Chapitre 24 : Asma Ngachili
Ecrit par Dalyanabil
Chapitre 24 : Asma
Ngachili
****Tariq****
Jamila remue à côté de moi ce
qui me rappelle que j’ai gardé la même position pendant trop longtemps. Je me
tourne vers elle, la regarde dormir et me sens apaisé. Je le regarde encore
quelques secondes avant de sortir du lit, je me dirige vers la garde-robe, attrape
un short et un t-shirt que j’enfile en essayant de ne pas faire de bruit. Une
fois fait je sors car j’ai besoin de respire. Plongé dans ses souvenirs sont plus
douloureux que ce je pensais. Je croyais qu’après autant de temps sans pense à
elle, après l’avoir banni de ma vie, de celle des enfants, après l’avoir
déclaré morte je croyais que plus jamais je n’aurais a pensé à elle, que plus
jamais je n’aurai à parler d’elle encore moins à Jamila. Que lui dire ?
Comment lui expliqué mes choix ? Les comprendra-t-elle ?
****six ans plutôt****
Après avoir découvert Asma
dans ce motel, Tout espoir que j’avais de pouvoir trouver une solution avec
elle pour le bien des jumeaux est mort. Qu’elle m’ai menti sur leur conception
ok ! Mais qu’elle entretienne une relation suivi avec son supposé violeur ?
Je m’attendais à ce qu’elle pleure, supplie mais comme quand j’ai découvert sa
grossesse elle a gardé un calme olympien. J’ai vu la panique dans ses yeux mais
juste pendant quelques secondes. Ça été tellement rapide que j’aurais pu croire
l’avoir rêve.
Je suis sortir dans le couloir
le temps qu’ils soient présentable quand ça été fait J’ai demandé à Asma de m’attendre
dehors. Je m’étais assurée qu’elle ne puisse pas partir sans moi, Yaya faisait
le gué. Une fois seuls je me suis présente comme le mari. Le mari cocu. J’étais
froid. Détache. Lui par contre était nerveux, agité. Je lui ai fait signe de
prendre place sur le lit qui portait encore les traces de leur forfait. J’ai
sorti de la sacoche que j’avais un dossier avec un bic que j’ai jette sur la
table.
« Assieds-toi, lis et
signe. Que je puisse allez faire autre chose. »
Je lis l’incompréhension
totale sur son visage quand il prend connaisse du contenu des documents devant
lui.
« Quoi tu as cru que je
ne saurais pas que tu étais le père biologique de MES ENFANTS ? Que tu te
tape ma femme depuis qu’elle a quinze ans ? Que j’étais jute un
pigeon ? Votre chéquier ? » j’ai énonce tout ça d’une voix
neutre. Basse. Coupante.
« … » Je vois la
sueur se perle sur son front et je sais d’office que ça n’a rien à voir avec la
chaleur infernal qu’il fait dans cette pièce malgré le ventilateur qui tourne à
plein régime.
« Si ça peut faciliter
les choses pour toi, il y a un chèque de 10.000.000,00 Fcfa, un passeport avec
un visa de six mois pour la Grèce. Je ne doute pas qu’à partir de là débrouillard
comme tu l’est tu sauras t’en sorti. »
« …., Pourquoi ? »
« Pourquoi quoi ?
Pourquoi je veux que tu signe un document renonçant à un jour venir réclamé mes
enfants ? Pourquoi je vous veux le plus loin possible d’eux ? C’est
évident il me semble. »
« … »
« Ce sont MES ENFANTS, et
je veux les protégés. Quand ils auront la majorité je leur dirait la vérité, à
ce moment-là il choisiront s’ils veulent ou non faire votre connaissance. Asma
sera à l’aéroport.»
« Il a signé sans plus
faire d’histoire »
J’ai rassemblé les papiers qu’il
avait signé et je suis sorti retrouver Asma. Elle et moi sommes monté en
voiture sans un mot. Quand j’ai su qu’elle était enceinte d’un autre, que son
histoire de viol m’a paru trop louche pour être vrai. J’ai pris mes distances,
je me suis éloigné d’elle physiquement et émotionnellement. Ce n’était plus ma
femme du moins plus dans mon cœur. Je ne l’ai jamais trompé pour moi ça aurait
été descendre aussi bas qu’elle.
Je me souviens du jours où
elle as accouché, Ma’a avait fait le trajet de Foumban. C’était un vendredi. Mais
je ne suis allez à l’hôpital que le lundi suivant. Après m’être fait engueulé
par Ma’a, que Yaya soit venu me délogé au bureau pour m’y traine de force. Celui
que j’ai ténu en premier dans mes bras était Jamil, il était si minuscule,
tellement parfait ensuite j’ai eu Aicha. Elle m’as sourie et je suis tombé
amoureux d’elle. Pour moi c’était mes enfants. Ce matin-là j’avais reçu le
rapport sur le passé d’Asma. Je savais déjà que ce n’était pas un viol. Je
partais à l’hôpital avec la ferme intention de la répudié mais je n’ai pas pu.
Comment aurais-je pu leur tourné le dos. Ce jour-là j’ai décidé de donner une
chance à Asma, non pas pour que notre mariage fonctionne comme celui de mes
parents mais qu’on puisse au minimum être amis.
Dire que l’atmosphère dans la
voiture est tendu serait un euphémisme. Ni elle ni moi ne parlions. Je suppose
qu’elle attend qu’on arrive à la maison pour me servir un autre de ses
mensonges sauf que c’est le dernier endroit où je l’amené. Si elle croit que je
vais lui permettre de s’approcher encore à moins de 100 métres de mes enfants
dans son état elle rêvait en couleur. Pendant les mois qui ont suivi la découverte
de sa trahison de manière sûr, je me suis senti tellement impuissant. Où
avais-je eu tort ?
Je me suis gare devant l’aéroport
de Douala, je lui tendu l’équivalent des documents signés par son amant, et
dans ma main je tenais une enveloppe contenant son passeport avec un visa pour
la Grèce, un compte ouvert à son nom avec 50.000,00 €, les papiers d’une propriété
de deux chambre salon. Bref tout le confort. Elle avait le choix, reste s’occupé
de ses enfants en étant une mère exemplaire et j’y veillerais ou renonce à ses
droits parentaux, s’en allez et ne jamais revenir. Quand elle à essaye de
rejette mon offre en me traitant de fou je lui montré le dossier que j’avais
sur elle.
****Présent****
J’ai de la bile dans la bouche
quand je repense au choix qu’elle à fait. Je ne sais pas si le fait de savoir
que son amant allait prendre le même vol l’as aidé à se décidé ?
« Tariq ? » Je
me retourne et Jamila est sur le pas de la porte et me regarde avec inquiétude.
« Tout vas bien ? » Ce serait le moment parfait pour lui dire
mais non, au lieu de le faire je m’entends répondre. « Oui chérie, viens… »
****Yaya****
Je suis réveillé en sursaut
par une sonnerie de téléphone. Une sonnerie trop forte, une sonnerie particulière,
une sonnerie qui a le don dès qu’elle retenti d’attire de réveiller toutes mes
alarmes. Je me lève sous le regard inquiet de ma femme, ouvre mon tiroir sort
mon téléphone de service et me dirige vers mon bureau. Je ne sais pas qui s’est
mais pour qu’il ou elle me joigne sur ce numéro à une heure aussi tardive pour
être plus exact 3h29 du matin il doit avoir mort d’homme.
« Allô »
« Salam, Tariq, désole
mais ça ne pouvait plus attendre »
Quand je reconnais la voix au
bout du fil mon sang se glace
« plus attendre ? »
L’inquiétude me gagne.
« Elle a disparue…. Il y a
deux jours »
« QUOI ?? »
J’ai crié, mais M***de. « DEUX JOURS ! Et ce n’est que
maintenant que tu me préviens ? »
« Je viens juste de m’en
rendre compte, elle a mis sur pied un subterfuge qui lui a permis de me berne »
« Comment a-t-elle fait pour
vous repère ? »
« Je me sens idiot de
n’avoir pas remarque que ce n’était pas elle, j’ai déjà fait appel à mes
contacts. D’ici deux heures tu auras un rapport préliminaire sur ses faits et
gestes. »
« Je veux tout savoir, ABSOLUMENT
tout. Cette femme est dangereuse. Tu comprends ? »
Je raccroche sans attendre sa
réponse et M***. J’ai une confiance totale en Joachim, si elle a repère sa
surveillance ça veut dire que quelqu’un l’a grillé, quelqu’un de l’extérieur,
mais pourquoi ? Et pourquoi se donné autant de mal pour disparaître ?
Je relance un appel cette fois vers Hamed l’un des hommes qui était avec nous
lors du sauvetage de Jamila. J’ai besoin qu’il garde un œil sur Arouna. Je sais
que en faisant ça je brise la promesse que j’ai fait à Tariq de ne pas le faire
mais qu’Allah me soit témoin je préfère lui demande pardon que de devoir vivre
une tragédie par respect des convenances. Normalement mon prochain appel
devrait être pour lui mais je vais le laissé profiter de ces quelques jours
avec Jamila, parce que après ça je ne crois plus qu’il auront un moment de
répis avant que tout ça ne soit terminé.