et j'ai l'impression que c'est une probabilité. Qu'en dites-vous ?
Sage femme : Ce que je peux vous dire c'est que... Dire que ça soit cela la raison je ne peux mais c'est une probabilité.
Chidi : Cela signifierait alors que vous ne l'avez pas bien suivi durant ses grossesses ?
Sage femme : C'est extrême de le dire vous savez.
Cécile : Mais c'est une question importante et j'aimerais vraiment avoir la réponse.
Sage femme : Écoutez, on vous a toujours suivi comme on suit une personne normale. Dire que cela soit la raison de votre précédente fausse couche ou encore de votre précédent accouchement prématuré ce serait extrême comme je disais parce que ce serait complètement remettre en doute notre professionnalisme. Ce que je peux vous dire c'est que, cette grossesse vous la traitez différemment.
Cécile : C'est-à-dire ?
Sage femme : Ce que je veux dire c'est que, il y a plus d'attention portée à cette grossesse et c'est normal compte tenu de ce que vous avez vécu auparavant. Vous avez doublé les visites et c'est grâce à ça qu'on a pu constater ce léger problème, vous voyez ? Il peut avoir été là depuis tout comme il pourrait juste avoir été là durant cette grossesse en fait. Je ne sais pas si vous comprenez ce que j'essaie de dire.
Moi : J'essaie de comprendre ce que vous êtes en train de dire parce que je ne suis pas là depuis le début de la conversation mais madame, le problème vient de vous alors. C'est vous le corps habilité à remarquer ce genre de chose. Qu'il y ait une attention particulière ou pas, c'est votre travail de constater ça. Vous l'avez si bien dit c'est normal, si ils sont particulièrement regardant c'est par rapport à tout ce qui s'est passé. Si c'est cela le problème et que ça avait été remarqué depuis le début, on n'en serait pas là aujourd'hui. Cela peut relever d'une faute professionnelle de votre part.
Sage femme : Tout comme cela peut être un problème qui se soit manifesté que maintenant.
Moi : Si cela était de votre faute, l'auriez vous accepté ou,nous l'auriez-vous dit ?