CHAPITRE 24: INAUGURATION

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 24: L'inauguration. 


**BRODY NGOMA**


Annie: Il y a un problème ? 

Moi :oui. 

Annie: Ah bon, quoi ? 

Moi : ça ! 


Avant qu'elle ne comprenne quoi que ce soit, je l'avais déjà soulevée et posée sur mon bureau en l'embrassant. Je le faisais avec fougue , avec rage, je caressais en même temps ses fesses et ses seins, j'étais partout à la fois. Non seulement elle était réceptive mais elle gémissait même sous mes caresses. J'ai envoyé un doigt en exploration dans son antre et elle était bien mouillée, elle s'est cambrée en gémissant. C'est alors que je me suis rappelé de ce qu'elle disait au téléphone tout à l'heure et comment elle riait au resto avec l'autre con et je me suis arrêté de façon brusque et me suis éloigné d'elle.


Moi: C'est bien ce que je disais, tu n'es qu'une pute. 

Annie: (choquée) Pardon ? 

Moi: (visage fermé) Tu m'as bien entendu, tu n'es qu'une pute qui n'hésite pas à se donner à n'importe qui. Si j'avais voulu, je t'aurais baisé là même. Tu es vraiment une femme sans valeur, sors d'ici et va trouver les idiots qui te servent de copain. Allez dégage ! 


Elle est restée encore assise sur mon bureau, la robe remontée jusqu'au niveau des hanches. Elle me fixait en silence jusqu'à ce que ses yeux se remplissent de larmes et qu'elles coulent le long de ses joues . Elle s'est mise à essuyer les larmes qui ne voulaient plus s'arrêter. Elle est descendue du bureau, a baissé sa robe, a ramassé son sac et son téléphone et est sortie en silence. La voir ainsi m'a fait quelque chose au cœur, j'ai voulu la retenir et m'excuser mais je n'ai pas pu. En sortant j'ai vu les clés qu'elle a posées sur le bureau à l'accueil. Je les ai prises et je suis rentré chez moi où j'ai pris un bain et me suis directement mis au lit, je n'avais envie de rien faire. Au bout d'un moment, j'ai pris mon téléphone, je suis allé dans la galerie et j'ai regardé les photos que j'avais récupérées avec Tania le jour où nous étions assortis, elle était belle vêtue de la sorte. Nous formions tellement un beau couple que je m'étais projeté avec elle le temps d'un instant avant de me rappeler à l'ordre. J'ai éteint mon téléphone et me suis endormi, demain est un autre jour…



**RAYONNE TSAMBA **



Cela fait trois jours qu'Annie est injoignable, personne n'a de ses nouvelles et ça commence à m'inquiéter un peu. La dernière fois, c'était au lendemain du jour où elle avait livré le chantier. Elle m'avait fait un message ainsi qu'à sa supérieur pour nous dire qu'elle ne se sentait pas bien et qu'elle ne pourrait pas venir au boulot. Sauf que 3 jours plus tard toujours rien et ses numéros ne passent pas. J'ai donc décidé de passer chez elle aujourd'hui pour voir comment elle va.


À la sortie du boulot, je me suis arrêtée chez elle, j'ai croisé Nadège qui se garait en même temps que moi et nous sommes rentrées ensemble. Nous avons salué ses voisins et pris quelques renseignements auprès d'eux et ils nous ont assuré qu'elle était bien chez elle. Alors nous sommes allées sonner à sa porte. Au début il n'y avait aucune réaction mais comme on insistait, elle a fini par venir ouvrir la porte. On était choquées en la voyant. Son tissage était en bataille, ses yeux rouges et bien gonflés, elle portait un ensemble pyjama et des chaussettes aux pieds à 16h et semblait avoir perdu du poids. Dès qu'elle nous a vu, elle s'est mise à pleurer. Mon Dieu, qu'est-ce qui se passe ? Nana l'a prise dans ses bras et nous sommes rentrées dans la maison. 


Nadège : Ma puce, qu'est-ce qui se passe ? 


Pour toute réponse, on entendait des reniflements. Nous avons essayé de la calmer et au bout d'un moment assez long, elle l'a fait. 


Nadège : Tu nous expliques ce qui ne va pas ? 

Annie: (entre deux sanglots) C'est Brody. 


Nadège et moi on s'est regardé comme pour dire que ça c'est quelle histoire encore ? 


Moi: C'est quoi le problème avec lui ? 

Annie: Il m'a humiliée de la pire des façons. 

Moi: Comment ça ? 


Elle s'est mise à nous raconter ce qui s'est passé entre eux et comment il l'a traitée par la suite. J'étais en colère contre lui. Je lui en toucherai deux mots. Il me dira pour qui il se prend et de quel droit il se permet de la traiter de la sorte. Il me dira aussi où et quand il l'a vue sur un trottoir pour la traiter de pute. Du coup je m'en veux d'avoir comploté avec Nana pour la jeter dans les bras de cet idiot. 


Annie: (Se remettant à pleurer) Je m'en veux tellement de m'être ainsi laissée aller dans ses bras. Je ne suis qu'une conne et une pute, c'est lui qui avait raison. 

Nadège : Eh, eh, eh, eh ne redis plus jamais une telle chose, le fait d'avoir été faible dans les bras d'un homme ne fait pas de toi une pute encore moins une conne. Cela prouve juste que tu es une femme qui a des envies comme tout le monde et tu n'as pas à t'en vouloir pour ça. C'est plutôt lui qui devrait avoir honte de t'avoir traité de la sorte, c'est un vrai idiot, un triple idiot même. 

Moi: Et un psychopathe, c'est toi qui avait raison. D'ailleurs il n'est même pas beau. 


Elles se sont mises à me regarder que genre tu dis quoi comme bêtise. 


Moi : quoi, c'est vrai, je mens ? 

Nadège: oui tu mens. 

Moi: Han ! Donc tu ne me soutiens pas ? 

Nadège: ( éclatant de rire) non. 

Moi : (faisant la moue) mauvaise. 


Même Annie s'est mise à rire de mon délire, obligée de rire aussi. Nous avons réussi à lui changer le moral et avons passé une belle soirée avant de rentrer chez nous…. 


Nous venons d'arriver à la soirée de lancement de Brody avec D, nous avons tout de suite été frappés par la beauté des lieux dès le parking et c'est encore plus beau à l'intérieur. Annie a vraiment bien bossé avec son équipe sur ce coup, c'est réussi. À l'intérieur lui-même est venu nous accueillir, j'en ai profité pour faire les présentations.


Moi: Brody, Daniel TSAMBA mon mari, D, Brody le petit frère de Bri. 

Daniel : (lui tendant la main) Je vois la ressemblance avec elle. Enchanté de faire votre connaissance. 

Brody: (lui serrant la main) Moi de même. Enfin je rencontre celui qui m'a volé l'amour de ma vie. 

Daniel : (souriant) C'est la vie. 

Brody: (souriant) Vous devez réparer le tort. 

Daniel : (souriant) On verra quoi faire. On peut se tutoyer ? 

Brody: Sans soucis. 

Daniel: tant mieux. Tu as vraiment fait du bon boulot, c'est très beau ici. 

Brody: merci, tout le mérite reviens à ta femme et son équipe. 

Moi : en fait pas moi, à Annie, c'est elle qui a fait le travail. 

Daniel: Ah oui ? Elle a vraiment bien bossé. 

Moi : oui (à Brody) Daniel est le réel propriétaire de D-R déco en fait. 

Brody : (surpris) ah bon ? Je pensais que c'était la tienne ? 

Moi:( souriante) je suis la proprio de fait. 

Brody: (souriant) je vois donc le mérite revient à tous. 

Daniel:  si on veut. 

Brody: au fait, les parents, Brenda et son mari sont là. 

Moi:  ah bon ? Allons les voir après nous ferons le tour pour voir les voitures. (Souriante) D, tu ne trouves pas que j'ai besoin d'une nouvelle voiture offerte par mon mari ? 

Daniel :(souriant) je ne sais pas moi, est-ce que tu as des arguments assez convaincants pour lui permettre de te l'acheter ? 

Moi : (sourire aguicheur) j'en ai et ils sont très parlant. 

Brody: (souriant) Eh les amoureux sinon vous êtes en public hein. 


Nous nous sommes mis à rire avant de partir vers sa famille, Bri a sauté dans mes bras en me voyant.


Maman Roselyne:  regarde-moi une vieille fille comme ça, laisse-moi l' enfant elle va me saluer.

Brenda: ( tirant la langue) je m'en fous. 


Elle a fait la bise à Daniel, moi j'ai embrassé tout le monde et les présentations ont pu être faites.


Maman Roselyne: ( à Daniel) mon fils, tu es mannequin ? 

Daniel : (souriant) non pas du tout. 

Maman Roselyne : Ah, on dirait hein tellement tu es beau. Kassa tu l'as dégoté où ? 


Je me suis mis à rire vraiment cette femme pardon, trop drôle mais c'est vrai que mon bébé est beau, mine de rien, elle a raison. Nous avons pris des nouvelles et parlé de tout et de rien jusqu'à l'arrivée des couples MVE, MASSALA , MOUNDOUNGA et KASSA presque au même moment. Ceux qui avaient été à présenter ont été présentés. 


Maman Roselyne:  ce n'est pas possible, vous travaillez tous dans une agence ou comment ? Pourquoi vous êtes tous beaux comme ça ? 


On a tous éclaté de rire, carrément une agence. 


Alliance : (souriante) Oui maman, ici ce sont des grands casting qui se font, la barre est haute. 


Voilà l'autre folle et sa comédie, nous avons encore rire. 


Estelle: Annie n'est pas là ? 

Moi : (regardant Brody) non. Elle m'a dit qu'elle ne se sentait pas bien depuis quelques jours donc elle ne viendra pas. 

Alliance : ah bon ? Qu'a-t-elle ? 

Moi:  je ne sais vraiment pas.



**BRODY NGOMA**


Le regard que K me lance est plein de sous-entendus, voire accusateur. Je suis déçu de savoir qu'elle ne viendra pas ce soir, j'espérais la voir. Je me sens mal pour ce que je lui ai dit l'autre jour, je n'ai pas arrêté d'y penser, j'avoue que sur ce coup j'ai merdé. Je ne sais pas ce qui m'arrive avec elle, je m'énerve pour un rien et je dis tout me passe par la tête, je suis sûr que c'est à cause de cela qu'elle ne viendra pas. 


Bill: (me sortant de mes pensées) Yo mec ça dit quoi ? 

Moi: ( me retournant) C'est tranquille. 


On s'est fait une accolade et je fais la bise à Rêve et à la sangsue qu'ils ont ramené avec eux. 


Bill: (regardant partout) c'est vraiment beau ici, félicitations. 

Moi : merci mec. Les parents sont là, même Rayonne tu te souviens d'elle ? 

Bill: (souriant) la copine de Brenda hyper canon là ? 

Moi: ( souriant) oui, avec son frère et sa sœur. 


Nous sommes allés où ils étaient et ils ont salué. 


Papa:  Bill c'est toi ? 

Bill : oui papa. 

Papa: Ah ça ! Aujourd'hui vraiment on va rencontrer tout Mouila ici. Il fallait qu' Allan rentre pour voir tous les fantômes réapparaître. Après les Kassa, c'est toi, à qui la suite ? 


Les présentations ont été faites avec le clan de Rayonne . La fête se passait bien et chacun avait un verre à la main. Je me préparais mentalement à faire mon petit discours d'un moment à l'autre quand j'ai entendu dire par la femme du petit frère de Daniel. 


Elle: Annie tu as pu venir ? 


Je me suis rapidement retourné pour la voir, elle était avec Nadège et un monsieur. Dès que nos regards se sont croisés, elle a détourné le sien. Elle portait une robe bleu roi près du corps et des talons pas très hauts, elle avait lâché son tissage en cascade sur ses épaules et s'était légèrement maquillée. Une petite chaîne autour du cou et des petites boucles aux oreilles, simple, classe et belle. Ils sont arrivés jusqu'à nous et nous ont salués. 


Rayonne : Tu as pu venir ? Je pensais que tu ne le ferais pas. 

Nadège: ( souriante) Est-ce qu'elle peut refuser quelque chose à son chéri ? C'est lui qui est allé la chercher et l'a convaincue de venir. 

Alliance: Sacré Phil! 


Phil? Ce prénom a fait tilt dans ma tête, ainsi c'est lui son chéri ? Je me suis mis à le considérer attentivement. C'est un homme bien plus âgé qu'elle je dirais la quarantaine, plutôt grand 1 m 80 à peu près, assez costaud et je dois l'admettre il est plutôt pas mal, je dirais même très beau, ce qui m'énerve même. L'homme dégage un charisme naturel sans forcer comme tout le reste du clan d'ailleurs. C'est Maman qui avait raison, on dirait vraiment qu'ils sortent tous d'une agence c'est sidérant. Lui contrairement aux autres m'énerve. Il est peut-être beau mais il est vieux et j'ai l'avantage. Attends un peu l'avantage pourquoi au juste ? D'ailleurs pourquoi je me compare à lui d'abord? 


Brenda : (me touchant l'épaule) Brody, tu es encore avec nous ? 

Moi : (sortant de mes pensées) Hein? 

Brenda: Il y a Philippe qui te tend la main depuis là. 


J'ai regardé et le monsieur se tenait devant moi la main tendue et tout le monde me regardait. 


Moi: ( prenant sa main) je suis désolé, j'étais un peu dans les vapes. 

Philippe : (souriant en me fixant) je comprends.


J'ai pu remarquer qu'il avait une alliance contrairement à Annie, je suppose donc il est marié et ça n'a l'air de déranger personne. Elle sort avec un homme plus âgé et marié vraiment le délire quoi, cette fille ce n'est définitivement pas la peine. Et dire que je regrettais la façon dont je l'avais traitée, elle le mérite amplement, j'ai même été trop gentil avec elle.


Philippe : c'est vraiment beau ici et vous avez de très belles voitures. 

Moi : (froid) merci. 

Rayonne : Voici celle à qui va tout le mérite pour la beauté de cet endroit. 

Maman : (à Annie) ma fille c'est toi qui a décoré ici ? 

Annie: ( sourire crispé) oui madame. 

Maman : waouh ! C'est vraiment super ça. Et appelle-moi maman.

Annie : (me regardant) d'accord maman. 

Maman:  tu fais aussi la décoration des maisons ?

Annie:  oui nous faisons de tout. 

Maman : Ah, tu serais d'accord pour t'occuper de ma maison à Mouila ? 

Annie : (souriant) il faut voir ça avec mes employeurs. 

Maman:  ah bon et ils sont où ? 

Annie: ( montrant Rayonne et son mari) là, ce sont eux. 

Maman : (surprise) Ah bon ? 

Rayonne : (Souriante) Oui, on en reparlera plus tard. 

Maman : (souriante) d'accord. Sinon tu as fait du bon boulot ma fille merci beaucoup. 

Annie : (sourire gêné) De rien mad, maman.


Pendant toute la conversation qui a suivi j'étais silencieux, occupé à la regarder être collée au vieux qui lui sert de mec. Les voir aussi proches me fout les boules et l'autre sangsue aussi là qui n'arrête pas de se coller à moi m'énerve davantage. C'est avec cet air contrarié que j'ai fait mon petit discours lorsque Conrad et Broll m'ont signifié que c'était le moment. Durant tout mon discours, mes yeux s'arrêtaient sur elle et son mec. Quand j'ai terminé, j'ai invité tout le monde à se balader dans la salle et à voir les voitures. Les gens ont applaudi à la fin et m'ont félicité avant de se disperser dans la salle. Moi je suis parti vers le coin bar pour prendre un verre, la sangsue est revenue me coller. 


Elle: (Mettant sa main sur ma poitrine) tu as été super tout à l'heure. 

Moi : (retirant ses mains) merci. 


J'ai regardé dans la direction d'Annie et celle-ci suivait la scène avant de détourner son visage. L'autre là aussi n'arrêtait pas de remettre ses mains sur moi, je m'apprêtais à la reprendre ouvertement quand maman et Brenda sont venues nous trouver. 


Maman : (à elle) tu permets que je parle à mon fils un moment ? 

Elle: ( faux sourire) mais bien sûr maman. 

Maman : c'est Madame NGOMA. 

Elle:  ok madame. 

Maman : bien. 


Elle est partie et nous a laissés entre nous, bon débarras. 


Maman:  c'est qui encore cette sangsue Allan ? Ne me dis pas que c'est ta petite amie. 

Moi:  bien sûr que non, c'est l'amie de Rêve la femme de Bill. 

Brenda: Et elle te veut quoi au juste ? 

Moi: il faut directement lui poser la question, je ne saurais quoi vous répondre. 

Maman : je te préviens déjà, je ne veux pas d'elle dans ma famille. 

Moi :tu peux être tranquille, ça ne risque pas d'arriver. 

Maman : tant mieux. Sinon c'est quoi l'histoire avec la jolie fille là ? 

Moi:  quelle jolie fille ? 

Maman : celle qui a fait la décoration ici. 

Moi : Annie ? 

Maman :oui. 

Moi : il n'y a rien. 

Brenda : Arrête ton char Brod, ça se voit à des kilomètres qu'il y a un truc entre vous et rien qu'à votre façon de vous regarder. D'ailleurs depuis qu'elle est arrivée, tu n'as pas cessé d'observer ses faits et gestes. 

Moi : plus que je vous dis qu'il n'y a rien entre nous, c'est que c'est le cas. Il n'y a rien et il n'y aura jamais rien, ce n'est pas mon genre. 

Maman:  Ah bon ? Pourtant elle est très belle. 

Moi : si vous le dites. En plus, elle a déjà un petit ami au cas où vous l'auriez oublié. 

Brenda : Ah bon ? Je l'ignorais. Mais pourquoi est- elle donc venue toute seule? 

Moi : comment ça elle est venue toute seule? Elle est venue avec son mec. 

Brenda : Qui? 

Moi : qui comment ? Celui qui l'accompagne actuellement.

Brenda: Philippe ? 

Moi : bien sûr. 

Maman: ( étonnée) comment ça ? Elle sort avec son beau-frère ? 

Moi : (surpris) Quel beau frère ? 

Maman:  le mari de sa sœur. 

Moi: Hein ? 

Brenda: Philippe c'est le mari de sa sœur. 

Moi: (perdu) Quelle sœur ? 

Brenda: Quelle sœur comment ? Nadège. Philippe est le mari de Nadège. 

Moi: Comment ça? 

Maman :c'est ce qu'ils ont dit quand ils sont arrivés. 

Moi:  quand ça ? 

Maman:  mais quand ils se sont présentés à leur arrivée, ils ont dit qu'ils étaient Philippe et Nadège MAYI. Tu étais là non ?

Moi : donc elle n'est pas en couple avec lui ? 

Brenda : Bien sûr que non, regarde même. 


J'ai regardé dans leur direction et Philippe avait sa main posée au bas du dos de Nadège et Annie était en face d'eux à leur sourire. C'est là que je me suis rendu compte de la bourde que j'ai commise. Merde! Il faut que je lui parle pour m'excuser pour ma bêtise. 


Moi : excusez-moi. 


Je suis parti vers eux mais j'ai été arrêté en chemin par deux types qui étaient intéressés par les voitures, j'ai fait aussi vite que j'ai pu et les ai laissés avec Conrad. Quand je me suis libéré elle n'était plus là, je me suis renseigné et j'ai appris qu'elle était partie. Merde. La soirée a été un franc succès. J'ai eu plusieurs demandes mais bon on parlera de tout ça lundi, je n'ai pas trop la tête à parler boulot actuellement, toutes mes pensées vont vers Annie et ce que je vais bien pouvoir lui dire quand je la verrai pour me rattraper…



**DANIEL TSAMBA **


Je suis sorti avec Rayonne faire quelques courses car demain elle part pour Mouila avec les enfants, moi je la suivrai le jour d'après avec papa, David, Nadège, Gérard, Estelle et Annie. Cette dernière y va principalement pour finaliser un chantier en cours depuis quelque temps, on fera d'une pierre deux coups. On a été au marché de la gare routière pour prendre des articles et là nous sommes à Mbolo pour en prendre d'autres, principalement des liqueurs et autres. Quand nous avons fini, je suis sorti en premier avec le caddie, Rayonne est restée pour prendre du pain. J'étais en train de charger les choses dans le coffre quand j'ai été interpellé par deux jeunes femme. 


Inconnue: Monsieur Daniel ? 


Je me suis retourné et les ai regardées, leurs visages ne me disaient rien sur le coup. 


La même:  c'est Daisy la serveuse du bar à Glass. 


Là, mon cerveau s'est illuminé et j'ai pu la reconnaître. Il faut dire aussi que quand j'y allais je ne faisais pas attention à qui que ce soit et je ne parlais que lorsque j'étais ivre du coup je n'avais pas bien retenu son visage, l'autre par contre je ne la connaissais pas. 


Moi:  ah oui je vois déjà, comment allez-vous ? 

Daisy: je vais bien sauf que ça fait longtemps qu'on vous a vu au bar, j'ai cru qu'il vous était arrivé quelque chose. 

Moi : (souriant) c'est gentil de  vous être inquiétée et je vais bien, j'ai simplement arrêté de boire tous les jours de façon déraisonnable. 

Daisy : (souriante) ah c'est bien ça. Même si c'est dommage parce qu'on ne vous verra plus. 

Moi: (souriant) bah c'est la vie. 

Daisy: ( se touchant les cheveux) sinon vous êtes très beau, je dirais même sexy. 

Moi: ( souriant) merci. On fait l'effort pour être au niveau. 

Daisy: Le niveau est largement dépassé et de très loin. 

Sa copine : (aguicheuse) Daiz tu ne me présentes pas ton ami ? 

Daisy: ( lui lançant un regard mauvais) C'est monsieur Daniel comme tu as pu l'entendre. 

Elle : (Charmeuse) Moi c'est Brook. 

Moi : (souriant) c'est joli ça Book et original. 

Brook: ( souriant exagérément) merci. Daniel aussi c'est pas mal comme prénom surtout qu'il va avec la personne qui le porte, vous êtes vraiment très beau, on dirait un mannequin, vous êtes mannequin? 

Moi : (souriant) non je ne le suis pas. 

Brook: (Aguicheuse) en tout cas vous n'avez rien à leur envier. 

Daisy: ( pas contente) il le sait. 

Brook: ( à elle) Hum. 


Elles se sont lancées dans un numéro de charme pour tenter de m'impressionner. Elles jouaient avec leurs cheveux, leurs yeux, leurs bouches et autres mais moi ça me faisait plus sourire qu'autres choses car elles ne font pas le poids face à Rayonne et que celle-ci les remettra à leur place dès qu'elle viendra les trouver ici, du coup je les regarde faire. Elle parlait encore et encore, Brook a même poussé le bouchon jusqu'à poser sa main sur ma poitrine pour enlever je ne sais quoi dessus.


Rayonne: ( apparaissant) Je te conseille de très rapidement retirer ta main de là si tu ne veux pas avoir de problème. 

Brook: (se retournant pour la regarder) Et vous êtes qui ? 

Rayonne : (Visage fermé) la propriétaire de ce que tu touches. 

Daisy: ( me regardant) Hein? 

Moi : (souriant) c'est ma femme. 

Brook: (Provocatrice) Et?

Rayonne : (déposant le pain dans la voiture) et je vais te faire très mal si tu remets ta main sur ma poitrine. 

Brook:  c'est que madame a peur qu'on lui prenne son mari ? 

Rayonne: ( Faisant un rictus) De qui ? Toi? Tu t'es regardée avant de me parler ?

Brook: ( piquée au vif) Je me suis regardée oui et je suis bien plus belle et plus jeune que toi.

Rayonne : (riant) ben voyons… D, tu les ramasses où ? Dans un bar ? 


Je n'ai pas répondu, je me suis contenté de sourire. Depuis un moment déjà Ray est redevenue très bagarreuse comme dans nos débuts à Londres. Je ne sais pas ce qui s'est passé mais la femme posée et patiente que j'ai vu depuis notre retour au Gabon s'est comme volatilisée. À tout moment elle peut déraper et faire une bagarre du coup je reste sur mes gardes, on ne sait jamais. Je crois que Ray a touché une corde sensible parce que Daisy est rentrée dans l'altercation verbale.


Daisy : certainement au même endroit que toi. 

Brook: exactement dans le même où il t'a ramassé.

Rayonne : (souriante) vraiment ? Effectivement on voit la ressemblance à des kilomètres, c'est bluffant. D la prochaine fois choisis au moins dans une catégorie au-dessus pour que je me sente moins insulté par ce qui te touche. 

Brook:  Que tu es qui ? Ou que tu as quoi d'abord par rapport à nous ? 

Rayonne : (Sereine) je suis Rayonne et j'ai tout. 

Daisy : n'importe quoi. Il y a vraiment des gens qui se prennent hein, regardez-moi ça. Tu crois que tu es Miss Univers hein ? 

Rayonne : (Souriante) je suis plus que Miss Univers chérie, mon niveau est bien au dessus donc... Bref, j'ai assez perdu de temps comme ça (à Brook) toi tu recules de trois pas et tu t'éloignes de mon mari dans moins de 2 minutes car

Brook: (la coupant) sinon quoi ? 

Rayonne : (Souriante) sinon je vais te faire nettoyer le sol avec ta langue. 

Brook:  ah bon ? 

Rayonne : (Toujours souriante) tente moi et tu verras ! 


Elle voulait la défier mais moi je savais que c'était une mauvaise idée et je ne voulais pas avoir à payer des cautions ou des factures d'hôpital alors qu'on doit voyager d'ici là. J'ai alors moi-même fermé le coffre de la voiture et je me suis éloigné des filles pour aller ouvrir la portière du côté de Ray pour qu'elle monte. 


Moi : Ray vient, on s'en va. 


Elle regardait Brook avec son regard perçant, tout sourire et commençait à agiter subtilement sa main . 


Moi: N'essaie pas ce que tu veux faire là.


Elle a coupé le contact visuel et s'est tournée vers la voiture comme si elle venait monter avant de se retourner aussi vite que possible et mettre une gifle bien sonore à Brook au visage qui l'a fait tomber Daisy a automatiquement reculé . 


Moi: ( fâché) Ray je n'aime pas ça. 


Je suis allé la tirer pour la faire monter dans la voiture. 


Rayonne : (Aux filles) la prochaine fois que vous verrez mon mari vous resterez loin de lui. 


Je l'ai mise dans la voiture et j'ai refermé la portière avant de contourner et aider Brook à se lever. 


Moi : je suis désolé. 

Brook: ( me repoussant) laiche-moi tranquille. 


La pauvre a du mal à parler correctement. Comme elles m'ont repoussé toutes les deux, je suis donc allé monter dans la voiture et j'ai démarré. J'avais le visage fermé, j'étais fâché contre elle. Elle a essayé de me faire parler tout le long du chemin mais je ne lui ai pas répondu et ce jusqu'à ce qu'on se mette au lit.


Rayonne : (assise sur le lit) D tu vas encore me faire la tête pendant longtemps, je me suis déjà excusée non ? 

Moi : (lui faisant dos en silence )

Rayonne : D s'il te plaît. Je voyage demain matin donc on va dormir fâchés pour notre dernière nuit ? 

Moi : (silence) 

Rayonne : (posant sa main sur mon dos) je te demande pardon bébé, je sais que j'ai mal agi, cet après-midi avec ces filles, je te jure que je ne vais plus recommencer. 

Moi : (silence) 

Rayonne : bébé pardon je n'ai pas envie de dormir fâché, tu sais que ce n'est pas bien n'est-ce pas ?

Moi : (Silence) 


Elle m'a traversé et s'est retrouvée en face de moi et a rapproché son visage du mien de sorte à ce que j'avais son souffle sur mon visage et vice-versa. Elle s'est mise à me caresser le visage avec sa main. 


Rayonne : Amour s'il te plaît pardonne-moi hun. 


Comme elle a vu que je n'ouvrais pas les yeux, elle a soulevé une de mes mains et l'a posée sur son entrejambe, j'ai pu réaliser qu'elle ne portait rien sous sa nuisette. Cette idée a titillé mes sens mais je n'ai pas bougé. Loin d'être découragée, elle a envoyé sa main dans mon bas de pyjama et s'est saisie de ma queue puis a commencé à la branler. J'ai ouvert les yeux et j'ai croisé son regard. Elle s'est mise à sourire parce qu'elle s'est rendue compte que ce qu'elle faisait marchait, mon soldat était au garde-à-vous. C'est alors qu'elle a accéléré le mouvement de sa main augmentant ainsi mon plaisir. J'ai donc envoyé mon doigt en exploration et il est rentré en elle comme un couteau dans du beurre tellement elle mouillait. Elle a retiré mon bas avec ses pieds et a continué à me branler. Quand j'étais trop excité je me suis mis au dessus d'elle et me suis inséré en elle . 


Moi: Putain!


 Cette sensation de bien-être est toujours présente. Elle est chaude et étroite, juste comme j'aime. 


Moi : tu sais que tu m'énerves quand tu fais la têtue ? 

Rayonne : Oui, je suis désolée bébé. 

Moi: tu es une vilaine fille, tu seras punie ce soir. 

Rayonne : (Souriante) oui bébé, je mérite une punition pour ma bêtise. Je suis offerte, punis moi D, punis moi.

Moi: Tu seras servie… 


Nous venons d'arriver chez les parents de Ray, nous avons trouvé son père, ses oncles, sa mère, sa tante, elle-même et les enfants. Nous sommes venus avec quelques présents et une somme symbolique. Son oncle a pris la parole pour nous inviter à décliner la raison de notre venue. C'est mon père qui a répondu. Les deux hommes se sont mis à parler, l'un a exprimé son mécontentement par rapport à ce que sa nièce et ses petits-enfants ont subi etcetera. Mon père a reconnu mon tort, s'est excusé et a réitéré notre désir d'avoir leur fille dans notre famille et le fait qu'elle regagne son foyer. Après les "et si ça se répète encore" et "les pertes de confiance", on nous a permis de reprendre notre femme et de repartir avec elle de façon légitime pour mon plus grand bonheur...


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